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Numéro de Contribution
TitreDateAvisContributionVille
Pièce complémentaires
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338Objectifs pour les mobilités actives en deçà de ceux de la loi LOM30/09/2022 17:25DéfavorableLe tableau "Déplacements par jour par mode dans le secteur Jonction Est" page 20 montre qu'en 2030 la part modale du vélo dans les déplacements quotidiens restera en dessous de l'objectif de 9% affiché pour 2024 par la loi LOM. C'est un projet dont le volet mobilités actives n'est pas traité comme pour le trafic automobile : pas d'études sur ces mobilités comme celle effectuées pour le trafic automobile comme par exemple page 18, page 21, page 22, page 23.
L'utilisation de voie verte comme indiqué page 12 n'est pas conforme
- au "guide des aménagements cyclables de l'agglomération Toulousaine" de Tisséo Collectivité
-- "quel aménagement choisir en fonction de l'état des lieux ?" page 8 . Le choix de la voie verte ne correspond au "Usage de loisir prépondérant"
-- la largeur préconisée dans la page 35 est 5m . 3M étant le minimum.
- aux recommandations du CEREMA sur la voie verte accompagnant les appels aux "Fonds mobilités actives - Continuités cyclables " page 11 : "Elle est à réserver aux cas où les densités d’usages cyclistes et/ou piétons envisagés sur l’axe à aménager sont modérées à faibles"
Les raccordements aux équipements cyclables existants ne sont pas explicités ou avec des erreurs
- la voie verte le long de la cité de l'espace n'est pas un REV comme le laisse à penser le plan à droite de la page 17. Comme indiqué sur les panneaux, c'est une voie verte où les cyclistes sont tolérés donc à très faible qualité de service.
- le raccordement au circuit cyclable de la M16 n'est pas expliqué
En l'absence d'un volet étude sur le trafic cycliste qui soit à la même hauteur que le volet correspondant le trafic automobile, ne permet pas de juger de la pertinence de ce projet. En l'état ce projet montre seulement la priorité accordé à l'automobile par la métropole toulousaine.
L'Union9/30/22
Défavorable
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337Jonction EST : Agression visuelle du projet30/09/2022 17:02DéfavorableCe projet d'échangeur par son emprise ne peut que défigurer cette zone de promenade de la plaine de l'Hers. Préservons ce cadre ressourçant. L'inverse serait un gâchis paysagerToulouse9/30/22
Défavorable
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336Echangeur inutile30/09/2022 16:58DéfavorableUsager d’un trajet Domicile – Travail sur un des itinéraires possibles Fonsegrives <-> CNES (Complexe Scientifique de Rangueil)
En tant qu’usager depuis bientôt 30 ans du réseau routier ou des TC pour des trajets Domicile – Travail de Quint-Fonsegrives au CNES je connais bien la zone concernée par le « projet de Jonction est » je me permets les remarques suivantes.
OBJECTIFS du projet :
Parmi les objectifs mentionnés à la page 5 du dossier 2 objectifs vont à l’encontre de la loi LOM en favorisant l’usage de la voiture individuelle :
• Capter le trafic périurbain pour améliorer les conditions d’accès à l’agglomération et à la rocade Est
• Améliorer et sécuriser les conditions d’accès au périphérique Est
car pour atteindre ces 2 objectifs, le projet est d’ajouter un nouvel échangeur d’accès à la rocade est.
Or l’ajout de nouveaux axes routiers sur une zone encombrée ne fait que rajouter du trafic. La route n’aimant pas le vide, les voitures s’empressent de le combler.
COUT du projet :
L’échangeur représente 33,5 M€, soit plus de la moitié du projet (61,5M€) dont la part de financement de l’échangeur représente 18 M€ pour Toulouse Métropole. Ces 18 M€, plutôt que d’être investis dans un échangeur dont l’efficacité n’est pas démontrée, mais dont les impacts négatifs sont avérés (impact sur l’environnement, et les conditions de circulation sur la rocade aux heures de pointe), comment pourraient-ils être investis efficacement dans du développement de transports en commun sur ce secteur ?
ETUDE de TRAFIC :
Les études de trafic sont largement insuffisantes, contestables et ne démontrent en rien l’efficacité de l’échangeur supplémentaire. Sans entrer dans le détail, on peut faire les remarques suivantes :
• Les créneaux « heures de pointe » sont insuffisants et doivent être élargis de 30 mn de part et d’autres pour refléter la réalité,
• La densité du trafic sur la rocade est entre les 2 échangeurs 17 et 18 aux heures de pointe n’est pas pris en compte dans les simulations. Or la densité du trafic sur ces créneaux horaires, et la proximité des 2 échangeurs 17 et 18 sont telles que des bouchons réguliers se créés sur ce secteur de la rocade remontant jusqu’au Palays dans le sens sud nord et le réseau secondaire au droit de ces échangeurs. L’ajout d’un échangeur supplémentaire ne fera qu’accroître le phénomène. Chaque fois que la densité du trafic dépasse un seuil, les voitures entrant et sortant au niveau de ces échangeurs créés un ralentissement immédiat. Le trafic passe d’un régime laminaire à un régime perturbé qui peut durer plus d’une heure. Ce phénomène sera d’autant plus accentué que la majorité des usages de la rocade porte sur des tronçons espacés de 2 échangeurs successifs voire 3 (études lors du débat sur le grand contournement autoroutier de Toulouse en 2009).
• Page 20 : il est dit que l’ajout de la jonction est n’augmentera pas le nombre de déplacement. Dans ce cas, cette jonction est ne sert à rien sauf à créer les problèmes énoncés précédemment. Pour sécuriser les axes existants (route de Revel et route de Castres), il suffit de développer les aménagements adéquats sur ces itinéraires, et de proposer une offre de transport en commun plus riche pour réduire l’usage de la voiture individuelle.
• Page 22 : les graphiques de report de trafic ne sont pas réalistes pour les raisons évoquées précédemment sur l’ajout du nouvel échangeur et des perturbations qu’il engendrera sur la rocade est.
CONCLUSION et DEMANDE :
Il ne faut pas chercher à améliorer les accès à la rocade, mais plutôt à maintenir les difficultés d’accès par la congestion et porter l’effort sur le développement de l’offre de transport en commun et les modes doux afin qu’il soit réellement concurrentiel en termes de temps et de coût pour l’usager et qu’il enclenche un vrai report modal.
• Le projet d’ajout d’un échangeur supplémentaire sur la rocade entre les échangeurs 17 et 18 sera un facteur de dégradation des conditions de circulation sur la rocade est sur ce secteur, qui se reportera sur le réseau secondaire. Cet échangeur représente un coût de 33M€ dont 18 M€ pour la collectivité, 18 M€ que Toulouse Métropole serait bien inspirée d’investir dans les transports en commun.
• L’étude des trafics sur l’ajout de l’échangeur est insuffisante et contestable sur les résultats, elle ne démontre pas en tout cas l’intérêt de cet échangeur. Pour que l’intérêt d’un tel échangeur soit apprécié en toute transparence il faut que le dossier que le maître d’ouvrage devra déposer pour l’enquête publique prévue en 2023 présente au public :
o Le type de logiciel utilisé, et les méthodes utilisées pour simuler les projections de trafic et les reports,
o Toutes les données de trafic utilisées et leurs origines pour alimenter et calibrer le modèle de trafic,
o Les paramètres et les règles de report de trafic, qu’il soit modal ou les reports des voitures individuelles d’un itinéraire à l’autre,
o Une étude de sensibilité sur les paramètres de la modélisation,
o Les gains de temps pour chaque itinéraire,
o Les effets de l’échangeur (bouchon) sur les conditions de circulation sur la rocade, et les pertes de temps induites,
o Un bilan socio-économique du projet jonction est avec et sans échangeur.
9/30/22
Défavorable
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335Projet décalé au vu du contexte d'aujourd'hui30/09/2022 16:58DéfavorableProjet décalé au vu du contexte d'aujourd'hui9/30/22
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334Mobilités voiture solo / autres30/09/2022 16:43DéfavorableLe seul gain qui est mis en avant dans le projet serait de faire gagner à peine quelques minutes aux automobilistes sur certains trajets sur l'hypothèse qu'il permettrait de délester un peu les échangeurs existants de Lasbordes et de Montaudran. Mais ces estimations sont faites à horizon 2030 sans envisager aucune évolution des mobilités, telles qu'une amélioration de la desserte en transports en commun du secteur, une augmentation du covoiturage, la réalisation de lignes du réseau express vélo, une diminution de l'utilisation de la voiture solo, etc. Pourquoi le projet est-il la seule réponse envisagée par rapport à la situation existante pour améliorer les mobilités dans le secteur ?
Je suis opposé à cela. Il y aurait d'autres actions beaucoup plus importantes pour améliorer les mobilités dans le secteur, en allant vers une diminution des déplacements en voiture solo, et non le contraire...
9/30/22
Défavorable
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333Un projet contraire à notre avenir30/09/2022 16:41DéfavorableConcertation relative au projet routier « Jonction Est »,
Argumentaire et Avis
Ce projet d’aménagement déjà ancien a été élaboré au siècle dernier, dans l'inconscience générale des limites de la nature et de l'impact irréversible de l'emprise humaine sur l’environnement, et dans l’ignorance du poids de la mobilité humaine sur le réchauffement climatique et la biodiversité. Le développement d’une métropole dite « compétitive à l’échelle européenne », facile à travailler, à vivre, et à circuler grâce à l’automobile semblaient être alors les seules clés du progrès pour le bien-être supposé de ses habitants.
Un projet obsolète
Il s’agit d’accompagner le développement de l’Est Toulousain, principalement des ZAC Toulouse Aérospace, ZAC Malepère, la clinique CAPIO Croix-du-Sud et le secteur de Ribaute et d’améliorer les conditions d’accès automobile à la rocade Est pour lesquelles les échangeurs de Montaudran et de Lasbordes sont aux heures de pointe surchargés. Les études antérieures avaient considéré plus largement que la jonction Est serait le premier élément d’un plus grand projet d’urbanisation de la plaine de Lasbordes et d’une voie de contournement de la commune de Quint-Fonsegrives.

Fig 1 : vue d’ensemble du projet et des enjeux (données APCVEB)
On trouve des premières réflexions dans les années 80, des premières études en 2005-2008 puis une relance du projet avec une concertation publique en 2016 aboutissant à des études complémentaires proposées dans cette concertation de 2022.
Toutefois cette concertation apparait dans un contexte qui a bien changé et où les travaux préparatoires de révision du SCoT se tournent maintenant résolument vers une valorisation agricole et nourricière de ces espaces.
Ce projet s’inscrit clairement dans une vision dépassée et erronée de l’avenir de notre Métropole.
« L’usage de la voiture individuelle doit devenir une alternative et non plus le mode de transport privilégié »
Selon la table de calcul, ce projet ne modifiera pas la part modale de la voiture dans nos déplacements pourtant « …L’usage de la voiture individuelle doit devenir une alternative et non plus le mode de transport privilégié… », c’est dans ces termes que s’exprime l’Etat dans sa note pour l’élaboration du PLUi-H de Toulouse Métropole. Les voitures représenteraient en 2019 68% déplacements utilisés dans ce secteur. Le projet Jonction Est laisserait encore en 2040 la part modale belle à l’automobile qui dans un contexte de 53% d’augmentation des déplacements dont 118000 déplacements automobiles supplémentaires, s’élèverait encore à 62% de l’ensemble des modes.
Fig 2 : 11 km de bouchons sur la rocade extérieure au niveau de l’échangeur de Montaudran 4 juin 2021 18h08
Ce projet « transport » serait élaboré pour fluidifier le trafic automobile direct et indirect généré par l’urbanisation actuelle ou envisagée (estimé à: +35% sur l’échangeur de Montaudran et +25% sur l’échangeur de Lasbordes en 2030 si rien n’est fait). L’amélioration des conditions serait obtenue en favorisant et en diffusant le trafic automobile sur les routes existantes (Fig1) et en les écoulant par la rocade Est déjà encombrée aux heures de pointe (Fig 2). Il a l’ambition d’être structurant pour un projet d’aménagement global du secteur.
De ce point de vue, ce projet a déjà reçu un avis défavorable de l'autorité indépendante de régulation du secteur autoroutier (ARAFER) le 14 juin 2017 dans le cadre d’un avenant à la convention passée entre l’Etat et la société des Autoroutes du sud de la France (ASF): « Il ressort toutefois des pièces du dossier que la création de ce nouveau diffuseur conduirait à accroître la congestion de la rocade Est et donc à dégrader les conditions de circulation des usagers de l’autoroute. »
Comme toute voie nouvelle, il contribuera à engendrer un trafic indirect plus général dans l’Est Toulousain non pris en compte dans les calculs, et qui engendrerait l’encombrement massif du secteur. Son impact pour l’ensemble des usagers de la rocade n’est pas détaillé, ni en temps de bouchons ni en pollution. Cet apport massif de véhicules intervient dans un contexte de lutte contre la pollution automobile (ZFE). Il va à l’encontre des orientations sanitaires prises par la métropole.
Aboutissant dans les quartiers Est de Toulouse il pourrait favoriser la circulation automobile depuis l’Est pour l’accès à la ZA de la Grande Plaine, le métro et le Linéo 12 qui est à l’étude. Dans l’autre sens il faciliterait l’accès à la rocade pour Montaudran et l’Est de Toulouse. Tous ces nouveaux trafics vont diffuser dans ce quartier et occasionner une gêne des riverains en termes de bruit et de pollution pouvant impacter leur santé. Il amènerait à proximité des stations du futur métro et du Linéo12 des usagers qui sans zones de parking dédiées devront se disperser et se garer aux alentours, situation qui n’est pas discuté dans la modélisation.
Des données d’aménagement caduques
Pour la projection en 2040, l’étude utilise un scénario « volontariste » qui intègre des hypothèses chiffrées d’urbanisation, de changements de pratique de mobilité, de comportements et de politique sans qu’elles soient explicités. Par ailleurs les documents de planification qui procurent les données sont tous en cours d’importantes révisions : le SCoT est en complète refonte afin d’intégrer les nouvelles lois et engagements nationaux pour lutter contre le réchauffement climatique et la perte de la biodiversité, notamment la Loi Climat et Résilience de 2021, le PLUiH est à reconstruire car consommateur de trop d’espaces agro naturels et le Plan mobilité 2025-2030 a été annulé par manque d’ambition sur les transports en mode doux.
Agir politiquement et techniquement sur le climat
Lors de la réunion publique de juillet, un élu a précisé : « Ces nouveaux axes vont permettre la multimodalité, le développement du bus, du vélo… mais aussi la circulation routière parce que quand on accueille un grand nombre d’habitants, il faut répondre aux pratiques de mobilité du plus grand nombre ». On entend dans ce projet une volonté politique de fluidifier nos déplacements afin de calmer les mécontentements des usagers mais le risque est d’aggraver la situation à moyen termes et d’agir à contrario des préconisations nationales.
C’est en tenant compte de ces nouvelles contraintes climatiques, environnementales, sociales et politiques que le projet doit être abordé et justifié. Par exemple, l’introduction de techniques d’évaluation bas carbone dans les projets de mobilité sont aussi à intégrer dans les analyses.
Un manque d’ambition pour les transports en commun et les modes doux
Le projet devrait principalement contribuer à fluidifier la circulation au niveau des échangeurs de Lasbordes (Linéos 1) et de Montaudran (Linéo 7) et ainsi « permettre de faciliter le passage des transports en commun sur les échangeurs existants » et « d’envisager une libération d’emprise pour réaliser des aménagements en site propre pour les bus et les vélos. Les Réseaux Express Vélo route de Revel et route de Castres en bénéficieront »
Ces vœux louables et actions demandées depuis de nombreuses années par les habitants et usagers, notamment en modifiant les échangeurs actuels pour y inclure de vraies pistes cyclables prioritaires séparées des piétons et de la voirie ainsi qu’une piste en site propre pour les transports en commun, n’apparaissent pas comme des alternatives chiffrées et le maillage proposé reste très en deçà des besoins de mobilités du futur. Les alternatives à la Jonction Est, étudiées en 2005, sont à relancer compte tenu des exigences nouvelles en termes d’axes de développement, de modes de transport et d’exigences de pollution en particules et GES.
Ces vœux ne résoudront pas non plus la mauvaise qualité des pistes cyclables du secteur, construites sur les trottoirs piétons, jonchées d’embuches qui contrarient le développement du vélo
Par ailleurs les réserves foncières et les financements pour des aménagements en site propre pour les bus et les vélos, seule façon de sécuriser et de développer ces moyens de transport, devront être prioritaires dans le futur PLUiH.
Le projet n’envisage qu’une « voie verte » limitée à 3m dans certaines parties, mêlant cyclistes, modes doux et piétons (Fig 3). Elle est dimensionnée pour un usage de loisirs alors que le besoin de voies sécurisées séparant piétons, vélos et bus est devenu une priorité pour les nouveaux projets.

Fig 3 : exemple de voiries proposées (Concertation publique)
Les dessertes, parkings, accès et amélioration des transports en commun et des modes doux ,qui seraient les seules contributions positives à une réduction des émissions de GES, sont absents du projet.
Seul le LMSE qui relie Malpère et Montaudran à la ligne B du métro est un dispositif indépendant de l’encombrement des routes. Il montre toutes les qualités d’un bus en site propre. Ce dispositif, combiné à la troisième ligne de Métro et le linéo 12, est insuffisant. La ligne de train Bordeaux-Sète et le projet de jonction entre Linéo1 et linéo7 qui modifieraient les modes de déplacement des usagers ne semble pas avoir été pris en compte dans les prédictions.
Le budget réservé à la Jonction Est pourrait avantageusement être investi dans le sens du développement des transports en commun et des modes doux. Ce budget de près de 80 millions d’euros correspond, par exemple, au financement de plus de 300 km de pistes cyclables.
Comment comprendre l’impact du projet pour les crues exceptionnelles liées au dérèglement climatique ?
Le projet prévoit une route à 2 fois 2 voies pour relier l’échangeur au giratoire sur le chemin de Ribaute (M16) (Fig 4). Toute cette traversée se fait dans une zone de grande étendue sans habitat et inondable au confluant de la Saune et de l’Hers. C’est, de fait, un champ d’expansion des crues.

Fig 4 : Zones inondables soumises à réglementation (PPRN) (carte APCVEB)
Cette voie est surélevée sur un talus sur toute sa longueur dans la zone d’inondation (fig 5) et perturbera l’étalement naturel des eaux en cas d’inondations. L’absence d’informations sur la gestion de l’eau ne permet pas de comprendre les écoulements et les surfaces qui seront impactées, même si leurs impacts sont déclarés mineurs.

Fig 5 : profil Nord/Sud incluant la Saune (document de concertation de 2016)
La côte des plus hautes eaux connues (crues centennales) a été prise en compte (Fig6). Elle entraine une modification des berges de la Saune avec des impacts sur la faune et la flore suite aux « modélisations hydrauliques détaillées » qui ne sont ni disponibles ni commentées.

Fig 6 : Exemple de coupe au niveau de la traversée de l’Hers (Concertation publique 2022)
Avec le dérèglement climatique, les travaux du GIEC nous apprennent que les phénomènes extrêmes (pluies, tornades, sécheresse, nuits tropicales …) vont s’amplifier et leur fréquence s’accélérer. Il faut donc s’attendre à la survenue de nouvelles crues difficiles à prédire et à contenir, de plus en plus importantes. Les modèles de crues exceptionnelles liées au dérèglement climatique n’ont pas été envisagés.

Fig 7 : Vue de la berge Ouest de ‘Hers depuis le confluent
« Cet espace mérite une attention particulière en vue de sa préservation »
L’état rejoint par sa note pour l’élaboration du PLUi-H de Toulouse Métropole la position de nombreuses associations et collectifs et celle des CODEV de Toulouse Métropole et de Balma qui depuis de nombreuses années étudient le développement de la ville et particulièrement le territoire de l’Hers au sein de la métropole.
« …la Métropole comporte encore de nombreux espaces non urbains qui assurent plusieurs fonctionnalités : réservoirs et corridors écologiques, champs d’expansion des crues, terres à bon potentiel agronomique, espaces de loisirs, puits de stockage de carbone, etc. Ces espaces méritent une attention particulière en vue de leur préservation, voire de leur renforcement et protection… », auxquels il faut ajouter une fonction de puit de fraicheur pour la métropole. C’est le cas de l’Hers et de ce secteur privilégié qui est à la fois un espace agricole et une zone de biodiversité dont la biocénose doit être respectée.
La route à 2 fois 2 voies va artificialiser une partie du sol sans qu’aucune information ne détaille les superficies prises par ce projet, et couper cet espace d’Ouest en Est en longeant la Saune (Fig 8)

Fig 8 : secteurs de biodiversité, ZNIEFF et espace nature de Ribaute (carte APCVEB)
Il va provoquer une cassure dans le paysage, installer une discontinuité dans un potentiel projet agricole, établir une barrière difficilement franchissable pour la biodiversité et amener des espèces menacées à disparaitre par la fragmentation de leur espace de vie.
Une nouvelle fois on trouve des recommandations de l’état pour la réalisation du PLUiH : « il est recommandé d’appliquer une inconstructibilité stricte de ces corridors écologiques qui devront être suffisamment larges (au moins 20 mètres, voire plus en milieu non urbain) pour être fonctionnels », ce qui n’est pas envisagé dans ce projet. Pour illustrer la défaillance de ce projet et le cruel impact sur l’avenir de notre biodiversité, on voit (Fig 6) un passage à faune rive gauche de l’Hers le long de la rocade. Rive droite, seul leur est accessible un passage de quelques mètres en cohabitation avec les humains : la « voie verte ». Ce qui est en contradiction une nouvelle fois avec les recommandations de l’état.
Éviter, Réduire puis Compenser sont les outils mis en avant pour « annuler » l’impact de ce projet, phase de chantier inclus, mais les études ne nous sont pas fournies. Des cartes sur les espèces observées sont intégrées au dossier mais des espèces y sont manquantes, comme cela a été souligné en réunion de concertation. L’adaptation du calendrier du chantier ne relève que de la réduction de l’impact et non de l’évitement.
Le morcelage envisagé des corridors écologiques, connu pour être à l’origine de consanguinités des populations menant in fine à leur disparition, n’est pas du tout pris en compte, et l’efficacité des mesures compensatoires n’est pas démontrée.
Par ailleurs, la restauration d’une certaine porosité de cette barrière via la réalisation de passages souvent dits « mutualisés » mentionnée au dossier est considérée comme illusoire. On le sait, l’impact des routes est important sur la mortalité de la faune sauvage qui n’utilise pas forcément les passages dédiés, par exemple les hérissons où les grands mammifères.

Fig 9 : Grands mammifères proches de la ZNIEFF.
Les conséquences induites comme la destruction d’espèces par l’extension des gravières dans lesquelles sont prélevés les granulats permettant la réalisation des ouvrages, ne sont pas mentionnés
Conclusion
Ce dossier se révèle très incomplet, des variantes axées sur le développement des transports en mode doux et les transports en communs ne sont pas présentées. Les études d’impact sur les espèces vivantes sont insuffisantes.
Fichier : avis jonction est
9/30/22
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332Corridors écologiques30/09/2022 16:33DéfavorableDeux corridors écologiques se croisent à l'endroit du projet, celui le long de l'Hers et celui le long de la Saune. Ces corridors écologiques sont une richesse pour la métropole qu'il faut préserver en priorité. Comment imaginer, alors qu'ils sont déjà mis à mal par la présence du périphérique, de les détériorer encore plus, en particulier le long de la Saune ? Le dossier mentionne qu'il n'est pas possible d'éviter ni de réduire suffisamment l'impact sur l'environnement du projet. Il devra y avoir une "compensation" écologique ailleurs, notamment sur les terrains agricoles au Sud du projet. Mais cela ne pourra pas "compenser" la destruction définitive du corridor écologique le long de la Saune, le projet étant implanté justement à cet endroit, passant d'un côté à l'autre de la Saune en la longeant. Tout cela pour un gain de temps de temps pour les trajets des automobilistes de quelques minutes à peine ? J'y suis opposé.9/30/22
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331Avis favorable, sans remarque particulière30/09/2022 16:26FavorableCe projet améliorera la circulation dans ce secteur, ce n'est pas du luxe. La protection de l'environnement est prise en compte, autant que possible.9/30/22Favorable149
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330Opportunité du projet30/09/2022 16:25Défavorable
Le coût du projet est estimé à 60,5 M € valeur 2016. En prenant une inflation seulement de 3% par an, sans prendre en compte les hausses récentes du coût de matériaux, cela donnerait un coût du projet réalisé d'environ 80 M €. Vu les hausses récentes, il est fort probable qu'on dépasse finalement les 100 M €.
De plus, Toulouse Métropole finance la partie échangeur (voies d'entrecroisement incluses) à plus de 53%. A quoi cela sert-il qu'il y ait des concessions pour les autoroutes si la collectivité locale doit financer plus de la moitié de l'investissement autoroutier ?
Tout cela pour des gains de temps pour les automobiles estimés dans le dossier sur plusieurs itinéraires allant de 1 minute à 15 minutes avec une moyenne vers 6 minutes. De plus, cette estimation ne prend pas en compte que certains axes ont connu une baisse de la circulation automobile depuis plusieurs années comme route de Revel et les mobilités évoluent.
Faut-il financer plus de la moitié des aménagements autoroutiers alors qu'il y a une concession ?
Faut-il investir au final probablement plus de 100 M € pour un gain de temps des trajets en automobiles qui devait plutôt être en moyenne de l'ordre de 3-4 minutes ? Je ne le pense pas.
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329300 km de piste cyclable plutôt que 3 km de voiture30/09/2022 15:52DéfavorableAvec la Zone à Faible Emissions (ZFE), de nombreux véhicules sont interdits à l'intérieur de Toulouse. Et en 2035, ce sont même tous les véhicules à moteur qui seront interdits à la vente.

Pourquoi investir autant d'argent dans un projet qui n'aura bientôt aucune utilité ?

80 M€ sur des pistes cyclables permettrait de doubler le nombre de km à vélo dans Toulouse Métropole et offrir enfin des vrais solutions pour circuler en sécurité à Vélo depuis Balma, Saint-Orens et les
quartiers de Toulouse. De plus en plus d'enfants, de parents, de grands-parents le demandent. Enfin la liberté !

C'est la priorité si nous souhaitons limiter la canicule à Toulouse en gardant des espaces verts, et en incitant à la mobilité à vélo, à pied, etc.
Toulouse9/30/22
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328Non à la jonction EST30/09/2022 15:43DéfavorableEn 2022, nous constatons que ce projet de la Jonction Est est à nouveau présenté (il l’a déjà été en 2016) sans aucune autre alternative, alors que le Plan de Déplacement Urbain de Toulouse Métropole a été annulé en 2021 car le rapport d'évaluation environnementale ne comportait pas de solutions de substitution raisonnables au plan présenté,

Il envoie un très mauvais signal : il donne l’illusion que l’on peut continuer à privilégier les transports en voiture individuelle sans remettre en cause ses habitudes face à l’urgence climatique. Dans le secteur Est, la moitié des déplacements en voiture font moins de 5 km, et pourraient être assurés en privilégiant les modes actifs, à condition de les sécuriser. Mais l’INSEE constate que sur les trajets de moins de 5 km, le vélo est deux fois moins utilisé en couronne des grandes villes, où le maillage des aménagements cyclables et des sites propres pour les bus est bien moins dense et efficient que dans les centres.
Rappelons l’impact des déplacements représentant 31 % de nos émissions carbone.

Avec le développement conséquent de l’urbanisation, les projections de trafic automobile en 2030 annoncent une augmentation de 31 % par rapport à 2019 dans le secteur Est. Comme toute voie nouvelle, ce projet contribuera à engendrer un trafic indirect plus général dans tout l’Est toulousain. De plus en juin 2017, l’Autorité de régulation des Transports (ARAFER) concluait que « la création de ce nouveau diffuseur
conduirait à accroître la congestion de la rocade est et donc à dégrader les conditions de circulation des usagers de l’autoroute ».

Le nouveau PLUiH de Toulouse Métropole, qui a été également annulé, devra selon la note d’enjeux des services de l’État de 2022 structurer la ville pour que « …L’usage de la voiture individuelle » devienne « une alternative et non plus le mode de transport privilégié… ».

Si le projet de Jonction Est engendre la destruction d’espaces naturels et agricoles, de zones humides et boisées, ce qui serait incohérent avec l’objectif national de zéro artificialisation nette (loi Climat et résilience n° 2021-1104) des sols pour tout projet urbain, il contribue également à fragmenter les zones naturelles du secteur, rendant difficile le déplacement des espèces présentes.

Le budget réservé à la Jonction Est pourrait être investi avantageusement dans le sens du développement des transports en commun et des modes doux, afin notamment de réduire notre impact carbone.
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327Avis défavorable30/09/2022 15:31DéfavorableCe projet coûte une fortune et je ne comprends pas son intérêt dans un contexte où il est nécessaire de réduire drastiquement la place de la voiture. Il me semble avoir, comme souvent, des années de retard politique.9/30/22
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326Contre ce projet d'un autre temps30/09/2022 15:28DéfavorableJe suis profondément contre ce projet d'un autre temps pour de multiple raisons, entre autres car :
- c'est remettre une pièce de la machine de l'évolution toxique des villes : de nouvelles voies de circulations -> + de trafic -> plus de pollutions. Il faut densifier, pas s'étaler.
- c'est continuer à artificialiser les sols encore et encore, une nouvelle destruction de la biodiversité dans et autour de la ville, alors qu'il faudrait suivre le chemin inverse
- il y a déjà 2 échangeurs à proximité (Montaudran (18) et Lasbordes (17) ) et cette section de la rocade est peu embouteillées (et dans tous les cas rajouter des voies ne désembouteille pas)
- cela va couter un pognon de dingue, 80 millions d'euros... qui pourraient être utilisé pour commencer le REV promis il y a 10 ans et toujours pas commencé
Toulouse9/30/22
Défavorable
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325Projet obsolète30/09/2022 15:27DéfavorableLa Jonction Est est un projet datant du début des années 2000 accès, principalement, sur l’amélioration des déplacements en véhicules automobile. Il ne prend pas en compte les nouvelles dispositions légales destinées à lutter contre le dérèglement climatique ainsi que la promotion des déplacements moins polluants que la voiture individuelle.

Actuellement, les infrastructures de déplacement, à l’Est de la rocade, ont été délaissées :
– Routes non rénovées ;
– Trottoirs absents ou en très mauvais état ;
– Voies cyclables en très mauvais états, laissées à l’abandon.

Je suis opposé au projet de Jonction Est, car il n’apporte pas de solution aux enjeux de développement du secteur. Il favorise l’apport de véhicules automobile dans des quartiers déjà saturés et aux infrastructures de déplacements obsolètes. Il détruit des milieux naturels.

Il me semble que les priorités doivent se porter sur le développement du maillage de transports collectifs, à la création de voies cyclables et d’aménagements piétons.
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324Apcveb Avis défavorable30/09/2022 15:21DéfavorableDepuis plus de 30 ans, notre association mène une large action dans les domaines de l'environnement et de l'urbanisme de Balma et, plus largement, de la métropole toulousaine. Elle est agréée Protection de l'Environnement depuis 2015. Deux sites témoignent des différents volets de notre action dont l'un, plus spécifiquement consacré à un inventaire participatif de la faune et de la flore balmanaises : http://apcveb.free.fr et http://biodiv.balma.free.fr.

En 2016, nous avions participé à la première concertation sur le Projet Jonction Est et nous attirions l'attention sur l'incohérence des calendriers.

Aujourd'hui, en 2022, après tous les bouleversements climatiques, économiques, sociaux que nous connaissons, il y a une totale incohérence entre les préconisations nationales actuelles de l'aménagement du territoire et les documents d'urbanisme trop anciens pour les appliquer : le ScoT de 2017, le PLUiH de 2013 pour Toulouse et de 2015 pour Balma (suite à l'annulation du PLUiH de 2018 en 2021) et l'ancien PDU depuis l'annulation du Plan mobilités 2025-2030 se doivent d'intégrer les nouvelles perspectives.

Le projet conçu dans les années 80 se trouve en contradiction avec l'urgence climatique et environnementale dont le GIEC se fait le porte-parole et avec les évolutions de la législation qui en découlent (la loi de reconquête de la biodiversité, de la nature et du paysage de 2016, la loi Climat et résilience d'août 2021...).

Le décalage entre ce projet et l'actualité a d'ailleurs été souligné par les participants à la réunion de concertation des associations environnementales le 9 septembre dernier.

Un projet axé sur l'étalement urbain en période de fortes tensions énergétiques

Le projet se place dans une perspective de développement de l'Est toulousain tel qu'il était imaginé dans les années 80 avec une forte urbanisation de la plaine de Lasbordes.
Aujourd'hui, l'étalement urbain et son corollaire, les déplacements voiture, ne sont plus une perpective souhaitable.
La mise en application de la loi Climat et résilience et en particulier l'objectif Zéro artificialisation nette remettent en question cette vision du développement de l'Est toulousain comme de celui de toute l'agglomération. La mise en application du ZAN oblige à revoir toutes les projections sur le territoire pour réduire, en particulier, la consommation des Espaces Naturels Agricoles et Forestiers. Après « l'inversion du regard » qu'a constitué la mise en place de la Trame verte et bleue, on assisteà la même « inversion du regard » pour les terres agricoles de l'Est. Cela interroge fortement lesobjectifs d''urbanisation de la plaine de Lasbordes-Quint-Fonsegrives et, par conséquent, des déplacements qui y seraient liés.
Pourtant, la création d'un nouvel échangeur entre les échangeurs 17 Lasbordes et 18 Montaudran est toujours justifiée par cette vision dépassée du développement futur.
Nous notons que le développement urbain actuel se situe principalement au sud de l'échangeur de Montaudran avec la ZAC Malepère (6 500 logements) en cours de réalisation sur 113 ha de terres agro-naturelles sur la commune de Toulouse. Par conséquent, le plus grand secteur en développement se situe bien loin du projet Jonction est. Aucune alternative n'a été présentée en ce sens.
L'emplacement proposé questionne aussi sur son impact sur les voies de circulation existantes puisqu'il se situe loin de la zone la plus en développement et va solliciter une voirie secondaire déjà encombrée côté Toulouse et côté Quint-Fonsegrives.

Un projet axé sur le déplacement voiture

Le projet a pour objectif d'améliorer les conditions d’accès automobile à la rocade Est en raison de la surcharge des échangeurs de Montaudran et de Lasbordes aux heures de pointe.
Les études présentées veulent démontrer que, dans une perspective de développement urbain, l’amélioration des conditions de circulation serait obtenue en favorisant et diffusant le trafic automobile sur les routes existantes et la rocade Est déjà encombrée aux heures de pointe. La part modale Voiture représenterait, selon l'étude, 68 % des modes utilisés dans ce secteur et, à l'horizon 2040 (dans un contexte de 53% d'augmentation des déplacements) s'élèverait encore à 62 % de l'ensemble des modes.
L'ARAFER, autorité indépendante de régulation du secteur autoroutier, donnait le 14 juin 2017 un avis défavorable à ce projet : « l’opération envisagée présente une incidence négative sur l’exploitation de l’autoroute existante dans la mesure où l’opération envisagée conduirait à dégrader les conditions de circulation des usagers de l’autoroute ».
Il est donc probable que ce projet va contribuer à générer de nouveaux flux de voitures alors qu'il est essentiel de réduire la part modale voiture au profit des modes doux et des déplacements en transports en commun et de réduire les émissions de Gaz à Effet de Serre, autre conséquence préoccupante.
Dans le cadre de l'élaboration du nouveau PLUiH de Toulouse Métropole, l'Etat dans sa note d'enjeux de 2022 énonce ses préconisations : « …L’usage de la voiture individuelle doit devenir une alternative et non plus le mode de transport privilégié… ».
Clairement, l'objectif est de réduire la part modale voiture ce qui pose la question des transports en commun dans le projet.

La place de l'intermodalité

La note d’enjeux de l’État à l’élaboration du PLUi-H de Toulouse Métropole préconise l'intermodalité pour réduire la place de la voiture : « De fait, afin de décorréler la densification urbaine de l’augmentation du flux de véhicules (autosolisme), et de pacifier l’espace public ensécurisant les intermodalités, les aménagements doivent être structurés en première approche autour des mobilités actives (piétons, cycles, électromobilité, etc.) et de l’intermodalité. »
Dans le projet, il est prévu que les Transports en Commun soient développés sur les échangeurs 17 et 18 et non sur le nouvel échangeur.
La jonction Est n'est pas présentée comme un outil d'intermodalité comme la proximité de la 3ème ligne de métro pourrait l'induire mais plutôt comme destinée à fluidifier la circulation au niveau des échangeurs de Lasbordes (Linéo 1) et de Montaudran (Linéo 7) et ainsi « permettre de faciliter le passage des transports en commun sur les échangeurs existants » et « d’envisager une libération d’emprise pour réaliser des aménagements en site propre pour les bus et les vélos. Les Réseaux Express Vélo route de Revel et route de Castres en bénéficieront ».
Mais les réserves foncières et les financements pour des aménagements en site propre pour les futurs bus et les vélos, seule façon de sécuriser et de développer ces moyens de transport, sont absents des programmes présentés, rendant cet objectif hypothétique.
La Station Côte pavée-Limayrac n'est pas présentée comme attractive. Stationnements, covoiturage n'y sont pas prévus et il est probable que les automobilistes se dispersent dans le quartier ajoutant d'autres dysfonctionnements.
Sur la zone du projet, seule une « voie verte » limitée à 3 m dans certaines parties, mêle modes doux et piétons.
Par conséquent, le projet manque d'ambition pour les transports en commun et les modes doux.
Un écosystème local à préserver

L'implantation de la jonction Est se situe à proximité d'une ZNIEFF, de deux cours d'eau (Hers et Saune) et d'une zone agro-naturelle : un espace fragile, déjà perturbé par la rectification de l'Hers
lors de la réalisation de l'autoroute.
La Note d'enjeux de l'Etat citée plus haut précise : « …la Métropole comporte encore de nombreux espaces non urbains qui assurent plusieurs fonctionnalités : réservoirs et corridors écologiques, champs d’expansion des crues, terres à bon potentiel agronomique, espaces de loisirs, puits de stockage de carbone, etc. Ces espaces méritent une attention particulière en vue de leur préservation, voire de leur renforcement et protection… » et le secteur Jonction Est concentre toutes ces fonctionnalités et tous ces enjeux : des espaces à préserver donc comme le signale aussi le Schéma Régional de Cohérence Ecologique.
Les terres agricoles jouxtant le projet doivent être préservées selon les objectifs des politiques publiques affichées dont le Projet Alimentaire Territorial de Toulouse Métropole entre autres.
Un corridor écologique majeur pour les grands mammifères sera mis à mal par l'exiguïté du passage prévu, contraint par la présence de nouveaux ouvrages et de clôtures ainsi que par la modification des berges qui posent question en cas de crues encore plus imprévisibles avec le changement climatique.
La biodiversité morcelée, déplacée dans le cadre des mesures Eviter, Réduire, Compenser ne peut que faire l'objet d'inquiétudes sur son devenir.
Enfin, ce secteur joue un rôle de tampon thermique, précieux pour Toulouse et nécessaire dans le contexte de changement climatique.Cet espace déjà très contraint par les infrastructures routières qui se signale par sa valeur environnementale (confluence de l'Hers et de la Saune, corridor écologique pour les grands mammifères, ZNIEFF, espèces protégées, terres agricoles...) doit être préserver.

Conclusion

Polarisé sur les déplacements Voiture, et favorisant même ceux-ci par effet rebond, ce projet est devenu, avec le temps, en totale contradiction avec l'évolution officiellement préconisée de
l'aménagement du territoire.
Le dossier présenté, incomplet (informations pollution de l'air, système d'écoulement des eaux, préconisations inondations, bilan carbone en phases chantier et fonctionnement...) ne permet pas d'apprécier l'ensemble des enjeux environnementaux. Cependant, les éléments qu'il contient, établissent un impact environnemental négatif.
En outre, un budget important, un lourd investissement par la collectivité serait mobilisé pour un projet en contradiction avec tous les objectifs affichés aujourd'hui alors que ce même budget pourrait être consacré à d'autres projets plus vertueux en ligne avec les orientations réglementaires actuelles.
Pour toutes ces raisons, l'APCVEB donne un avis défavorable à ce projet.
Balma
Fichier : APCVEB Avis projet Jonction est VF.pdf
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323Un projet qui avait sa justification, mais qui est devenu obsolète30/09/2022 15:13DéfavorableLa création d'un nouvel échangeur est un objectif ancien qui correspond à la vision du développement de la métropole toulousaine dans les années 2000. Vice-Président du Conseil de développement du grand Toulouse en 2008/2012 et ensuite membre du bureau du Conseil de développement de Toulouse Métropole, j'ai été à ce titre chargé des concertations sur le Scot et le PDU.
Si ce projet était à son origine discutable, avec le temps il est apparu de plus en plus en contradiction avec les évolutions du SCoT et du PDU qui ont intégré les contraintes environnementales énoncées par des lois nationales. Cela est notamment sensible dans les premiers travaux de révision du Scot qui sont actuellement en cours et qui annonce clairement qu'il faut orienter de plus en plus l'Est toulousain vers des zones agricoles et naturelles plutôt que de poursuivre la logique des lotissements qui a trop longtemps prévalue.
Certes il faut accompagner le développement de l'Est toulousain, mais certainement pas en favorisant l'usage de la voiture. D'autant plus que la rocade étant souvent à saturation, il n'est plus d'actualité d'en favoriser l'accès. Assurer une meilleure répartition des points d'accès n'a plus aucun sens.
Pour faciliter le développement des transports en commun et augmenter les liaisons douces, il y a bien d'autres solutions que de faire un échangeur.
Ce projet a été démocratiquement porté par des élus, qui pensaient qu'il fallait accompagner par des infrastructures conséquentes le dynamisme industriel de l'agglomération. Le retard qu'il a pris fait que maintenant ce projet n'est plus conforme aux enjeux que doit affronter la métropole en termes de mobilités et de développement urbain. Il n'est plus possible avec les lois qui protègent l'environnement de sacrifier des zones de hautes valeurs environnementales pour favoriser la mobilité en voiture. Il est illusoire de croire que ce projet améliorera le développement harmonieux d'une métropole qui est déjà en grande difficulté pour arriver à produire un PDU performant.
J'espère que cet avis, construit à partir de nombreuses heures passées bénévolement dans les locaux de l'AUAT pour trouver le meilleur compromis entre le dynamisme industriel de Toulouse et la qualité de vie de ses habitants, sera utile à ceux qui aujourd'hui ont en charge l'avenir de Toulouse Métropole.
Balma9/30/22
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322Contre le projet de jonction Est30/09/2022 14:57DéfavorableContre ce grand projet inutile9/30/22
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321Contre ce projet aberrant et sidérant30/09/2022 14:30DéfavorableCompte tenu des enjeux climatiques, je suis contre ce projet aberrant de nouvel échangeur.
J'ai 57 ans, et je me déplace quasi exclusivement en vélo depuis que je suis arrivé à Toulouse, il y a 36 ans.
Je ne souhaite pas faire de nouvelles propositions, car les personnes qui sont comme moi contre ce projet, ont déjà émis beaucoup de propositions très intéressantes auxquelles j'adhère complètement.
Je souhaite, surtout, vous faire part de mon état d'esprit :
En effet, j'ai reçu, il y a quelques jours, un courriel de mon Maire de quartier, m'informant de la 1ère édition de la journée "Toulouse + verte dans nos quartiers", qui se tiendra le 8 octobre prochain, "dans le cadre de la sensibilisation à la végétalisation de nos quartiers." (Je cite).
Et je viens de voir également, les affiches de la Mairie de Toulouse, pour son « Festival Toulouse Innovante et Durable, avec son "Forum Zéro Carbone ".
Et alors là, … je suis sidéré !
Toulouse9/30/22
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320D’autres alternatives à envisager, non à la jonction est 30/09/2022 14:20DéfavorableA l’heure de l’urgence climatique, il n’est plus possible de soutenir des projets aussi coûteux tant d’un point de vu financier qu’environnemental.
Il est urgent d’arrêter ce projet et de remettre à plat les enjeux de mobilité du secteur pour favoriser les modes doux et les transports en commun.
Il n’est pas possible de soutenir un projet qui va encore renforcer le trafic sur le périphérique déjà exsangue.
Nous attendons des propositions sérieuses pour un usage responsable de ces dizaines de millions d’argent public.
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319Pour l'abandon du projet routier, 80m€ à redistribuer30/09/2022 13:42DéfavorableLes projets routiers n'ont plus d'avenir et ce projet, en plus, n'est pas utile au regard de la proximité des échangeurs existants. De plus, les chiffres récents montrent que les émissions de GES sont en augmentation et le secteur des transports en est le premier émetteur.
Toute l'énergie et les moyens des élus devrait être orientés vers des projets durables. Ces 80m€ sont à mettre en priorité sur le réseau express vélo pour accélérer son déploiement. Beaucoup de gens attendent une accélération franche dans la réalisation des infrastructures cyclables de la métropole. Merci.
Toulouse9/30/22
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31880 millions pour une mobilité douce30/09/2022 13:22DéfavorableIl est très triste de voir Toulouse Métropole investir sur un projet incompatible avec la situation de la planète. Le dérèglement climatique invite à d'autres types de solutions.
- Un projet qui s'appuie sur des données dépassées en termes de trafic.
- La région s'est désengagée du projet, un signal positif pour l'environnement
- Emprise de ce projet = plus de béton et moins de verdure dans le poumon vert que représente la plaine de l'Hers des 2 côtés de l'Hers.
- Résultat du projet = augmentation du trafic auto alors que l'humanité est invitée à réduire la voilure de l'usage des ressources.
- La zone d'affaires de la Plaine et l'allée de Limayrac vont devenir de nouveaux points d'engorgement routiers.
- La Cité de l'Espace, lieu de tourisme important pour Toulouse Métropole, va se retrouver accolée à une voie de circulation très fréquentée qui va lui faire perdre de sa tranquillité.
- Plan Vinci "AMBITION ENVIRONNEMENT 2030" volet 3 Préserver les milieux naturels : Au quotidien dans notre activité, nous nous efforçons de préserver au mieux les milieux naturels qui nous entourent. Comment ? En réduisant ou en compensant l’impact de notre activité sur les écosystèmes. DES MOTS, GREENWHASHING
- 80 millions à utiliser pour augmenter les transports en commun type Linéo, aménager plus de voies et de parkings à vélo.
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317Projet destructeur de biodiversité, argent public dépensé pour les interêts privés du constructeur, beaucoup trop proche du quartier de la Terrasse30/09/2022 13:21DéfavorableMadame, Monsieur,
L'endroit même de la futur jonction à Toulouse abrite une espèce de lichen fruticuleux spectaculaire du genre Cladonia, tapissant le sol sous forme de boules de mousse. Ce lichen est peu commun dans la région et témoigne d’un sol de centaines d’années d’ancienneté. Les lichens fruticuleux sont plus sensibles à la pollution et donc plus rares en ville.
Les lichens sont des organismes vivants très anciens apparus il y a deux milliards d’années avant les plantes. Ce sont des organismes complexes, symbioses d’une algue et d’un champignon. Ils résistent aux écarts de températures ou à la sécheresse prolongée. Les lichens poussent très lentement, de l’ordre de 1mm par an. Ils peuvent avoir plusieurs dizaines voire plusieurs siècles d’existence.
La présence de ce lichen exceptionnel prouve donc la richesse masquée en cryptogames (lichen, fougères, mousses, champignons…) de cet espace destiné à être détruit par la jonction. Les scientifiques savent aujourd’hui que leur présence est corrélée à une biodiversité riche et complexe, abritant une microfaune cachée indispensable et indissociable du lien entretenu avec les autres organismes vivants.
Il est donc d’une importance capitale de préserver ce genre d’organismes de la destruction, si petits soient-ils, car ils sont bénéfiques à la vie. De même, l’étude scientifique des lichens est en voie de développement. Ainsi certains lichens sont utilisés à des fins thérapeutiques dans le traitement de cancers.
De plus les lichens sont particulièrement sensibles à la pollution et réagissent différemment selon les espèces, ce qui en fait d’excellents bio-indicateurs de la qualité de l’air, sans qu’il soit nécessaire de les prélever. Un projet d’étude permettant de mieux comprendre le lien entre la qualité de l’air et la présence des lichens a d’ailleurs été mis en place par l’université de la Sorbonne. Ce projet appelé « Lichen Go » est financé par l’Office français de la biodiversité.
La présence de ce lichen Cladonia à Toulouse à l’endroit même de la future jonction a été signalée au recensement des Atlas de la biodiversité communale de France Métropolitaine. Ce programme est géré par l’Office français de la biodiversité, qui fait autorité en terme de protection de la nature et qui a trois objectifs. Tout d’abord de sensibiliser et mobiliser les élus, les acteurs socio-économiques et les citoyens à la biodiversité. Ensuite, de mieux connaitre la biodiversité sur le territoire d’une commune ou intercommunalité et identifier les enjeux spécifiques liés. Enfin de faciliter la prise en compte de la biodiversité lors de la mise en place des politiques communales ou intercommunales.
En plus de la présence d’un lichen exceptionnel, moi et les habitants du quartier sommes fermement opposés au projet de jonction puisque nous fréquentons la piste cyclable tous les jours. Habitant personnellement non loin de la cité de l’Espace, j’y fais du jogging, j’effectue mes déplacements en vélo et j’y promène mon chien. C’est un endroit paisible et ressourçant grâce à la présence de la nature.
Les hectares de verdure entre la rocade actuelle et le quartier de la Terrasse sont véritablement indispensables aux habitants du quartiers puisqu’ils font rempart au bruit et à la pollution, offrant un barrage d’oxygène et de fraicheur. Vinci autoroute et Toulouse métropole ont prévu non seulement de les détruire mais en plus de multiplier la pollution sonore et visuelle, corrélées à l’augmentation de la toxicité respiratoire et de la chaleur (plus de 40 degrés l’été dernier pendant plusieurs semaines et cela ne va pas aller en s’améliorant avec le réchauffement climatique).
De plus, à l’heure où la situation se dégrade pour les oiseaux dans le monde, il est plus qu’urgent de réfléchir à préserver plutôt que de détruire. Un rapport de l’ONG Birdlife International révèle qu’en France, le nombre d’oiseaux des champs a diminué d’un tiers en 15 ans avec une disparition des oiseaux qui va entre 100 et 10 000 fois plus vite que la normale. Les raisons de ce déclin vertigineux sont toutes liées aux activités de l’Homme (destruction de leurs habitats naturels, pesticides etc).
La voie verte envisagée le long de la nouvelle jonction sera évidemment dénuée de tout ce qui fait l’intérêt d’une piste cyclable. En effet les abords de routes sont parmi les endroits les plus pollués à cause de la stagnation du CO2 augmenté avec la chaleur. Sans parler du bruit et du danger que représentent l’accélération et l’afflux de voitures. La route sera embouchonnée à l’entrée de la jonction à cause des infrastructures non adaptées à l’afflux attendu. Laissant entrevoir en perspective de nouveaux projets d’élargissements de voies et de nouvelles destructions d’arbres, notamment les muriers platanes aux abords des routes actuelles « pour alléger la jonction ». En terme de congestion, l’aménagement de la jonction n’aura qu’un effet modéré en regard des trafics supplémentaires qu’elle génèrera, comme le montrent les études.
Sans compter les 80 millions engagés pour la réalisation auxquels nous pouvons rajouter 30% aux vues de l’augmentation des matières premières et de la crise post Covid. 2,8 milliards d’euros ont déjà été dépensés dans le projet Métro pour favoriser les transports en communs et 80 millions dans TELEO, cela n’est donc pas suffisant ?
De plus l’affluence de voitures dans le quartier détruira véritablement la qualité de vie et donc la valeur du quartier de La Terrasse, entrainant un effondrement de la valeur patrimoniale des habitations. Cela est particulièrement dévastateur lorsque l’on a économisé une vie entière pour acquérir une habitation dans ce quartier réputé des agences immobilières.
Ce projet est donc un scandale écologique favorisant l’augmentation du nombre de voitures et n’encourageant pas les transports en commun et le vélo. Il doit donc être repensé car il est trop proche des habitations, destructeur d’un écosystème rare, nous le pensons inutile, couteux, et son impact dévastateur sera davantage négatif que positif.
Pour nous, il est clair que notre argent public est dépensé pour des intérêts qui ne sont pas d’ordre général, mais privé. Cette nouvelle jonction ne servira, encore une fois, que les intérêts du constructeur.
Toulouse9/30/22
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316Jonction Est, un projet daté et obsolète30/09/2022 13:02DéfavorableEn 2022, nous constatons que ce projet de la Jonction Est est à nouveau présenté (il l’a déjà été en 2016) sans aucune autre alternative, alors que le Plan de Déplacement Urbain de Toulouse Métropole a été annulé en 2021 car le rapport d'évaluation environnementale ne comportait pas de solutions de substitution raisonnables au plan présenté,
Il envoie un très mauvais signal : il donne l’illusion que l’on peut continuer à privilégier les transports en voiture individuelle sans remettre en cause ses habitudes face à l’urgence climatique. Dans le secteur Est, la moitié des déplacements en voiture font moins de 5 km, et pourraient être assurés en privilégiant les modes actifs, à condition de les sécuriser. Mais l’INSEE constate que sur les trajets de moins de 5 km, le vélo est deux fois moins utilisé en couronne des grandes villes, où le maillage des aménagements cyclables et des sites propres pour les bus est bien moins dense et efficient que dans les centres. Rappelons l’impact des déplacements représentant 31 % de nos émissions carbone.
Avec le développement conséquent de l’urbanisation, les projections de trafic automobile en 2030 annoncent une augmentation de 31 % par rapport à 2019 dans le secteur Est. Comme toute voie nouvelle, ce projet contribuera à engendrer un trafic indirect plus général dans tout l’Est toulousain. De plus en juin 2017, l’Autorité de régulation des Transports (ARAFER) concluait que « la création de ce nouveau diffuseur conduirait à accroître la congestion de la rocade est et donc à dégrader les conditions de circulation des usagers de l’autoroute ».
Le nouveau PLUiH de Toulouse Métropole, qui a été également annulé, devra selon la note d’enjeux des services de l’État de 2022 structurer la ville pour que « …L’usage de la voiture individuelle » devienne « une alternative et non plus le mode de transport privilégié… ».
Si le projet de Jonction Est engendre la destruction d’espaces naturels et agricoles, de zones humides et boisées, ce qui serait incohérent avec l’objectif national de zéro artificialisation nette (loi Climat et résilience n° 2021-1104) des sols pour tout projet urbain, il contribue également à fragmenter les zones naturelles du secteur, rendant difficile le déplacement des espèces présentes.
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315Contribution du collectif d’habitants « NON à la Jonction Est »30/09/2022 13:01DéfavorableContribution du collectif d’habitants « NON À LA JONCTION EST » à la concertation autour du projet de la Jonction Est ouverte du lundi 27 juin au vendredi 30 septembre 2022
Le collectif « NON À LA JONCTION EST » est né en avril 2022, initié par des habitants des quartiers toulousains de La Terrasse, Limayrac, Côte Pavée et Château de l’Hers, soutenu par le comité des quartiers de l’Hers, par l’association 2 Pieds 2 Roues, par l’AUTATE et les Amis de la Terre Midi-Pyrénées.
Notre représentativité :
- habitants du 4.3, du 5.1,
soutenus par le Comité des quartiers de l’Hers http://quartier-hers.kazeo.com/
soutenus par l'association 2 Pieds 2 Roues https://2p2r.org/
soutenus par l’association AUTATE http://autate.fr/site/
soutenus par l’association les Amis de la Terre Midi-Pyrénées https://www.amisdelaterre.org/groupe-local/midi-pyrenees/
- une pétition sur change.org se basant sur notre manifeste https://www.change.org/p/non-%C3%A0-la-jonction-est-rocade-de-toulouse signée par 2103 personnes au 30/09
- un site internet : http://nonalajonctionest.info/
è une présence sur les Réseaux Sociaux :
https://twitter.com/JonctionEstCNon
https://www.facebook.com/jonction.est
- une présentation du collectif à la commission du quartier 4.3 en présence de Mme Arribagé maire
de quartier qui a reconnu le soutien majoritaire de la salle à notre demande d’annulation du projet :
“Madame ARRIBAGE rajoute qu’elle entend le mécontentement et l’opposition ferme des riverains
sur ce projet. Elle en prend bonne note et s’engage à le faire remonter à Monsieur le Maire et à
l’ensemble des élus concernés sur le projet” https://www.toulouse.fr/documents/117860/11825868/CQ_4_3_23Mai2022_CR.pdf/f6b5bac7-0190-
f942-33da-b494ad22ba6d
- deux rassemblements sur le site du projet côté Toulouse
->le dimanche 3 juillet rassemblant 50 personnes https://www.ladepeche.fr/2022/07/03/des-riverains-sopposent-a-la-jonction-est-sur-le-peripherique-
toulousain-10412903.php
->le dimanche 25 août rassemblant plus de 80 personnes https://www.ladepeche.fr/2022/09/25/toulouse-ils-se-mobilisent-contre-le-projet-dechangeur-de-la-
jonction-est-10652559.php
- d’autres échos dans la presse:
. https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/nouvel-echangeur-sur-le-periph-contournement-de-
toulouse-des-projets-routiers-tres-contestes_51344473.html
. https://www.lejournaltoulousain.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/droit-avortement-echangeur-
toulouse-manifestation-172516/ https://www.lejournaltoulousain.fr/occitanie/actualites-
occitanie/associations-occitanie-denoncent-grands-projets-inutiles-173450/
. https://www.lejournaltoulousain.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/mobilisation-projet-jonction-est-
toulouse-180773/amp/
. https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/toulouse-cinq-choses-a-savoir-sur-le-nouvel-echangeur-
routier-en-projet-sur-le-peripherique_54073005.html

1. Notre collectif c’est positionné pour l’abandon de ce projet avant même la concertation 2022 : pourquoi ?
Avant d’avoir connaissance de cette concertation de l’été 2022, notre collectif s’est créé en avril 2022 autour d’un manifeste consultable sur le site internet http://nonalajonctionest.info/ et que vous retrouverez en annexe. Notre analyse du projet s’était alors faite sur les documents suivants :
- le dossier de concertation et bilan 2007 (bilan concertation 2006 2007.pdf),
- le dossier de concertation et bilan 2016 (Bilan_ConcertationJonctionEst_appouveCM06102016.pdf),
- la délibération de Toulouse Métropole n°DEL-21-0180 du 03 mars 2021 avec en annexe le Dossier de Demande de Principe transmis le 12 décembre 2017 pour approbation au Ministre chargé de la voirie routière.
- des articles de presses annonçant la relance de ce projet mis en veille :
. 09/03/2021 https://www.lejournaltoulousain.fr/societe/toulouse-une-bretelle-qui-fait-polemique-sur-le-peripherique-115129/
. 25/02/2022 https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/toulouse-un-nouvel-echangeur-routier-va-etre-construit-sur-le-peripherique_48919396.html

On peut rappeler les objections déjà formulées sur ce projet dans les précédentes étapes et consultations :
- avis Vinci 2007 (extrait du bilan concertation 2006 2007.pdf) : « Risque accru de remontées de filessur la Rocade, Risque de saturation, Nécessité de construire 2 ouvrages sur l’autoroute en service, Nécessite de prévoir des aménagements réduisant le risque de prise des bretelles de la rocade à contre-sens, »,
- avis des participants à la concertation 2007 (extrait du bilan de la concertation 2007 bilan concertation 2006 2007.pdf) : “La concertation a permis au public de s’exprimer sur le projet de Jonction Est. Unepartie importante des remarques et interrogations recueillies dans le cadre de la concertation a portésur l’opportunité du projet de section 1 de la Jonction Est”,
- la concertation de 2016 (extrait du Bilan_ConcertationJonctionEst_appouveCM06102016.pdf) avait montré que les avis favorables étaient minoritaires (28 sur 66 soit 42%) et les avis défavorables étaient majoritaires (38/66 soit 58%) « Le raccordement de la Jonction et du diffuseur vers Toulouse sont largement rejetés par les participants à la concertation », « Ces dernières [remarques] ont montré un intérêt pour ce projet, mais des craintes ont été émises sur son impact sur l’environnement et sur les nuisances qu’il est susceptible d’amener. De nombreuses remarques ont notamment porté sur l’impact sur la circulation dans les quartiers environnants, à l’intérieur du périphérique. »,
- Avis n° 2017-051 9 / 30 de l’ARAFER : https://www.autorite-transports.fr/wp-content/uploads/2017/06/Avis-2017-051-du-14-juin-2017-PIA-ASF-VERSION-PUBLIQUE.pdf
52. Il ressort toutefois des pièces du dossier que la création de ce nouveau diffuseur conduirait à
accroître la congestion de la rocade est et donc à dégrader les conditions de circulation des
usagers de l’autoroute. En effet, le projet de dossier de demande de principe, établi par la société
ASF et joint au dossier de saisine, indique que le nouvel aménagement : « augmente le taux de
congestion de 10% environ entre le nord de l’échangeur de Lasbordes et celui de la Jonction Est
(sens Narbonne vers Bordeaux) et de 5 % entre l’échangeur de Lasbordes et celui de la Jonction
est pour l’autre sens de circulation (Bordeaux vers Narbonne) ».
53. Dans ces conditions, bien qu’elle contribue à résoudre des difficultés de congestion de la voirie
locale, l’opération envisagée présente une incidence négative sur l’exploitation de l’autoroute
existante dans la mesure où l’opération envisagée conduirait à dégrader les conditions de
circulation des usagers de l’autoroute. Dès lors, elle ne peut être regardée comme répondant à la
condition stricte de nécessité ou d’utilité au sens de l’article L.122-4 du code de la voirie routière,
qui permettrait d’en assurer le financement, même pour partie, par l’usager de l’autoroute.
- le dossier de demande de principe https://deliberations.toulouse.fr/data/archive/20210310_DELIBERATION_DEL-21-0180.pdf
transmis le 12 décembre 2017 pour approbation au Ministre chargé de la voirie routière et signé en
novembre 2018 pour faire parti du plan d’investissement autoroutier a une énorme lacune puisqu’il
ne prend pas en compte la troisième ligne de métro et re report modal associé à l’horizon 2030:
“Il est à ce sujet à noter que les projets de transport en commun modélisés ne se sont pas
totalement conformes aux dernières volontés politiques (ligne TAE à fort débit et niveau de service).
Les résultats présentés ci-après en termes de trafic routier peuvent donc être vues comme des
hypothèses hautes pour le trafic de l’échangeur”
- en août 2020, la région se retire du financement de la Jonction Est pour consacrer ce financement
au développement des déplacements vélos.

Nous considérions alors ce projet comme :
- ANACHRONIQUE : contradictoire avec l’investissement dans la 3ème ligne de métro (2,8 milliards d’euros) desservant le sud-est toulousain et avec les objectifs de réduction de la pollution (ZFE), des gaz à effet de serre (accord de Paris de neutralité carbone en 2050) et de l’artificialisation des sols (ZAN),
- DESTRUCTEUR DE QUALITÉ DE VIE pour nos quartiers et tous les métropolitains qui profitent aussi de notre environnement particulier car :
 . DESTRUCTEUR D’ESPACES VERTS ET DE BIODIVERSITÉ en grande partie publiques
très utilisés pour les loisirs et les trajets domicile-travail piétons/vélos
 . NÉFASTE POUR LA SANTÉ PHYSIQUE ET MENTALE par l’augmentation du trafic
automobile dans nos rues entraînant une pollution de l’air, une pollution visuelle et sonore
- COÛTEUX : près de 80 millions d’euros qui pourraient être investis dans les transports en commun et les modes doux, c’est par exemple le coût du nouveau téléphérique urbain de Toulouse TELEO.

2. Participation du collectif à la concertation 2022
Notre participation à la concertation :
- le 29 juin, nous étions présents à la permanence de la Villa des Rosiers,
- le 4 juillet de 18h30-21h nous avons participé à l’unique réunion publique de la concertation à Saint- Orens en présence des élus de la Métropole
- le vendredi 26 août, nous étions présents à la permanence de la mairie de l’Ormeau,
- le vendredi 9 septembre, nous étions présents à la réunion organisée par Toulouse Métropole avec
les associations de quartier et les associations environnementales.

A ce sujet, Nous tenons particulièrement à remercier les personnes travaillant sur ce projet pour
Toulouse Métropole et présentes à ces réunions, pour leur patience et leur application à répondre à
nos questions même en dehors des horaires prévus.

Suite à :
- notre participation rappelée ci-dessus,
- l’examen attentif du dossier de concertation présent sur le site de la métropole (Dossier concertation
2022 v4.pdf),
- de nombreux échanges avec les habitants,

le collectif Non à la jonction Est reste fermement opposé au projet Jonction Est pour les raisons déjà
évoquées, le nouveau dossier n’ayant pas apporté de nouveaux éléments remettant en cause ces raisons comme nous l’étayons ci-après.

3. La justification de ce projet apportée lors de la concertation 2022 nous posent plusieurs questionnements et ne nous a pas convaincu de son utilité en voici les raisons
- Les projections de trafic et de part modale attribuée à la voiture et aux vélos sont
issues de données anciennes
Nous rappelons ici que la principale source des études de mobilité contenu dans le dossier de concertation est l’enquête Ménages Déplacements de 2013 comme décrit en page 18 de la concertation avec les parts modales ci-dessous qui sont de faits obsolètes, et la projection de celle-ci en base 2019 n’est pas suffisant étayer pour être convaincante (cf image)
➢ Le trafic automobile nous semble surestimé
Le projet suppose que le trafic automobile supplémentaire généré par les nouveaux habitants est inéluctable, et ne dépend pas des politiques de mobilité métropolitaines, une hypothèse que nous contestons.
En effet, à Toulouse par exemple, la circulation automobile est en baisse continue, grâce aux nombreuses décisions prises depuis plusieurs années : développement des transports en commun, piétonisation, réduction des vitesses, aménagements cyclables. Sur l’avenue de Castres, côté Toulouse, la circulation est ainsi en baisse continue depuis 2006, malgré la construction de 500 logements sur cet axe (voir le pdf joint à notre avis Chiffres-circulation-mairie-02-2018_rotated.pdf) . Le discours selon lequel plus d’habitants engendre plus de voitures n’est donc pas une fatalité.La part modale de la voiture dans les déplacements était en 2013 à Toulouse de 40 % (enquête ménage déplacements 2013 page 24 du pdf) et a probablement baissé depuis (cf image)
Aucune alternative à la Jonction Est n’est proposée dans ce dossier ! Par exemple, quelle serait le résultat comparativement à l’argent investi dans la Jonction Est, si celui était redirigé pour aider les nombreux habitants et emplois de la zone concernée par cet ouvrage, cités en page 14 du dossier de concertation, à modifier leurs habitudes de déplacement en leur proposant des alternatives plus respectueuses de l'environnement, semblables à celles proposées aux Toulousains ? Ces alternatives à la voiture sont également plus économiques pour les habitants.
De plus les parts modales appliquées aux prévisions de trafic du dossier sont des parts « agglomération » du projet mobilité et ne seront pas celles des habitants de la proche banlieue toulousaine. En effet la part modale voiture diminue avec la densité de population (voir extrait ci-dessous du projet mobilité 2020-2025-2030 page 70) or l’est toulousain se densifie, en particulier les quartiers du périmètre d’étude du dossier : Malepère, Montaudran… et de plus, ils bénéficieront directement du futur métro (Montaudran) ou en seront proches (Malepère avec les premiers immeubles à 700m de la future station de métro desservie par la ligne de bus en site propre LMSE) :(cf image)
- La part modale vélo nous semble sous-estimé
Les prévisions « vélo » sont clairement sous-estimées avec une part modale estimée à 2,74% en 2019 dans le secteur. L’usage du vélo ayant d’ores et déjà augmenté à Toulouse de 60 % entre 2018 et 2021. Les points de comptage vélo dans le périmètre d’étude montrent une augmentation d’au moins 75 % (source Observatoire du SDCA - AUAT – 2021, et extrait page 14) (cf images)
Il existe par ailleurs une étude INSEE qui est éloquente sur la part importante dans le secteur sud-
est des trajets vélos domicile-travail, pourquoi cette étude n’a pas été utilisée ? (cf image)
De plus, les rédacteurs du projet mobilité 2020-2025-2030, ont eux-mêmes émis des réserves sur les
hypothèses 2030 (extrait page 198 du projet mobilité) (cf image)
« Le modèle de modélisation utilisé répond aux besoins de dimensionnement des
infrastructures routières de déplacements et de transports en commun. Ne prenant pas en
compte les changements de comportement ni les évolutions sociétales et sous-estimant les
modes actifs, il présente des limites pour évaluer dans leur ensemble les apports d’une
politique globale de mobilité. »
On peut aussi noter que les prévisions ne sont pas en ligne avec la loi climat et résilience (art 104) qui prévoit 9 % de part modale vélo en 2024 et 12 % en 2030.

- Les évolutions sociétales en cours ne sont pas prises en compte
Les projections sont basées sur des habitus datés et ne prennent pas en compte les changements sociétaux, or des évolutions majeures, non prévues lors de la rédaction du projet mobilité, ont eu lieu ces dernières années : essor du télétravail, essor du vélo électrique et musculaire, hausse du prix du carburant, appel à la sobriété énergétique.
Les projections de croissance importante de l'utilisation de la voiture jusqu'en 2040 (p. 19 du dossier de concertation) sont plus que contestables. La fin des ventes de voitures thermiques neuves en 2035 et la faible disponibilité des voitures électriques, leur coût et leur impact environnemental (batteries et semi-conducteurs) marquent la fin du modèle « tout-voiture ». Et surtout les prix de l’énergie, que ce soient les carburants ou l’électricité font que la voiture, quelle que soit sa forme, coûtera beaucoup plus cher à l’avenir.
Qu’on le veuille ou non, le tout-voiture va prendre fin progressivement par la force des choses, alors autant s’y préparer.
Enfin, l’hypothèse selon laquelle les données de circulation de 2022 sont égales à celle de 2019 est-elle confirmée par les mesures de la Métropole ? En effet, chacun a pu constater une baisse de la circulation, en particulier certains jours, due probablement à l’essor du télétravail et évolutions cités précédemment.
Cela est confirmé par certains articles de presse :
. https://www.ladepeche.fr/2022/02/10/circulation-toulouse-championne-de-la-reduction-des-
embouteillages-10101975.php
. https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/04/10/une-sncf-sous-contrainte-cherche-a-
relancer-son-trafic-voyageurs_6121468_3234.html
« Le télétravail a fait fondre le nombre d’abonnés ou de clients réguliers, dans les grandes
lignes mais aussi dans les Transilien d’Ile-de-France (– 40 % de trafic par rapport à 2019) et
dans les TER, la perte d’abonnés de ces derniers étant toutefois bien compensée par la hausse
du nombre de voyageurs occasionnels. »
et aussi à Airbus Defence and Space Palays le plus gros employeur du sud-est toulousain, où il a été constaté une baisse d’environ 25% des véhicules entre 2019 et le 1 er semestre 2022, principalement expliqué par le télétravail et dans une moindre mesure par le report modal (vélo, covoiturage, Transports en Commun). On peut noter aussi que AIRBUS Defence and Space commence à développer le Flex Office et donc que cette entreprise a la volonté de pérenniser le télétravail.

- Les projections ne proposent aucune alternative à la Jonction Est et aucune étude
sur la sensibilité des paramètres retenus (en particulier au niveau de
l’augmentation du trafic)
Les moindres augmentations à l’horizon 2030 en termes de temps de transport pour la voiture individuelle sont mises en avant dans le cadre de la concertation - ce que nous contestons sur le fond comme finalité.
Mais cet argument même nous semble fragile car il est basé sur des simulations qui doivent pouvoir se discuter et être appréciées. Il n’est par ailleurs en moyenne que de 1,5 minutes d’après le tableau en page 24, ce qui semble dérisoire par rapport au coût et à l’impact de ce projet.
Rappelons, méthodologiquement, que les données de l’étude de trafic et le rapport n’ont pas été
communiqués aux citoyens qui en ont fait la demande lors de la concertation.
Sans comparaison avec un projet alternatif (une seule sortie côté périphérie, passerelle pour les modes doux, extension des transports en commun, …) il est difficile d’apprécier l’impact du projet au regard d’alternatives.
L’hypothèse d’augmentation du trafic est fragile compte tenu :
1. du contexte d’évolution sociétale (évoquées précédemment),
2. de la transition vers une économie bas carbone qui devra s'accélérer pour que nous restions dans
les engagements pris au titre de la Stratégie National Bas Carbone
3. des impacts sur les usages de la voiture individuelle liée à l’augmentation durable du prix de l’énergie pour les particuliers
Dans ce contexte, il est nécessaire de pouvoir apprécier la sensibilité de ce paramètre (augmentation du trafic) sur les temps de transport en véhicule individuel. Quelle projection si le trafic restait constant, s’il diminuait, s’il augmentait deux fois moins vite que l’hypothèse retenue ou à un niveau plus élevé que l’hypothèse retenue ?

- Les simulations de trafic ne prennent pas en compte l’effet rebond ou “trafic
induit”
Le modèle de simulation utilisé pour les projections prend-il en compte le trafic induit ? Nos questions sont restées sans réponses alors que l’effet est majeur - y compris sur la moindre augmentation à l’horizon 2030 du temps de transport qui est mise en avant. Le trafic induit est un effet rebond lié au développement des infrastructures routières. Le développement d’une nouvelle infrastructure appelle à des nouveaux usages qui génèrent des congestions en aval qui conduisent à une saturation de cette infrastructure. Nous avons soulevé ce point à plusieurs reprises lors de la concertation, sans retour, notamment lors des permanences et de la réunion publique (Compte-Rendu).
L’Autorité Environnementale recommande de tenir compte du trafic induit, pourquoi cela n’a pas été fait dans les études de trafic sur la Jonction Est ?
. https://www.cgedd.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/190206_-_note_infrastructures_routieres_-_delibere_cle7d21bf.pdf
« Les études de trafic sont très importantes car elles alimentent la justification du projet et
conditionnent le calcul de nombreux impacts comme le bruit, la pollution atmosphérique ou les
émissions de gaz à effet de serre. Or, leurs résultats sont présentés de manière trop succincte et
les études elles-mêmes ne prennent presque jamais en compte les trafics induits par la création
ou la transformation de l’infrastructure, ni les reports modaux possibles. »
Le point présenté notamment en page 20, mais qui apparaît à plusieurs reprises considérant que ce projet ne génère pas de nouveaux déplacements routiers est donc très discutable (cf image)

- Le projet fait état d’une augmentation de 44000 nouveaux habitants sur la zone sans nous en donner la localisation précise
L’augmentation des habitant sur le quartier Malepère a été argumentée au cours de la concertation mais les citoyens qui ont pris connaissance du dossier de concertation ont été peu informés sur ce sujet. Le quartier étant situé entre l’échangeur 18 (Montaudran) et 19 (Palays), la densification de l’habitat n’aurait qu’un impact de second ordre sur une nouvelle jonction créée entre les sorties 17 et 18.
La densification de l’habitat de la zone Toulouse Aerospace Montaudran nous semble être du troisième ordre… tant ce quartier est éloigné du futur emplacement de la Jonction Est : il est accessible directement via l’échangeur n°20 (Complexe Scientifique Toulouse Aerospace).
Le chiffre de 44 000 nouveaux habitants a été évoqué à plusieurs reprises… sans être étayé par un
document, un plan, une distribution géographique en dehors de la planche présentée à la réunion publique ci-dessous (cf image)
Mais le périmètre de la zone questionne notamment par exemple par la citation en page 14 du dossier de concertation évoquant La Zone d’Aménagement Concerté (Z.A.C) de Balma-Gramont qui est hors du secteur. On peut s’étonner aussi de voir apparaître en page 14 la référence à des logements à Firmis « De plus, 350 logements sont programmés dans le quartier Firmis à Toulouse » (ces références étant reprises de la concertation 2016 page 12 !) alors que ce n’est pas le cas en dehors de la résidence séniors qui s’est construite récemment et qui je pense n’amène que peu de déplacements automobiles ! Comment dans ce cas avoir confiance dans les chiffres données ?
L’augmentation du nombre d’habitants est corrélée à des projets immobiliers, mais aucune étude précise n’est présentée dans le projet. Lors de la permanence de la villa des Rosiers, on a pu entrevoir des rondsjaunes positionnés sur une carte mais notre demande par mail d’avoir cette planche est restée lettre morte, ce qui laisse planer un nouveau doute sur ces données.
Nous relevons par ailleurs que la loi climat résilience induit des contraintes sur la consommation de sols. Cette contrainte ne nous semble pas prise en compte. Lors de la réunion publique, un élu a soutenu que plus de logements seraient créés et qu’il faudrait déroger à la Loi - ce qui interroge.
Ce paramètre - l’augmentation de la population – s’avère donc majeur dans la justification du projet mais il est à contrario très peu étayé dans les documents communiqués au public dans le cadre de la concertation.

- Le développement de la Zone d’Activité de la Plaine est peu étayé et contestable
Le développement économique de la zone d’activité de la Plaine est mis en avant, il serait un facteur motivant l’intérêt du projet. Ce prétendu développement n’est pas étayé et nous semble contestable - comme nous l’avions illustré : https://mobile.twitter.com/JonctionEstCNon/status/1544383308980797444
De plus, il n’y a jamais eu de demandes majoritaires des entreprises de la ZAC de la Plaine concernant ce projet à notre connaissance suite à plusieurs questionnements de personnes y travaillant, alors que c’est un argument avancé depuis 2007. Les hôtels de cette zone vont pâtir en particulier de la dégradation de ce secteur avec l’augmentation du trafic. On sait par contre que certaines entreprises étaient très demandeuses d’une desserte en transport en commun, en particulier d’une station de métro.

- Erreurs dans le dossier de concertation
On peut noter par ailleurs les erreurs suivantes dans le dossier :
. En page 17, la 2ème ligne de la légende est fausse : en vert foncé ce n’est pas le « réseau
cyclable structurant existant » mais le « réseau chemin existant »
. En page 21 : on note un trafic très conséquent sur la route de l’aérodrome de Lasbordes qui est
une impasse -> cela n’est pas concevable et met en doute l’étude de trafic
. En page 22 et 23 : on note un trafic pris en compte sur le chemin de Firmis, chemin que l’on
peut considérer comme une voie semi-piétonne en double sens sans possibilité de se croiser
avec de gros ralentisseurs et une circulation piétonne sur la chaussée
. En page 24 : le tableau montrant les augmentations des temps de parcours met en valeurs les
chiffres rouges qui sont pris pour l’augmentation des temps de parcours sans la Jonction Est
comparativement à avec Jonction Est (voir des avis de la plateforme JeParticipe), alors qu’il
s’agit de l’augmentation des temps de parcours à horizon 2030 sans Jonction Est : la deuxième
colonne aurait dû contenir l’augmentation des temps de parcours à horizon 2030 avec Jonction
Est, et non le delta de temps.

4. En conclusion nous demandons toujours l’abandon de ce projet pour les
raisons suivantes
- Ce projet n’est pas souhaité par les habitants
Les contributions sur cette plateforme, au nombre de 299 au 30 septembre, sont à plus de 90 % opposées (281 contributions opposées, 18 favorables) au projet.
La réunion publique organisée le 4 juillet à Saint-Orens-de-Gameville a généré principalement des
interventions contre le projet de la part du public (Compte-Rendu).
Le temps d’échange du 9 septembre, organisé par Toulouse Métropole à destination des associations, a également montré une opposition au projet presque unanime de la part de la vingtaine d’associations présentes.Les contributions sur la plateforme “Je participe” d’habitants de Balma, Quint ou Saint-Orens sont également majoritairement opposées au projet.
De plus, la société Vinci Autoroutes, a incité, par un mail du 17 septembre 2022, ses abonnés à participer à la consultation https://twitter.com/JonctionEstCNon/status/1571393624667230208 (nous nous interrogeons d’ailleurs sur la légalité de ce procédé de la part d’une entreprise privé ayant des intérêt financier à ce que le projet se fasse, il nous semble en effet que l’organisation de la concertation ne doit se faire que par Toulouse Métropole seule gage d’impartialité !). Or, les contributions déposées entre le 17 et le 19 septembre sont également en très grande majorité opposées au projet.
Les habitudes et priorités des habitants sont en train de changer, nous appelons les élus à les
accompagner, en prenant des décisions tournées vers l’avenir et non en appliquant des méthodes
du passé.
NB : Une enquête a été réalisée en 2020-2021 par la mairie de Quint-Fonsegrives, et montre un désir de déplacement alternatifs, en effet à la question « Êtes-vous prêt(e) à utiliser une alternative à la voiture individuelle (transports en commun, vélo, covoiturage etc.), 83.8 % des répondants se disent prêt·es à « sauter le pas » (extrait page 21 de la synthèse de l’enquête Mairie de Quint-Fonsegrives) (cf image)

- Ce projet est coûteux pour les finances publiques
Le coût de ce projet était estimé à 64 millions € en 2018 (délibération TM DEL-18-0694 de 218) et projeté à 80 Millions € en fin de projet 2028 comme annoncé par Vinci lors de la réunion publique du 4 juillet sur une base de 2% d’actualisation / an.
Ce montant, important, ne tient pas compte de la hausse du coût des matières premières. Compte tenu de l’inflation, il est équivalent à la totalité du budget cyclable du mandat métropolitain, alors que le développement de l’usage du vélo est donné comme prioritaire par la Métropole. Il est également proche de celui du téléphérique Téléo.
En tant que contribuables, nous souhaitons que notre argent soit utilisé pour des projets plus sobres, non destructeurs d’espaces verts, ne contribuant pas au réchauffement climatique.
Il est d’ailleurs regrettable que ce projet financé par des fonds publiques semblent répondre à des besoins formulés par des intérêts privés : la clinique la Croix du Sud, Vinci et le centre commercial de Saint-Orens devenu trop grand depuis les récents changement de consommation. Derrière ce projet, c’est aussi un choix de la ville que nous voulons construire pour nos enfants !

- Ce projet favorisera l’usage de la voiture
En facilitant les déplacements automobiles, ce projet ne peut qu’inciter les habitants à l’utiliser, au détriment de moyens de transports alternatifs. Le dossier montre d’ailleurs des moindres augmentations de temps de trajet calculées uniquement pour les automobilistes de seulement quelques minutes comme déjà relevé en page 24 et qui ne sont donc pas significatifs. Un tel investissement pour gagner quelques éventuelles minutes nous paraît injustifié.
En page 15 de ce dossier on peut lire que « Ainsi, la réalisation de la Jonction Est a pour vocation
d’accompagner la création et le renforcement de l’offre de transport en commun dans ce secteur. ». Pour renforcer l’usage des transports en commun il faut leur donner un avantage par rapport à l’utilisation de lavoiture individuelle, donc gêner la circulation de celle-ci : ce projet fait l’inverse puisqu’il avantage l’usage de la voiture individuelle, aucune création de voies de Transport en commun en site propre n’étant associée au projet. Il en de même pour le réseau REV : celui-ci doit inciter les personnes à se déplacer en vélo et donc se faire au détriment de la circulation en voiture individuelle.
Le projet de piste piétonne et cyclables, que d’un seul côté, le long de l’échangeur et de la 2x2 voies jusqu’au chemin de Ribaute est peu incitatif : il oblige à traverser 4 voies de circulations, sans ombre, dans une ambiance sonore désagréable et polluée. Il est d’ailleurs à remarquer que cette piste mise en avant pour justifier le projet n’amène aucun gain en terme de part modale piétonne ou cyclable comme écrit en page 20 (+0%).
De plus, un projet s’appuyant sur des hypothèses de 30 % d’augmentation de trafic automobile est contraire aux engagements nationaux et internationaux de réduction de gaz à effet de serre.

- Il impactera fortement des zones naturelles et de loisirs : voie verte de l’Hers et
Espace Nature Ribaute
Le projet sera construit en totalité sur 20 hectares de zones non urbanisées, zones humides et boisées, champs : il sera donc source d’artificialisation des sols, de destruction et déplacement d’espèces protégées.
Ceci est en contradiction avec la loi climat et résilience.
Le dossier lui-même reconnaît en page 28 la présence de zones agricoles et naturelles à forts enjeux
(potentiel agricole fort, espèces végétales protégées, zones humides, …) qui sont uniques dans un
environnement urbain et à protéger, notamment dans un contexte de réchauffement climatique avec le phénomène d’Îlots de Chaleur Urbain, et alors que nous venons d’endurer 3 mois de sécheresse et de chaleur jamais égalés à Toulouse.
Ces dernières semaines suite à nos actions de sensibilisation dans le quartier nous avons pu nous rendre compte à quel point les habitants étaient attachés à leur environnement, environnement que certains avaient découverts suite aux confinements de 2020 ; ce projet arrive en totale contradiction avec cette évolution en nous proposant de couper la voie verte de l’Hers très utilisées pour les loisirs ainsi qu’une partie de l’Espace
Nature Ribaute : deux espaces verts publiques qui seront détruits en partie et pollués par ce projet. De plus, la circulation sur l’échangeur et les voies de desserte seront une source de bruit et de pollution jusqu’au parc de la grande Plaine qui fait la joie de tous bien au-delà de nos quartiers : qui peut souhaiter cela ?

- Il créera un afflux de véhicules sur des voies étroites dans des quartiers résidentiels
Le barreau routier 2x2 voies prévu à l’extérieur de la rocade débouchera sur la M16, et devrait
mécaniquement augmenter le trafic sur cette voie. Nous sommes d’ailleurs étonnés que les prévisions (page du dossier) donnent une tendance inverse.
Côté Toulouse, cela créera un afflux de véhicules dans le quartier de Limayrac et le quartier de la Terrasse, dans des voies étroites et non prévues pour cela :
. allée de Limayrac et sa continuité rue de Limayrac, rue Raymond Boulogne,
. chemin de Limayrac et rue Adrienne Bolland et leur continuité rue Jean Lurçat, rue de Martini, chemin de Firmis.
Cela impactera négativement la circulation des piétons qui devrait très fortement augmenter avec l’arrivée du métro, ainsi que celle des vélos notamment pour rejoindre la voie verte de l’Hers empruntée par de nombreux vélotaffeurs.
Il est a noté que le dossier de concertation ne permet pas de se faire une idée claire de l’impact du nouveau trafic généré par ce projet ; seule la planche ci-dessous pré
Toulouse
Fichier : ContributionDuCollectifNonALaJonctionEst_Concertation2022.pdf
9/30/22
Défavorable
32767
26
314Un projet totalement dépassé30/09/2022 12:47DéfavorableProjet ancien qui ne correspond plus aux besoins actuels et va à contre-courant de l'évolution nécessaire vers moins d'utilisation de la voiture. Qui va dégrader une belle coulée verte et apporter plus de pollution de l'air et de bruit. Au moment où on cherche à reverdir et limiter l'utilisation de l'automobile. Accès suffisant pour aller à Quint -Fonsegrives. Il faut favoriser en revanche un accès piéton et vélo en construisant une passerelle au dessus du périphérique.9/30/22
Défavorable
475
27
313Observations de Saint-Orens Nature Environnement30/09/2022 12:15DéfavorableConcertation relative au projet routier «Jonction Est», présenté par TOULOUSE METROPOLE et VINCI Autoroutes (ASF)

Observations de SONE(Saint-Orens Nature Environnement)

Dédiée à la protection environnementale, SONE (Saint-Orens Nature Environnement) œuvre à la connaissance, à la préservation et à l’amélioration du patrimoine naturel de la commune de Saint-Orens.
Sone est membre de France Nature Environnement et coopère avec Nature en Occitanie pour mieux connaître la biodiversité du territoire et ainsi pouvoir mieux la protéger.

Contexte :
La collectivité territoriale TOULOUSE METROPOLE a, en application de l’article L. 103-2 du code de l’urbanisme, ouvert une consultation du public du 27 juin au 30 septembre 2022 (inclus). Cette consultation porte sur un projet routier dénommé «Jonction Est ».
Le projet de la Jonction Est remonte aux années 2000, avec l’étude de plusieurs tracés faisant la liaison entre la route de Castres et ce projet d’échangeur. En 2016 le projet se restreint à l’échangeur et à un barreau routier d’un kilomètre rejoignant la M16 (chemin de Ribaute).
De par ses impacts sur l’eau, avec des ouvrages dans la zone inondable de la Saune et de l’Hers, et sur les espèces protégées identifiées dans ce secteur, le maître d’ouvrage du projet doit proposer « une description des solutions de substitution raisonnables qui ont été examinées par le maître d'ouvrage, en fonction du projet proposé et de ses caractéristiques spécifiques, et une indication des principales raisons du choix effectué, notamment une comparaison des incidences sur l'environnement et la santé humaine . » Article R.122-5 du Code de l’Environnement.

Observations concernant les déplacements
Nous constatons qu’aucune alternative à l’usage de la voiture individuelle, que favorise cet aménagement, n’est présentée sur cette zone péri-urbaine, alors qu’elle est concernée par une augmentation significative de population et concentre de forts pourcentages d’usage de la voiture par manque crucial de solutions autres.
Nous regrettons que le projet n’évalue pas les modes de transports alternatifs à la voiture individuelle : train, covoiturage et ne propose pas d’augmentation de services des transports en commun de bus dans la zone péri-urbaine alors qu’elle est concernée par l’augmentation significative de population et concentre de forts pourcentages d’usage de la voiture par manque crucial d’alternatives.

Observations concernant les impacts prévisibles du projet sur la biodiversité et les continuités écologiques
L’étude des espèces présentes (69 identifiées à ce jour) dans les milieux impactés par le projet montre une grande richesse faunistique due à leur variété (surfaces agricoles ouvertes, prairies, haies, bois, cours d’eau).
Ces milieux divers permettent l’alimentation, la reproduction et le transit de ces espèces. Ce projet routier, malgré la présence d’un passage pour la faune, va forcément contribuer à la fragmentation de ces milieux.
Cette fragmentation affectera tout particulièrement les amphibiens, notamment le crapaud calamite une espèce protégée, et les reptiles.
Le principe « éviter, réduire, compenser » (ERC) s’applique à tout aménagement urbain. Des mesures compensatoires s’appliquent lorsqu’on n’a pu éviter ou réduire les impacts sur les espèces et les milieux où elles vivent.
Le choix de deux sites retenus pour des compensations interroge et ne paraît pas adéquat, car ces parcelles appartenant à la Régie Agricole de Toulouse sont déjà gérées de manière « vertueuse » car conduites en culture biologique.
Même si on applique au mieux la démarche ERC, on ne pourra compenser réellement les effets du projet sur ce poumon vert situé à l’embouchure de la Saune. Les impacts de ce projet seront pénalisants pour les bénéfices écosystémiques de ce poumon (qualité de vie, ilot de fraicheur). Ils seront irrémédiables sur les dernières populations d’amphibiens de l’Est de Toulouse et sur toute une biodiversité riche et variée, y compris sur les espèces dites communes, dont le déclin est observé depuis de nombreuses années.

Conclusion
Nous préconisons donc l’abandon de ce projet et le fléchage des fonds sur des actions orientées contre la pollution et vers le développement des modes de déplacements actifs (marche, vélo) et des solutions de transports à faible émission carbone (TER, transports en communs) en 1ère et deuxième couronne de Toulouse.
Saint-Oren-de-Gameville
9/30/22
Défavorable
4405
28
312Non au toujours plus de béton et de pollution30/09/2022 11:42DéfavorableDans le respect de notre environnement et des objectifs de réduction de CO2 à l'horizon 2030 et 2050, des solutions autres qu'une nouvelle bretelle autoroutière existent, comme de créer de nouvelles pistes cyclables dans le pourtour immédiat de Toulouse, mettre en place plus de bus, démarrer le projet d'un nouveau RER Toulousain.9/30/22
Défavorable
332
29
311Projet anachronique30/09/2022 11:22DéfavorableCe futur échangeur est une incitation à l'usage de la voiture. Pourquoi pas commencer par doter les habitants des quartiers de l'Est toulousain des infrastructures pour les modes de transport douces d'abord (passerelles vélo et piéton, voies bus) ? C'est une très bonne solution pour les embouteillages, bien moins coûteuse et bien plus en ligne avec la catastrophe climatique qu'on vit.9/30/22
Défavorable
387
30
310Trop de voitures, pas assez de modes alternatifs30/09/2022 10:53DéfavorableLe projet prend la question de la mobilité à l’envers. En effet, il vise d’abord à améliorer la circulation automobile en créant de la voirie et il est seulement espéré que cela permette de délester les échangeurs 17 et 18 pour améliorer la circulation des bus et de cycles. Le gain attendu pour les bus n'est que de 2 à 3 minutes !
Si l’on crée de la voirie à un endroit, il faut la compenser par une restriction ailleurs pour ne pas créer une augmentation de la circulation.
La bonne façon d’aborder le problème serait de créer d’abord des voies réservées aux bus et aux cycles pour passer le périphérique au niveau des échangeurs et seulement alors d’ajouter de la voirie pour la circulation générale si elle s’avère être devenu trop restreinte. Seule une amélioration nette de l'attractivité des modes alternatifs à la voiture peut permettre de faire diminuer son usage.
Toulouse9/30/22
Défavorable
874
31
309Ça sert à quoi ...30/09/2022 10:48DéfavorableDans les années 70 Maxime Leforestier chantait « Ça sert à quoi tout ça… », je crois que le projet de Jonction Est mérite la même question.
Dans un temps où les agglomérations et en particuliers Toulouse ont besoin pour répondre à l'urgence climatique de verdir, d'adoucir leur mobilité, nous est proposé ici un projet tout au service de la voiture
et ses échappements …
Comment y adhérer ? Ne vaudrait il pas mieux que ce budget soit redirige vers des actions plus efficientes en terme de déplacements propres telles que le plan vélo.
Je finis donc par la suite du refrain : « Ca sert a quoi tout ca // Ne nous demandez pas de vous suivre »
Toulouse9/30/22
Défavorable
646
32
308La priorité est au vélo30/09/2022 10:35DéfavorableLe vrai souci d'engorgement aujourd'hui est lié à l'usage individuel massif de la voiture. Une solution bien plus urgente que bétonner est de développer le covoiturage à l'échelle de la ville.
De plus, l'augmentation du carburant amène à une augmentation de l'usage du vélo donc pour s'inscrire dans la continuité des passerelles de l'île du Ramier ce genre d'infrastructures est prioritaire !
9/30/22
Défavorable
393
33
307Jonction Est / St-Orens / Sentinelle30/09/2022 10:35DéfavorableAvis sur le projet de jonction est toulousain
Participation citoyenne-concertation / Saint-orens de Gameville
Association sentinelle31650 / Sauvegarde st-orens31650
collectif Saintorens Arbres
GNSA et GNSA Pays toulousain

Le présent document exprime l’avis sur le projet routier dénommé « Jonction Est ».
Participent à cet avis : l’association saint-orennaise Sentinelle31650/Sauvegarde St-Orens31650
ainsi que le collectif saint-orennais SaintOrens Arbres. Se joignent à nous le GNSA et le GNSA Pays Toulousain.
Nous participons donc, à titre associatif et pour l’ensemble des sympathisants et adhérents de nos
différentes entités, mais également d’après les avis des « abonnés » de notre espace internet
« Sauvegarde St-Orens31650 ». L’ensemble des remarques, observations et questions sont réunies
ici et feront l’objet d’une communication à Toulouse Métropole dans le cadre de la Participation
citoyenne proposée sur ledit projet.
Ayant assisté à différentes rencontres de présentation du projet de Jonction Est, il nous apparaît que
certains éléments ne sont pas pris en compte ou qu’ils ne sont absolument pas considérés dans toute
leur mesure.
- Nous remercions ici les agents et interlocuteurs de Toulouse Métropole que nous avons
rencontrés, qui ont répondu à l’ensemble de nos questions avec compétence et amabilité.
- Notre regret de manque de communication : bien qu’un courriel soit mentionné pour contact,
aucune réponse aux courriels ni aucun appel téléphonique n’est possible, afin de contacter l’équipe du projet ; ce qui pourrait permettre de poser questions et avancer remarques, levant ainsi, à l’occasion, certains éléments ayant besoin de clarification.
- Le présent avis est basé sur les différents éléments suivants :
. Le dossier technique de concertation, mis à disposition par Toulouse Métropole,
. Les slides diffusées lors des rencontres publiques (diaporama),
. Les différents échanges recueillis en réunions publiques (agents TM, élus TM, participants) ;
. Les propos recueillis lors de rencontre avec les interlocuteurs de Toulouse Métropole ;
. Les commentaires des saint-orennais.


Résumé de situation
- Le projet de Jonction Est : construction d’un nouvel échangeur, entre les sorties 17 et 18 du
périphérique toulousain ;
- Le projet « date » de 2016 environ, voté à nouveau lors d’un conseil métropolitain en 2019,
(re)présenté à la population en 2022. Les données évoquées aujourd’hui n’ont visiblement pas été
actualisées : ainsi, son coût ne se limitera certainement pas à 80 millions d’euros, par exemple. Il en
résulte que ce projet, déjà fort coûteux et qui ne respectera pas l’enveloppe prévue (visiblement déjà
dépassée avant lancement) pour une utilité qui reste à prouver. Par ailleurs, pour la commune de
St-Orens, dont la situation est déjà catastrophique tant sur le plan urbanistique et environnemantal que sur le plan de la circulation, ce nouveau projet ne devrait qu’augmenter les problématiques actuelles ;
- Le projet va à l’encontre : des Accords de Paris de neutralité carbone pour 2050 ainsi que de la
Loi Climat & Résilience avec sa protection des ENAF, et le ZAN (Zéro Artificialisation Nette) ;
- Le projet, « posé » sur le périphérique, ne prend aucunement en compte : la protection des
espaces verts naturels et humides, la notion de santé publique avec son cortège de pollution, pollution de l’air déjà fort malmenée. Ainsi sur St-Orens : urbanisation dense, autorisation d’implantation d’une centrale à béton et d’un crématorium à ses portes, abattage d’arbres plus que significatif, pulvérisation d’espaces verts et boisés, l’empreinte carbone engendrée ;
- Le projet ne fait que démontrer le manque d’anticipation des problématiques de circulation et
congestion du trafic de véhicules sur l’aire toulousaine. Par ailleurs, le Faubourg de Malepère ayant
été autorisé (antériorité, malgré l’annulation du PLUI-H en 2021), vient appuyer cette constatation de non anticipation et de tentative de réaction dans l’urgence ;
- Le projet met en lumière l’absence d’un réseau efficace (maillage) des transports en communs
métropolitains qu’il serait bon de développer urgemment et par là même, paradoxalement, le coût
élevé pour l’usager de ces moyens de déplacements qu’on veut pourtant nous faire utiliser au
maximum. Ainsi, nous avons le tramway le plus lent de France, un maillage de bus inefficace et
envisageons une 3ème ligne de métro (fort chère) ne respectant aucunement l’environnement et qui
engendrera des problématiques diverses et variées…

Constats
- Lors de la 1ère réunion de concertation à St-Orens, le lundi 4 juillet 2022 : les élus présents n’ont
parlé ce projet que dans l’optique de se défendre eux-mêmes de ne pas l’accueillir sur leur territoire
Exemple de Balma qui n’en veut pas et explique qu’on lui demande d’accueillir 1800 logements … et il est vrai que la commune a déjà ce type d’échangeur.
- Position des élus de St-Orens : On ne peut, malheureusement, que constater le silence du
« nouveau » maire de la commune lors de la rencontre du 4 juillet 2022 à St-Orens. Ce silence doit-il être considéré comme une acceptation totale du projet ou comme un refus de celui-ci ? Face aux
différentes postures de nos élus locaux sur les projets métropolitains (depuis 2014 et jusqu’à ce jour), nous optons pour la première interprétation. Par ailleurs, ce sujet n’est aucunement abordé avec la population, de manière directe entre élus locaux/administrés. Comme habituellement sur les grands sujets impactant la commune… ;
- Les documents et informations à disposition du public n’abordent que la phase 1 du projet (A1).
Celle-ci, « posée là » engorgera davantage le côté toulousain et étouffera complètement le côté saint- orennais. Et spécifiquement la proximité du quartier de Catala, déjà gâté en projets inutiles et abérrants.
- D’après la plaquette technique de concertation et les variantes au projet [cf document, « rappel des variantes ayant été étudiées »
Il s’agit avant tout d’être dans la perspective d’assurer « le contournement de Quint-Fonsegrives ». Et le présent schéma (ci-contre) le démontre parfaitement. Il apparaît donc, de manière factuelle, que c’est bien la commune de St-Orens qui « récupèrera » tout ce nouveau flot de véhicules, au vu du projet présenté, tant dans sa phase 1 que les suivantes, éventuelles. Ce qui revient à imaginer ce que subiront les quartiers concernés, les risques liés à la santé publique, au bien-être des habitants, le saccage du périmètre sur le plan environnemental. Catala en particulier.

Il est à noter que :
- La commune de St-Orens sera condamnée à « accueillir » les véhicules amenés par le projet
de Jonction Est sur son territoire : il en est déjà ainsi et cela se poursuivra, de manière très fortement
augmentée ;
- Bien que n’étant pas partisans de la notion de compensation (qui présuppose l’acceptation de la
destruction d’un autre périmètre – comme ici-.), nous constatons que St-Orens, qui sera la commune
qui subira et paiera les frais de ce projet - comme le côté toulousain et ceci afin que d’autres en
soient libérées- n’a, à notre connaissance, jamais évoqué cette notion de compensation, alors que les
dégâts à venir seront catastrophique et bien localisés, tant sur le plan humain qu’environnemental. De même, le principe “éviter, réduire, compenser” (ERC), l’évitement des impacts n’est pas acceptable en l’état, dans le dossier de concertation, comme y fait référence le document d’Axe Vert La Ramée.
- Impact environnemental : l’absence de contact avec l’équipe du projet, tout comme le manque de
précisions sur le sujet de l’étude environnementale « effectuée » non disponible, n’a pas permis de
prendre connaissance d’un vrai document de référence. Seules quelques annotations portées au
document technique disponible, fortement incomplètes et bien insuffisantes, sont à la disposition du
public. Une fois encore, cela dénote une précipitation à la mise en œuvre de ce projet de nouvel
échangeur et un manque d’anticipation associé à un manque de transparence total. Tout comme la
non prise en compte des nouvelles directives et loi de protection des ENAF, des espaces humides,
de l’impact catastrophique sur la biodiversité. Sans oublier l’aspect humain qu’aura un tel projet sur la population, saint-orennaise en particulier, avec l’impact carbone négatif que nous subirons.

En effet, même si elle est sur le territoire toulousain, la partie du projet débouchant côté St-Orens
(proximité Entiore et Clinique Croix du Sud) … ne débouche sur rien ! Le flot de véhicules devra se
satisfaire des infrastructures actuelles déjà insuffisantes, déjà bien en-deçà des besoins actuels :
St-Orens et sa périphérie sont saturés à l’extrême : y ajouter un flux d’importance supplémentaire ne peut aboutir qu’à son asphyxie totale.

D’après les schémas ci-contre (Extraits de la plaquette de présentation de Toulouse Métropole, proposée au public), il est flagrant que le flux de circulation engendré par ce projet ne peut qu’aboutir sur les infrastructures routières actuelle, gravement insuffisantes déjà. Les véhicules n’auront d’autre choix que de se déverser sur St-Orens, vers le quartier de Catala, Leclerc ou encore au rond-point à proximité de l’ex Alinéa…

« un échangeur supplémentaire pour pallier à l’engorgement du flux circulatoire » …
Situé entre les échangeurs 17 de Lasbordes et 18 de Montaudran, le nouvel échangeur dénommé
Jonction Est, est officiellement destiné à désengorger le flux de véhicules entrant et/ou sortant de la
rocade (ou périphérique est).
Ce projet prendra appui sur le côté toulousain (côté rue Hurel) ainsi que sur le versant saint-orennais
de la rocade, se déversant aux environs d’Entiore, de la clinique Croix du Sud puis sur le quartier de
Catala. Nous nous concentrerons, saint-orennais, sur ce deuxième périmètre : le long de la Saune et
sur l’Espace Nature de Ribaute (source : document de concertation page 16), également à proximité
de l’Hers.
La Saune : périmètre environnemental qui sera littéralement bouleversé, pour ne pas dire sacrifié,
à un projet métropolitain qui apparaît déjà comme « dépassé » et mal « fagoté ». Précisons que cette
zone Hers/Saune est une zone humide d’importance (étude environnementale officielle et approfondie, non accessible)

certains paieront, d’autres pas…
A noter : l’aérodrome de Lasbordes impose certaines « contraintes » (source : document de
concertation pages 28 et 29, entre autre). Ce qui signifie clairement que pour ne pas toucher à cette
zone « de loisirs », on préfèrera sacrifier à l’emprise du projet sur l’Espace Nature de Ribaute ! Il
apparaît donc que pour « ne pas déranger » certains usagers (privilégiés ?), l’environnement de
proximité paiera l’addition sur ce nouveau projet : car, le tracé de ce nouvel échangeur aurait fort
probablement pu être fait un peu plus loin, sans toucher aux zones humides et corridors écologiques.
On notera, dans l’immédiat, que ces aéroplanes, qui ne respectent pas les tracés aériens définis
(spécifiquement sur St-Orens et Quint), survolent tous les jours les communes environnantes à toutes les heures, y compris les samedis et dimanches (sans respect de la règlementation) : fort souvent à basse voire très basse altitude : ceux-là ne seront en aucun cas dérangés ni impactés par ce
projet, ou si peu. Si ce n’est, peut-être, un projet de replantation d’arbustes et haies, avec
recommandation de ne gêner leur envol et atterrissage en aucun cas, et peut-être quelques
désagréments passagers ! … Pendant ce temps, l’environnement, protégé qui plus est, paiera une fois de plus un tribu conséquent à un projet visant à mettre en œuvre une tentative de rattrapage de non- anticipation de nos politiques publiques, et ce depuis des années.

Saint-orens de gameville : une commune « gâtée » Au-delà de toute espérance !...
La commune « récupèrera » donc, tout un nouveau flot circulatoire, à double-sens, « grâce » à ce
nouvel échangeur. Sur un périmètre déjà totalement saturé à l’heure actuelle, l’annonce de flux
circulatoires supplémentaires, même avec un nouvel accès et échangeur, n’est pas absolument pas
une bonne nouvelle. Et les travaux d’arrivée du métro (ligne 3) ne sont pas faites pour apaiser la
situation : impacts sur St-Orens avec Malepère, CC Carrefour, etc …
Les statistiques de flux circulatoire ((source : document de concertation page 23) invoquent « l’effet
décongestionnant » du projet de Jonction Est. C’est mal considérer la situation, actuelle et à venir et
jusqu’en 2040, et particulièrement sur St-Orens. Voire l’ignorer complètement.
Car la situation actuelle, pour la commune de St-Orens est déjà on ne peut plus catastrophique : une
urbanisation effrénée depuis 2014, entraînant un surplus de véhicules, de poids-lourds (soi-disant
interdits sur la commune !) face à une réalité de non actualisation de la voirie de manière générale, met déjà les saint-orennais face à une situation d’extrême congestionnement sur le plan de la
circulation.
Note : en 2019 la commune comptait 12.925 habitants. En février 2022 elle passait à 14.500
administrés (source : Conseil municipal de février 2022). Ce qui implique qu’environ 29.000 véhicules particuliers minimum transitent chaque jour aux entrées/sorties de la commune spécifiquement côté toulousain (accès rocade, Montaudran et centre-ville). Sans évoquer les véhicules qui traversent la commune tous les jours pour se rendre sur Toulouse et en revenir…
Par ailleurs, les chantiers, incessants depuis 2014, amènent quant à eux un flot continuel de camions, poids-lourds, grues et autres convois exceptionnels sur le territoire saint-orennais ; malgré l’interdiction (sauf desserte locale !) … Ce qui était censé être une mesure « positive », n’apparaît aujourd’hui que comme étant une mesure en mode « perlinpimpim », de « poudre aux yeux », au vu de tous les chantiers programmés et dont les administrés n’imaginaient pas une telle ampleur !

Les rappels incontournables pour st-orens
1. Aux portes de St-Orens : le Faubourg MALEPERE.
Côté toulousain : Un second St-Orens aux portes de St-Orens !
6700 logements (approximativement 15.000 habitants) sur 113 ha, aux portes de Toulouse et de
St-Orens.
L’équation est simple : 6700 logements = 15.000 habitants = 30.000 véhicules
A ces éléments, il faut ajouter les activités professionnelles (Airbus, entreprises, commerces,
chantiers…), sur la même zone : un flot supplémentaire de véhicules (même s’il y a quelques vélos)
sur le même secteur, hyper-congestionné aux heures de pointe, lesquelles voient leurs plages de
fréquentation augmenter et s’élargir.
L’ensemble de la voirie, actuellement, n’a absolument pas évolué. Elle se sera sans doute (on
espère) avec les aménagements de la ligne 3 du métro ; mais même ainsi, cela ne résorbera
absolument pas le flux circulatoire engendré par la nouvelle zone elle-même (Malepère) et la
proximité d’Aéroscopia, la Halle des Machines, etc … Un nouveau quartier supplémentaire, aux
portes de St-Orens, lequel se veut « exemplaire » sur le plan de la végétalisation, sans succès.
2. A la sortie de St-Orens : La ZAC de Tucard
Côté Revel : une urbanisation repoussée dont le projet reprend aujourd’hui.
1300 logements = 2600 habitants minimum = 5000 véhicules minimum
Et même si le projet de REV11 souhaite inciter aux pratique du vélo, nous doutons fortement d’une
transformation des habitudes de vie soudainement.
3. Une ZUE en pleine ville, que la municipalité souhaite développer !
C’est une « exception française » : en plein quartier d’habitations et en bordure d’espaces
agricoles, boisés et d’une Trame Verte et Bleue, la municipalité envisage de « développer » cette
ZUE qui deviendrait une véritable ZI (Zone Industrielle). Pour mémoire, l’implantation d’une
centrale à béton est dans les tiroirs, toujours au Tribunal : ceci à proximité d’habitations, de centres
médicaux, de crèches… On voit bien là l’exemplarité de nos élus, qui n’ont visiblement aucune
notion de santé publique ni le moindre soupçon d’anticipation sur le devenir du territoire saint-
orennais.
Pour rappel : « Pour le Conseil d’Etat, le droit à un environnement sain est une liberté fondamentale » Source : https://reporterre.net/Pour-le-Conseil-d-Etat-le-droit-a-un-environnement-sain-est-une-liberte-fondamentale

Les contradictions éclatantes des engagements liés au climat
- Le projet de Jonction Est contredit parfaitement les engagements de Toulouse Métropole de
réduire ses émissions de gaz à effet de serre (PCAET). Ajoutons à ce projet, l’ensemble des projets
routiers, de transports, d’urbanisme et densification, de poursuite de destruction des ENAF, de freins à la ZAN, et nous avons toutes les raisons d’imaginer pourquoi le dernier PLUI-H de 2019 a été annulé en 2021.
- En 2021, l’annulation du PADD et du PLUI-H de Toulouse Métropole était une sérieuse mise en
garde à la non préoccupation des espaces et à l’urbanisation dense du territoire : allons-nous repartir
dans la même vielle logique et prendre le risque d’une seconde annulation, au vu des
« recommandations » qui ont émergé depuis ? Sans parler du gaspillage d’énergie, de temps et
d’argent public ? Les prochains PADD et PLUI-H doivent nous engager pour 15/20 ans : quand
allons-nous comprendre ?
- Non-respect de la LAURE (loi sur Air et Utilisation Rationnelle de l’Energie - 1996), laquelle fixe un objectif de diminution du trafic automobile, de développement des transports collectifs ainsi que des moyens de déplacements économes et les moins polluants, au profit du vélo et de la marche à pied.
Source : Article 28-1 - Loi n° 82-1153 du 30 décembre 1982 d'orientation des transports intérieurs – Légifrance (legifrance.gouv.fr)
- Le projet va à l’encontre : des Accords de Paris de neutralité carbone pour 2050 ainsi que de la Loi Climat & Résilience avec sa protection des ENAF, et le ZAN (Zéro Artificialisation Nette).
Source : 19092_strategie-carbone-FR_oct-20.pdf (ecologie.gouv.fr).
Par ailleurs, cette artificialisation des sols liée à ce projet, va à l’encontre totale de la ZAN. Ce projet renforcerait la multiplication des ICU (Ilots de chaleur), accentuant les épisodes de canicules, outre ceux déjà prévus.

Concernant la commune de St-Orens : les ICU se multiplient déjà, dus à la forte urbanisation et
bitumisation, abattage d’arbres ou de bois : L’été 2022 a permis l’enregistrement de températures de
51/52° en pleine ville. Les choix urbanistiques des élus et subventionnés par différentes institutions
y compris Toulouse Métropole, sans aucune préoccupation de ce type d’évènement, donc de la notion de santé publique, démontre une fois encore la déconnexion des élus, engageant les deniers
publics sans tenir compte des obligations, légales et climatique.

Le projet de jonction est & sAint-orens : une commune « réservoir » de co² ? La biodiversité et le patrimoine végétal détruit…
L’ensemble des éléments et informations (connues et pilotées par Toulouse Métropole) ici énoncées,
représente un concentré d’aberrations concernant tant la santé publique que l’inintérêt le plus grand
porté à l’environnement, comme le non-respect des recommandations et autres points de législation,
dont il n’est fait aucunement cas dans ce projet.
Comment peut-on imaginer « désengorger » un périphérique, au point d’entrée/sortie d’un carrefour
où on construit 6700 logements (sans parler des activités annexes) à un bout et 1300 logements à
l’autre bout ? Ceci tout en conservant, pour l’instant, une voirie ancienne, sans sécurité et obsolète ?
Manque d’anticipation, désinvolture pour les générations futures et l’actuel environnement.

Les impacts directs sur la commune :
- Un bilan carbone extrêmement négatif :
1. Une urbanisation des plus denses impliquant l’accueil de nouveaux arrivants (politique métropolitaine / près de 10.000 par an et soutien des communes à cet effort) induisant une quantité crescendo de véhicules ;
2. La destruction d’espaces verts, zones agricoles et boisées impliquant la disparition d’une biodiversité locale et ce malgré la « politique médiatique » du projet de forêt urbaine, véritable échec environnemental. Et ce malgré la Loi Climat & Résilience et la ZAN ; Sans parler de replantations d’arbres, actions de greenwashing à grande échelle, avec des deniers publics qui plus est ;
3. La décision métropolitaine et des élus locaux d’implanter une zac de Tucard (foncier métropolitain) et une zac Malepère aux extrémités de la ville de St-Orens, avec tout le flot de désagréments que cela implique ;
4. Les chantiers incessants et leur cortège d’engins, grues, non-respect des espaces arborés (même si arbres remarquables) ; la traversée de la ville par tous ces poids lourds et engins (sans compter les convois exceptionnels, officiellement interdits !). Sans parler du non-respect de la Charte de l’Arbre et de la Charte des Chantiers, existant sur la métropole et dont personne ne s’inquiète de leur application, même après les alertes citoyennes, et autres alertes concernant le Barème de l’Arbre et la « perte verte » pour certains quartiers ? Ainsi sur St-Orens, grâce aux « bons soins du maire », le quartier de l’Orée du Bois a perdu 1.5 million d’euros sur ses arbres abattus !
5. Une ZUE que les élus prévoient de développer, en pleine zone d’habitations et d’activités liées à la petite enfance et au médical… Laquelle devrait, qui plus est, s’apprêter à l’implantation d’une centrale à béton !
Nous n’évoquerons pas ici le non-respect du PLU, de la part même de nos élus, ce qui impacte directement le quartier et la ville au plan de l’environnement ;

- La construction et l’entretien des routes représente un taux d’émissions de CO² fort
conséquentes : Saint-Orens devient donc LA commune à forte concentration de CO² de la
métropole! Avec l’ensemble des points ci-dessus énoncés, nous serons les champions de la pollution,
associée à un risque fort sur la santé publique.
Sachant que la majorité des saint-orennais ont fait le choix de vivre sur la commune pour le bien-être,
la qualité de vie, la proximité des espaces verts et boisés (réduits ou pulvérisés), qu’attend la
métropole ? Un turn-over géant de la population ? Serait-ce un signe de réussite d’adaptation au
changement climatique et au bien-vivre sur le territoire métropolitain ? Ne se préoccuper que des
nouveaux arrivants au détriment des anciens, lesquels ne reconnaissent plus la Ville Rose ni les
communes environnantes ? Nous en doutons fortement : plutôt un échec à affronter les changements
sociétaux que s’imposent, de manière vitale.

- Jonction Est : Augmentation MINIMALE du trafic de véhicules de +30% en 2030 et de 35% en
2040 (référence 2019). A n’en pas douter, ces chiffres restent bien en-deçà de la réalité actuelle et à
venir. L’impact énergétique sera considérable, sur la métropole mais surtout sur la commune de St-
Orens !

- Voie verte prévue : la cerise sur le gâteau ! Pour des raisons budgétaires (sic !), une voie verte « vite fait bien fait » devrait faciliter les déplacements vélo et piétons… le long d’une route à 2x2 voies ! Justification et caution « verte » d’un non- sens et d’un projet dédié au tout-voiture. On attendait mieux.


Un Padd et un Plui-h en cours d’élaboration…
Après leur annulation en 2021, la population métropolitaine -dont St-Orens fait partie intégrante-
espérait une prise de conscience sérieuse, des décisions responsables.
Il n’en est malheureusement rien sur la commune et ailleurs :
- L’urbanisation continue à tout va ;
- Les projets de mobilité sont dépassés ou pas à la hauteur des enjeux urbains et péri-urbains ;
- La situation de l’environnement (de manière globale) est dans un état déplorable.

- Ce nouveau PADD et PLUI-H devraient être l’opportunité de redresser une situation alarmante, qui s’englue dans des pratiques dépassées ; d’utiliser de nouvelles idées, de nouveaux matériaux (constructions, asphalte), de penser autrement, de préserver notre patrimoine végétal et architectural, sérieusement. De se projeter et d’anticiper.
D’être responsable. Plutôt que de fonctionner en mode « écocide », que nous paierons bientôt tous.

Le gaspillage d’argent public
Face aux crises que nous traversons, nous devons être vigilants (plus encore) quant à l’utilisation des deniers publics, desquels les élus sont responsables et auront des comptes à rendre.
Pourquoi ne pas se pencher sur les alternatives possibles, comme « Rallumons l’Etoile » (exemple)
et autres idées de projet émanant parfois de citoyens engagés (non politiquement mais
sociétalement) ?
N’est-il pas temps de se projeter sérieusement, de cesser les avec des intérêts non généraux ?
Cela à l’heure où il est urgent de prendre conscience de notre futur immédiat et mettre en œuvre des
changements nombreux pour affronter ce futur ?


Conclusion
Nous rejoignons l’avis d’Axe Vert La Ramée et nous partageons ses conclusions.
En alertant toutefois sur la situation spécifique de St-Orens, commune qui sera en première ligne face à ce projet.
- Projet incohérent avec l’objectif de ZAN, sur lequel nous sommes tenus d’amorcer et appliquer les obligations, pour la préservation des espaces ENAF, zones humides, trames et corridors écologiques ;
- Projet qui favoriserait l’augmentation du flux circulatoire, sans anticipation aucune ;
- Projet « rustine » à un manque de maillage de transports en commun sérieux (et cher) ;
- Projet qui inciterait davantage l’utilisation de la voiture : signal négatif ;
- Projet qui dégraderait la qualité de l’air impliquant un risque de santé publique pour la zone
métropolitaine (St-Orens en particulier) et va à l’encontre de la ZFE (Zone à Faible Emissions) mise en œuvre sur le territoire toulousain ;
- Projet provoquant un bilan carbone des plus désastreux allant à l’encontre des engagements
climatiques : PCAET (Plan Climat Air Energie Territorial), SNBC (Stratégie Nationale Bas Carbone), Accord de Paris sur le climat, Pacte Européen pour le climat ;
- Projet provoquant : nuisances sonores et polluantes ;
- Projet dont l’objectif est contestable et utilisation de l’argent public allant dans le mauvais sens et n’envoyant qu’un signal négatif aux habitants et usagers.

Associé à tout ce qui est prévu, qui plus est, sur le territoire saint-orennais, la situation nous
apparaît catastrophique, sur le plan local. Nous demandons aux élus métropolitains un sursaut de raisonnabilité.


A propos de sentinelle & Saintorens Arbres
- Sentinelle est une association saint-orennaise.
Apolitique, elle n’a aucun lien non plus avec la municipalité et reste libre quant à son expression, ses actions et ses engagements.
Info : https://www.journal-officiel.gouv.fr/pages/associations-detail-annonce/?q.id=id:202000370466
Ses engagements se déclinent sous différentes appellations : Sentinelle 31650 et Sentinelle Nature
31650. Les deux entités sont présentes notamment sur Facebook.
Dans le cadre de l’élaboration nouvelle du PADD et PLUI-H de Toulouse Métropole (annulé en 2021), Sentinelle crée « Sauvegarde St-Orens31650 » : un espace Facebook dédié aux saint-orennais. Cet espace a 2 objectifs : informer et échanger. Il s’attache également, via les différents vecteurs de communication, à récolter les avis et les commentaires des habitants sur ce nouveau PLUI-H.

- SaintOrens Arbres
Collectif saint-orennais créé afin de protéger le patrimoine végétal de la commune, fortement mis à
mal par des abattages d’arbres en nombre : en alignement, double alignement, isolés, pulvérisation
d’espaces boisés, agricoles.
Le GNSA, en la personne de Thomas BRAIL, comme le GNSA Pays Toulousain soutiennent
naturellement nos actions et se rendent fréquemment sur notre commune.
Sentinelle et SaintOrens Arbres : Notre dernière action sur St-Orens :
mobilisAtion concernAnt le bois de tricou :
L’association « Sentinelle 31650 » et le Collectif « SaintOrens Arbres » ont mis en ligne une pétition durant l’été 2022.
Celle-ci a collecté, à ce jour, près de 30.000 signatures.
Le succès de cette pétition, au vu de la préoccupation générale et citoyenne des nombreuses atteintes à l’Environnement, a donné lieu à différents articles et reportage TV sur FR3, ainsi qu’à une interview sur Radio Occitania.
- Pétition « Protégeons la zone du Bois de Tricou » : https://www.change.org/p/prot%C3%A9geons-la-zone-du-bois-
dutricou?utm_source=share_petition&utm_medium=custom_url&recruited_by_id=ad61bcf0-af6a-11eb-9f87-
a9667b109bb4&fbclid=IwAR3vMKrvJFLW7W2fZu-5L8-SPFkWcZFaEiPZnnIvGu-HA8IS_V0wH0Dr8xo
-Article La Dépêche / 04.09.2022: https://www.ladepeche.fr/2022/09/04/haute-garonne-des-citoyens-massivement-
mobilises-pour-sauver-un-bois-de-plusieurs-hectares-
10519695.php?fbclid=IwAR0DmieAjk7lamvSl6RAtpXURoEnE_uryOqa2b-ty8HL2dwmfy4eON3O0Hw
-Reportage FR3 / 06.09.2022: https://www.facebook.com/1800575069/videos/pcb.444219924433713/3255472174712978
- Article Le Parisien / 08.09.2022 : https://www.leparisien.fr/haute-garonne-31/contournement-routier-ou-preservation-du-
bois-de-tricou-a-saint-orens-les-habitants-ont-choisi-08-09-2022-
IWP57COBWBGLRO66OOUTG7PMFE.php?fbclid=IwAR1ZiD8ROK7umCd2sZa09LDQTOpOLL9ZDJ2RWyZEP229l7wyuS
gfiH9E16Q
-Interview Radio Occitania - Emission Passerelle / 12.09.2022 : https://www.podcastics.com/podcast/episode/passerelle-
12-09-2022- 204046/?fbclid=IwAR2_QCarfZDVVVK8gtOUygQDw8o3uMGBhYYX2PXOxQvbxneaqfNTJAUqn-U

L’ensemble de ces supports sont disponibles sur Sauvegarde St-Orens31650
Saint-Orens-de-Gameville
Fichier : avis_jonction_est_toulouse_metropole_sentinelleStO.pdf
9/30/22
Défavorable
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306Une alternative post routière doit être proposée30/09/2022 10:32DéfavorableBonjour
Les études de trafic sont faussées car elles intègrent pas un rabattement sur M3 en 2028, donc rendant caduc le besoin de se rendre sur la rocade. En effet, les principaux sites de travail étant desservis par M3, Airbus, Marché Nord, Toulouse Centre, il n'y aura plus raison de prendre la rocade. Néanmoins, c'est un gros oubli du projet, cet axe peut être réfléchi dans le cadre du site propre pour un lineo, velo pour rejoindre M3 à limeyrac ou l ormeau et les lineo 8 et 9. Une énième bretelle prêche la théorie de "une voie de plus réglera le problème" alors qu'elle deviendra juste un aspirateur à voitures (solistes).
De source interne, les équipes techniques de TM ne sont pas d'accord avec ce projet, écoutez les intevenants et revoyez ce projet d'un autre temps.
Toulouse9/30/22
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305Non à la jonction Est30/09/2022 10:26DéfavorableCette proposition ne va pas du tout dans le sens des enjeux climatiques auxquels nous devons faire face (doit-on rappelle les épisodes caniculaires que nous avons vécu cet été: ce fut l'enfer !). De plus, il y a déjà pléthores de sorties autoroutières dans ce secteur: les automobilistes sont déjà très bien servis et croire qu'en ajoutant des voies de circulation on va réduire la circulation automobile c'est faire une grave erreur: plus de routes appelle plus de voitures. Et il est indispensable d'avoir moins de voitures.
Cet argent serait tellement mieux employé à proposer des alternatives crédibles en transports en commun aux habitants de ce secteur.
Il faut absolument que Toulouse et sa métropole sorte du dogme "tout pour pour la voiture" en faisant du soupoudrage budgétaire pour le vélo par exemple. Une métropole moderne est une métropole où la question de la voiture ne se pose pas parce que les alternatives sont bien plus attractives.
9/30/22
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304Un projet aberrant et inutile30/09/2022 10:26DéfavorableCe projet va à l’encontre du bon sens. Destructeur d’espaces verts, il ne fera qu’engorger un peu plus l’entrée sur Toulouse, où les automobilistes additionnels se retrouveront bloqués aux goulots d’étranglement déjà existant. Investissons cet argent dans des infrastructures de transports en commun ou les pistes cyclabes, utiles à tous, au lieu d’investir encore plus dans les déplacements de quelques privilégiés. Cessons d’encourager encore plus les habitants à s’éloigner, et à reposer chaque jour un peu plus sur la voiture individuelleToulouse9/30/22
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303Un projet en opposition aux objectifs environnementaux.30/09/2022 10:21DéfavorableFaciliter l'accès aux voies rapides aux automobilistes ne fera qu'augmenter le trafic routier alors que tout devrait être fait pour le réduire. A l'heure des ZFE, quel sens de dépenser l'argent public pour amener encore plus de voiture vers le coeur de la métropole ? L'automobile ce n'est pas que des GES, c'est aussi de la pollution aux particules (frein/pneus) dangereuses pour la santé que le passage aux voitures électriques (réservées aux foyers les plus aisés) ne supprimera pas.
L'amélioration des transports et de l'accès aux mobilités douces et actives n'ont pas de besoin de jonction à la rocade pour exister. Au contraire, moins de budget sur cette jonction routière, c'est plus de budget disponible pour augmenter le report modal sur l'ensemble de la métropole.
9/30/22
Défavorable
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302Encore des voitures ...30/09/2022 10:16DéfavorableAlors que la ville sature de voiture, le projet fait encore la part belle au tout voiture que la métropole semble apprécier.
Comment à l'heure du réchauffement climatique peut on avoir une vision aussi a limité de l'avenir ?
Combien de passerelles dédiées aux piétons / vélos / transport en communs au dessus de ce périphérique pourraient être réaliser pour ce cout ?
Pour rappel,
alors que le revetement a été refait pour le tour de france, les trottoirs du pont permettant de se rendre sur la sortie Balma/Quint ne possède toujours pas de bateau qui permettrait a tous de faire la traversé en toute sécurité
Stop à la politique tout voiture, pensons autrement
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301Changeons les modes de pensée des déplacements basés sur la voiture individuelle. Questionnement sur la concertation30/09/2022 09:58DéfavorableIl est stupéfiant de constater que les budgets et les ressources des collectivités (terrain, matière, biodiversité, nature) sont toujours dépensés pour renforcer des mobilités de demain centrées majoritairement sur la voiture individuelle. La société change pourtant beaucoup ; les différentes crises (sanitaire, écologique, financière, de matières premières, énergétique, géopolitique, etc.) nous remettent en cause et nous font comprendre que les solutions du passé ne peuvent servir pour l’avenir.
Est-ce sérieux par exemple de qualifier le projet de “vertueux” car une voie verte mixte pour piétons et cycles est insérée au milieu de 14 voies de circulation routière (voir graphique)? Ce nouvel échangeur deviendrait l’un des plus larges de France. C’est à peine croyable.
Il est tout de même appréciable qu’un projet d’une telle ampleur fasse l’objet d’une concertation initiée par Toulouse Métropole. Il est aussi louable que la Métropole ait mis en place un outil numérique “plateforme citoyenne participative” de qualité et ouvert. C’est déjà un premier pas qu’il faut saluer.

Mais qu’est-ce qu’une concertation?
Rappelons la définition donnée dans le lexique de la participation citoyenne donnée sur ce dernier site : “La concertation : elle vise à vous associer à une décision publique ou un projet public. Elle comprend la concertation obligatoire, mais aussi une concertation plus large dont l'organisation est laissée à la discrétion de la collectivité. Elle peut être engagée bien en amont du projet, dès les études préalables.”
Elle vise à “nous associer”. Mais sous quelle forme ? Cela n’est pas clairement explicité.
Sur l’avis de concertation publique, les informations sont à peine plus précises : “Les objectifs fixés pour cette consultation sont les suivants : recueillir l’avis du public sur les aménagements envisagés”
Et c’est tout ? Pas plus de précisions sur le mode d'agrégation des avis et sur les statistiques émises ? Quelle est la méthodologie choisie?

On y apprend qu’il y a deux maîtres d’ouvrages : Toulouse Métropole et Vinci Autoroutes (dont les logos apparaissent partout). Est-il normal que les maîtres d’ouvrages soient aussi les organisateurs de la concertation ? Comment un groupe privé peut-il être neutre sur la rédaction du compte rendu qui concerne un avis d'intérêt public ?

Pourquoi la répartition des rôles entre les protagonistes n’est-elle pas écrite clairement ? Qui est garant de quoi dans cette concertation ? N’y a-t-il pas un risque de confusion entre les protagonistes ? Les maîtres d'ouvrage sont-ils à la fois juges et parties ?

A minima, cette concertation ne devrait-elle pas être conduite par une équipe indépendante de Toulouse Métropole n’ayant pas d'intérêt dans ce projet ?

Dans le dossier de concertation, on apprend que : “À l’issue de la concertation, les maîtres d’ouvrage rédigeront et publieront un bilan qui témoigne des avis et opinions exprimés.”
Sous quelle forme ce bilan sera-t-il rédigé ? Est-ce que tous les avis de fond – et non seulement les aspects techniques – seront retenus ?

En effet, le dossier laisse penser que seules les remarques sur l’aspect technique du projet sont recevables car il n’est même pas mentionné au conditionnel le déroulement des prochaines étapes (enquête publique, chantier…) Le calendrier prévisionnel et les dates sont déjà fixées. Comme s’il ne pouvait en être autrement malgré cette concertation.

En conclusion :
Comment s'assurer que les remarques sur le fond du sujet, c'est-à-dire sur la pertinence du projet, sur le modèle de société et de développement que le public attend, seront bien prises en compte?

En vous remerciant,
9/30/22
Défavorable
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300Opposée à un projet anachronique30/09/2022 09:50DéfavorableComme de nombreux contributeurs ce projet me semble contraire à toutes les recommandations d’urbanisme issues notamment de la loi climat.
- il existe déjà deux échangeurs à proximité immédiate du lieu prévu. Une troisième ne viendrait pas désengorger l’existant mais augmenter le trafic jusqu’à saturation de l’échangeur créé. Toutes les
études de flux montrent ce type de phénomène.
-
a l’heure ou les métropoles tentent de réduire l’accès des véhicules individuels au centre ville, pourquoi Toulouse Métropole va-t’elle à contre courant ?
- le coût de l’équipement est exorbitant, ce budget ne serait-il pas mieux employé en finançant des équipements facilitateurs des mobilités actives et des transports en commun ?
- les surfaces artificialisées par ce projet viendront encore réduire les zones naturelles de l’immédiate périphérie toulousaine, est-ce souhaitable ?

J’espère qu’après le retrait du financement régional, ce projet sera à son tour abandonné par Toulouse Métropole.
Mons9/30/22
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299Projet inutile et coûteux 30/09/2022 09:19DéfavorableLa planète brule et investir dans des projets routiers au lieu de développer les modes actifs ou les transports en commun est une hérésie !
On est plus dans les années 80!
9/30/22
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298Pour un changement structurelle de la mobilité30/09/2022 00:09DéfavorableLes premières estimations des émissions de gaz à effet de serre (GES) de CITEPA pour 2022 viennent d'être publié : les transports, qui sont le premier secteur émetteur de GES en France, ont vu leurs
émissions augmenter de 7 % au 1er semestre 2022 par rapport à 2021 !

Ceci illustre une n-ième fois l'absence de changement structurelle dans notre politique de mobilité, qui est toujours orientée vers le tout-voiture. Toutes les études pointent le même constat : plus d'infrastructures vont appeler plus de trafic !

La Jonction Est n'est donc rien d'autre qu'une invitation aux automobilistes de rouler encore plus, ce qui fera augmenter les bouchons demain. De toute façon, une nouvelle infrastructure routière n'a jamais
rien réglé, mais uniquement aggravé le trafic routier.

Il est grand temps de changer le fusil d'épaule, et de décréter un moratoire pour la construction des nouvelles infrastructures routiers.
L'argent est mieux investi dans le développement des modes actifs et des transports en commun. Multiplier les budgets vélo par 10 et développer un vrai RER toulousain, voici une politique de transport en rupture qui a le potentiel de faire fléchir enfin la croissance des émissions GES de la métropole.

Ne le faites pas pour moi, mais faites-le pour les générations futurs qui méritent autant que nous une planète habitable !
Toulouse9/30/22
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297Vaste gâchis, d'argent, d'espaces verts, pour un modèle dépassé29/09/2022 23:51DéfavorableProjet basé sur des estimations qui semblent fausses (part du vélo notamment), dans le seul but de bétonner un peu plus, sans offrir de réelles alternatives de déplacement que le tout-voiture...
Mieux vaut mailler le territoire de VRAIES pistes cyclables, qui permettent de se déplacer sans croiser de voitures, sans faire mille détours pour rester sur un chemin cyclable protégé, et qui ne soit pas un "trottoir cyclable" avec un bateau tous les 10 m...
Car sans vrai chemin direct et sans danger, de nombreuses personnes n'osent franchir le pas d'un déplacement plus doux, en vélo...
9/29/22
Défavorable
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296Avis du pôle Vélo du CSE Airbus DS Toulouse CONTRE le projet routier Jonction Est et POUR projet alternatif à la voiture29/09/2022 23:37DéfavorableNous sommes le pôle VELO du CSE d’Airbus DS Toulouse (noté ADS par la suite). ADS Toulouse représente environ 5000 salariés sur le Sud Est de Toulouse répartis sur 3 sites : Palays le plus important et
Astrolabe, Geo 2 sites plus petits près du canal. Notre objectif est de promouvoir les trajets domicile-travail en vélo ou trottinette. Nous publions une lettre d’information interne à destination d’environ 900
cyclistes travaillant sur les sites.

NB: fichier PJ Extrait du « vélo dans le 6eme rapport du GIEC » 2022

Notre réponse au Dossier de Concertation de la Jonction Est se divise en 3 chapitres:
1) Informations manquantes ou nous semblant erronées
2) Points avec insuffisances
3) Propositions d’amélioration

Pour plus de clarté, nous indiquons les pages du dossier de concertation auxquelles il est fait référence sous la forme Pxx, et nous référençons nos demandes de justification/précision sous la forme
[Dmdeyy].

1) Informations manquantes ou nous semblant erronées
1.1) Références aux engagements européens et nationaux
Nous n’avons pas trouvé de justification du projet par rapport aux engagements suivants de niveau supérieur :
- Engagement de l’UE de réduction du CO2 de 55% en 2030 par rapport à 1990
- Loi LOM (Loi d’Orientation des Mobilités de décembre 2019)
- Loi Climat et Résilience d’août 2021

[Dmde00] Nous souhaitons des justifications sur les aspects suivants:
- Réduction du CO2
- Artificialisation des sols
- Alternative à la voiture individuelle
- Atteinte à la biodiversité

1.2) Répartition modale des déplacements
Les études de trafic (P10) sont indiquées être basées sur des comptages 2019.
Le nombre de déplacements vélo est indiqué (P20) de 12500 en 2019 sur un total de 455000 déplacements soit 2,74% (cette part modale est aussi montrée graphiquement P19).

L’observatoire de la Mobilité de l’Agence de l’Urbanisme de l’Agglomération Toulousaine (AuAT) indique dans leur étude des mobilités une part modale Vélo de 9,1% en 2018.

A Airbus DS nous faisons des comptages réguliers des vélos, la part modale vélo en 2022 est entre 14% et 21% (hors trottinettes) selon saison et jour.

[Dmde01] Nous demandons à avoir une justification du 2,74% de part modale vélo en 2019 retenue par le dossier.

De plus, à ADS Palays, nous avons constaté une baisse de 25% des véhicules entre 2019 et 2022 principalement expliqué par le télétravail et dans une moindre mesure par le report modal (vélo, covoiturage, Transports en Commun (noté TC par la suite)).

[Dmde02] Nous demandons que l’étude de trafic prenne en considération ces évolutions et que l’historique de l’évolution soit conservé pour une meilleure vision des variations (trafic 2019 Pré COVID, 2022 post COVID, projection 2030 avec l’impact des limitations liées à ZFE). Un point de référence pris fin 2022/début 2023 pourra être intéressant (impact de la crise énergétique).

[Dmde03] Nous demandons à ce que l’étude de trafic indique clairement les hypothèses de parts modales avec ou sans jonction Est, une congestion du trafic voiture entrainant des reports vers les autres modes selon la littérature [1] pour peu que ceux-ci soient adaptés.

2) Points avec insuffisances
2.1) Abandon de la passerelle mode doux
En P11, cet abandon est justifié par la nouvelle emprise de travaux et les remblais supplémentaires.
Nous nous étonnons de cette justification car il nous semble que l’emprise de travaux ne serait guère augmentée et que les remblais d’une passerelle mode doux sont très faibles par rapport à un pont avec échangeur et une 2x2 voies sur 1200m.

Cela est à mettre en regard de la très faible attractivité d’une piste longeant une 2x2voies [2] et du croisement problématique non détaillé des flux vélo/voiture à l’arrivée sur la zone de la Grande Plaine, potentiellement accidentogène à l’instar du passage vélo au niveau de l’échangeur 18 ([3] Velobs 225).

[Dmde04] Nous demandons à ce que cette nouvelle emprise et ces remblais supplémentaires soient quantifiés dans les 2 cas de figures : voie cyclable le long de la 2x2 voies avec aménagement pour traverser 4 voies automobiles au niveau de l’échangeur, et voie cyclable avec passerelle mode doux en propre. Pour la solution voie cyclable le long de la 2x2voies, nous demandons que soient clarifiées la mise en œuvre de l’arrivée sur la zone de la Grande Plaine et les traversées des voies automobiles au niveau de l’échangeur.

2.2) Au cœur du maillage des voies vertes
En P17, dans le focus, le projet se réclame au cœur du maillage des voies vertes, projet ambitieux avec harmonie complète avec le réseau mode doux existant.

Nous constatons que la piste cyclable actuelle longeant la M16 (réalisée en août 2020 pour une part) sera coupée par la 2x2voies. A noter que cette piste semble être amenée à devenir la REV 3 et 12 (cf plan Réseau Express Velo P17, noté REV par la suite), dans ce cas un aménagement sera nécessaire pour respecter le cahier des charges des REV.

Nous remarquons aussi que le parcours sportif sera déplacé mais longera la 2x2 voies ce qui retire beaucoup de son intérêt pour la santé et l’agrément. A noter que ce parcours est utilisé par de nombreux coureurs d’ADS car accessible depuis le site Palays via la belle piste cyclable de l’Hers sans traversée de route à partir de la rue André Villet jouxtant ADS.

Nous convenons que le nouveau franchissement mode doux de la rocade est en soit positif mais limité par les fortes réserves d’attractivité vues précédemment.

[Dmde05] Nous demandons que soit justifié concrètement « le cœur du maillage vert et l’harmonie complète avec le réseau mode doux existant ».

A notre sens, il le détruit pour partie et offre un nouveau réseau mode doux d’un intérêt et attractivité faibles car en bordure d’un futur axe routier important (cf rapport GIEC [2]).

2.3) Stationnement des voitures et circulation dans la zone de la Grande Plaine
Le projet prévoit donc une augmentation du trafic voiture individuelle de 30% mais le problème du stationnement n’est pas évoqué. Ce trafic arrivera à la zone de la Grande Plaine qui offre déjà un stationnement difficile. De plus, n’y aura-t-il pas une congestion suite à ce trafic supplémentaire réduisant les gains annoncés?

[Dmde06] Nous demandons à ce que le stationnement et l’absorption du trafic supplémentaire dans la zone de la Grande Plaine soient analysés.

2.4) Projet ne générant pas de nouveaux déplacements routiers
P20 le focus met en exergue cette assertion.

Si le projet ne génère pas de nouveaux déplacements routiers, nous en déduisons que son utilité ne vaut que par l’absorption du nouveau
trafic et les gains de temps espérés.

Le nouveau trafic est estimé à +30% et les gains de temps espérés sont clairement indiqués P24 sur les différents parcours, ils sont en moyenne de 1,5mn.

Nous nous demandons si un tel projet justifie ces gains de temps somme toute assez faibles au regard de la congestion générale du réseau à Toulouse. Sur le périphérique ou sur les axes en ville les points de
congestion sont souvent nettement supérieurs à 3mn en période de pointe (maximum de gain apporté par la Jonction Est) !

[Dmde07] Nous demandons à ce que des études ciblées soient réalisées sur les trajets s’écartant négativement de la moyenne, par exemple P24 flux 2 sens1-HPM (Saint Orens) et flux 5 sens 2-HPS (Fonsegrives)

De plus, le trafic a baissé sensiblement depuis la période Pre COVID lié principalement au télétravail. La gestion du télétravail pourrait même, à terme, être utilisée comme outil de régulation pour un étalement des heures de pointe.

[Dmde08] Nous demandons à ce que les gains de temps, en plus des gains locaux présentés, soient évalués sur des trajets plus globaux, incluant les congestions provoquées par l’augmentation du trafic sur l’ensemble du trajet et incluant différents scénarios d’évolution du trafic.

3) Propositions d’amélioration
Nos propositions d’amélioration visent à offrir une alternative à la voiture individuelle afin de réduire sa part modale, comme demandé par la loi Climat et Résilience, dans les domaines du vélo et transports en commun. Nous n’aborderons pas d’autres axes tels que le covoiturage et le télétravail qui peuvent avoir eux aussi des impacts importants.

Voici nos propositions :
Domaine Vélo :
- une passerelle mode doux en site propre pour une attractivité pour les piétons et cyclistes. Elle sera particulièrement intéressante, par exemple pour les cyclistes sur la piste des Argoulets voulant rejoindre Montaudran (liaison Toulouse secteur Est-Montaudran). L’unique possibilité actuelle est de passer au niveau de l’échangeur 18 de la route de Revel, passage très dangereux (1 cycliste mort, un salarié ADS renversé sans gravité) qui pourrait de ce fait être évité.
- la continuité de la piste cyclable longeant la M16 (partie des REV 3 et 12) offrant une liaison rapide entre Fonsegrives et Montaudran
- La continuité de la piste cyclable entre la piste longeant l’Hers au niveau de la route de Revel et la piste de l’aérodrome de Lasbordes très attractive pour la jonction cycliste Balma-Montaudran avec passage
le long de l’Hers à l’ouest des magasins du 9 avenue de la Marcaissonne (EVA, Giant,…) et ajout d’un pont sur la Marcaissonne
- Le prolongement et la ramification du réseau REV vers l’Est jusqu'en limite de TM : REV 3 et 12 après Fonsegrives ainsi que REV 6 après Montrabé ; seul secteur où les pistes REV ne vont pas en limite de TM ! A noter que la prolongation après Fonsegrives est demandé par nombre de salariés d’ADS (Aigrefeuille, Drémil, Lanta, Sainte Foy) car la M18 (route de la Saune) est extrêmement dangereuse ( [3] Velobs 3309 : 1 jeune drémilois mort en 2 roues lors d’un choc frontal avec un véhicule en dépassement, un salarié ADS projeté violemment dans le fossé (miraculé aux dires des pompiers, blessé sans séquelles)). Cette route est, de ce fait, actuellement, quasiment non utilisée pour des trajets
domicile-travail.
- Extension de l’offre VeloToulouse sur le secteur
- Des parkings Vélo sécurisés aux endroits stratégiques (par exemple à la future station l’Ormeau de la 3ème ligne)
- La résorption des points noirs Vélo dangereux (par exemple Velobs 2942 [3] près d’ADS prévu et attendu depuis l’ouverture de la LMSE en mars 2013 !)
- Aides à la réalisation d’infrastructures vestiaires/douches/parkings vélo dans la zone de la Grande Plaine. Ce type d’infrastructures (difficiles à mettre en place pour des PME) est primordial pour permettre le report modal vers le vélo comme le montre la part modale vélo d’ADS où nous bénéficions d’infrastructures de qualité.

Domaine TC :
- Bon cadencement de la future ligne de bus lineo L12 dans la rue Marcel Dassault
- Interconnexion efficace des lineo L1, L9, L12 permettant des liaisons TC rapides sur le secteur Est et désengorgeant la zone de la
Grande Plaine
- Rabattement efficace de la 3ème ligne de métro (station l’Ormeau sur la zone de la Grande Plaine) avec les lineo
- Parking Relais pour connexion avec TC en périphérie (Fonsgrives, Saint Orens) et ainsi limiter le trafic voiture

3) Conclusion
Pour les raisons évoquées ci-dessus, nous pensons que ce projet Jonction Est doit être entièrement repensé et ré-imaginé au vu des défis, des engagements et des paramètres actuels et futurs, qui ne sont plus ceux pris en compte dans le dossier.

Les raisons principales sont l’absence de cadrage par rapport aux engagements européens et nationaux, le manque de justification de choix effectués (Rejet passerelle mode doux en site propre, réduction espaces verts), les études réalisées avec des données obsolètes sans tenir compte des évolutions récentes de la mobilité (COVID, crise énergétique, ZFE) et enfin des projections donnant la priorité à la voiture individuelle pour un tel aménagement de long terme sans tirer pleinement parti des développements futurs (extension ZFE, 3ème ligne métro, vélo, covoiturage, télétravail).

De plus, nous nous interrogeons sur le risque que ce projet soit épinglé par la justice au titre de la condamnation en cours de l’état français « l’Affaire du siècle » pour préjudice écologique causé par le non-respect de ses engagements climatiques.

Nous pensons qu’un tel projet routier obèrerait la dynamique d’évolution des modes de transports alternatifs à la voiture individuelle en cours à Toulouse, boostée par le COVID et la crise énergétique.

Nous pensons que ce projet coûteux et monolithique est mal adapté aux crises diverses que le monde traverse. A titre d’exemple, le coût de l’ensemble du réseau REV irriguant tout Toulouse est estimé du même ordre de grandeur que le seul projet Jonction Est, tout en offrant des capacités de résilience plus élevées ([1] ; [2] (GIEC)).

Nous pensons de plus qu’un tel projet routier écornerait au niveau national l’image de Toulouse. Ce projet présente une solution de mobilité passéiste et tourne le dos au défi climatique et aux enjeux des prochaines décennies alors que de nombreuses grandes villes françaises s’orientent résolument vers une mobilité durable (Paris, Lyon, Bordeaux,…).

Notre ambition est que Toulouse s’engage plus fermement dans le défi climatique en s’appuyant entre autre sur une politique cyclable plus ambitieuse susceptible de placer Toulouse dans les meilleures grandes villes du baromètre des villes cyclables (en 2022 Toulouse a été classé comme climat « plutôt défavorable au vélo ») afin d’offrir la meilleure qualité de vie alliant dynamisme, responsabilité face aux enjeux et respect de l’environnement.

Pour l’ensemble de ces raisons, nous pensons que ce projet routier Jonction Est n’est pas adapté à la mobilité à venir de l’Est Toulousain.

Nous pensons que la réalisation de la seule passerelle mode doux en propre associée à un ensemble de mesures favorisant les déplacements alternatifs à la voiture doit pouvoir répondre de façon durable, efficiente et résiliente à ce besoin avec un investissement moindre, tout en respectant le cadre européen et national ainsi que la qualité de vie des riverains (flux voiture réduit, maillage espaces verts Limayrac/Ribaute et biodiversité préservée).

Nous avons suggéré un ensemble de mesures dans ce sens et espérons qu’elles sauront retenir l’attention des aménageurs pour la réactualisation du dossier.

Pour le pôle VELO du CSE Airbus DS Toulouse (section de l’Univers EDDT)

10 signataires : RCH ; FDG ; CID ; NKO ;MLC ;MME ;LPE ;EPA ;VSA ;ETH

Pour Univers EDDT : « Environnement, Développement Durable et Transports » du CSE Airbus DS Toulouse

MLE Responsable de l’Univers

Bibliographie :

[1] Les transports face au défi de la transition énergétique. Explorations entre passé et avenir, technologie et sobriété, accélération et ralentissement. Aurélien Bigo 2020 Thèse de doctorat de l’Institut Polytechnique de Paris

[2] Le vélo dans le 6ème rapport du GIEC Compilé par Gonéri Le Cozannet et Valérie Masson-Delmotte 2022

[3] Carte des points noirs Velo à Toulouse https://velobs.2p2r.org/ (Lien externe)

[4] Guide pour une mobilité quotidienne bas carbone. The Shift Project
Toulouse9/29/22
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295Avis très défavorable pour ce projet d'une autre époque. 29/09/2022 23:26DéfavorableAujourd'hui nous devons diminuer l'usage et l'impact quotidien de la voiture :

1) En favorisant les modes doux

2) En incitant fortement les entreprises et administrations publiques à recourir au télétravail

3) En développant les points 1) et 2), les déplacements nécessaires en voiture seront plus efficaces et donc moins impactant.

Aujourd'hui nous devons préserver les espaces verts dans nos villes, les compensations prévues dans ce projet ne sont que de l'esbroufe : Il n'est pas prévu de revégétaliser des espaces bétonnés.

Pour la circulation, cela n'arrangera rien pour le trafic car :
1) Coté Toulouse, cet échangeur ne débouchera pas sur un axe pénétrant
2)
Il ne desservira pas les ZAC de Toulouse Aérospace et Malepère, celles-ci étant plus au Sud

Ce projet de Jonction EST, c'est finalement : Beaucoup d'argent dépensés et énormément de nuisances
Toulouse9/29/22
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294A rebours de l'histoire29/09/2022 23:23DéfavorableAprès avoir consulté les arguments pour et contres, force est de constater que l'on parle d'un besoin émis il y a plus de 10 ans, où on ne jurait que par la voiture.

Les consciences ont évoluées, les pratiques aussi. Remettre ce genre de projet sur la table est désormais aussi anachronique qu'une coupe du monde au Quatar. Ce n'est pas ce que les locaux veulent. La vie de quartier de Limayrac, et la vie de village de Quint-Fonsegrives n'ont absolument pas besoin d'un monstrueux échangeur pour améliorer leur quotidien. Les revendications des usagers des 2 côtés sont très claires : plus de pistes cyclables dédiées (et pas de la peinture magique), des infrastructures de relais pour des bus en site propres, pourquoi pas une passerelle réservée aux modes doux (bus / vélo). Mais certainement pas un double échangeur. Nous avons la chance d'avoir des espaces naturels en bord de l'hers, arrêtons la bétonisation et l'artificialisation.

D'autre part, il est illusoire de croire que plus de voies = meilleure circulation. La 3ème voie du périphérique n'a pas drastiquement changé la vie des automobilistes qui traversent d'Est en Ouest le matin. Il est déjà démontré que lorsqu'on crée un nouvel axe, on incite les automobilistes à ne pas changer leur mode de fonctionnement, donc à engorger rapidement ce nouvel axe. Ça ne résoudra rien, même pas pour St Orens, qui viendra engorger Quint-Fonsegrives.
Il est certain que si ce projet aussi pharaonique qu'anachronique, s'il devait se faire, servira pour longtemps de contre-exemple ridicule.

Soyons clairs : Quint-Fonsegrives n'a rien à y gagner. Toulouse, côté Limayrac, n'a rien à y gagner, sinon à devenir un déversoir permanent de voitures voulant essayer de gagner 2 minutes. St Orens n'y gagnera rien par rapport à la sortie 18. A part Vinci, pas de gagnant, et surtout pas les zones humides et le béton offert pour décors à nos enfants. Voyez l'échec des nouveaux quartiers (Montaudran, Cartoucherie), tous bétonnés, désertés, encore pensés avec 30 ans de retard. Voyez l'échec de la déviation de la zone commerciale d'Escalquens (sûrement nécessaire pour les riverains j'en conviens), mais qui est en permanence embouteillée ! C'est exactement cette trajectoire de pensée qui vise cette zone paisible et naturelle. Nous avons tous les éléments en main, toutes les connaissances, nous savons tous que ce serait une erreur. L'avenir est à un RER Toulousain, à un réseau cyclable sécurisé reliant les villes plus éloignées, comme Flourens, Dremil, Aigrefeuille, qui sont demandeuses de se raccorder au réseau actuel. L'avenir c'est aussi développer les parkings relais et les lignes de bus en site propre, et passer à des tarifs beaucoup plus incitatifs. C'est aussi pouvoir transporter son vélo sur des moyennes et longues distances, via le bus ou le train. Ce n'est pas un fantasme de bobo, ce cliché est mort, c'est réel, c'est la demande ! Personne ne demande de nouvelles routes. Nous ne voulons pas nous enfermer dans un modèle 100% voiture, car on sait que ce n'est pas viable, et ce n'est pas le sens de l'histoire.

J'ai longtemps pris ma voiture pour parcourir les 7km qui me séparent de mon travail. Par réflexe. Parce que c'est bien quand il pleut. Mais mettre une heure pour les faire, c'est insupportable. Être incertain du temps de trajet pour aller chercher ses enfants, c'est stressant. Je suis donc passé au vélo. Depuis 5 ans, par tous les temps, j'ai un parcours régulier, un temps constant, et grâce aux derniers travaux côté marcaissone, je suis sur piste sécurisée presque tout le long. Ce sont les bouchons qui m'ont fait basculer sur un transport alternatif. Je ne reviendrais en arrière pour rien au monde. Et je constate tous les jours que les voitures croisées ou dépassées, bloquées dans les embouteillages, sont à 90% des personnes seules. Créer cet échangeur, c'est leur envoyer le mauvais signal - illusoire - : "continuez, on décongestionne". Aménager des pistes, construire des parkings à vélo, assurer un service fiable de bus, c'est dire "vous avez des infrastructures alternatives à disposition, allez-y !". Il est temps d'être cohérent avec la demande, et avec les efforts entrepris, notamment pour diminuer la pollution en ville. Si l'on décrète que les véhicules polluants n'ont pas leur place en ville (cf politique vignettes crit'air), ne continuons pas les inciter. Ce projet d’infrastructure, c'est envoyer un signal d'incitation, rendant schizophrène l'automobiliste. Et pitié, n'essayez pas de peindre en vert ce projet à coup de trottoir ou piste cyclable. Ça ne rattrapera jamais les mètres cubes de béton posés là et les concentrations de gaz d'échappement qui s'y accumuleront matin et soir dans les embouteillages.

Posez-vous la question : pourquoi les gens prennent la voiture ? Quels sont leurs trajets ? Leurs distances moyennes ? C'est là qu'il faut creuser, et beaucoup ne font pas tant de kilomètres par jour. Juste qu'il manque des infrastructures alternatives, ou qu'il faut les y inciter? L'argent mis dans ce projet pourrait tellement servir de moteur à apaiser les transports dans cette zone, avec un bon réseau cyclable / bus en site propre / baisse des coûts / subvention pour équipement. En tant que citoyen, imposable, je trouve ce projet insensé et vous incite fortement à repenser la solution au problème. Mes collègues venant en vélo de St Orens vivent un calvaire car par de pistes cyclables propres. C'est là qu'il faut agir si St Orens veut se désengorger. Mais vous pourrez bétonner tout l'Est Toulousain, vous ne résoudrez rien en vous centrant sur la voiture. Préparez l'avenir, soyez audacieux, lancez de vrais projets de piste cyclable périphérique, de RER, de vraies solutions alternatives. La voiture n'en n'est pas une.
Quint-Fonsegrives
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293Non à ce Projet, oui à des transports doux (deux-roues, bus) pour (tous) mieux respirer !29/09/2022 22:56DéfavorableBonjour,

Heureux habitants du quartier la Terrasse depuis 2000, nous sommes particulièrement attachés à sa qualité de vie, il est calme et offre des espaces naturels que nous apprécions beaucoup (Bois de Limayrac, Bois
de Sarabelle, zones vertes le long des ruisseaux L'Hers et la Marcaissonne,...). Nous nous déplaçons essentiellement à vélo ou en bus, et à pied, et n'utilisons la voiture que pour les trajets pour lesquels aucune alternative raisonnable n'est possible. L'offre d'infrastructure a évolué au fil du temps, mais pourrait encore largement être améliorée. C'est dans l'air du temps, nous sommes confiants.

En revanche, la relance de ce Projet Jonction Est, auquel nous nous étions déjà opposés précédemment (notamment pour la nuisance imposée par les travaux importants qui sont prévus), nous semble aujourd'hui encore
plus anachronique et aller à contre-courant des prises de conscience et évolutions environnementales auxquelles Toulouse-Métropole semble adhérer par ailleurs. La voiture rend l'air urbain irrespirable, sa circulation est bruyante, et souvent source de danger en zone résidentielle, pourquoi et comment envisager positivement un projet coûteux qui vienne, mécaniquement, déplacer la densité d'automobiles vers une zone préservée, au lieu de proposer des alternatives de déplacements doux accessibles à tous ?

Nous serions favorables en revanche à la mise en place de passerelles aménagées pour passer facilement à pied ou en vélo par dessus la rocade (aujourd'hui c'est encore un parcours du combattant), et un déploiement de bus avec des voies dédiées qui ne soient pas bloquées par les embouteillages.

Merci d'avance de nous entendre !
Toulouse9/29/22
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292N'y avait-il pas d'autres solutions d'échangeur?29/09/2022 22:28RéserveBonjour,

La solution d'échangeur présentée devrait fonctionner avec des feux vu les 4 carrefours plans en tête de bretelles d'entrée et de sortie depuis la rocade ce qui n'est pas un gage de fluidité.

Seules trois propositions avaient été envisagée et c'est une déclinaison de l'une d'entre elle qui est présentée en losange éclaté branchée sur la rue Maurice Hurel.

D'autres solutions d'échangeur plus performantes ont-elles été envisagées et non présentées? En effet, un système en double trompette permettrait d’être plus fluide et présente une compacité assez proche de
la solution proposée. (voir les 2 croquis joints)
BalmaImages9/29/22Réserve627
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291Aimons Toulouse, Balma, Quint et Saint-Orens, à pied et à vélo !29/09/2022 22:28DéfavorableL'association Deux Pieds Deux Roues, anciennement “Association Vélo” est une association qui promeut les modes de déplacement actifs dans l’agglomération toulousaine . Elle a été créée il y a plus de 40 ans en réaction à un projet de voies routières sur les berges de la Garonne.

Grâce à la mobilisation du comité des berges de la Garonne et des fondateurs de l’association Vélo, ce projet automobile en bord de Garonne ne s’est finalement pas réalisé.

L'association fait partie du collectif Axe vert de la Ramée et du collectif Non à la jonction Est, et soutient à ce titre les contributions de ces deux collectifs.

2P2R est opposée à ce nouvel aménagement routier, favorisant l’usage de la voiture, justifié par des prévisions d’augmentation de 30% des déplacements automobiles dans l’Est toulousain.

Ces prévisions sont issues d’un plan mobilité 2020-2025-2030 qui a été annulé en première instance par le tribunal administratif.

Il n’est pas acceptable d’envisager cela en 2022, alors que chacun a pu ressentir la réalité du réchauffement climatique cet été et que l’accord de Paris prévoit une réduction des gaz à effet de serre.

De plus, la loi climat et résilience votée en 2021 fixe un objectif de part modale vélo à 9 % en 2024 et 12 % en 2040.

Le budget prévu pour la jonction Est, équivalent à la totalité du budget vélo du mandat municipal, doit être réaffecté à des projets en faveur des modes actifs afin d’atteindre ces objectifs.

Le vélo n’est plus un mode de transport marginal, son usage augmente très rapidement dans l’agglomération toulousaine et doit être encouragé.

Un futur échangeur et une 2x2 voies, même accompagnés d’une piste cyclable, restent une incitation à l’usage de la voiture qui freinera voire empêchera tout report modal. L’association a relevé le bikewashing dont il est fait preuve dans le dossier de concertation : coincée au milieu de 14 voies parallèles pour véhicules motorisés, une “voie verte” n’en est plus une. Par ailleurs, l’absence de séparation des flux piétons et cyclistes situe cette nouvelle voie en deçà des standards actuels. Enfin, ce projet viendrait dénaturer la voie verte existante dans le grand parc de l’Hers, très utilisée.

La Métropole doit donc proposer aux habitants actuels et futurs de la zone concernée par la Jonction Est, y compris ceux habitant à l’extérieur du périphérique, des alternatives à la voiture.

Pour cela l'association 2P2R propose:

-De réaliser rapidement le Réseau Express Vélo (REV) dans l’Est toulousain ;

- D’aménager les échangeurs existants 17 et 18 de manière à faciliter les traversées des piétons et cyclistes ;

-De réaliser une passerelle modes actifs en lieu et place du futur échangeur ;

-D’installer des stationnements pour vélos sécurisés le long des lignes Linéo 1 et 7, en particulier à Entiore (Quint-Fonsegrives), et au niveau de la gare bus de Malepère.

Deux Pieds Deux Roues espère que les élus métropolitains tiendront compte des nombreux avis opposés à ce projet déposés sur la plateforme “Je participe” et renonceront à ce projet.
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290Ne pensez pas la ville de demain comme votre père29/09/2022 22:24DéfavorableCe projet Jonction Est présente de graves lacunes telles que :

- l'absence de cadrage par rapport aux engagements européens et nationaux
- des données de part modale erronées (pour le vélo 2,74% en 2019 alors que l'observatoire de la mobilité de l'AuAT (Agence de l'Urbanisme de l'Agglomération Toulousaine) l'estime à 9,1% en 2018)
- la priorité donnée à la voiture individuelle avec une augmentation de 30% de son trafic entre 2019 et 2030
- le manque d'intérêt de la nouvelle piste cyclable créée en bordure immédiate de la 2x2 voies et la coupant nécessairement
- la dégradation du réseau cyclable existant (le long M16, piste des Argoulets)
- la destruction partielle de la zone verte « Espace nature de Ribaute » mettant en péril de nombreuses espèces végétales et animales et la dégradation de l'environnement du parcours sportif

Ce projet présente une solution de mobilité passéiste qui tourne le dos au défi climatique et aux enjeux des prochaines décennies à l'inverse de nombreuses grandes villes françaises s'orientant vers une
mobilité durable. Il risque de plus de dégrader fortement la qualité de vie des riverains en dérivant et augmentant le trafic automobile au travers de zones d'habitat dense non prévues à accueillir un tel trafic.

Pour toutes les raisons évoquées ci-dessus, je pense que ce projet Jonction Est doit être entièrement repensé et ré-imaginé au vu des défis, des engagements et des paramètres actuels et futurs.

Il doit prendre en compte les évolutions récentes de la mobilité (COVID, crise énergétique, ZFE), respecter les engagements européens (limitation du CO2) et nationaux (lois LOM et Climat & Résilience)
ainsi que les développements futurs (extension ZFE, 3ème ligne métro, vélo, covoiturage, télétravail).

Il doit proposer une mobilité future attirante et durable avec des solutions alternatives à la voiture individuelle.

Je propose que soit étudiée la réalisation de la seule passerelle mode doux en propre associée au développement des Transports en Commun (3ème ligne de métro et renforcement du réseau lineo), au développement du réseau cyclable notamment le réseau REV et à un ensemble de mesures alternatives à la voiture individuelle (covoiturage, télétravail,…).

Je pense qu'un tel projet promouvant des solutions alternatives à la voiture individuelle doit pouvoir répondre de façon durable, efficiente et résiliente aux besoins de mobilité de l'Est Toulousain pour un
investissement moindre, tout en respectant le cadre européen et national ainsi que la qualité de vie des riverains (flux voiture individuelle réduit, flux alternatifs augmentés, espaces verts Ribaute/ Limayrac et biodiversité préservés).
Toulouse9/29/22
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289Réduction des temps de transport : simulation ou simulacre ?29/09/2022 22:20DéfavorableArgument clé du dossier : la Jonction Est permettra aux habitants de Quint et de Saint-Orens de gagner du temps. Cela repose sur une étude - non communiquée - que nous contestons.

Si je vais axer ma contribution sur ce point, mon opposition à ce projet est bien plus étendue. La Jonction Est est un projet :
- qui consomme des sols
- qui génère des Gaz à Effet de Serre (GES), par sa construction même
- qui est orienté vers un développement du “système voiture” - que nous devons déconstruire si nous voulons une métropole respirable et un climat habitable
- dont la partie “mode doux” est, au mieux, un alibi (quand ce n’est pas juste un gimmick de communiquant : “les modes doux ont besoin de la Jonction Est”).
- qui nuit à la biodiversité
- qui produira une augmentation de la pollution
- qui occasionnera des nuisances pour les riverains et abime une zone de loisirs très fréquentée
- qui grève le budget de la métropole
- dont le coût n’est pas maîtrisé (inflation)
- qui prive la métropole de ressources pour des projets plus prioritaires

Je conteste en particulier l’étude de trafic qui oriente l’argumentation sur un gain en temps de transport sur certains trajet :
- le gain en temps de transport en voiture individuelle est un objectif contestable en soi - singulièrement quand il est mis en avant comme priorité de la collectivité territoriale (au regard des enjeux climat, pollution, mode doux, intermodalité, report modal, pollution, …)
- l’effet rebond - ou trafic induit - est peu ou mal pris en compte. Cela est pourtant documenté dans des études universitaires.
- l’étude n’est pas publique. Seuls quelques résultats ont été publiés. Ce manque de transparence est inquiétant et ne correspond pas à une éthique de concertation.
- l’hypothèse d’augmentation de trafic (+30% en 2030) est originale (!) - si ce n’est farfelue - au regard des engagements pris au titre de la Stratégie National Bas Carbone (-40% de GES en 2030)
- l’hypothèse sur l’augmentation de la population (et la demande de transport) n’est pas argumentée. La géolocalisation des nouvelles habitations n’est pas précisée. Une zone est évoquée… mais jamais
spécifiée ! Certains arguments avancés (augmentation de la population sur le bassin toulouse aerospace montaudran) sont… étonnants !
- l’hypothèse sur l’attractivité de la zone de La Plaine est étonnante compte tenu du manque de dynamisme de la zone ce qui est attestée par le nombre de terrains et immeubles squattés ou abandonnés (https://twitter.com/JonctionEstCNon/status/1544383308980797444?s=20&t=eYE-2FHYRNWGipa9fbrTaw (Lien externe))
- la diminution de la demande de trafic automobile (liée au prix de l’énergie, aux politiques publiques, à la perception grandissante par les citoyens des enjeux climatiques)... n’est pas prise en compte !
- le scénario présenté est sans alternative… ce qui rend toute évaluation hasardeuse
- une seule hypothèse de volume de trafic étant retenue (+30 pour le trafic automobile en 2030), il n’est pas possible d’évaluer la sensibilité des résultats à variable d’entrée (volume de trafic). Par
exemple : quels seraient les résultats avec une augmentation de trafic de 20%, l’évolution (temps de transport / volume de trafic) est-elle linéaire ou y-at’il un point de bascule (et quel est-il ?). Les éléments
proposés ne sont pas vérifiables. Leur manque de robustesse ne permet pas d’orienter une consultation sur cette base.












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288Un projet avant tout délétère29/09/2022 22:04Défavorable
Beaucoup d'arguments simples me semblent en défaveur de ce projet :
- tout d'abord son coût est majeur, notamment par rapport à de l'argent publique que va devoir débourser la métropole alors de très nombreuses utilisations semblent plus essentielles dans le contexte actuel (éducation, agriculture, santé...). ce financement repose par ailleurs sur la société Vinci dont les réflexions éthiques et économiques sont discutables.
- la pertinence de ce projet apparaît également très limitée quant à ses possibilités d'amélioration du trafic routier. une majoration des bouchons sur la rocade toulousaine déjà saturée est même un risque très probable.
- enfin, son impact environnemental n'est, lui, pas négligeable. il s'agit à nouveau d'une suppression de terres arables qui sont fondamentales pour nous permettre de nous alimenter, préserver la biodiversité et limiter sécheresses et canicules.
merci !
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287Un projet de l'ancien temps non argumenté dans le dossier de concertation29/09/2022 21:54DéfavorablePar définition un nouvel échangeur dessert un nouveau quartier; côté toulouse, cet échangeur arrive sur le quartier de la terrasse et ses alentours, figé avec sa zone de bureaux et ses habitations, résidences, lotissements, aucune réserve foncière aucun développement de prévu. Avec le bois de limayrac, et la zone de loisirs de la plaine l'équilibre est assez bien respecté ; la future ligne de métro au bas de la terrasse, les lignes de bus, les couloirs vélo et la piste cyclabe à la plaine qui rejoint différents quartiers de toulouse. 2 échangeurs à proximité, la sortie 17 et 18. Un nouvel échangeur n'a donc aucun intérêt d'un point de vue amélioration de la circulation dans cette zone. C'est un projet destructeur d'espaces verts alors qu'il convient de les protéger, une augmentation d'émission de Co2 à proximité de terrains de sport . Il ne débouche sur aucune avenue mais sur un rond point.

De l'autre côté, il desservirait une piste d'aérodrome qu'il doit longer plusieurs centaines de mètres, le PLU ayant été annulé par le TA aucune information officielle sur les projets dans cette zone à
l'exception de la desserte de la nouvelle clinique.

le coût de ce projet est exorbitant 80 millions pour le moment sans tenir compte des hausses des matières premières. La zone verte de la Ribaute sera impactée. les gains de temps annoncés dans le dossier de concertation avec ce projet sont ridiculement bas, de 30 secondes à 8 mn maximum.

Une quatrième voie sur le périphérique viendra de chaque côté détruire la fameuse coulée verte qui sépare la zone de la plaine avec ses aires de jeux et ses installations sportives de la circulation. Ce
projet à l'heure actuelle en plein réchauffement climatique est un non sens, une priorité donnée à encore à plus de voitures au détriment des autres modes de circulation.
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286Je n'en vois pas l'utilité29/09/2022 21:53DéfavorableJe ne vois pas vraiment l'utilité de ce projet, à part d'engorger encore le périphérique avec plus de voitures (périphérique déjà bien bouché). Renforcer les bus et créer des pistes cyclables serait plus adapté pour desservir ce trajet.
Saint-Orens-de-Gameville
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285Non à ce projet anachronique !29/09/2022 21:42DéfavorableCe projet Jonction Est présente de graves lacunes telles que :

l'absence de cadrage par rapport aux engagements européens et nationaux

des données de part modale erronées (pour le vélo 2,74% en 2019 alors que l'observatoire de la mobilité de l'AuAT (Agence de l'Urbanisme de l'Agglomération Toulousaine) l'estime à 9,1% en 2018)

la priorité donnée à la voiture individuelle avec une augmentation de 30% de son trafic entre 2019 et 2030

le manque d'intérêt de la nouvelle piste cyclable créée en bordure immédiate de la 2x2 voies et la coupant nécessairement

la dégradation du réseau cyclable existant (le long M16, piste des Argoulets)

la destruction partielle de la zone verte « Espace nature de Ribaute » mettant en péril de nombreuses espèces végétales et animales et la dégradation de l'environnement du parcours sportif

Ce projet présente une solution de mobilité passéiste qui tourne le dos au défi climatique et aux enjeux des prochaines décennies à l'inverse de nombreuses grandes villes françaises s'orientant vers une mobilité durable. Il risque de plus de dégrader fortement la qualité de vie des riverains en dérivant et augmentant le trafic automobile au travers de zones d'habitat dense non prévues à accueillir un tel trafic.

Pour toutes les raisons évoquées ci-dessus, je pense que ce projet Jonction Est doit être entièrement repensé et ré-imaginé au vu des défis, des engagements et des paramètres actuels et futurs.

Il doit prendre en compte les évolutions récentes de la mobilité (COVID, crise énergétique, ZFE), respecter les engagements européens (limitation du CO2) et nationaux (lois LOM et Climat & Résilience)
ainsi que les développements futurs (extension ZFE, 3ème ligne métro, vélo, covoiturage, télétravail).

Il doit proposer une mobilité future attirante et durable avec des solutions alternatives à la voiture individuelle.

Je propose que soit étudiée la réalisation de la seule passerelle mode doux en propre associée au développement des Transports en Commun (3ème ligne de métro et renforcement du réseau lineo), au développement du réseau cyclable notamment le réseau REV et à un ensemble de mesures alternatives à la voiture individuelle (covoiturage, télétravail,…).

Je pense qu'un tel projet promouvant des solutions alternatives à la voiture individuelle doit pouvoir répondre de façon durable, efficiente et résiliente aux besoins de mobilité de l'Est Toulousain pour un
investissement moindre, tout en respectant le cadre européen et national ainsi que la qualité de vie des riverains (flux voiture individuelle réduit, flux alternatifs augmentés, espaces verts Ribaute/ Limayrac et biodiversité préservés).
Toulouse9/29/22
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284Avis défavorable à ce projet destructeur et inutile 29/09/2022 21:31DéfavorableLes enjeux climatiques et environnementaux obligent à conserver les espaces encore préservés aux portes de la ville : îlots de fraîcheur à maintenir, sauvegarder une faune et une flore spontanée déjà malmenée par la détérioration des habitats, développer les modes de déplacement doux et mutualisés ( train, bus, vélo, voie piétonnes). A l heure où les enjeux de qualité de l air sont vitaux, il est aberrant de dépenser des millions dans un projet qui renforcera encore l usage de la voiture individuelle et entraînera l'artificialisation des zones avoisinantes alors que d'autres priorités sont urgentes : mise aux normes de l'incinérateur toulousain le plus polluant de France (!), renforcer les continuités écologiques ( corridors terrestres et aquatiques : ce projet, à la croisée de l Hers et de la Saune, se situe exactement sur une zone essentielle pour le maintien de nombreuses espèces telles que les amphibiens, oiseaux liés aux milieux aquatiques, etc). Cette destruction inévitable n est pas acceptable de la part d une municipalité qui affiche une volonté de planter des arbres ( 1000 arbres plantés ont été détruits par la canicule de cet été ! ). Les évolutions sociétales ( télétravail, recherche de sens, sobriété nécessaire...) obligent les élus et citoyens à s adapter pour une vraie transition résiliente pour affronter les enjeux actuels et à venir. Inutile ( ne réglera pas le problème d engorgement des véhicules) et coûteux (du point de vue financier et environnemental), ce projet est irresponsable et ne doit pas voir le jour. J en appelle à la responsabilité, à l'intelligence et au courage politique des décideurs qui doivent
hiérarchiser les priorités en tenant compte des réalités actuelles : rappelons que les prévisions du GIEC les plus pessimistes se révèlent encore en dessous des bouleversements qui nous attendent ; la canicule et sécheresse de cet été l ont clairement démontré.

Respectueusement.
Toulouse9/29/22
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283Non a l'ajout d'un échangeur, oui à une amélioration de la circulation 29/09/2022 20:09DéfavorableLe problème est clair mais les enjeux ne me semble pas assez bien analysés et considérés. Il y a des bouchons et les voies de circulation sont très encombrées le matin et le soir de semaine : ça c'est le problème. La solution qui est proposée par la collectivité pour palier a cet afflux grandissant de véhicules est d'ouvrir un nouveau passage. Cependant il a déjà été prouvé qu'augmenter le nombre de route n'engendre pas une diminution de la circulation, au contraire cela permettra à plus de voiture de circuler à long terme. Cette solution de jonction est ne sera donc que temporaire et immédiate au lieu d'être
vertueuse pour l'avenir. Si l'on veut réduire les bouchons aux heures de pointe il faut réduire le nombre de véhicules qui circule a ce moment là.

Il faudrait donc réduire l'envie de prendre la voiture et augmenter l'attrait pour les circulations dites douces.

Toulouse pourrait s'inspirer des mesures mises en place dans certaines villes comme Stockholm où par exemple le nombre de véhicules en ville a été réduit d'un tiers en dix ans alors que la population s'est accrue de 22 %. Il n'est donc pas incompatible d'avoir une population grandissante et une circulation automobile qui diminue.

La collectivité doit donc proposer des solutions pour permettre l'abandon de la voiture et l'adoption d'une mobilité plus responsable. Cela pourrait passer par une amélioration du service de transports en commun, augmentations des pistes cyclables dans la ville de Toulouse mais aussi une meilleure connexion aux villes voisines avec la mise en place de trains par exemple (villes du nord de l'Europe hyper connectées à leur banlieues et villes voisines ; exemple des RER allemands).

En réduisant les voitures, la qualité de l'air sera meilleure et en arrêtant la bétonnisation des espaces verts on suffoquerait un peu moins pendant les cannicules d'été. Aider et fluidifier la mobilité des citoyens de Toulouse et de sa région ne devrait pas se résoudre à la construction d'un échangeur supplémentaire. La solution doit être complète et demande une implication de tous (personnes et collectivités voisines).

J'espère que ce projet datant des années 80 ne verra pas le jour. Avec les enjeux climatiques et énergétiques que l'on connait il est urgent de changer notre relation à l'automobile et penser à long terme. Dans 54 ans le pétrole sur terre sera épuisé, que feront nos enfants avec ces jonctions de périphériques ajoutées à la hâte pour réduire les bouchons?
9/29/22
Défavorable
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282Non à l'autoroute dans mon quartier, oui à une solution alternative29/09/2022 17:54DéfavorableChère Madame, cher Monsieur,

habitant le quartier de Limayrac depuis quelques années, je comprend que la situation actuelle mène à réfléchir sur ce type de
projet.

Mais est-il vraiment nécessaire ? N'y a t-il pas d'autres moyens pour parvenir aux résultats recherchés sans compromettre la tranquillité de la faune, de la flore et des habitants ?

En effet, de nombreux animaux vivent, ou se cachent dans le quartier. J'ai pu observer à plusieurs reprise, sanglier, cervidés et écureuil, entre autres, notamment au niveau de la Cité de l'Espace de part et d'autre du périphérique mais aussi dans le Bois de Limayrac. Détruire ou encore empiéter dans leur habitat naturel est-il encore d'actualité ?

Je comprend aussi qu'il faille optimiser le traffic aux heures de pointe et donner un accès plus aiser aux services de soin de la Clinique ainsi qu'à la Zone d'Activité de la Grande Plaine.

Malheureusement, avec votre projet, je crains beaucoup l'arrivée massive de véhicules sur les Allées de Limayrac et la rue de Limayrac, qui ne sont pas faite pour une circulation intense de véhicule. J'ai déjà pu observer une augmentation du flux de voitures dans ces rues au cours des dernières années.

Avec une simulation sur GPS (Google Maps) à l'appuie, l'accès au centre ville depuis le périphérique se fait naturellement aujourd'hui par l'Avenue de Castres et la Route de Revel.

Or, avec le projet présenté, le GPS inciterait à passer par l'Allée de Limayrac et la Rue de Limayrac. Ces deux dernières sont déjà saturées aux heures d'entrée et sortie d'école.

Rajouter un autre flux de véhicule dans ce quartier poserais, je pense, un problème de nuisances et surement de sécurité.

Pour rappel, la rue de Limayrac est limitée à 30km/h, l'Allée de Limayrac possède une petite partie limité à 30km/h.

Je constate régulièrement des excès de vitesse ainsi que des dépassements dans ces rues étroites.

Je propose donc :
- Un arrêt du projet tel qu'il est exposé aujourd'hui
- L'extension de la zone d'accès à VéloToulouse (aucune station ne se trouve au niveau de la Cité de l'Espace)
- Le développement de l'offre VéloToulouse (à quand des vélos plus légers, maniables, électriques ?)
- D'attendre la mise en service de la nouvelle ligne de métro afin d'évaluer la nécessité de ce projet
- De préserver la sécurité et la vie paisible des habitants du quartier
- De limiter toute l'Allée de Limayrac à 30km/h
- De respecter la biodiversité environnante

En ce qui concerne l'accès aux services de soin de la Clinique, ne peut-on pas créer une extension de la route de l'aérodrome (Avenue Jean René Lagasse) avec un accès prioritaire ou une voie de circulation réservée ?

J'espère que mon avis et mes propositions seront entendus dans la décision finale de ce projet qui, à voir les commentaires et les autres propositions, n'est pas vu d'un très bon oeil...

Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à ma considération distinguée.
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281Non à la Jonction Est29/09/2022 16:42DéfavorableLe Comité de La Terrasse est une association dont les buts sont :
- la création et l’animation d’activités culturelles, sportives, sociales, récréatives et éducatives.
- l’étude, la défense et l’amélioration du cadre de vie des résidents des quartiers; La Terrasse, Martini, Sarabelle, Firmis et Limayrac.

Il rassemble un millier d'adhérents environ.

La Commission "Cadre de vie" du Comité a fondé son opposition au projet sur les trois points suivants :

L’ouverture de l’échangeur sur la zone de Grande Plaine : comme lors de la concertation de 2016, de nombreux participants ont exprimé leur opposition à cette disposition, les avantages d’un accès supplémentaire au périphérique étant annulés par les inconvénients de l’augmentation de circulation, notamment sur l’allée de Limayrac, mais également sur le chemin de Firmis, les rues du quartier Martini et le chemin de la Terrasse.

• L’opportunité du projet lui-même. Les participants ont souligné les éléments négatifs du projet : destruction d’espaces verts et de la biodiversité, consommation d’espaces naturels et agricoles en contradiction avec la récente loi « Climat et résilience », incitation à l’usage renforcé de la voiture aboutissant paradoxalement à une augmentation de la saturation automobile dans plusieurs voies du
quartier, non prise en compte de la troisième ligne du métro pour desservir la zone de Malepère, etc.

• La réalisation de la Jonction Est est présentée comme une réponse à la dynamique d’urbanisation du secteur Est de la Métropole (p. 13 et 14), sans que cette dynamique ne soit interrogée au regard des enjeux climatiques et énergétiques explicités par les conclusions de la Conventions citoyenne pour le climat et par la loi « Climat et résilience ». On regrette en particulier que ces prévisions d’urbanisation s’appuient sur des documents obsolètes dont l’élaboration (PLUiH) ou la révision (SCOT) est en cours ou qui doivent être mis en conformité avec la loi « Climat et résilience » (SRADDET). Il conviendrait en toute hypothèse d’attendre l’approbation de ces documents avant toute décision concernant le projet de Jonction Est.

Xxxxxx xxxxxx
Commission « Cadre de vie »
Comité de La Terrasse
Toulouse9/29/22
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280Plus de vélo... moins de voiture!29/09/2022 16:07DéfavorableAssez du tout voiture, transport en commun et vélo sont la seule issue possible et raisonnable aux problèmes d'énergie (fossiles, mais aussi électriques), de pollution, et de limitation des gaz à effet de serre. La France s'est engagé sur 2 tonnes d'eCO2 par habitant en 2050, pensez y!.9/29/22
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279OK ... Et sinon ? Réamenager l'échangeur de
Montaudran? Améliorer la circulation et les transports en commun ? Quid
des piétons et cyclistes ?
29/09/2022 15:52DéfavorableLe quartier étouffe déjà et le quartrier Malepère n'est pas encore réalisé, la circulation est déjà impossible., intenable, impropre à la vie des habitants.

L'échangeur qui pose problème est d'abord celui de Montaudran, la jonction entre route de la Labège et celle de Revel - ne peut-on rien y faire de toute urgence pour commencer ?

Une coulée verte favorisant les transports doux était prévue à Malepère pourquoi a-t-elle disparue ? Pour rejoindre la jonction Est tout le quartier résidentiel de Malpère sera-t-elle une zone de bouchons ininterrompus ? Car en effet le quartier est prévu pour les voitures et pas pour les transports en commun ou les modes de transport doux.

Pourquoi coller des immeubles neufs sur la route de Labège sans même laisser de place a un trottoir et un bus en voie propre?

Pourquoi ne pas prolonger immédiatement la ligne B jusqu'à Labège avec une station à l'AFPA et mettre des bus en voie propre sur les route de Labège et de Revel qui feront de le lien avec le quartier, plus avec la ligne C plus tard? Pourquoi ne pas adapter l'échangeur de Montaudran pour faciliter l'accès au périphérique et réduire les frictions ?

C'est la fuite en avant de l'absurdité - d'un futur quartier non desservi, coincé, isolé, et sans aménagements publics corrects (presque 10 000 habitants a Malepère, pas de stade, pas de piscine, pas de centre de spectacle, pas de parc en coeur de quartier mais des espaces verts relégués dans les zones inondables de l'Hers et de la Marcaissone pour lesquels il faudra traverser les routes surchargées de Labège et de Revel, et pas de transports en commun directs et efficaces dans le quartier...)

Par pitié il faut séparer les pistes cyclables des routes et des trottoirs des piétons, c'est dangereux de partager , ces voies vertes étroites qui servent a tous les transports doux sont une hérésie.

Par ailleurs, est-on surs que les sites de compensation ne sont pas les mêmes que ceux qui ont été justifiés pour faire de Malepère une mer de béton sans espaces verts ?

La jonction Est semble être nécessaire, ne serait-ce que pour désengorger et permettre aux communes de Quint et surtout de Saint-Orens des respirer - car le quartier Malepère va les étouffer complètement.

Il faut désengorger le traffic dans le quartier Malepère et la route de Labège et c'est urgent ! La jonction Est va-t-elle répondre à ce besoin urgent ? Rien ne l'indique avec certitude.

Va-t-elle arriver à temps ? IL est déjà trop tard il aurait fallu y penser il y a 10 ou 20 ans avec le projet Malepère. Au moins on va avancer.

Répond-elle aux besoins de transports? Non, il faut des transports en commun, des bus en voie propres, des accès simples aux futures stations de métro avec de grands parking de transition, soit des coulées vertes avec des voies partagées larges et amples pour déplacement doux, ou bien des pistes cyclables bien séparées des piétons et des automobiles

A-t-on une autre solution ? Je l'espère, parce que selon moi la Jonction Est ne sera certainement pas suffisante, malgré les sacrifices
environnementaux qu'elle représente.
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278Contribution des élus municipaux et métropolitains du groupe Métropole écologiste, solidaire et citoyenne 29/09/2022 15:49DéfavorableRésumé de notre contribution:

Nous émettons un avis défavorable au projet de Jonction Est, eu égard à :

• sa participation à la détérioration de notre environnement, contribuant encore un peu plus au dérèglement climatique et à la perte de biodiversité (ici sur les zones inondables de l’Hers Mort et de la Saune);

• son inadéquation avec l’absence de réponse quant aux problématiques actuelles de déplacements des habitant.e.s, et particulièrement de ceux et celles des villes des 1ère et 2ème couronnes;

• son coût financier élevé et non mis à jour de la conjoncture inflationniste;

• son incohérence avec les orientations politiques déclinées tant au niveau national (avec la loi Climat & résilience) qu’en local avec les documents d’orientation produits par Toulouse Métropole elle-même;

Nous proposons plutôt de réaffecter les 80 millions d’euros envisagés sur les solutions suivantes :

• la création de nouvelles lignes de bus Lineo en site propre et à haut niveau de service;

• la réallocation d’une partie de cette somme sur le budget consacré au vélo, ce qui permettrait, de l’augmenter puisqu’il n’est que de 80M€1 sur l’ensemble du mandat 2020-2026), et de réaliser rapidement les tronçons du REV sur l’Est toulousain;

• la participation au lancement de la première phase d’un RER métropolitain;

• le renforcement des connexions des transports en commun sur l’Est toulousain (par exemple: la jonction des Lineo 1 et 7, la constitution d’une ceinture Sud de transports en commun reliant le secteur Cité de l’Espace à Ramonville et au Téléo)

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Rédaction argumentée de notre contribution :

Nous émettons un avis défavorable au projet de Jonction Est. Ce projet autoroutier illustre de manière éclatante l’échec de la politique métropolitaine en faveur des transports en commun, et le dramatique manque d’imagination face à une situation climatique et économique critique. Ce projet, pensé il y a plus de 20 ans et non retravaillé à l’aune des enjeux sociaux et environnementaux actuels, est totalement inadapté aux besoins et aux attentes actuelles de la population sur les quatre aspects que nous développons ci-dessous.



1. En termes environnementaux et climatiques

La loi Climat et Résilience impose aux communes de diviser par deux l’artificialisation des sols dans la période 2020-2030 comparée à la période 2010-2020.

Or le projet de Jonction Est consommera des ENAF (Espaces Naturels, Agricoles et Forestiers) qui viendront en déduction du quota de Toulouse Métropole dédié à l’hébergement de nouveaux habitants (logement social, par exemple) et/ou au développement de projets d’intérêt général dans les communes (groupes scolaires, équipements sportifs…).

Nous notons d’ailleurs qu’aucun document de la présente concertation ne détaille les superficies prises par ce projet sur les ENAF.

Le projet de Jonction Est constitue par ailleurs une menace pour la biodiversité puisqu’il concerne une zone qui concentre plusieurs sites naturels à enjeux : cours d’eau de l’Hers mort et de la Saune, zones humides, bois et espaces verts de la Plaine et de Ribaute. La présence de forts enjeux écologiques est à relever, avec la zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)
Toulouse-Lasbordes qui est située à proximité et qui sera inévitablement impactée.

Le groupe MESC demande d’annuler ce projet de Jonction Est pour mettre de la sobriété aussi dans l’artificialisation des sols.

En outre, se baser sur des études de trafic à l’horizon 2040, comme cela est présenté en page

26 et 27, nous laisse particulièrement perplexes. En effet, ces études laissent supposer que les évolutions constatées aujourd’hui seront nécessairement les mêmes dans les 10 à 20 ans à venir. Or, les impacts du changement climatique et de la perte de la biodiversité sont tels, qu’il nous semble hasardeux de justifier un tel projet sur des projections, en référence à l’activité et la vie d’aujourd’hui.

Dit autrement, les chamboulements sociaux, économiques et environnementaux que vont nécessairement subir nos sociétés dans les 10 à 20 ans à venir, demandent plus de modestie dans la prospective à réaliser. La certitude affichée dans la présentation des nouvelles études de trafics semble, à ce titre, complètement déconnectée.

2. En termes de déplacements

Contrairement à la promesse faite par la majorité politique de Toulouse Métropole, selon qui ce projet permettrait de “Mieux circuler à l’est”2, nous affirmons, au contraire que ce projet ne résoudra pas les problèmes actuels (et futurs) de déplacements dans la zone parce que :

• La construction de nouvelles routes et échangeurs incitent automatiquement à l’arrivée de voitures supplémentaires. Il s’agit du phénomène de trafic induit, largement documenté, dorénavant. Dit autrement, plus on construit de routes, plus il y a de voitures qui les empruntent.

• Pour Toulouse Métropole, il n’y a aucun objectif de réduire le trafic routier puisque la jonction doit servir à (page 5): « Capter le trafic périurbain pour améliorer les conditions d’accès à l’agglomération et à la rocade Est » ; “Faciliter les transports en commun aux heures de pointe, en renforçant le maillage du réseau et en «délestant» la route de Revel et la route de Castres du trafic automobile au profit de le la circulation des bus Linéo.”

On ne fait donc que réorienter le flux des voitures sans chercher à favoriser les transports en commun par un accroissement de l’offre.

La phrase page 15 : « la réalisation de la Jonction Est a pour vocation d’accompagner la création et le renforcement de l’offre de transport en commun dans ce secteur. » nécessite d’être justifiée par un plan de développement précis car le renforcement de l’offre de transports en commun n’apparaît pas comme un objectif prioritaire.

• Il est même à craindre une recrudescence du trafic routier sur les entrées Est de la ville de Toulouse et en particulier sur les quartiers de Toulouse 4.3 (Côte Pavée, l’Hers, Limayrac) et 5.1 (Pont des Demoiselles, Montaudran, La Terrasse).

• Ce projet démontre que le choix de concentrer les investissements sur la troisième ligne de métro ne permet pas de réduire le trafic routier dans l’ensemble de la Métropole, y compris à proximité du tracé de la troisième ligne, comme c’est le cas pourtant pour cette jonction Est.

• En outre, ce projet de Jonction Est renforce le sentiment (justifié) de relégation des communes péri-urbaines : le métro c’est pour les Toulousain.e.s, et les autres (c’est-à-dire les habitant.e.s des communes de 1ère et 2ème couronne) sont obligés de prendre la voiture ! Notons au passage que l’explosion du prix de l’énergie et en particulier des carburants devrait perdurer dans le temps et que
celle-ci va avoir un impact durable sur les ménages. En particulier sur celles et ceux qui, justement, résident en périphérie des villes.
Le groupe MESC demande que le développement des transports en commun en zones péri- urbaines, et notamment le RER toulousain, le
développement de Linéo et du REV, soient largement privilégiés pour une équité de traitement sur l’ensemble du territoire métropolitain, en lieu
et place de la Jonction Est.

3. En termes financiers

A la lecture du document de la concertation (page 6), le coût global du projet est d’environ 60 millions d’euros, dont un coût pour la
collectivité qui s’élèverait à 44,95 millions d’euros, mais ces estimations sont basées sur l’année 2016. La même année, la 3ème ligne
du métro ne devait coûter “que” 1,7 milliards d’euros (2,7 milliards d’euros si on s’en tient aux chiffres d’aujourd’hui).

Le groupe MESC demande une réactualisation des chiffres à 2022, qui nous font craindre, sans nul doute, un coût supplémentaire.

4. En termes de conformité avec les orientations des documents d’urbanisme et de transports de la Métropole

Il nous semble utile de rappeler ici que ce projet se réalise dans un contexte administratif et réglementaire particulièrement confus, puisque la métropole toulousaine se retrouve, à ce jour avec un Plan de Déplacements Urbains (PDU) et un Plan Local d’Urbanisme intercommunal et d’Habitat (PLUiH), tous deux annulés par les tribunaux. Ces documents établissent pourtant une vision politique de l’aménagement urbain cruciale pour les prises de décision.

Nous avons néanmoins consulté d’autres documents à notre disposition, qui prouvent l’incohérence entre les ambitions et orientations affichées, et la réalité de ce projet. En effet, dans le rapport Développement Durable de Toulouse Métropole de 2019 (page 6) voté en conseil de Métropole, il est indiqué :

« À l’horizon 2030, en intégrant les perspectives du Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT), 6 habitants sur 10 et 7 emplois sur 10 seront desservis par le réseau structurant de transports en commun. ».

Cet objectif est réaffirmé dans le Plan d’Aménagement et de Développement Durable voté par Toulouse Métropole3 le 11/04/2019 et qui met la priorité sur les transports en commun au niveau des nouvelles zones d’emploi, comme inscrit en page 14 :

« L’accessibilité en transports en commun des grandes zones d’emplois et des projets majeurs en termes de rayonnement et de densité d’emploi (Toulouse EuroSudOuest, Toulouse Aerospace, etc.) constitue également une priorité affichée par le PLUi-H »

Or dans les documents mis à notre disposition lors de la présente concertation, il est indiqué, en page 20, que c’est 63% des transports qui, en 2030, se feront encore en voiture dans ce secteur…

Une politique cohérente permettant réellement que 7 emplois sur 10 soient desservis par les transports en commun réduirait fortement le trafic routier par rapport à 2019, et rendrait totalement caduque ce projet.

De plus, pour le PADD, la ZA de Ribaute, au centre du projet, n’est pas une zone prioritaire. En effet, la ZA de Ribaute, sur laquelle débouche la Jonction Est, ne peut pas être considérée comme territoire privilégié à développer car elle ne répond pas aux critères du PADD (page 41 du PADD) :

« Cette identification des territoires privilégiés s’appuie sur deux principales clefs d’entrée :

• les niveaux de desserte par les transports en commun : réseau structurant avec périmètre d'influence selon le mode (métro / gare : 600 m, tram : 500 m, TCSP, Linéo et Optimo : 400 m);

• l'offre de services (commerces, services et équipements avec un périmètre d'influence de 500 m autour des centralités). »

Or le périmètre de 400m ne couvre pas toute la zone d’activité et la zone de commerces de Quint- Fonsegrives se trouve à plus de 500 m, comme le montre le schéma ci-dessous :

La prise en compte du développement de la ZA de Ribaute pour justifier un trafic routier supplémentaire est donc en contradiction avec le PADD de la Métropole voté le 11/04/2019.

Nous demandons que la ZA de Ribaute sorte des hypothèses du projet de Jonction Est.
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277Des Champs cultivés plutôt que des routes !29/09/2022 14:55DéfavorableAvis Jonction Est

La création d'un nouvel échangeur est un objectif ancien qui correspond à la vision du développement de la métropole toulousaine dans les années 2000. Vice-Président du Conseil de développement du grand Toulouse en 2008/2012 et ensuite membre du bureau du Conseil de développement de Toulouse Métropole, j'ai été à ce titre chargé des concertations sur le Scot et le PDU.

Si ce projet était à son origine discutable, avec le temps il est apparu de plus en plus en contradiction avec les évolutions du SCoT et du PDU qui ont intégré les contraintes environnementales énoncées par des lois nationales. Cela est notamment sensible dans les premiers travaux de révision du Scot qui sont actuellement en cours et qui annonce clairement qu'il faut orienter de plus en plus l'Est toulousain vers des zones agricoles et naturelles plutôt que de poursuivre la logique des lotissements qui a trop longtemps prévalue.

Certes il faut accompagner le développement de l'Est toulousain, mais certainement pas en favorisant l'usage de la voiture. D'autant plus que la rocade étant souvent à saturation, il n'est plus d'actualité d'en favoriser l'accès. J'ai pu le vérifier depuis 25 ans que j'emprunte celle-ci. Assurer une meilleure répartition des points d'accès n'a plus aucun sens aujourd'hui.

Pour faciliter le développement des transports en commun et augmenter les liaisons douces, il y a bien d'autres solutions que de faire un échangeur.

Ce projet a été démocratiquement porté par des élus, qui pensaient qu'il fallait accompagner par des infrastructures conséquentes le dynamisme industriel de l'agglomération. Le retard qu'il a pris fait que maintenant ce projet n'est plus conforme aux enjeux que doit affronter la métropole en termes de mobilités et de développement urbain. Il n'est plus possible avec les lois qui protègent l'environnement de sacrifier des zones de hautes valeurs environnementales pour favoriser la mobilité en voiture. Il est illusoire de croire que ce projet améliorera le développement harmonieux d'une métropole qui est déjà en grande difficulté pour arriver à produire un PDU performant.

Je souhaite également que soient respectées les zones considérées comme agricole afin de pallier aux défaillances alimentaires actuelles et futures.

Respectueusement
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276Projet d un autre siecle29/09/2022 14:34DéfavorableJe ne vois rien d interressant dans ce projet

Plus de routes egal plus de voitures et donc plus d embouteillages

Je suis fermement contre cette gabegie
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275Opposé au projet29/09/2022 14:02DéfavorableJe suis contre ce projet basé sur la priorité à la voiture. En créant un nouvel accés à la rocade il créera du trafic induit.
De plus, il endommage les espaces naturels de l' « Espace nature de Ribaute » mettant en péril de nombreuses espèces végétales et animales.
Je pense que ce projet doit être repensé avec des solutions alternatives à la voiture individuelle.
Je propose que soit étudiée la réalisation de la seule passerelle mode doux en propre associée au développement des Transports en Commun (3ème ligne de métro et renforcement du réseau lineo), au développement du réseau cyclable notamment le réseau REV et à un ensemble de mesures alternatives à la voiture individuelle (covoiturage, télétravail,…).
Je pense qu’un tel projet promouvant des solutions alternatives à la voiture individuelle doit pouvoir répondre de façon durable, efficiente et résiliente aux besoins de mobilité de l’Est Toulousain pour un investissement moindre, tout en respectant le cadre européen et national ainsi que la qualité de vie des riverains (flux voiture individuelle réduit, flux alternatifs augmentés, espaces verts Ribaute/ Limayrac et biodiversité préservés).
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274Non au projet Jonction Est29/09/2022 13:36DéfavorableLa construction d'un nouvel échangeur et de nouvelles routes va :

- créer de la pollution supplémentaire,

- créer des embouteillages supplémentaires,

- détruire des espaces verts, des espèces protégées

- couper la zone verte de la Grande Plaine en deux

Avec ce budget, il faudrait plutôt :

- créer des espaces verts supplémentaires

- développer les transports en commun dans le quartier

- créer des passerelles pour permettre aux piétons et vélos de franchir plus facilement la rocade
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273Projet contre productif29/09/2022 13:27DéfavorableTrès couteux et à l'encontre des projets de développement durables et écologiques. Développez les transports en commun mais n'augmentez pas la circulation sur les rocades. Enfin, on ne peut pas penser nouveau lotissement sans penser développement durable, il fallait y penser avant! Merci par ailleurs de ne pas nous exposer à la politique du fait accompli.9/29/22
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272Jonction Est : un projet aussi anachronique qu’inutile29/09/2022 12:17DéfavorableCe projet de nouvel échangeur, distant d’à peine quelques centaines de mètres des échangeurs 17 et 18, ne réglera en rien les problèmes d’embouteillages sur la rocade Est et va en créer de nouveaux aux abords des bretelles d’accès (M16 et rue Maurice Hurel). Sa construction va en outre détruire un des derniers espaces de nature et occasionner l’abattage de 5 000 arbres, privant ainsi Toulouse, Balma et Quint-Fonsegrives d’un poumon vert essentiel dans la perspective d’étés de plus en chauds. Cette infrastructure routière conséquente va aussi chasser et finalement éradiquer toute la faune qui vit dans la zone de Ribaute, autour de la Saune, et « désanimaliser » un peu plus les abords de nos communes.

En encourageant une nouvelle fois la circulation de voitures individuelles, ce projet ne s’inscrit pas dans le long terme dont la logique est strictement inverse, à savoir celle de la réduction de notre consommation énergétique et de la pollution atmosphérique. Les 60 millions d’euros (chiffres 2016, qui ont explosé depuis) budgétés pour ce projet seraient bien mieux utilisés dans le but de développer les transports en commun (prolongement des lignes Linéo), d’encourager davantage le covoiturage (et le télétravail, plébiscité par un grand nombre de salariés), de créer des navettes de fréquence plus élevée… Des solutions sont à trouver, en concertation avec les habitants, pour éviter de recourir à des projets anachroniques et écocides. Pourquoi ne pas se résoudre enfin à aller dans le sens de l’histoire et de la vraie modernité ?
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271Investissez plutôt sur les moyens de mobilité douce et les transports en commun29/09/2022 12:04DéfavorableInvestir de telles sommes aujourd'hui dans un projet favorisant l'utilisation des véhicules dépendants des énergies fossiles est tout simplement une abération, à croire que les personnes proposants ce projet ne sont pas au courant de l'actualité des 10 dernières années ... Ce n'est pas en facilitant la vie aux conducteurs de voitures que vous allez les motiver à prendre le vélo ou les transports en commun ...

Je propose de plutôt investir cet argent dans un réseau pratique, sécurisé et efficace permettant aux personnes se déplaçant avec un moyen de mobilité douce d'aller de leur domicile aux écoles, aux commerces, aux zones d'activités, etc.

Avec un vrai réseau pour moyen de mobilité douce, la plupart des conducteurs bloqués dans les bouchons et effectuant des trajets de moins de 5-10km envisageront rapidement de passer à un moyen de mobilité douce. Surtout lorsqu'ils verront leurs amis, voisins, collègues arriver plus rapidement qu'eux, en forme et surtout à moindre frais.

Un tel projet fluidifierait grandement le traffic dans cette zone de Toulouse, tout en pariant sur un avenir bien meilleur avec une ville de Toulouse plus verte, moins polluée, moins bruyante, etc.
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270Ce projet Jonction Est présente de graves lacunes29/09/2022 11:47DéfavorableCe projet Jonction Est présente de graves lacunes telles que :

- l’absence de cadrage par rapport aux engagements européens et nationaux

- des données de part modale erronées (pour le vélo 2,74% en 2019 alors que l’observatoire de la mobilité de l’AuAT (Agence de l’Urbanisme de l’Agglomération Toulousaine) l’estime à 9,1% en 2018)

- la priorité donnée à la voiture individuelle avec une augmentation de 30% de son trafic entre 2019 et 2030

- le manque d’intérêt de la nouvelle piste cyclable créée en bordure immédiate de la 2x2 voies et la coupant nécessairement

- la dégradation du réseau cyclable existant (le long M16, piste des Argoulets)

- la destruction partielle de la zone verte « Espace nature de Ribaute » mettant en péril de nombreuses espèces végétales et animales et la dégradation de l’environnement du parcours sportif

Ce projet présente une solution de mobilité passéiste qui tourne le dos au défi climatique et aux enjeux des prochaines décennies à l’inverse de nombreuses grandes villes françaises s’orientant vers une
mobilité durable. Il risque de plus de dégrader fortement la qualité de vie des riverains en dérivant et augmentant le trafic automobile au travers de zones d’habitat dense non prévues à accueillir un tel trafic.

Pour toutes les raisons évoquées ci-dessus, je pense que ce projet Jonction Est doit être entièrement repensé et ré-imaginé au vu des défis, des engagements et des paramètres actuels et futurs.

Il doit prendre en compte les évolutions récentes de la mobilité (COVID, crise énergétique, ZFE), respecter les engagements européens (limitation du CO2) et nationaux (lois LOM et Climat & Résilience)
ainsi que les développements futurs (extension ZFE, 3ème ligne métro, vélo, covoiturage, télétravail).

Il doit proposer une mobilité future attirante et durable avec des solutions alternatives à la voiture individuelle.

Je propose que soit étudiée la réalisation de la seule passerelle mode doux en propre associée au développement des Transports en Commun (3ème ligne de métro et renforcement du réseau lineo), au développement du réseau cyclable notamment le réseau REV et à un ensemble de mesures alternatives à la voiture individuelle (covoiturage, télétravail,…).

Je pense qu’un tel projet promouvant des solutions alternatives à la voiture individuelle doit pouvoir répondre de façon durable, efficiente et résiliente aux besoins de mobilité de l’Est Toulousain pour un investissement moindre, tout en respectant le cadre européen et national ainsi que la qualité de vie des riverains (flux voiture individuelle réduit, flux alternatifs augmentés, espaces verts Ribaute/ Limayrac et biodiversité préservés).
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269Avis de l'AUTATE contre le projet de la jonction Est29/09/2022 10:54DéfavorableEn conclusion,le projet ne propose pas d’augmentation de service des transports en commun dans la zone péri-urbaine, alors qu’elle est nécessaire étant donné l’augmentation significative de population et les forts pourcentages d’usage de la voiture individuelle.

Les transports en TER (une ligne SNCF est actuellement existante) et le covoiturage ne sont pas évalués.

La solution routière est la seule solution modélisée avec 3 variantes ; nous considérons donc l’étude comme incomplète.

Nous demandons la modélisation des variantes en utilisant le TER, en augmentant les spots de covoiturage, et en augmentant la fréquence des bus dans la zone-périurbaine: ces nouvelles modélisations seront à comparer aux modélisations déjà effectuées.

Les arguments détaillés dans le fichier joint. [Nous les reprenons ci-dessous]

Courriel : contact@autate.fr
ASSOCIATION DES USAGER-E-S DES TRANSPORTS DE L’AGGLOMÉRATION TOULOUSAINE ET DESES ENVIRONS
AVIS DÉFAVORABLE SUR LEPROJET ROUTIER DE JONCTION EST À TOULOUSE

Notre conclusion :
- le projet n’évalue pas les modes de transports alternatifs à la voiture individuelle (bus, train, covoiturage)
- le projet ne propose pas d’augmentation de l’offre de transports en commun dans la zone péri-urbaine alors qu’elle est concernée par l’augmentation significative de population et qu’elle
concentre de forts pourcentages d’usage de la voiture par manque crucial d’alternatives.
Nos avis sont précisés ci-dessous.

L’aspect transports en commun a été analysé dans les documents ci-dessous :
● le dossier technique de concertation ;
● le diaporama présenté à la réunion publique du 4 juillet 2022.
Les commentaires et avis de l’AUTATE apparaissent en rouge après le texte original extrait des documents ci-dessus.
Les transports hors voiture individuelle sont traités dans les diapos 5,16,18,20 du dossier technique de concertation.
Et dans ces quelques diapositives
- le train est complètement occulté . La ligne de train existante n'est pas indiquée dans la légende de la carte "Transports en commun" de la diapo 5. La localisation des gares existantes ( gare à Montaudran, gare à Labège Innopole et une autre à Labège Village) n’est pas représentée.
- le covoiturage est complètement occulté : pas de propositions de développer de nouveaux spots pour renforcer l’offre de 6 spots seulement [cf image]
- Les développements de transports en commun bus et métro sont traités uniquement sur la zone de la commune de Toulouse, la zone péri-urbaine du projet étant oubliée.

Nous reprenons chacune de ces diapositives en indiquant la partie de texte sur lequel porte notre avis.

Diapo 5 du dossier de concertation : Un rappel du contexte et de la localisation du projet
« L’offre de transports en commun s’est déjà renforcée dans ce secteur : création de la Linéo 7 du Cours Dillon (Toulouse) à Saint-Orens-de-Gameville, prolongement de la Linéo 1 des Sept Deniers (Toulouse) à Lasbordes, projet à venir de 3 ème ligne de métro (Toulouse Aérospace Express) et de Linéo 12 (de Borderouge à Rangueil). »
Les aménagements en transports en commun cités concernent des zones situées intra-rocades alors que le but du projet est de capter le trafic périurbain pour améliorer les conditions d’accès à l’agglomération et à la rocade Est. L’AUTATE a identifié des axes de TC manquants sur cette zone et aucun ajout de TC n’est prévu dans ce projet ni dans les plans TISSEO jusqu’en 2030.

[2 images]

« La Jonction Est s’insère donc dans un projet global d’aménagement du secteur ». T
oute la réflexion et les analyses portent sur les zones de la ville de Toulouse et non sur les zones péri-urbaines, l’adjectif global ne reflète pas la réalité.
Comme il a été dit en réunion Jonction Est à Toulouse Métropole du 9 septembre 2022: « cet aménagement routier est nécessaire car les offres TISSEO ne sont pas suffisantes sur le secteur »

Diapo 15 & 16 du dossier de concertation
« Du fait de l’important développement démographique et économique de l’Est toulousain et de la mise en service de plusieurs lignes de transports en commun, une évolution des infrastructures de transport est nécessaire. »
Une bonne introduction mais une application qui se limite à la zone intra-rocades ou proche de la rocade et qui ne traite pas le péri-urbain Est de l’agglomération toulousaine.

« Liste des TC du dossier de concertation : Transport en Commun en Site Propre (TCSP) secteur Est (réalisé) Voie pour bus en site propre sur la M826 (route de Castres), reliant le centre de
Quint-Fonsegrives à la station de métro Gramont sur une distance totale de 7.6 kilomètres, elle accueille les lignes 83, 84, 104 et 107 ainsi que la ligne Linéo 1. »
Aucune évolution en matière de fréquence ou d’amplitude n’est indiquée sur ces lignes de rabattement, alors que l’augmentation de population le justifierait.
« LMSE (réalisé) (Liaison Multimodale Sud-Est) améliore la qualité de la circulation et participe au développement maîtrisé du secteur Sud-Est en accompagnant l’urbanisation de certains quartiers et communes tels que Montaudran, Malepère, Marcaissonne, Saint-Orens-de-Gameville et Quint-Fonsegrives. Cette liaison urbaine multimodale permet aux bus, piétons et cyclistes de relier notamment le terminus de la ligne B du métro de Ramonville à Saint-Orens-de-Gameville. Elle accueille aujourd’hui les lignes de bus 27, 37, 78 et 80 »
Liaison plutôt intra-rocades qui ne concernent pas les péri-urbains dont on veut capter les mobilités.

« Linéo (réalisé pour partie) Linéo 7, qui emprunte la route de Revel et l’échangeur de Montaudran, relie Saint-Orens-de-Gameville au Cours Dillon. »
L7 très ralenti par le flux de voitures sur l’axe de la route de revel. Pas de voies réservées et pas de prolongation au-delà de St Orens.
« Linéo 1, qui emprunte le chemin de Ribaute, la route de Castres et l’échangeur de Lasbordes, relie Quint Fonsegrives (et plus particulièrement la nouvelle Clinique Capio) aux Sept Deniers. »
Pas d’évolution sur les bus qui rabattent vers le L1 : ces rabattements pourraient réduire la circulation dans cette zone Est de l’agglomération.
« Enfin, un projet de ligne Linéo 12 reliant Borderouge à Rangueil empruntera l’av. M Dassault l’horizon 2026 »
L12 est parallèle à la rocade dans Toulouse ville donc ne concerne pas les mobilités péri-urbaines
« 3ème ligne de métro (début des travaux) »Elle est Intra-rocade sur la zone concernée et les bus L7, L1 ne rabattent pas vers ce métro.

Diapo 18 du dossier de concertation
Une forte mobilité dans et autour de la métropole
« Selon cette enquête, l’usage de la voiture a légèrement diminuée entre 2004 et 2013. Cette diminution est très variable d’un secteur à l’autre de l’aire urbaine Toulousaine mais est plus marquée sur les secteurs centraux. Cependant l’usage de la voiture reste fort (60% de l’ensemble des déplacement en 2013 contre 64% en 2004), malgré le fort développement de l’offre de transports en commun sur la même période (notamment la mise en service de la ligne B du métro) »
Conclusion , l’usage de la voiture baisse dans les zones où l’offre de transports est présente : baisse en centre ville avec la mise en service du métro B. Si la périphérie bénéficiait de la même évolution de l’offre de transports en commun , la baisse de l’usage de la voiture serait au rendez-vous.
« Même si l’usage de la voiture continue à diminuer dans les années à venir, la croissance de la population de l’aire toulousaine et donc du nombre de déplacements par jour se poursuivra. La capacité des infrastructures routières doit donc être revue en conséquence. »
En total désaccord avec la conclusion de la dernière phrase : à remplacer par « La capacité des infrastructures de TC doit être revue en conséquence »

Diapo 20 du dossier de concertation
« La modélisation à l’horizon 2030 prend en compte le Projet Mobilité 2020-2025-2030 :• réseau Lineo renforcé (Lignes 1,7 et 12) et ensemble des projets de transports en commun de l’aire urbaine dont la 3 ème ligne de métro ; »
Quel est le détail du renforcement de L1 et L7 ? Ce renforcement ne se traduisant visiblement pas par une extension du trajet , on peut en déduire un renforcement de l’offre de service, mais lequel ?
Pourquoi ce flou dans le texte du dossier de concertation ?
Quel est le détail pour « l’ensemble des projets de transports en commun de
l’aire urbaine ... « ?
Pour rappel, voici les offres de service actuelles avec le réseau TISSEO sur cette zone : l’offre (fréquence et amplitude) de bus est de moins en moins attractive en allant vers la banlieue, comme détaillé dans la figure et le tableau ci-dessous : [CF Image et tableau]

A minima, il faudrait étoffer cette offre :de bus :
• en étendant l’offre de service à 0h30 pour les bus 83, 201, 109, 107, 104 et 84.
• en augmentant les fréquences aux heures de pointe autour de 12-15min pour les bus 83,201,109,107,104,84.
• en étendant aux dimanches avec une fréquence plus réduite que celle de la semaine pour les bus 201,109,107,104 et aux vacances scolaires pour le 107.

Développer des zones de parking/covoiturage en amont de communes comme Quint-
Fonsegrives/St-Orens et augmenter la fréquence de passage des bus desservant ces zones.

Nous demandons que le projet soit complété avec une modélisation de ces variantes relatives aux transports en commun, qui sera à comparer aux modélisations déjà effectuées pour les variantes routières.

La baisse du trafic routier est un objectif incontournable pour diminuer les pollutions et les émissions de gaz à effet de serre. La mise en place de la Zone à Faible Émission (ZFE) et les préconisations d’Atmo Occitanie dans la synthèse de l’évaluation de la qualité de l’air en 2021 ( ref : Toulouse Métropole : Evaluation de la qualité de l'air, 2021 (Synthèse) https://atmo-occitanie.org/sites/default/files/publications/2022-07/ETU-2022-226%20-%20Toulouse%20M%C3%A9tropole.pdf) renforcent cette nécessité.
Ce projet routier est en contradiction totale avec la nécessité de baisse du trafic puisqu’il prévoit un bilan net nul entre les 3 échangeurs routiers via une redistribution des usages de ces échangeurs (cf diapo 20 du dossier technique de concertation).
[CF image]

En conclusion,le projet ne propose pas d’augmentation de service des transports en commun dans la zone péri-urbaine, alors qu’elle est nécessaire étant donné l’augmentation significative de population et les forts pourcentages d’usage de la voiture individuelle.
Les transports en TER (une ligne SNCF est actuellement existante) et le covoiturage ne sont pas évalués.
La solution routière est la seule solution modélisée avec 3 variantes ; nous considérons donc l’étude comme incomplète. Nous demandons la modélisation des variantes en utilisant le TER,
en augmentant les spots de covoiturage, et en augmentant la fréquence des bus dans la zone-périurbaine: ces nouvelles modélisations seront à comparer aux modélisations déjà effectuées.
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268Contre : Un projet dépassé29/09/2022 10:38DéfavorableC'est un projet d'au autre siècle ... on vient ajouter du trafic sur des zones engorgées.

Dans le même temps
il n'existe toujours pas de ligne de bus entre le centre de Quint et le Lycée de St Orens où vont les enfants de la commune (1h de trajet avec les correspondances pour 10km, ce qui les rend dépendants du ramassage scolaire) ni de bus direct entre le centre de Quint et la zone de Labège ou Montaudran.
Quint-Fonsegrives
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267Projet contre l'intérêt national29/09/2022 10:21DéfavorableD’après le dossier de concertation, « A l’horizon 2030 ce sont plus de 116 000 habitants qui sont attendus sur cette zone »

Le parc automobile français, c’est 40millions de véhicules pour 66 millions de français … soit 6 voitures pour 10 habitants … (on retrouve la part modale voiture de 60% de l’EMD 2013 citée dans le dossier).

60% de 116.000 = 70.000 véhicules

Cette jonction EST contribuera à entretenir ce taux de possession de voitures individuelles et/ou cette part modale. Il encouragera donc la circulation de 70.000 véhicules. Puisque la Métropole semble trouver bon de distribuer de l’argent public pour que les particuliers s’équipent de véhicules électriques individuels (jusqu’à 5000€/véhicule), faisons l’exercice d’estimer la consommation électrique induite par une flotte « idéale » à 100% électrique?

Considérons une batterie de véhicule électrique d’environ 50kwh (300kms ou une semaine d’autonomie à hypothèse 15000 kms/an). A raison d’une recharge par semaine, cette flotte de 70.000 véhicules consommerait 70.000*50Kwh = 3.5Gwh chaque semaine.

Le facteur de charge d’un réacteur nucléaire était (avant incidents exceptionnels 2022) de 70%. Cela signifie qu’en 100% électrique, sur une période d’une semaine, les déplacements d’un sixième (116000/750000) des habitants de la Métropole (=d’ 1/60e des habitants d’occitanie) cumulés sur une semaine nécessiteraient la mobilisation d’un réacteur de central nucléaire pendant 3.5/0.7=5 heures … voire même probablement davantage étant donné les pertes sur le réseau électrique.

Traduit en éoliennes (100 fois moins puissant et facteur de charge 3 fois moindre), il faudrait donc installer une petite 10aine d’éoliennes qui serait consacrée à 100% à cette consommation.

Nucléaire ou ENR … peu importe … dans le contexte énergétique actuel … peut-on vraiment, pour des déplacements de quelques kilomètres (qui devraient pouvoir s’effectuer autrement qu’avec un véhicule individuel d’1.5T), se payer ce luxe?

Alors qu’Elisabeth Borne et Bruno Lemaire promeuvent la sobriété énergétique, ce projet inciterait, par son trafic supplémentaire induit, une augmentation de la demande d’énergie (qu’elle soit d’origine
électrique ou fossile) … l’exact contraire de la sobriété, donc.
Agissant contre l’intérêt national exprimé par la 1ère ministre, seuls des ignorants ou des traîtres peuvent prendre la décision de nous engager dans un tel gaspillage énergétique.

La seule façon de rendre service à la nation, c’est de s’engager dans une politique qui induira une diminution de la demande d’énergie, c’est de faire en sorte que ces 70.000 véhicules individuels deviennent 60, 50, 40.000, c’est d’investir l’argent public dans d’autres projets que de nouveaux aménagements routiers.
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266Priorité aux modes doux29/09/2022 10:06DéfavorableCe projet Jonction Est présente de graves lacunes telles que :

- l’absence de cadrage par rapport aux engagements européens et nationaux

- des données de part modale erronées (pour le vélo 2,74% en 2019 alors que l’observatoire de la mobilité de l’AuAT (Agence de l’Urbanisme de l’Agglomération Toulousaine) l’estime à 9,1% en 2018)

- la priorité donnée à la voiture individuelle avec une augmentation de 30% de son trafic entre 2019 et 2030 avec les couts environbementaux associés

- le manque d’intérêt de la nouvelle piste cyclable créée en bordure immédiate de la 2x2 voies et la coupant nécessairement

- la dégradation du réseau cyclable existant (le long M16, piste des Argoulets)

- la destruction partielle de la zone verte « Espace nature de Ribaute » mettant en péril de nombreuses espèces végétales et animales et la dégradation de l’environnement du parcours sportif et du lieu de promenade

Ce projet présente une solution de mobilité passéiste qui tourne le dos au défi climatique et aux enjeux des prochaines décennies à l’inverse de nombreuses grandes villes françaises s’orientant vers une mobilité durable. Il risque de plus de dégrader fortement la qualité de vie des riverains en dérivant et augmentant le trafic automobile au travers de zones d’habitat dense non prévues à accueillir un tel trafic.

Pour toutes les raisons évoquées ci-dessus, je pense que ce projet Jonction Est doit être entièrement repensé et ré-imaginé au vu des défis, des engagements et des paramètres actuels et futurs.

Il doit prendre en compte les évolutions récentes de la mobilité (COVID, crise énergétique, ZFE), respecter les engagements européens (limitation du CO2) et nationaux (lois LOM et Climat & Résilience) ainsi que les développements futurs (extension ZFE, 3ème ligne métro, vélo, covoiturage, télétravail).

Il doit proposer une mobilité future attirante et durable avec des solutions alternatives à la voiture individuelle. C'est ainsi que la métropole pourra encourrager les modes doux et permettre une croissance encore plus forte de leur part modale.

Je propose que soit étudiée la réalisation de la seule passerelle mode doux en propre associée au développement des Transports en Commun (3ème ligne de métro et renforcement du réseau lineo), au développement du réseau cyclable notamment le réseau REV et les réseaux secondaires associés et à un ensemble de mesures alternatives à la voiture individuelle (covoiturage, télétravail,…).

Je pense qu’un tel projet promouvant des solutions alternatives à la voiture individuelle doit pouvoir répondre de façon durable, efficiente et résiliente aux besoins de mobilité de l’Est Toulousain pour un investissement moindre (le restant pouvant être alloué au réseau REV pour le finaliser au plus vite), tout en respectant le cadre européen et national ainsi que la qualité de vie des riverains (flux voiture individuelle réduit, flux alternatifs augmentés, espaces verts Ribaute/ Limayrac et biodiversité préservés).
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265UN projet qui ne répond plus aux besoins !29/09/2022 09:08DéfavorableCe projet Jonction Est présente de graves lacunes telles que :

- l’absence de cadrage par rapport aux engagements européens et nationaux

- des données de part modale erronées (pour le vélo 2,74% en 2019 alors que l’observatoire de la mobilité de l’AuAT (Agence de l’Urbanisme de l’Agglomération Toulousaine) l’estime à 9,1% en 2018)

- la priorité donnée à la voiture individuelle avec une augmentation de 30% de son trafic entre 2019 et 2030 avec les couts environbementaux associés

- le manque d’intérêt de la nouvelle piste cyclable créée en bordure immédiate de la 2x2 voies et la coupant nécessairement

- la dégradation du réseau cyclable existant (le long M16, piste des Argoulets)

- la destruction partielle de la zone verte « Espace nature de Ribaute » mettant en péril de nombreuses espèces végétales et animales et la dégradation de l’environnement du parcours sportif et du lieu de promenade

Ce projet présente une solution de mobilité passéiste qui tourne le dos au défi climatique et aux enjeux des prochaines décennies à l’inverse de nombreuses grandes villes françaises s’orientant vers une mobilité durable. Il risque de plus de dégrader fortement la qualité de vie des riverains en dérivant et augmentant le trafic automobile au travers de zones d’habitat dense non prévues à accueillir un tel trafic.

Pour toutes les raisons évoquées ci-dessus, je pense que ce projet Jonction Est doit être entièrement repensé et ré-imaginé au vu des défis, des engagements et des paramètres actuels et futurs.

Il doit prendre en compte les évolutions récentes de la mobilité (COVID, crise énergétique, ZFE), respecter les engagements européens (limitation du CO2) et nationaux (lois LOM et Climat & Résilience) ainsi que les développements futurs (extension ZFE, 3ème ligne métro, vélo, covoiturage, télétravail).

Il doit proposer une mobilité future attirante et durable avec des solutions alternatives à la voiture individuelle. C'est ainsi que la métropole pourra encourrager les modes doux et permettre une croissance encore plus forte de leur part modale.

Je propose que soit étudiée la réalisation de la seule passerelle mode doux en propre associée au développement des Transports en Commun (3ème ligne de métro et renforcement du réseau lineo), au développement du réseau cyclable notamment le réseau REV et les réseaux secondaires associés et à un ensemble de mesures alternatives à la voiture individuelle (covoiturage, télétravail,…).

Je pense qu’un tel projet promouvant des solutions alternatives à la voiture individuelle doit pouvoir répondre de façon durable, efficiente et résiliente aux besoins de mobilité de l’Est Toulousain pour un investissement moindre (le restant pouvant être alloué au réseau REV pour le finaliser au plus vite), tout en respectant le cadre européen et national ainsi que la qualité de vie des riverains (flux voiture individuelle réduit, flux alternatifs augmentés, espaces verts Ribaute/ Limayrac et biodiversité préservés).
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264Enterrer ce projet pour tenter d’offrir un avenir à nos enfants.28/09/2022 23:53DéfavorableHabitante de Toulouse, je suis sidérée d’apprendre que le projet de la Jonction Est revienne aux goûts du jour ! Maintenant ! Après l’été que nous venons de passer !
Enseignante dans un collège toulousain, je n’ai pas pu préparer autant que je le souhaitais mes élèves de 3ème à l’épreuve du brevet car nous avons dû fermer l’établissement certains après-midi de juin : chaleur insoutenable dans les salles de classe. Dans ce contexte, mes élèves de 6ème m’ont demandé pour quelle raison nous n’avions pas un système de climatisation dans notre établissement. J’ai profité de leur question pour leur parler de l’effet boule de neige : « plus il y aura de climatisations installées et plus l’air ambiant extérieur se réchauffera ; vous ne me croyez pas ? positionnez-vous à côté d’un bloc extérieur de climatisation et constatez par vous-même. ».
Notre ville est trop chaude et de plus en plus souvent trop polluée et nous savons tous parfaitement que les voitures sont largement responsables de cet état de fait. Comme je l’ai fait en juin, demain je pourrai expliquer à mes élèves de 6ème que plus on facilite l’entrée des voitures polluantes dans le centre-ville, plus il est difficile de se reconvertir vers un mode de déplacement doux souvent plus contraignant (ou du moins fatiguant) et plus leur environnement sera pollué. Comment peut-on encore penser suivant ce modèle destructeur quand on sait que nos enfants paient d’ores et déjà lourdement les quelques degrés supplémentaires pris par notre planète ?
Nous ne pouvons plus faire l’autruche : nous devons imaginer un nouveau monde.
L’Éducation Nationale nous enjoint de penser autrement, de préparer nos élèves à construire un autre avenir. Mais aujourd’hui, à travers ce projet, les élus métropolitains et l’état, en acceptant de le financer, font preuve d’une grande hypocrisie !
On nous dit que la Jonction Est doit nous permettre de nous rendre plus facilement à la clinique La croix du Sud : remplaçons cet échangeur par un parking à l’entrée de la ville et des navettes.
Il est fort probable que Mme l’ex Mairesse de Saint Orens défende avec tant de ferveur ce projet dans l’espoir de « sauver » son centre commercial : l’abondance n’étant plus à l’ordre du jour, n’est-ce pas le moment de changer de modèle économique ?
On nous dit que la jonction Est doit délester l’avenue de Castres (qui compte pourtant une baisse de fréquentation de véhicules ces dernières années) et la route de Revel… bien que la question ait été posée à plusieurs reprises, je n’ai toujours pas compris où les véhicules passeront une fois sortis de la rocade côté centre-ville… Où sont les études à ce sujet ? Quel est le plan de déplacement prévu ? Pourquoi toutes les réponses restent floues ? Pourquoi ai-je une désagréable impression de bricolage ?
Mr Le Maire de Balma défend ce projet de jonction Est avec énergie : ce doit être parce que ce gigantesque bloc de bêton ne jouxtera pas les habitations de sa commune... Mr Le Maire a tout à fait raison de garder le métro et le bus en site propre pour ses concitoyens ! Quel dommage que la mairie de Toulouse ne soit pas aussi bienveillante pour nous !
J’entends en réunion publique « qu’il est connu que ce n’est pas parce qu’on ajoute un bus ou construit une piste cyclable, que les gens abandonnent leur voiture au profit d’un mode doux ». Cher élu, nous ne devons pas vivre dans le même monde car personnellement je vois de plus en plus de gens modifier leur mode de déplacement (j’ai moi-même changé mes habitudes en me rendant à présent régulièrement à vélo dans mon établissement situé à 10 kilomètres de mon domicile) … et fort heureusement ! Par ailleurs, plus l’offre de déplacement doux sera riche et plus les nouveaux arrivants se les approprieront. À contrario, moins il y aura de place pour la voiture en ville et plus les nouveaux arrivants seront contraints de chercher un autre mode de déplacement.
Par ailleurs, comment peut-on imaginer détruire autant d’espaces verts, poumon de Toulouse, pour permettre à des automobilistes de gagner, au plus, 3 minutes sur leur temps de trajet (chiffre lu dans le dossier de concertation) ? Comment ose-t-on proposer cet avenir à nos enfants ?
On nous dit qu’une voiture pollue moins quand elle roule que lorsqu’elle se trouve dans un embouteillage. Je vous prie d’excuser mon pragmatisme, mais une voiture pollue moins quand elle est totalement arrêtée et remplacée par un bus, un vélo ou un transport alternatif !
Ce projet de jonction Est n’offre aucune alternative à notre planète, aucun avenir à nos enfants : un coup exorbitant pour toujours plus de voitures, de pollution sonore et visuelle, de pollution de l’air et moins de nature.
Soyons ambitieux pour nos enfants !
Toulouse9/28/22
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263Un projet bien inutile et très coûteux28/09/2022 22:52Défavorable"améliorer les conditions d’accès à l’agglomération" ? ben non, les 2 points noirs du secteur resteront les feux de l'avenue de Castres et de l'avenue de Revel, qui sont les 2 seuls points d'entrée vers le coeur de la ville.

Avec le budget prévu pour ce projet vous ne voudriez pas plutôt faire des vrais aménagements pour les vélos au niveau de ces 2 points noirs ? (
je n'ai toujours pas compris, à vélo, comment on passe la zone sous le pont du périphérique côté route de Revel sans se faire écraser). Vous auriez même du rab pour faire plein d'autres aménagements pour vélo (et je ne parle pas de juste dessiner des vélos au sol à contre sens dans des voies uniques pour faire exploser les compteurs du nombre de km de pistes cyclables de la métropole). Et ainsi vous encouragerez plus de gens à prendre le vélo, avec bien plus d'effet sur la circulation que ce projet incompréhensible.
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262Un non sens écologique face à l'urgence climatique28/09/2022 22:48DéfavorableEn 2022, ce projet de la Jonction Est est à nouveau présenté (il l’a déjà été en 2016) sans aucune autre alternative, alors que le Plan de Déplacement Urbain de Toulouse Métropole a été annulé en 2021 car le rapport d'évaluation environnementale ne comportait pas de solutions de substitution raisonnables au plan présenté,

Il envoie un très mauvais signal : il donne l’illusion que l’on peut continuer à privilégier les transports en voiture individuelle sans remettre en cause ses habitudes face à l’urgence climatique. Dans le secteur Est, la moitié des déplacements en voiture font moins de 5 km, et pourraient être assurés en privilégiant les modes actifs, à condition de les sécuriser. Mais l’INSEE constate que sur les trajets de moins de 5 km, le vélo est deux fois moins utilisé en couronne des grandes villes, où le maillage des aménagements cyclables et des sites propres pour les bus est bien moins dense et efficient que dans les centres. Rappelons l’impact des déplacements représentant 31 % de nos émissions carbone.

Avec le développement conséquent de l’urbanisation, les projections de trafic automobile en 2030 annoncent une augmentation de 31 % par rapport à 2019 dans le secteur Est. Comme toute voie nouvelle, ce projet contribuera à engendrer un trafic indirect plus général dans tout l’Est toulousain. De plus en juin 2017, l’Autorité de régulation des Transports (ARAFER) concluait que « la création de ce nouveau diffuseur
conduirait à accroître la congestion de la rocade est et donc à dégrader les conditions de circulation des usagers de l’autoroute ».

Le nouveau PLUiH de Toulouse Métropole, qui a été également annulé, devra selon la note d’enjeux des services de l’État de 2022 structurer la ville pour que « L’usage de la voiture individuelle » devienne « une alternative et non plus le mode de transport privilégié ».

Si le projet de Jonction Est engendre la destruction d’espaces naturels et agricoles, de zones humides et boisées, ce qui serait incohérent avec l’objectif national de zéro artificialisation nette des sols pour tout projet urbain (loi Climat et résilience n° 2021-1104), il contribue également à fragmenter les zones naturelles du secteur, rendant difficile le déplacement des espèces présentes.

Le budget réservé à la Jonction Est pourrait être investi avantageusement dans le sens du développement des transports en commun et des modes doux, afin notamment de réduire notre impact carbone.
Saint-Orens-de-Gameville
9/28/22
Défavorable
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261Non à la jonction Est28/09/2022 22:20DéfavorableArrêtons ces projets coûteux qui amènent toujours plus de voitures dans une ville déjà très polluée. Arrêtons d'artificialiser les sols, de détruire la biodiversité. Avec cet argent, il serait plus pertinent de financer des pistes cyclables, des transports en commun efficaces, des écrins de verdure rafraîchissants.9/28/22
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260Qui va y trouver son compte?28/09/2022 22:01Défavorableadhère à nombre de propositions exposées par d'autres citoyens dans cette consultation: les citoyens qui s'expriment alertent sur l'anachronisme de ce type de projets, sur les impacts locaux et globaux, sur des décisions prises à partir de schémas dépassés qui ne voient pas les évolutions sociétales en cours .

Je ne vais donc pas reprendre ici des arguments déjà très bien développés par d'autres.

Je me pose simplement la question de l'intérêt collectif de cette jonction est.

***
Qui va voir son bien-être amélioré ?

- Les habitants des quartiers coté toulousain de la Rocade?

=> Visiblement non vu ce qu'ils expriment ici, et tout le monde à compris le lot de nuisances apporté par un flux de véhicules augmenté.

- Les habitants des zones proches coté extérieur de la Rocade?

=> Les estimations données sur les gains de temps de parcours sont tellement dérisoires qu'il serait indécent d'appeler ça du bien-être

- Les entreprises de la zone de la Plaine?

=> Quiconque a pris la peine d'arpenter la zone en question a compris que ce n'est pas la desserte routière qui pose problème. La spéculation sur l'immobilier de bureau nous offre le spectacle désolant de bâtiments au mieux vides, au pire à l'état de ruines. Le bien-être consisterait à utiliser ces espaces pour le bien commun plutôt que pour les intérêts privés aberrants (à qui peut bien bénéficier un bâtiment
entièrement vide?)

- Les habitants du centre toulousain?

=> Il n'y a pas d'artère pénétrante vers la ville qui leur ferait gagner du temps pour accéder au centre depuis ce nouvel échangeur. Les villes qui ont compris les enjeux climatiques d'aujourd'hui favorisent tous les modes alternatifs et ne rajoutent surtout pas d'infrastructures routières inutiles qui poussent à l'utilisation de la voiture.

- Les utilisateurs de vélo des environs, vélotafeurs ou pratiquant pour le loisir?

=> Oui, la plupart souhaiteraient augmenter leur rayon d'action pour rejoindre l'axe de l'Hers ou gagner du temps sur un trajet domicile-travail. Pour cela, nul besoin d'un échangeur où ils côtoieront 14 voies routières. Une simple passerelle ou un tunnel répondront amplement à leurs attentes sans nécessiter 80 M€ d'investissement inutile.

En complément, je me permet d'utiliser la couverture du livre de Jancovici/Blain "Un Monde sans fin" ( (c) Dargaud) pour illustrer l'aberration des choix d'artificialisation à l'excès.
Toulouse9/28/22
Défavorable
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259Respirons un peu 28/09/2022 21:56DéfavorableCréer cette jonction est un non sens
- Pour l'écologie ,
Toulouse manque cruellement d'arbres
Nous en avons fait suffisamment les frais cet été de canicule cela devrait nous servir de leçon et nous OBLIGER à reboiser .
Nous avons un "petit "espace pour respirer RIEN ne devrait le réduire à néant.
-Pour la pollution : on ajoute du goudron et autres composants que l'on devrait au contraire essayer de limiter.
-Pour le coût à payer qui est incroyable et cela sans compter une probable réévaluation induite par la hausse des coûts des matériaux.Il serait préférable d'allouer cette somme à d'autres constructions comme par exemple celles de pistes cyclables?
9/28/22
Défavorable
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258Dégradation du réseau cyclable existant28/09/2022 21:19DéfavorableCe projet Jonction Est doit être entièrement repensé et ré-imaginé au vu des défis, des engagements et des paramètres actuels et futurs car dans l'état actuel:

- la nouvelle piste cyclable créée en bordure immédiate de la 2x2 voies et la coupant nécessairement a été ignoré

- la dégradation du réseau cyclable existant (le long M16, piste des Argoulets) est inacceptable

- la destruction partielle de la zone verte « Espace nature de Ribaute » mettant en péril de nombreuses espèces végétales et animales et la dégradation de l’environnement du parcours sportif est également
inacceptable

Il doit proposer une mobilité future attirante et durable avec des solutions alternatives à la voiture individuelle.

Il doit être étudié la réalisation de la seule passerelle mode doux en propre associée au développement des Transports en Commun (3ème ligne de métro et renforcement du réseau lineo), au développement du réseau cyclable notamment le réseau REV et à un ensemble de mesures alternatives à la voiture individuelle (covoiturage, télétravail,…).
9/28/22
Défavorable
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257Avis Défavorable28/09/2022 21:09DéfavorableJe ne suis pas favorable à ce projet, tout simplement. Il coûte beaucoup trop cher et surtout ne résout rien. Vu les problèmes de congestion chroniques sur Toulouse, seule la diminution du trafic de véhicules peut constituer une solution. Et clairement ce projet fait tout l'inverse.
Bref, c'est un NON sans la moindre hésitation. Et ces 80m€ seront bien plus utiles sur les modes actifs ou transports en commun.
Merci de votre lecture
Tournefeuille9/28/22
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256Jonction EST pour les transports doux et cyclables, contre les voitures28/09/2022 20:52DéfavorableLa seule bonne raison de cette jonction EST est de permettre aux bus et au vélos de relier la région sud-est à Toulouse. Comme le pont au dessus de la rocade qui relie le Cnes au B612.

L'utiliser pour les voitures est une aberration totale.

Ce projet doit être sans voiture.

Le quartier Malepère et les villes proches comme Saint-Orens et Fonsegrives en profiteront.

Dans le cas où il s'agirait de voies pour les voitures, la saturation des routes périphériques dans ces 2 villes serait une véritable catastrophe. En témoigne déjà l'amoncellement des voitures garées le long de la clinique en mode "sauvage".

Le fait que la clinique Croix du Sud finance en partie le projet ne doit pas pousser à accepter sans critique, constructive, de surcroit.

Les pistes cyclables sont les parents pauvres de l'aménagement du territoire toulousain et proche banlieue (Toulouse Metropole). Pour préparer les projets trop lointains des REVs, un accès en étoile autour de Toulouse doit être mis en place pour que les transports en vélo soient enfin facilités.
Saint-Orens-de-Gameville
9/28/22
Défavorable
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255Contre ce projet absurde28/09/2022 20:39DéfavorableJe rejoins de nombreux autres avis: arrêtons de laisser toute la place aux voitures dans cette grande métropole. Nombreuses sont les alternatives nous avons cette chance !9/28/22
Défavorable
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254Jonction Est, un projet daté et obsolète28/09/2022 19:57DéfavorableEn 2022, nous constatons que ce projet de la Jonction Est est à nouveau présenté (il l’a déjà été en 2016) sans aucune autre alternative, alors que le Plan de Déplacement Urbain de Toulouse Métropole a été annulé en 2021 car le rapport d'évaluation environnementale ne comportait pas de solutions de substitution raisonnables au plan présenté,
Il envoie un très mauvais signal : il donne l’illusion que l’on peut continuer à privilégier les transports en voiture individuelle sans remettre en cause ses habitudes face à l’urgence climatique. Dans le secteur Est, la moitié des déplacements en voiture font moins de 5 km, et pourraient être assurés en privilégiant les modes actifs, à condition de les sécuriser. Mais l’INSEE constate que sur les trajets de moins de 5 km, le vélo est deux fois moins utilisé en couronne des grandes villes, où le maillage des aménagements cyclables et des sites propres pour les bus est bien moins dense et efficient que dans les centres. Rappelons l’impact des déplacements représentant 31 % de nos émissions carbone.
Avec le développement conséquent de l’urbanisation, les projections de trafic automobile en 2030 annoncent une augmentation de 31 % par rapport à 2019 dans le secteur Est. Comme toute voie nouvelle, ce projet contribuera à engendrer un trafic indirect plus général dans tout l’Est toulousain. De plus en juin 2017, l’Autorité de régulation des Transports (ARAFER) concluait que « la création de ce nouveau diffuseur conduirait à accroître la congestion de la rocade est et donc à dégrader les conditions de circulation des usagers de l’autoroute ».
Le nouveau PLUiH de Toulouse Métropole, qui a été également annulé, devra selon la note d’enjeux des services de l’État de 2022 structurer la ville pour que « …L’usage de la voiture individuelle » devienne « une alternative et non plus le mode de transport privilégié… ».
Si le projet de Jonction Est engendre la destruction d’espaces naturels et agricoles, de zones humides et boisées, ce qui serait incohérent avec l’objectif national de zéro artificialisation nette (loi Climat et résilience n° 2021-1104) des sols pour tout projet urbain, il contribue également à fragmenter les zones naturelles du secteur, rendant difficile le déplacement des espèces présentes.

Le budget réservé à la Jonction Est pourrait être investi avantageusement dans le sens du développement des transports en commun et des modes doux, afin notamment de réduire notre impact carbone.
9/28/22
Défavorable
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253Une aberration écologique28/09/2022 19:41DéfavorableSupprimer de la nature pour construire une route, quel indignité, la mairie devrait avoir honte, surtout après l'été que l'on vient de passer. Construisons une piste cyclable à la rigueur et un pont accessible uniquement aux vélos et piétons. Encourageons la mobilité verte !9/28/22
Défavorable
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252Arrêtons l'artificialisation28/09/2022 19:37DéfavorableUn échangeur supplémentaire, de la route pour du tout voiture, développons du bus cadencé vers le centre Toulouse; voir en circulaire depuis Labège en attendant la 3e ligneToulouse9/28/22
Défavorable
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251Un projet inutile et destructeur qui ignore toute nécessité de transition28/09/2022 19:28DéfavorableHabitant du quartier de l’Ormeau à Toulouse, je connais les difficultés de circulation du sud-est de Toulouse et des communes limitrophes, singulièrement les encombrements routiers que connaissent, certains jours en heures de pointe, les deux échangeurs de Lasbordes et de Montaudran ainsi que les principaux axes de circulation de ce territoire. Ces difficultés appellent évidemment solutions mais il est clair qu’en dépit des ambitions affichées, la « jonction Est » n’en est certainement pas une.
A la lecture du dossier de concertation, on constate en effet que contrairement à ce que pourrait laisser penser une habile utilisation des valeurs relatives et des couleurs, la réalisation de ce projet ne se traduira par aucune amélioration significative de nos conditions de déplacement. Sur la quasi-totalité des axes, le trafic, jonction Est réalisée, sera en 2030 supérieur à ce qu’il était en 2019 et les temps de trajet se dégraderont. Selon les données du dossier de concertation, on mettra par exemple 6 minutes de plus pour aller le matin de Fonsegrives à la rocade sud ou encore 4 minutes de plus pour aller de l’A620 à Saint-Orens le soir (1) .
Certes me dira-t-on, mais ce sera mieux que si c’était pire. Cela reste à voir. Il ne faut pas négliger en effet une donnée essentielle du problème : la rocade.
De fait, comme le mettait en exergue Toulouse Métropole dans le Pacte Urbain Marcaissonne-Malepère-Saune (2) , la fluidité du réseau de ce territoire « dépend de la saturation de la rocade. En heure de pointe, les équilibres sont précaires et au moindre incident sur la rocade, des ralentissements sont à prévoir sur le réseau à proximité ». Or, les incidents, quelle qu’en soit la cause, sont nombreux.
Sur ce point, l’Autorité de Régulation des Transports nous apprenait d’ailleurs dès 2017 que, selon le dossier relatif à la « jonction Est » présenté par la société ASF, «
la création de ce nouveau diffuseur conduirait à accroître la congestion de la rocade »(3) . Que faut-il en conclure ? Serait-il possible qu’on envisage d’investir 80 millions d’euros, voire plus, dans des infrastructures qui ne feraient qu’aggraver le problème qu’elles sont censées résoudre ?
En toute hypothèse, la facture est lourde pour un équipement qui, au mieux, ne fera que ralentir très légèrement la dégradation de la circulation automobile sur son territoire d’influence et retarder d’autant la construction de solutions pour une mobilité soutenable.
Quand on considère de surcroit que la réalisation de la « jonction Est » provoquerait la destruction et l’artificialisation de 20 hectares d’espaces naturels et agricoles, porterait atteinte à la biodiversité de cette zone et à des continuités écologiques majeures pour la métropole (4) , renforcerait la pollution atmosphérique de même que les nuisances sonores à proximité et dégraderait une zone et des voies vertes très utilisées et appréciées par la population, la cause est entendue.
De tout point de vue, le projet de « jonction Est » est une aberration et doit être abandonné. Toulouse-Métropole a sans doute bien mieux à faire, à commencer par la facilitation-sécurisation des modes de déplacement actifs et le développement de l’offre de transports collectifs. Mais plus fondamentalement, c’est bien à la définition et à la mise en œuvre d’un urbanisme de la proximité et de la mobilité douce qu’il faut désormais travailler.
______________________________
(1) En fait, sur les 27 itinéraires pris en exemples dans le dossier de concertation, 4 seulement bénéficieraient de temps de trajet légèrement améliorés (de 30 secondes à 1minute 30s), 5 seraient sans changement et 18 souffriraient de dégradation (de 30 secondes à 7 minutes 3O secondes).
(2) Pacte Urbain - Périmètre de cohérence urbanisme-mobilité Secteur Marcaissonne - Malepère - Saune – page 40 - Toulouse Métropole - Mai 2018.
(3) Cf. ARAFER - Avis n° 2017-051 du 14 juin 2017 – page 9/30.
(4) Celles de l’Hers et de la Saune notamment.
9/28/22
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250Bienvenue dans les années 8028/09/2022 19:26DéfavorableJe ne vais pas répéter les non sens qui s'accumulent sur ce projet... Simplement dire que chaque euro investi dans une route encourage les déplacements en voiture. Avec le même budget on fait des dizaines de kilomètres de pistes cyclables. Alors amis décideurs vous avez le choix : rester dans les années 80 et continuer à de croire que de nouvelles routes vont réduire les bouchons, ou changer de siècle, ouvrir enfin les yeux sur la situation de notre pauvre planète, et tracer un chemin vers un monde durable. La voiture individuelle, même électrique, ne fait pas partie de ce chemin. Laissons la aux habitants des campagnes qui n'ont pas le choix. Dans une grande métropole comme la nôtre c'est un autre modèle qu'il faut créer, basé sur les transports en commun et les modes doux. Le courage politique c'est aussi faire des choix en regardant loin. Un tel projet me rend triste et pessimiste pour notre avenir et celui de nos enfants.9/28/22
Défavorable
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249Non à la jonction Est pensée pour les voitures28/09/2022 19:03DéfavorableIl est constaté depuis les années 30 qu’ajouter des voies de circulation / noeuds de connexion ne fait qu’aggraver le problème de congestion. Voir « traffic induit » sur Wikipedia.
Là, nous sommes face à un projet qui va ajouter des voies débouchants sur des routes qui ne permettront pas d’aider de quelque façon que ce soit, puisque tortueuses et résidentielles, pas pensées pour délester le traffic.
Ce projet de jonction conçu pour les voitures n’a strictement aucun sens en l’état.
Oui à une jonction permettant des trajets en vélo sécurisés et respectant la zone de ribaute. Le budget prévisionnel permet certainement de financer une passerelle pour cyclistes et piétons.
Ce projet est a contresens complet de la direction que notre société doit prendre, il est encore temps d’en faire quelque chose de vertueux.
9/28/22
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248Creusons encore !28/09/2022 18:19DéfavorableDepuis 20 ans on alerte les autorités et qui veut l'entendre qu'il faut végétaliser les espaces, arrêter de bétonner, privilégier les transports en commun ou le vélo. Comment est-ce possible de proposer aujourd'hui un projet de la sorte ? Après l'été que l'on vient d'avoir... On se demande si c'est une caméra cachée...
NON NON NON et NON.
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247Ce n'est pas la bonne réponse à apporter au problème28/09/2022 18:08DéfavorableCe projet Jonction Est présente de graves lacunes telles que :
- l’absence de cadrage par rapport aux engagements européens et nationaux
- des données de part modale erronées (pour le vélo 2,74% en 2019 alors que l’observatoire de la mobilité de l’AuAT (Agence de l’Urbanisme de l’Agglomération Toulousaine) l’estime à 9,1% en 2018)
- la priorité donnée à la voiture individuelle avec une augmentation de 30% de son trafic entre 2019 et 2030
- le manque d’intérêt de la nouvelle piste cyclable créée en bordure immédiate de la 2x2 voies et la coupant nécessairement
- la dégradation du réseau cyclable existant (le long M16, piste des Argoulets)
- la destruction partielle de la zone verte « Espace nature de Ribaute » mettant en péril de nombreuses espèces végétales et animales et la dégradation de l’environnement du parcours sportif
Ce projet présente une solution de mobilité passéiste qui tourne le dos au défi climatique et aux enjeux des prochaines décennies à l’inverse de nombreuses grandes villes françaises s’orientant vers une mobilité durable. Il risque de plus de dégrader fortement la qualité de vie des riverains en dérivant et augmentant le trafic automobile au travers de zones d’habitat dense non prévues à accueillir un tel trafic.
Pour toutes les raisons évoquées ci-dessus, je pense que ce projet Jonction Est doit être entièrement repensé et ré-imaginé au vu des défis, des engagements et des paramètres actuels et futurs.
Il doit prendre en compte les évolutions récentes de la mobilité (COVID, crise énergétique, ZFE), respecter les engagements européens (limitation du CO2) et nationaux (lois LOM et Climat & Résilience) ainsi que les développements futurs (extension ZFE, 3ème ligne métro, vélo, covoiturage, télétravail).
Il doit proposer une mobilité future attirante et durable avec des solutions alternatives à la voiture individuelle.
Je propose que soit étudiée la réalisation de la seule passerelle mode doux en propre associée au développement des Transports en Commun (3ème ligne de métro et renforcement du réseau lineo), au développement du réseau cyclable notamment le réseau REV et à un ensemble de mesures alternatives à la voiture individuelle (covoiturage, télétravail,…).
Je pense qu’un tel projet promouvant des solutions alternatives à la voiture individuelle doit pouvoir répondre de façon durable, efficiente et résiliente aux besoins de mobilité de l’Est Toulousain pour un investissement moindre, tout en respectant le cadre européen et national ainsi que la qualité de vie des riverains (flux voiture individuelle réduit, flux alternatifs augmentés, espaces verts Ribaute/ Limayrac et biodiversité préservés).
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246Pas Utile préviligier les modes doux28/09/2022 17:36DéfavorableCe projet Jonction Est présente de graves lacunes telles que :
- l’absence de cadrage par rapport aux engagements européens et nationaux
- des données de part modale erronées (pour le vélo 2,74% en 2019 alors que l’observatoire de la mobilité de l’AuAT (Agence de l’Urbanisme de l’Agglomération Toulousaine) l’estime à 9,1% en 2018)
- la priorité donnée à la voiture individuelle avec une augmentation de 30% de son trafic entre 2019 et 2030
- le manque d’intérêt de la nouvelle piste cyclable créée en bordure immédiate de la 2x2 voies et la coupant nécessairement
- la dégradation du réseau cyclable existant (le long M16, piste des Argoulets)
- la destruction partielle de la zone verte « Espace nature de Ribaute » mettant en péril de nombreuses espèces végétales et animales et la dégradation de l’environnement du parcours sportif
Ce projet présente une solution de mobilité passéiste qui tourne le dos au défi climatique et aux enjeux des prochaines décennies à l’inverse de nombreuses grandes villes françaises s’orientant vers une mobilité durable. Il risque de plus de dégrader fortement la qualité de vie des riverains en dérivant et augmentant le trafic automobile au travers de zones d’habitat dense non prévues à accueillir un tel trafic.
Pour toutes les raisons évoquées ci-dessus, je pense que ce projet Jonction Est doit être entièrement repensé et ré-imaginé au vu des défis, des engagements et des paramètres actuels et futurs.
Il doit prendre en compte les évolutions récentes de la mobilité (COVID, crise énergétique, ZFE), respecter les engagements européens (limitation du CO2) et nationaux (lois LOM et Climat & Résilience) ainsi que les développements futurs (extension ZFE, 3ème ligne métro, vélo, covoiturage, télétravail).
Il doit proposer une mobilité future attirante et durable avec des solutions alternatives à la voiture individuelle.
Je propose que soit étudiée la réalisation de la seule passerelle mode doux en propre associée au développement des Transports en Commun (3ème ligne de métro et renforcement du réseau lineo), au développement du réseau cyclable notamment le réseau REV et à un ensemble de mesures alternatives à la voiture individuelle (covoiturage, télétravail,…).
Je pense qu’un tel projet promouvant des solutions alternatives à la voiture individuelle doit pouvoir répondre de façon durable, efficiente et résiliente aux besoins de mobilité de l’Est Toulousain pour un investissement moindre, tout en respectant le cadre européen et national ainsi que la qualité de vie des riverains (flux voiture individuelle réduit, flux alternatifs augmentés, espaces verts Ribaute/ Limayrac et biodiversité préservés).
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245Non à ce projet, oui à un projet alternatif28/09/2022 17:31DéfavorableCe projet Jonction Est présente de graves lacunes telles que :
- l’absence de cadrage par rapport aux engagements européens et nationaux
- des données de part modale erronées (pour le vélo 2,74% en 2019 alors que l’observatoire de la mobilité de l’AuAT (Agence de l’Urbanisme de l’Agglomération Toulousaine) l’estime à 9,1% en 2018)
- la priorité donnée à la voiture individuelle avec une augmentation de 30% de son trafic entre 2019 et 2030
- le manque d’intérêt de la nouvelle piste cyclable créée en bordure immédiate de la 2x2 voies et la coupant nécessairement
- la dégradation du réseau cyclable existant (le long M16, piste des Argoulets)
- la destruction partielle de la zone verte « Espace nature de Ribaute » mettant en péril de nombreuses espèces végétales et animales et la dégradation de l’environnement du parcours sportif
Ce projet présente une solution de mobilité passéiste qui tourne le dos au défi climatique et aux enjeux des prochaines décennies à l’inverse de nombreuses grandes villes françaises s’orientant vers une mobilité durable. Il risque de plus de dégrader fortement la qualité de vie des riverains en dérivant et augmentant le trafic automobile au travers de zones d’habitat dense non prévues à accueillir un tel trafic.
Pour toutes les raisons évoquées ci-dessus, je pense que ce projet Jonction Est doit être entièrement repensé et ré-imaginé au vu des défis, des engagements et des paramètres actuels et futurs.
Il doit prendre en compte les évolutions récentes de la mobilité (COVID, crise énergétique, ZFE), respecter les engagements européens (limitation du CO2) et nationaux (lois LOM et Climat & Résilience) ainsi que les développements futurs (extension ZFE, 3ème ligne métro, vélo, covoiturage, télétravail).
Il doit proposer une mobilité future attirante et durable avec des solutions alternatives à la voiture individuelle.
Je propose que soit étudiée la réalisation de la seule passerelle mode doux en propre associée au développement des Transports en Commun (3ème ligne de métro et renforcement du réseau lineo), au développement du réseau cyclable notamment le réseau REV et à un ensemble de mesures alternatives à la voiture individuelle (covoiturage, télétravail,…).
Je pense qu’un tel projet promouvant des solutions alternatives à la voiture individuelle doit pouvoir répondre de façon durable, efficiente et résiliente aux besoins de mobilité de l’Est Toulousain pour un investissement moindre, tout en respectant le cadre européen et national ainsi que la qualité de vie des riverains (flux voiture individuelle réduit, flux alternatifs augmentés, espaces verts Ribaute/ Limayrac et biodiversité préservés).
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244Projet néfaste, inutile et hors du temps28/09/2022 17:15DéfavorableRéponse à la concertation Jonction Est
Je suis habitant du quartier de la Terrasse et je suis absolument contre ce projet Jonction Est qui va à l’encontre des besoins actuels en terme de mobilité. Il est inutile, néfaste et complètement hors du temps.
Ce projet Jonction Est présente de graves lacunes telles que :
- l’absence de cadrage par rapport aux engagements européens et nationaux
- des données de part modale erronées (pour le vélo 2,74% en 2019 alors que l’observatoire de la mobilité de l’AuAT (Agence de l’Urbanisme de l’Agglomération Toulousaine) l’estime à 9,1% en 2018)
- la priorité donnée à la voiture individuelle avec une augmentation de 30% de son trafic entre 2019 et 2030
- le manque d’intérêt de la nouvelle piste cyclable créée en bordure immédiate de la 2x2 voies et la coupant nécessairement
- la dégradation du réseau cyclable existant (le long M16, piste des Argoulets)
- la destruction partielle de la zone verte « Espace nature de Ribaute » mettant en péril de nombreuses espèces végétales et animales et la dégradation de l’environnement du parcours sportif
Ce projet présente une solution de mobilité passéiste qui tourne le dos au défi climatique et aux enjeux des prochaines décennies à l’inverse de nombreuses grandes villes françaises s’orientant vers une mobilité durable. Il risque de plus de dégrader fortement la qualité de vie des riverains en dérivant et augmentant le trafic automobile au travers de zones d’habitat dense non prévues à accueillir un tel trafic.
Pour toutes les raisons évoquées ci-dessus, je pense que ce projet Jonction Est doit être entièrement repensé et ré-imaginé au vu des défis, des engagements et des paramètres actuels et futurs.
Il doit prendre en compte les évolutions récentes de la mobilité (COVID, crise énergétique, ZFE), respecter les engagements européens (limitation du CO2) et nationaux (lois LOM et Climat & Résilience) ainsi que les développements futurs (extension ZFE, 3ème ligne métro, vélo, covoiturage, télétravail).
Il doit proposer une mobilité future attirante et durable avec des solutions alternatives à la voiture individuelle.
Je propose que soit étudiée la réalisation de la seule passerelle mode doux en propre associée au développement des Transports en Commun (3ème ligne de métro et renforcement du réseau lineo), au développement du réseau cyclable notamment le réseau REV et à un ensemble de mesures alternatives à la voiture individuelle (covoiturage, télétravail,…).
Je pense qu’un tel projet promouvant des solutions alternatives à la voiture individuelle doit pouvoir répondre de façon durable, efficiente et résiliente aux besoins de mobilité de l’Est Toulousain pour un investissement moindre, tout en respectant le cadre européen et national ainsi que la qualité de vie des riverains (flux voiture individuelle réduit, flux alternatifs augmentés, espaces verts Ribaute/ Limayrac et biodiversité préservés).
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243Non au tout voiture28/09/2022 17:08DéfavorableCe projet Jonction Est présente de graves lacunes telles que :
- l’absence de cadrage par rapport aux engagements européens et nationaux
- des données de part modale erronées (pour le vélo 2,74% en 2019 alors que l’observatoire de la mobilité de l’AuAT (Agence de l’Urbanisme de l’Agglomération Toulousaine) l’estime à 9,1% en 2018)
- la priorité donnée à la voiture individuelle avec une augmentation de 30% de son trafic entre 2019 et 2030
- le manque d’intérêt de la nouvelle piste cyclable créée en bordure immédiate de la 2x2 voies et la coupant nécessairement
- la dégradation du réseau cyclable existant (le long M16, piste des Argoulets)
- la destruction partielle de la zone verte « Espace nature de Ribaute » mettant en péril de nombreuses espèces végétales et animales et la dégradation de l’environnement du parcours sportif
Ce projet présente une solution de mobilité passéiste qui tourne le dos au défi climatique et aux enjeux des prochaines décennies à l’inverse de nombreuses grandes villes françaises s’orientant vers une mobilité durable. Il risque de plus de dégrader fortement la qualité de vie des riverains en dérivant et augmentant le trafic automobile au travers de zones d’habitat dense non prévues à accueillir un tel trafic.
Pour toutes les raisons évoquées ci-dessus, je pense que ce projet Jonction Est doit être entièrement repensé et ré-imaginé au vu des défis, des engagements et des paramètres actuels et futurs.
Il doit prendre en compte les évolutions récentes de la mobilité (COVID, crise énergétique, ZFE), respecter les engagements européens (limitation du CO2) et nationaux (lois LOM et Climat & Résilience) ainsi que les développements futurs (extension ZFE, 3ème ligne métro, vélo, covoiturage, télétravail).
Il doit proposer une mobilité future attirante et durable avec des solutions alternatives à la voiture individuelle.
Je propose que soit étudiée la réalisation de la seule passerelle mode doux et propre associée au développement des Transports en Commun (3ème ligne de métro et renforcement du réseau lineo), au développement du réseau cyclable notamment le réseau REV et à un ensemble de mesures alternatives à la voiture individuelle (covoiturage, télétravail,…).
Je pense qu’un tel projet promouvant des solutions alternatives à la voiture individuelle doit pouvoir répondre de façon durable, efficiente et résiliente aux besoins de mobilité de l’Est Toulousain pour un investissement moindre, tout en respectant le cadre européen et national ainsi que la qualité de vie des riverains (flux voiture individuelle réduit, flux alternatifs augmentés, espaces verts Ribaute/ Limayrac et biodiversité préservés).
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242Non à la jonction Est!28/09/2022 17:02DéfavorableRéponse de Matthieu S à la concertation Jonction Est
Ce projet Jonction Est présente de graves lacunes telles que :
- l’absence de cadrage par rapport aux engagements européens et nationaux
- des données de part modale erronées (pour le vélo 2,74% en 2019 alors que l’observatoire de la mobilité de l’AuAT (Agence de l’Urbanisme de l’Agglomération Toulousaine) l’estime à 9,1% en 2018)
- la priorité donnée à la voiture individuelle avec une augmentation de 30% de son trafic entre 2019 et 2030
- le manque d’intérêt de la nouvelle piste cyclable créée en bordure immédiate de la 2x2 voies et la coupant nécessairement
- la dégradation du réseau cyclable existant (le long M16, piste des Argoulets)
- la destruction partielle de la zone verte « Espace nature de Ribaute » mettant en péril de nombreuses espèces végétales et animales et la dégradation de l’environnement du parcours sportif
Ce projet présente une solution de mobilité passéiste qui tourne le dos au défi climatique et aux enjeux des prochaines décennies à l’inverse de nombreuses grandes villes françaises s’orientant vers une mobilité durable. Il risque de plus de dégrader fortement la qualité de vie des riverains en dérivant et augmentant le trafic automobile au travers de zones d’habitat dense non prévues à accueillir un tel trafic.
Pour toutes les raisons évoquées ci-dessus, je pense que ce projet Jonction Est doit être entièrement repensé et ré-imaginé au vu des défis, des engagements et des paramètres actuels et futurs.
Il doit prendre en compte les évolutions récentes de la mobilité (COVID, crise énergétique, ZFE), respecter les engagements européens (limitation du CO2) et nationaux (lois LOM et Climat & Résilience) ainsi que les développements futurs (extension ZFE, 3ème ligne métro, vélo, covoiturage, télétravail).
Il doit proposer une mobilité future attirante et durable avec des solutions alternatives à la voiture individuelle.
Je propose que soit étudiée la réalisation de la seule passerelle mode doux en propre associée au développement des Transports en Commun (3ème ligne de métro et renforcement du réseau lineo), au développement du réseau cyclable notamment le réseau REV et à un ensemble de mesures alternatives à la voiture individuelle (covoiturage, télétravail,…).
Je pense qu’un tel projet promouvant des solutions alternatives à la voiture individuelle doit pouvoir répondre de façon durable, efficiente et résiliente aux besoins de mobilité de l’Est Toulousain pour un investissement moindre, tout en respectant le cadre européen et national ainsi que la qualité de vie des riverains (flux voiture individuelle réduit, flux alternatifs augmentés, espaces verts Ribaute/ Limayrac et biodiversité préservés).
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241Non et non à la Jonction Est !28/09/2022 16:58DéfavorableNon à la bétonisation des quelques espaces verts, parcs, chemins sous les arbres qui restent disponibles et permettent aux riverains de se promener paisiblement.9/28/22
Défavorable
161
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240Renforcer les mobilités douces28/09/2022 16:57DéfavorableProjet trop cher basé sur des données pré covid et pre télétravail. Ne répond pas aux besoins des Toulousains et des communes de l aglo.
Solution basée sur un état d esprit pro automobile dépassé avec la crise pétrolière russe et le changement climatique.
Il faut recentrer les dépenses publiques sur un transport autonome vis à vis du pétrole et décarbonne vis à vis du changement climatique.
Je propose de réorienter ces millions vers une amélioration des réseaux cyclables piétons et transport en commun incluant les parkings relais bénéficiant à toute l agglomération.
9/28/22
Défavorable
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