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StructurePersonneDirecteur/trice?Situation sur le bassin ?Principales actions en lien avec la situation de déficit quantitatif/sécheresse (surveillance/suivi, planification/concertation/gestion des conflits, gestion des barrages de soutien d’étiage, communication, …), En quoi l’action de l’établissement de bassin à permis d’améliorer la situationQuels ont été les freins à votre action Quelles évolutions seraient utiles pour que l’action soit plus efficace Message général / action future
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EPTB CharenteBaptiste SirotDirecteurModélisation quantitative (voir la page), partage d'informations (plateforme e-tiage), gestion des lâchers des barrages de Lavaud (propriété EPTB) et Mas Chaban (propriété CD16), communication (presse, web et réseaux sociaux), participation hebdomadaire à la gestion conjoncturelle avec l'Etat et OUGC (définition des mesures préventives en plus des arrêtés cadre) Les lachers des barrages de soutien d'étiage qui s'appuient sur les simulations EPTB ont permis de maintenir le fleuve Charente au dessus des seuils d'alerte depuis le début de la crise, alors que quasiment tous les bassins versants ont franchi les seuils de crise ou de coupure, toutefois il reste moins de 30% dans les barrages Difficultés à assister aux cellules sécheresse organisées dans tous les départements, impossible d'aller dans 6 réunions par semaine. Il faudrait une cellule interdépartementale à l'échelle des bassins versants. Manque de poids du préfet pilote de bassin qui devrait coordonner la gestion conjoncturelle à l'échelle du bassin. Des mesures préventives différentes à l'échelle d'un même bassin partagé sur plusieurs départements, des cultures dérogatoires différentes, l'application du nouveau décret sécheresse en 16 et pas en 17, donc cartes de restrictions  qui ont des seuils et couleurs différentes sur le bassin Charente. Des problèmes de mesures de débits car les stations de suivi SPC sont plus efficace pour suivre les gros débits en crue que les petits débits, pas de prise en compte des assecs ONDE ou fédération de pêche dans la prise de décision mesures préventives Un préfet pilote avec une réunion unique bassin Charente, des mesures préventives et cultures dérogatoires cohérentes d'amont en aval, une coordination inter-OUGC ou un seul OUGC, meilleur prise en compte des données milieux (assecs), des cellules de crise qui permettent de concerter sur les mesures préventives (en charente maritime l'arrêté est pris le mardi et la réunion de concertation est le mercredi=pas de débat) Simplifier la réutilisation des eaux usées traitées (trop de freins) et la récupération des eaux de pluies (moins de 1% en France comparé au 15% en Espagne), faciliter la tarification sociale de l'eau, mettre en place des normes à la construction (RT-2022 intégrant l'eau dans le bâti nouveau : séparation des réseaux obligatoire), lever les verrous sur la restauration des milieux aquatiques et zones humides, mettre en place rapidement des arrêtés cadre unique de bv, renforcer les prérogatives des prefets pilote, etc.
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EPTB BresleJean-Philippe billardDirecteurUniquement de la COM : relaie des mails des préfets aux communes ou sur FB parfois. Réponse aux journalistes pour des articles ds les journaux sur la vallée : au moins 4 ou 5 articles. ça n'améliore pas, j'espère que ça en remet une louche et c'est tout...Manque de cohérence interdépartementale. Font parti de certains comités où ils peuvent se rendre mais pas de cohérence entre les 3 départements."Que les règles sur les cours d'eau interdéptx soient déconnectées du "je-fais-comme-sur-le-reste-de-mon-dépt". Favoriser par la télévision le relai du message, et aller plus loin : Qu'ils indiquent et expliquent les règles sur les arrrosages, les heures en fct des seuils, et qu'ils le martèlent! Ici avec le seuil de crise, l'OFB a fait des contrôles, bilan des courses : sur 22 communes visitées, ils sont allés voir l'affichage et la moitié d'entre elles n'avaient rien mis... + qq arrosages pas aux bonnes heures ... c'est ennuyeux pour des collectivtés chargées d'appliquer les arrêtés du préfet... donc le citoyen n'en parlons pas.... non clairement les gens ne perçoivent pas ou peu d'autant que sur notre ba par exemple, la puissance de la nappe de la Craie fait que tu as qd même de l'eau ds les cours d'eau... tu vois la complexité du message à faire passer aux gens ? une fois de plus cela reste entre "sachants" et n'ai pas assez partagé... Peut être notre ami JLuc a t'il raison, le rationnement aurait cette vertu de faire comprendre aux gens que sécheresse implique nécessairement des modifi de nos pratiques... si ça ne les touche pas, il est peut être logique qu'ils ne s'en préoccupent pas plus ou qu'ils ne fassent pas les efforts/.... ça reste humain tant que l'éducation ne sera pas là car c'est avant tt la base de tt et si des tout-petits ces principes sont assimilés, y'aurait plus de soucis plus tard. "
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EPTB VilaineJean Luc Jeagou La situation en bretagne est très compliquée avec des vagues inédites de chaleurNous sommes producteur d’eau potable et nous sommes particulièrement structurés pour permettre de sécuriser l’alimentation d’un million d’habitants en cas de crises sécheresses. A ce titre, nous sommes dans les comités sécheresses de plusieurs départements. Nous gérons des barrages stratégiques pour l’approvisionnement en eau.Je ne sais pas si c’est la bonne question. Je ne vois pas comment améliorer la situation de sécheresse. Nous avons des mesures pour sauvegarder les quantités d’eau en stoppant l’activité des ports de plaisance en Vilaine maritime et demander des dérogations pour limiter les vidanges des barrages de la Vilaine Amont. Nous sommes en capacité d’approvisionner jusqu’à fin 2022.RAS, nous avons l’habitude des situations de sécheresse mais ici nous manquons de prise sur le fonctionnement du canal de Nantes à Brest. Curieux la quasi des cours d’eau en assec en Bretagne, sauf les canaux. Le sujet a été posé dans les réunions sécheresses qu’en aout.Je crois que l’on fait une erreur d’alimenter coûte que coûte les habitants en eau potable. J’ai connu 76 (hé oui….) on avait des coupures d’eau et du coup, je me souviens que c’était la sécheresse cette année là ! cette année, on sacrifie la vie de nos cours d’eau pas toujours en forme et la plupart des habitants et des vacanciers s’en tapent. Il faudrait réduire la pression des réseaux (qui réduit les fuites et augmentent le rendement des réseaux) et des coupures en journées pour que la population « se sentent en sécheresse »
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Seine grands lacsEise LaudeAprès un hiver et un printemps déficitaires en pluie, les mois de juillet et août enregistrent de nouveau un déficit de précipitation global de 65 %. Les débits sur l’ensemble du bassin sont inférieurs aux normales de saison depuis le mois de mars. Ces conditions, associées à des températures estivales élevées, ont eu pour conséquence un étiage des cours d’eau relativement précoce et sévère, nécessitant un soutien depuis les 4 lacs-réservoirs anticipé de plus d’un mois (démarrage entre fin mai et mi-juin au lieu du 1er juillet). Les débits restitués par les 4 lacs-réservoirs représentent cet été jusqu’à 95% du débit observé sur les territoires en aval direct des lacs, et plus de la moitié du débit enregistré à Paris-Austerlitz, garantissant les usages de l’eau. Sans le soutien d’étiage, on estime que l’ensemble des stations de suivi du bassin auraient franchi le seuil de crise en juillet, imposant de fortes restrictions d’usage. Avec une capacité restante de plus de 60 %, le soutien d’étiage pourra se poursuivre jusqu’au 15 décembre si nécessaire.Les restitutions des lacs ont représenté :
• jusqu’à 67 m 3 /s de débit cumulé
• de 27 à 96 % du débit observé suivant les tronçons
de rivière en année sèche moyenne. Elles permettent
d’assurer la continuité des usages le long des axes régulés grâce au
maintien des débits au dessus des seuils de restriction .
Contraintes de gestion supplémentaires à prendre en compte
- Fiabilité des stations de mesure / courbes de tarage Etat
- Influence des manoeuvres VNF
- Méconnaissance des impacts liés aux franchissements des seuils réglementaires
(vigilance, alerte etc
- Pertinence et homogénéité des seuils réglementaires
- Contraintes touristiques sur les plans d’eau
- Contrainte centrale nucléaire de Nogent sur Seine > seuil vigilance
- Pressions locales : contrainte hydraulique dans la ville de Troyes (débit nécessaire
>> débit réservé Seine), + production hydroélectrique
- Prélèvements pour canal du Nivernais
- Gestion chaîne de la Cure
Gestion des étiages sous changement climatique : perspectives
Connaissance du risque :
L’étude socio économique et environnementale des étiages sévères (EPTB SGL, 2022)
évalue les pertes économiques à plusieurs milliards d’euros pour des étiages extrêmes,
avec une aggravation en temps futur.
Etude à affiner sur l’aire urbaine de Paris par l’OCDE, la ville de Paris, la MGP et l’EPTB
(lancement 25 janvier
Principal risque = indisponibilité du débit pour le remplissage des ouvrages, et volume
insuffisant pour soutenir les débits dans la durée
+ Hypothèse d’une baisse des débits d’étiage de l’ordre de 20 % et d’un allongement de la
durée d’étiage
Risque de défaillance des ouvrages plus fréquent- -> qu’appelle t on « défaillance » ?
Les règlements d’eau ne mentionnent pas les contraintes citées précédemment


Politique très active de soutien à la création et la restauration des Zones d’expansion des
crues (contrat AESN)  favorise aussi l’infiltration et le stockage d’eau -
*Gouvernance dédiée -
*Coopération publique publique avec les acteurs GEMAPIEN avec participation financière
* Coopération avec le monde agricole (servitudes de surinondations , paiements pour services environnementaux) et synergie financière avec la Métropole du Grand Paris
*Outil géomatique pour définir les priorités (thèse CIFRE)
* Ingénierie d’appui ( hydromorphologie économie agricole)
Vers des diagnostics de vulnérabilité aux étiages voire même des PTGE ?
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Seine grands lacsMarc DelannoyEn complément du message d’Elise : SGL à bien été associés par les préfectures aux comités ressources en eau exceptionnels des départements sur lesquels nous intervenons (Aube, Marne, Haute-Marne, Yonne, Seine et Marne, et « Paris »). Pas de remarque à faire sur ce point.
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SMAVDChristian DoddoliDirecteurLe bassin versant de la Durance constitue ce qui est communément appelé le château d’eau de la Provence grâce aux aménagements hydrauliques des lacs de Serre-Ponçon et du Verdon, du canal agro-industriel sous concession EDF et des milliers de kilomètres de canaux gérés par les ASA et la Société du Canal de Provence. Les 3/4 de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur bénéficient ainsi de l’eau de la Durance, ce qui permet d’alimenter 3 millions de personnes en eau potable dont les métropoles littorales de Marseille et de Toulon, d’irriguer 100 000 hectares de terres agricoles, de produire 10% de toute l’hydroélectricité française, d’alimenter en eau de nombreux sites industriels comme ITER ou les sites pétrochimiques de Fos et de l’étang de Berre. La création de grandes retenues a favorisé le développement du tourisme et des loisirs nautiques, notamment aux abords des lacs de Serre-Ponçon, Sainte-Croix et Castillon, activité dont l’importance économique n’a cessé de croitre dans les départements alpins.

La situation de sécheresse sur le bassin de la Durance : records absolus de faiblesse des précipitation et d’humidité des sols, de niveau de remplissage des retenues et de débit des cours d’eau. Généralisation des alertes sécheresse dans tous les départements, baisse de 60% de la production hydroélectrique, restrictions d’usages agricoles, pertes économiques touristiques liées à la baisse des retenues, impacts sur les milieux avec non atteinte des débits réservés, certaines communes alimentées par citernes, etc.
L’EPTB Durance a organisé des réunions d’information et de concertation en juin et juillet, alors que des tensions entre les territoires alpins (usagers touristiques) et l’aval (enjeux agricoles) émergeaient. Les acteurs réunis étaient les élus des départements et de la région, ainsi que les acteurs économiques et gestionnaires de milieux (EDF, Société du canal de Provence, Parc du Verdon, gestionnaire du lac de Serre-Ponçon, irrigants de basse Durance). Une action de communication a été lancée en parallèle pour partager la connaissance sur les enjeux des tous les territoires et tous les usages, sous la forme d’un bulletin d’information bimensuel (5 au cours de l’été). L’action de l’EPTB a permis que la question de la gestion de crise sécheresse soit abordée à l’échelle du BV de façon la plus partagée possible. Jusqu’à présent les réunions de crise sécheresse se traite à l’échelle départementale, et le seul acteur qui dispose de la connaissance à l’échelle globale est EDF, qui par ailleurs défend ses propres enjeux de producteur d’énergie.L’action de l’EPTB a très probablement permis d’éviter que la situation ne dégénère vers une forme de guerre de l’eau, tant les enjeux économiques sont forts. Les élus et acteurs économiques des territoires amonts et des territoires avals ont trouvé au travers de l’EPTB et dans ces réunions de concertation un lieu de dialogue et de compréhension mutuelle. D’ordre technique, basée sur des données objectives et sur les faits, l’information apportée a permis de limiter les postures et les jeux d’acteur, et d’instaurer un échange apaisé et plutôt constructif. Cette action n’a pas, à ce stade, conduit à revoir le partage de la ressource mais va permettre de poser les bases d’un travail collectif pour mieux anticiper et gérer les situations de sécheresse à l’avenir.Le frein principal a été la difficulté de mobiliser les services de l’Etat, particulièrement sur la réserve pendant toute la période de crise. Le préfet de région s’est emparé du sujet courant juillet, face à des demandes d’arbitrage du monde agricole, puis ultérieurement des acteurs du tourisme, mais sans approche globale et sans que l’EPTB ne soit associé à ce moment-là.
Sinon sur l’action de concertation menée par l’EPTB, pas vraiment de frein à ce stade. Les partenaires ont joué le jeu en partageant les données, en participant aux réunions et répondant aux diverses sollicitations. L’équipe Ressource en Eau de l’EPTB s’est organisée pour être mobilisée tout l’été.
Il faudrait que l’approche globale et intégrée, à l’échelle du BV portée par l’EPTB monte en puissance, avec des moyens nécessaires. L’outil C3PO de modélisation du bassin et d’aide à la décision pour la gestion de l’eau montre toute sa pertinence mais son développement devrait être renforcé et accéléré ce qui nécessite des moyens. La complexité des questions de compétence sur le grand cycle de l’eau, et sur la gestion de crise, ne facilite pas la mobilisation financière (notamment de l’Etat).
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SMIDDEST
L’Estuaire de la Gironde ne bénéficie pas d’un suivi à proprement parlé des débits car il est sous influence de la marée. Toutefois, nous recevons les informations de débit des gestionnaires des 2 tributaires amont : Garonne (via SMEAG) dont le point de contrôle le plus aval est Tonneins et Dordogne (EPIDOR), dont le point de contrôle aval est Saint-Martin.
Concernant le suivi des débits amont, la situation s’est dégradée rapidement en juillet avec
Franchissement du DOE à Tonneins (110 m3/s) dès le 21 juin : dès le début de l’étiage, le Comité stratégique Garonne avait fixé comme objectif de ne maintenir que la valeur seuil d’alerte de 88 m3/S
Passage sous le seuil d’alerte dès le 25 juillet, puis sous le seuil d’alerte renforcé (77m3/s), début août pour tangenter le débit de crise le 7 août (60m3/s) . Depuis, le débit oscille entre la valeur d’alerte et la valeur d’alerte renforcée
Concernant la Dordogne, le DOE de 33m3/s (de valeur relative plus faible par rapport aux DOE Garonne) a été maintenu jusqu’à début août . Les débits maintenus par la suite se sont stabilisé autour de 27 -28 m3/s (valeur d’alerte renforcée de 21 m3/s) hormis l’épisode orageux du 20 août.
La diminution d’apports d’eaux douces dans l’Estuaire a été accompagnée de
Augmentation de la température de l’eau de l’Estuaire jusqu’à 26,5 C mi-août
Diminution de l’Oxygène dissous, inférieur à 5mg/l dès le 14 juin jusqu’à tangenter le seuil minimum admissible par le SAGE (affectant la vie aquatique) de 3 mg/l dès le 13 juillet
(suivi spécifique physico-chimique de l’Estuaire par SMIDDEST et partenaires)
Parallèlement le bouchon vaseux a été présent tout l’été sur l’Estuaire jusqu’à Cadillac sur la Garonne.
Les arrêtés préfectoraux de restriction sur les usages de l’eau ont été publiés dès le 18 juillet, d’abord sur les bassins latéraux puis sur la Garonne également à partir du 29 juillet.
Enfin, et suite à la surélévation de la température de l’eau, l’Autorité de sûreté nucléaire a décidé à compter du 13 juillet de modifier temporairement les prescriptions encadrant les rejets thermiques de la centrale de Blaye, lui donnant la possibilité d’un écart de température de 11°C entre l’eau prélevée et l’eau rejetée dans l’Estuaire. Un programme de surveillance renforcée, a été mis en place. Cette décision a été prolongée à 2 reprises, repoussant le terme de la dérogation au 11 septembre.
Le SMIDDEST ne gère pas de ressource propre, mais a demandé une meilleure coordination des soutiens des étiages respectifs de la Garonne et de la Dordogne. Par ailleurs, dans les commissions stratégiques de la Garonne, (auxquell le SMIDDEST à demandé de participer à part entière) il a représenté ls enjeux environnementaux et besoins des écosystèmes de l’Estuaire dans les discussions relatives à l’abaissement des débits maintenus.
Il a donné son avis sur le suivi renforcé proposé par l’autorité de sureté nucléaire pour évaluer les impacts de la dérogation concernant l’élévation de la température de l’eau rejetée par la centrale de Blaye.
Il a systématiquement reporté les décisions à ses élus
Des réunions post-crises devraient être programmées à l’automne pour améliorer la gestion de crise inter-bassin, ainsi que la gestion de crise de la centrale nucléaire de Blaye (pour réduire les impacts)
Si les acteurs économiques sont présents dans les commissions, peu d’acteurs défendent les enjeux environnementaux, ce que le Smiddest s'est efforcé de faire, pour limiter l’abaissement des niveaux cibles de débits visés.
Le SMIDDEST ne fait pas partie de la commission stratégique Garonne : seulement les départements ! Il a donc fallu insister pour siéger aux instances de prises de décision (effectivementil n'est que « bénéficiaires » ne disposant pas de ressource propre). Evoqué avec l’Agence de l’Eau également.
Peu d’écho de ces instances aux besoins environnementaux face aux acteurs économiques dont l’agriculture. Les services de l’Etat (y compris de la DREAL) défendent peu le maintien des débits minima
Une réelle pondération ou monétarisation des enjeux environnementaux face aux usages économiques.
Réaffirmer le rôles des EPTB comme acteur clé opérationnel face aux services de l’Etat et des Départements
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EPTB AdourDidier PortelliL’EPTB Adour est propriétaire de 24 réservoirs de soutien d’étiage multi-usages et en gère 29, pour un volume utile de 85 Mm3.
L’EPTB Adour est un acteur majeur du soutien d’étiage multi-usages sur la partie du bassin de l’Adour classée en zone de répartition des eaux (zone déficitaire), bassin hydrographique de l’Adour qui s’étend sur 4 départements : Hautes-Pyrénées, Gers, Landes, Pyrénées-Atlantiques. Outre la participation aux réunions organisées sous l’égide de l’Etat en DDT ou en préfecture de chacun des 4 départements, l’EPTB Adour organise et préside des réunions territorialisées – les commissions de gestion de rivière, pour chacun des axes réalimentés, regroupant les représentants des usagers et des administrations. Ces réunions se tiennent systématiquement avant la campagne de soutien d’étiage au printemps, puis selon les besoins en cours de saison. Sur les 9 territoires, ce sont plus de 30 réunions tenues en cet été 2022. A ces réunions s’ajoutent la gestion quotidienne basée sur des échanges avec de nombreux partenaires, dont le délégataire gestionnaire des réservoirs.
L’objectif de ces réunions est de mener une gestion débimétrique (en fonction des débits objectifs aux points nodaux ou sur les affluents réalimentés) concertée. Les discussions aboutissent sur des choix tactiques (court terme) et stratégiques (moyen terme) de gestion des ressources, avec mise en place de stratégies de gestion pour adapter les prélèvements à la ressource disponible en prenant en compte les besoins des milieux aquatiques et de salubrité (dilution des rejets de stations d’épuration) : tour d’eau volontaire, arrêts/reprise, fenêtres de lâchers, volume réservé pour cultures contractuelles à forte valeur ajoutée en fin de période.
Ces actions et décisions sont relayées par les chambres d’agriculture et l’organisme unique Irrigadour :
- certaines s’inscrivent en complémentarité avec les protocoles spécifiques de l’OU, comme l’ autolimitation des prélèvements sur l’Adour en amont d’Aire sur l’Adour (Hautes-Pyrénées et Gers), en anticipation et pour éviter l’application du plan de crise Adour : arrêt de la submersion dès le 12 juillet, restriction des restrictions prélèvements 1 jour sur 4 le 13 juillet puis 2 jours sur 4 à compter du 8 août.
- sur l’Adour dans les landes, restrictions 1 jour sur 4 le 20 juillet, puis 2 jours sur 4 le 30 juillet
- sur l’Arros, mise en place d’un tour d’eau volontaire avec restriction 1 jour sur 4 le 20 juillet, puis 2 jours sur 4 dès le 24 juillet
- sur les bassins versants du Gabas et des Leès, ainsi que ceux des Luy de France, Luy de Béarn et Louts, les commissions de gestion du 10 août ont acté la mise en place d’une restriction de 50 % dès le 12 aout à 20h, soit une mesure d’interdiction de 2 jours sur 4, ce qui a permis de prolonger les réalimentations de 3 à 6 semaines ;
Toutes ces décisions volontaires ont ensuite été accompagnées par la prise d’arrêtés préfectoraux ou interpréfectoraux.
La gestion débimétrique concertée pilotée par l’EPB Adour permet de partager les enjeux et les contraintes réciproques pour de la pédagogie au plus près des représentants des usagers sur les territoires, qui deviennent alors acteurs de la gestion.
À partir de fin juillet – début août, les mesures de gestion adoptées dans ces commissions ont permis de réduire la pression de prélèvements pour prolonger les réalimentations le plus longtemps possible au bénéfice de tous les usages. Ainsi les réalimentations ont pu être prolongées d’une à 2 semaines (pour les secteurs les plus déficitaires du Midour et Douze gersois faisant par ailleurs l’objet d’une démarche de PTGE validée ou en cours d’élaboration) jusqu’à 1 mois, voire 1,5 mois pour les autres territoires.
Sur la plupart des territoires en cette fin de saison, les stratégies de gestion permettent d’accompagner l’irrigation pour les seules cultures contractuelles à forte valeur ajoutée (mais doux et haricots verts).
Par ailleurs, l’EPTB Adour ou son délégataire ont pu alerter les services de la Dreal pour des détarages supposés, vérifiés très rapidement les jours suivants (Cf. ci-après).
Les principaux freins sont
1/d’ordre technique :
contraintes de vitesse d’abaissement trop rapide des niveaux des réservoirs qui imposent de réduire les débits lâchés, très prégnant en 20222 compte tenu des très forts besoins liés à la nécessité de compenser la faible hydraulicité naturelle des cours d’eau après un printemps sec, et les forts prélèvement agricoles en raison des 3 périodes caniculaires (fortes températures et ETP)
épuisement des volumes des réservoirs
fourniture de données hydrométriques fiables par la Dreal: de nombreux cas de retarage de stations, mais avec des jaugeages pas assez fréquents sur des stations majeures dans les phases de tarissement assez rapide, occasionnant d’importantes pertes de volume et des « défaillances » de gestion :
station d’Aire sur l’Adour le 10 et 11 juillet : retarage à – 0,9 m3/s, soit 25% de la valeur indiquée, ce qui a entrainé l’engagement massif des lâchers des ressources amont (3,5 m3/s) , mais trop tardif -car n’a pas pu être anticipé – compte tenu des 4 jours de temps de transfert pour que l’eau arrive à la station d’Aire sur l’Adour
station d’Audon le 12 juillet : sous-comptage de 1,8 m3/s (29% de la valeur indiquée), ce qui a eu pour conséquence de lâcher pour rien des débits importants pour tenir le débit au point nodal au-dessus du seuil de restriction, soit un volume perdu de près de 1 Mm3 !
2/ d’ordre administratif : difficultés sur certains territoires de faire évoluer le cadre réglementaire de gestion établi il y a 30 ans, et qui ne correspond plus à la réalité hydroclimatique ou aux enjeux du territoire (demande formulée par le Président de l’EPTB depuis plusieurs années en réunions interpréfectorales semestrielles), évolution proposée par l’EPTB pour accompagner l’ensemble des usages le plus longtemps possible et jusqu’en fin de saison
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Restaurer les moyens de l’État pour disposer de données fiables : météo, hydrométrie, piézométrie
Souplesse réglementaire pour faire évoluer le cadre de gestion au nouveau contexte hydroclimatique, pour prolonger les possibilités de réalimentation le plus longtemps possible au bénéfice de tous les usages
L’EPTB Adour anime des démarches de PTGE (Midour, Douze en Adour amont), pour lesquelles il faut accélérer les procédures et pouvoir bénéficier de financements spécifiques pour la mise en œuvre des panels d’actions, et ainsi restaurer l’équilibre quantitatif à moyen terme.
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EPTB LotOcéane Kneur"Par ailleurs, nous avons effectivement organisé deux commissions mixtes stratégiques (et une consultation écrite) pour faire le point sur la situation et définir la stratégie de réalimentation pour les semaines suivantes. Les supports sont en PJ ainsi que les CR de réunions. Ceux-ci ont été envoyés aux membres de la commission uniquement et nous n’avons pas fait de communiqué de presse pendant la campagne"Dans le cadre du soutien d’étiage du Lot, assuré en régie, plusieurs commissions mixtes stratégiques ont été organisées afin de consulter l’ensemble des partenaires institutionnels et usagers de l’eau.

Des bulletins de situation hydrologique sont envoyés de façon hebdomadaire pour informer sur les déstockages, les usages et les conditions hydrométéorologiques. Ces bulletins sont diffusés sur la base d’une inscription, il ne s’agit pas de communication à grande échelle et en direction du grand public.

EPTB Lot entretien des échanges réguliers avec le concessionnaire EDF et, dans ce cadre, ont pu ajuster les consignes de soutien d’étiage en fonction des lâchers conduits aux fins de travaux sur un barrage (abaissement exceptionnel de consigne pour économiser des droits d’eau).
L’EPTB Lot a alerté à plusieurs reprises les services de l’Etat sur des variations anormales de débits, très probablement provoquées par l’activité des microcentrales hydroélectriques, qui impactent les usages (notamment la navigation). De ce fait, la DDT du Lot a envoyé un courrier de contrôle aux usiniers concernés afin de vérifier le fonctionnement « au fil de l’eau » des centrales.

Par ailleurs, le soutien d’étiage permet, depuis le début de la campagne, de maintenir tous les usages (irrigation, AEP, navigation…) sans arrêté de restriction des usages de l’eau sur l’axe réalimenté.
L'EPTB Lot identifie un manque de données d’une part (hydrométriques, sur les prélèvements agricoles instantanés ou à pas de temps fin, entre autres). D’autre part, l'EPTB déplore un manque de coordination et de vigilance des services de l’Etat. L’EPTB n’est pas ou peu concerté lors de la création de nouveaux points de prélèvement d’eau potable par exemple.
Aussi, il y a un manque de moyens financiers et un besoin de reconnaissance du rôle de l’EPTB par les services de l’Etat.
L’information et la consultation de l’EPTB lors de nouveaux prélèvements leur semble primordial, tout comme une meilleure coordination des services de l’Etat, garante de l’efficience des opérations à une échelle hydrographique cohérente.
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SymsagebChristèle ALEXANDREAujourd'hui, l'EPTB n'a pas d'action directe sur cette problématique. Tout se fait via le portage du SAGE.
Le Président du SAGE et l'animatrice participent aux comités de sécheresse.
Le Boulonnais était en alerte renforcée depuis le 26 aout 2022 (au 7 septebre)
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EPTB Sèvre-NantaiseAstrid PASSEMARD-GADET Relais de l'information au travers du site de l'EPTB SN en externe et en interne (agents eptb)
Réponse à plusieurs questions de communes/élus avec explication des arrêtés sécheresse BV Sèvre Nantaise et arrêtés départementaux, transmisison des coordonnées des services de l'Etat pouvant répondre aux questions
Recensement et transmission à plusieurs demandeurs des adresses mails supports des DDT des demandes de dérogationsSuivi des débits des principales stations dreal et des débits soutien d'étiage à partir des barrages de Ribou et Bultière
Participation aux comités de l'eau départementaux
L'EPTB a permis de mieux faire comprendre la situation, de répondre à des questions simples d'élus/agents des communes
l'EPTB apporte des explications sur les actions relatives au ralentissement du cycle de l'eau (zones tampons, gestion durable des deaux pluviales, ...)
Difficultés de lecture et de compréhension de certains arrêtés sécheresse,
Les sites référencés par les services de l'Etat tels que propluvia, restrEAU ne sont pas toujours faciles d'accès, à jour et ne permettent pas d'accéder à une information détaillée
Un certain flou sur les critères utilisés pour les dérogations accordées par les services de l'Etat
Des rythmes de réunions différents selon les départements et parfois très élevés (1/semaine) avec certains départements uniquement en présentiel (79), ce qui complique notre participation
Améliorer/établir des documents de communication en fonction des usagers
Faire en sorte que chaque comité de l'eau fasse l'objet d'un CR et de l'envoi des diaporamas
Quelles modalités de prise en compte des assecs en têtes de BV (réseau Onde) et des mortalités/dégats sur les MA ?
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SIARCESophie GremilletSituation hydrologique : Le mois de juillet a présenté des étiages sévères avec le seuil de vigilance qui a été franchi en Seine (29 juillet 2022) pour 19 communes et sur l’Essonne (10 août 2022) pour 88 communes. SEINE : Station de référence à Saint-Fargeau-Ponthierry = seuil de vigilance franchi à 58 m3/s. ESSONNE : Station de référence à Ballancourt-sur-Essonne = seuil de vigilance franchi à 5,5 m3/s. D’après MétéoFrance, les cumuls de précipitations de janvier à août 2022 largement inférieur aux normales mensuelles par rapport à la normale de référence sur la période 1991-2020. L’indice d’humidité des sols se situait entre 0,1 et 0,25 sur le Département de l’Essonne, soit inférieur de 30 à 50 % à la normale climatologique. Les probabilités d’avoir des précipitations sont nulles cette semaine. Les prévisions saisonnières à 3 mois prévoient un scénario plus chaud que la normale, à 60%, et plus sec que la normale, à 50%. L’impact du changement climatique est présent sur notre bassin.

Les impacts sur la rivière : Les ouvrages hydrauliques ont une fonction de régulation des niveaux d’eau sur les biefs. Ils peuvent les maintenir en eau tant que les conditions météorologiques le permettent (suffisamment de précipitations). Le SIARCE est tenu via sa mission de gestion des ouvrages hydrauliques de maintenir une cote des eaux à un niveau réglementaire, définie sur chaque bief, par un arrêté préfectoral. En raison de la diminution des débits et des étiages sévères, nous ne pouvions plus maintenir ces niveaux sur 2 biefs :
- Bief de Saussay : 50,30 au lieu de 50,45 mNGF
- Bief d’Aubin : 50,42 au lieu de 50,5 mNGF
La sécheresse sur les cours d’eau peut présenter différents risques, notamment :
- Mortalité piscicole en cas d’assèchement de certaines pièces d’eau et/ou de température trop élevée
- Erosion des berges par gonflement, changement de température et marnage
- Eutrophisation des milieux et prolifération de cyanobactéries par stagnation et réchauffement des surfaces
- Mortalité sylvicole et des prairies humides par manque d’eau
- Altération de de la qualité de l’eau et de ses capacités de dissolution
Les données : Le site PROPLUVIA a été très appréciable dans la communication auprès des citoyen.nes. La data et la numérisation autour de l’accès à l’information sur l’eau et la réglementation pour le grand public est primordiale. Les stations de mesure gérées par l’Etat, qui servent de référence pour déclencher les seuils fixés dans les arrêtés sécheresse, doivent aussi être fiables. L’Essonne a mis plusieurs semaines à obtenir un arrêté sécheresse, notamment en raison d’une station défectueuse… La concertation : Il manque souvent des acteurs en Comité Ressource en Eau tels que les PRPDE, souvent les délégataires sont invités alors qu’il ne s’agit pas de leur responsabilité qui est engagée, mais de celle du maître d’ouvrage. Certains services des collectivités sont absents et cela est risqué. Les préfectures doivent veiller à intégrer les EPCI-FP et les Syndicat de production et distribution d’eau potable.Actions futures : Besoin d’une vision et gestion globale à l’échelle des bassins de projets proposés par le Livre Bleu. Lancement de l’Etude de gestion quantitative dans les eaux superficielle sur la Nappe de Beauce (sujet en lien avec la sécheresse et l’adaptation au changement climatique, piloté par le PETR Beauce Gâtinais en Pithiverais, animateur du SAGE Nappe de Beauce). La relation nappe/rivière sur le bassin versant IF5 explique qu’en période de déficit pluviométrique et de forts prélèvements par les activités humaines, la baisse du niveau de la nappe conduit à une diminution encore plus importante du débit de certains cours d’eau, voire à des assecs. Malgré la mise en place du système de gestion volumétrique, des situations de sécheresse peuvent se présenter sur les cours d’eau. La classification en Zone de Répartition des Eaux (ZRE) de la Nappe de Beauce impose de définir un volume prélevable par usage et par ressource. Dans un objectif d’atteinte du bon état des masses d’eau, l’objet de l’étude sera de caractériser le risque hydrologique sur l’ensemble des bassins versants du périmètre du SAGE nappe de Beauce au regard des pressions s’exerçant sur la ressource superficielle. Le SDAGE 2022-2027 imposent au minimum les quatre volets suivants dans ce type d’étude :
- La reconstitution et l’analyse des régimes hydrologiques naturels (non influencés par les actions anthropiques) ;
- L’analyse des besoins des milieux depuis la situation de "bon état" jusqu’à la situation de crise, en tenant compte des dernières méthodologies connues ;
- L’analyse des différents usages de l’eau, la connaissance des prélèvements actuels, la détermination des prélèvements possibles ; c’est sur ce volet que la Direction de la Ressource en Eau sera sollicitée
- L’intégration des perspectives du changement climatique.
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ABCEZELaury SOHIERSuivi de la situation hydrologique avec des jaugeages pour les eaux superficielles et un suivi piézo pour les eaux souterraines. Suivi d'assec et évolution de la Cèze dans son secteur de pertes. 145 jaugeages réalisées sur 4 campagnes.
Participation et apport de données en comité sécheresse
Etude stratégique sur les eaux souterraines, suivi des pluviométries sur les karsts, analyses chimiques, mesures de débuts aux exutoires (sources, résurgences)
Échanges avec les principaux préleveurs d'eau (ASAs agricoles, industrie) pour les inciter à baisser leurs prélèvements. Déplacement sur site avec litige sur l'utilisation de l'eau (cas d'un seuil qui alimente un canal sur l'Auzonnet)

Au vu du déficit très fort, les actions de l'EPTB (dans le cadre du PGRE) n'ont pas permis pour l’instant d'améliorer significativement la situation. Par contre l'EPTB joue un rôle important de surveillance et d’évolution des débits en vue d’anticiper les déficits estivaux.
Les données de suivi (jaugeage, piézo) ont permis d'alimenter les comités sécheresse et d'avoir un suivi de l'évolution de la situation.
Une communication a été réalisée (articles, médias, interview) pour tenter de sensibiliser les particuliers.
Manque d'anticipation des service de l'Etat en début de saison pour mettre en place les premières mesures de restriction.
Nombreuses dérogations permettant l'irrigation en journée rendant peu lisibles et compréhensibles les arrêtés sécheresse
Station de mesures inexistantes aux points stratégiques SDAGE
Avoir des données fiables des services de l'Etat aux points stratégiques SDAGE (2 sur la Cèze).
Des mesures de restrictions mise en place de façon plus anticipée voir des mesures plus contraignantes.
Sur des événements forts comme cette sécheresse de 2022, avoir les moyens d'intervenir à plusieurs échelles : connaissance de l'évènement et acquisition de données, animation auprès des usagers (atelier, groupe de suivi), communication auprès de la population, gestion des actions du PGRE en même temps que la sécheresse.
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VienneStéphane LORIOTL'EPTB Vienne participe au projet LIFE E&C; Dans ce cadre un retour sur une étude prospective climat sur le BV Vienne finalisée cet été ainsi que sur l'application de la stratégie d'adaptation au dérèglement climatique déployée depuis 2018 pourrait être présentée. Ainsi des mesures concrètes concernant les économies d'eau et l'aménagement de l'espace pourraient être développées en séance plénière le matin du 7/12 ou en atelier 2. .
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Eaux et VialineSébastien BARONAméliorer la gestion quantitative sur le bassin de la Vilaine en 3 étapes : 1. Etude de préfiguration axée Hydrologie et Usages réalisée en 2021 à l'échelle du bassin de la Vilaine : vision globale, définition des secteurs prioritaires 2. Etude HMUC complète programmée de 2023 à 2025 sur 2 sous-bassins prioritaires : - ambition de définir les volumes prélevables, de les répartir entre les catégories d'usagers et d'engager les parties prenantes dans des programmes d'économie d'eau - forte ambition de concertation avec l'ensemble des parties prenantes (porteurs de documents d'urbanisme, syndicats d'eau potable, industries, agriculteurs irrigants et éleveurs, association environnementale, association de consommateurs, services de l'Etat : ateliers de concertation tout au long de l'étude, animation par un professionnel du dialogue territorial 3. Déploiement des études HMUC sur les 8 autres sous-bassins versant en tension : à partir de 2026
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AB CèzeLaury SOHIERComité de rivières qui permet d'avoir les représentants d'usages, les services d'état et les élus. Comité sécheresse qui permet de décider des niveaux d'alerte (espace de concertation nécessaire et souvent mobilisé (7 fois en 2022)!

Sur notre structure existe un PGRE, il ne prennait pas en compte le changement climatique mais avait des actions de réductions des prélèvements d'eau et recherche d'autres ressources. On va travailler sur la mise en place d'une concertation sur le climat, pour que les usagers s’approprie les éléments, qu'ils projettent leur activité dans le futur, et que soit proposé un programme d'action (qui alimentera le futur PGRE-PTGE.

Nous avons un ouvrage (barrage de Sénéchas) qui réalise un soutien d'étiage en été. Cette année 2022 au printemps le stock complet n'a pas pu être réalisé et le soutien d'étiage a été abaissé. On voit sur la Cèze l'importance d'un tel ouvrage dans le contexte de changement climatique (apport d'eau, activités qui en dépendent, problématique de remplissage,...). On a également un soutien d'étiage naturel par des résurgences karstiques (eaux souterraines).

ABCèze travaille à communiquer largement sur les économies d'eau et le climat, mais difficile de toucher le grand public. Mais des outils sont mobilisés : une opération de financement de cuves et matériel hydro-économes a été réalisée en 2021. Réseaux sociaux.
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