A | B | C | D | E | F | G | H | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | Horodateur | Qu'est ce que le médialab ? | ||||||
2 | 19/10/2018 09:56:58 | Le médialab est un lieu de conception, de développement et d'expérimentation de méthodes numériques sur des objets relevant eux-même souvent du monde numérique. | ||||||
3 | 19/10/2018 10:30:35 | Hybride parmi les hybrides dans la recherche scientifique, le médialab est un laboratoire d'expérimentation interdisciplinaire. Sciences sociales, design, pédagogie et développement informatique sont ses axes principaux. Les projets qu'il héberge et fait naître sont volontairement à leurs intersections. Son organisation cherche l'horizontalité et une grande place y est laissée à l'initiative prolifique. La recherche d'interactions fructueuses et productives au sein du laboratoire est centrale. Ses productions sont diversifiées par la variété des profils qu'il accueille : outils informatiques, littérature scientifique, enseignements, évènements... Le médialab est un essai, une tentative de faire fermenter la soupe originelle de la recherche scientifique. | ||||||
4 | 19/10/2018 14:03:10 | interdisciplinarité méthodes numériques, itératives et quali/quanti web & traces numériques analyse de réseaux controverses innovation pédagogique research driven development logiciel libre open source design outils horizontalité | ||||||
5 | 19/10/2018 14:15:58 | Un laboratoire où tout le monde fait de la science, directement ou indirectement, et pas seulement les chercheurs. C'est un lieu ouvert où la recherche est à la fois méthodologique et opérationnelle. La technologie y est à la fois un moyen et un objet de réflexion critique, et elle y est vue à la fois par le design, l'algorithmique, le logiciel libre, et les sciences sociales. Technique et méthode y sont comprises comme deux facettes d'une même pièce. | ||||||
6 | 19/10/2018 14:29:29 | Un laboratoire de recherche où se mêlent Sciences Humaines et Sociales, Design et Ingénierie. L'objectif de cet entremêlement est de transformer nos pratiques de recherche considérant que la création et la transmission de connaissance passe par la fabrication de dispositifs (méthodes, instruments, situation...) d'enquête permettant de révéler la complexité et/ou l'hétérogénéité des sujets/objets étudiés. Un nouvel empirisme profitant de la disponibilité nouvelle de traces et de moyens de traitement numériques permettant de ne plus avoir à catégoriser d'abord et reposant constamment sur deux pieds, l'un calculatoire (quantitatif), l'autre interprétatif (qualitatif). Une pédagogie nouvelle, active en salle de classe mais aussi dans le laboratoire, utilisant l'enquête comme moyen d'enseignement et s'articulant intimement avec les recherches et les instruments développés au laboratoire. Un collectif où l'interdisciplinarité est un moteur collaboratif essentiel au succès de nos ambitions. C'est donc aussi un effort quotidien d'explicitations et d'ajustements entre des cultures différentes et complémentaires. C'est enfin un fardeau qui diminue la valeur disciplinaire de nos productions. Un hack du milieu académique utilisant la plasticité du contexte de Sciences Po pour inventer une forme de recherche inédite en Sciences Humaines et Sociales (au moins en France) cassant des codes établis au prix d'une précarité statutaire pour nombre de ces membres. | ||||||
7 | 19/10/2018 14:48:57 | Labo particulier oui, c'est la 1ère chose qui me viendrait à l'esprit après 1 mois 1/2 de stage pour décrire le Médialab. Pourquoi particulier ? Pour la mixité de l'équipe, que je classe de façon très simpliste en 2 pôles très fluides, technique et sciences humaines. De ce que j'ai pu observer jusque là, la mission du labo est de mettre les données au service des sciences humaines. Très empiriquement, pour moi le Médialab c'est des outils (Hyphe, tout ce qui touche aux graphes, La Fabrique de la Loi, Gazouilloire, etc...) que l'équipe technique développe/maintient/enrichit et met à disposition aux autres membres de l'équipe. Ces derniers, chercheurs ou enseignants, peuvent ainsi utiliser et analyser de grands volumes de données du web dans leurs recherches, ce qui fait du Médialab un labo synergique autosuffisant. PS : Mon point de vue reste cependant fortement limité à l'équipe technique (voire au bureau du 3ème face à la cuisine), donc à relativiser. PS 2 : Les résultats de ce sondage m'intéressent, devant moi même régulièrement expliquer ce qu'est le Médialab sans savoir vraiment comment. Jules | ||||||
8 | 19/10/2018 18:33:14 | Le médialab est un laboratoire de recherche qui, avec les possibilités nouvelles offertes par les données numériques, a comme objectif de penser renouveler les méthodes et de développer des outils pour les sciences sociales . Il est composé de développeurs, désigner et chercheurs qui travaillent sur les transformations de la société liées au numérique et d’autres domaines comme l'économie, l'histoire, les sciences politiques, avec des chercheurs à sciences po ou extérieurs. | ||||||
9 | 22/10/2018 10:39:32 | Un laboratoire de recherche et formation en sciences sociales, qui code pour décoder les enjeux du numérique. | ||||||
10 | 22/10/2018 10:47:29 | Le médialab est un laboratoire de recherche transdisciplinaire qui s'appuie sur l'analyse et la maîtrise d'outils techniques des données numériques pour répondre à des sujets de recherche en STS. | ||||||
11 | 22/10/2018 11:24:11 | Le médialab est un laboratoire de sociologie assistée par ordinateur au sein de Sciences Po. Les projets sont diversifiés mais le point commun est l'utilisation d'outils et de visualisations avancés pour faire avancer la réflexion. | ||||||
12 | 22/10/2018 11:42:18 | Le médialab est un laboratoire de méthodes en sciences sociales. Le fait de le définir ainsi induit différentes formes d'instabilité qui font son identité complexe et dynamique. Les aventures de l'expérimentation méthodologique Par définition, les méthodes n'existent pas pour elles-mêmes mais pour le chemin qu'elles tracent vers un horizon plus ou moins déterminé. Définir le médialab comme laboratoire de méthodes pourrait alors le condamner à être restreint à une relation de service vis-à-vis d'autres structures, ou encore à une forme de tautologie. Cependant, les expérimentations de méthodes du médialab s'ancrent dans des questionnements épistémologiques précis bien que multiples formulés dans le champ des sciences sociales (les détailler et les expliquer ici serait trop long). C'est dans cette conjonction entre un projet scientifique riche relevant des sciences sociales et une activité centrée sur l'expérimentation interdisciplinaire de méthodes que se trouve la spécificité du médialab par rapport à d'autres unités scientifiques, souvent clairement positionnées exclusivement sur le versant de la "recherche" ou sur celui de "l'appui et support". Les méthodes du médialab sont donc développées de manière instrumentale pour contribuer à des questions formulées en interne qui leur sont premières. Mais dans le même temps, une fois au travail, l'organisation fait également une place à une forme d'expérimentation dans les dispositifs méthodologiques qui engage parfois à explorer leur logique propre et leur intérêt intrinsèque, au bonheur de faire d'authentiques découvertes, au risque de perdre le fil de la pertinence. Le médialab avance donc dans un équilibre précaire entre le développement instrumental de méthodes de recherche au service de projets scientifiques définis dans les sciences sociales, et le développement expérimental des qualités et des valeurs interférentes (esthétiques, technologiques, sociales...) que ces dispositifs méthodologiques portent en soi et pour soi. Le paradoxe des instruments La formulation des méthodes implique parfois la fabrication d'instruments à même de les rendre possibles. Du fait de sa constitution et de ses capacités en ingénierie logicielle et design d'interfaces, le médialab fonctionne et se légitime grâce à une activité importante d'équipement numérique pour les méthodes qu'il expérimente et/ou supporte. Cette fabrication est longue, fastidieuse, lourde et sinueuse. Cela créée une double tension. D'une part, une fois les instruments développés et effectivement utilisés, ils sont toujours immédiatement remis en question par les pratiques effectives qu'ils permettent et les résultats qu'ils apportent : la "fin" de tels instruments est toujours fuyante. D'autre part, ces développements impliquent un temps de latence important entre le moment où ils sont décidés et le moment où ils génèrent effectivement des résultats, produisant un risque d'obsolescence vis-à-vis des autres instruments en présence ou vis-à-vis de l'évolution des objets d'étude (exemple du débat sur l'hyperlien). Ainsi, les méthodes gagnent de la vigueur tout autant qu'elles se chargent d'un risque d'impertinence ou de rigidification au fur et à mesure qu'elles sont équipées au moyen d'instruments. Le médialab avance ainsi comme un funambule oscillant entre la versatilité des pratiques instituées en méthodes, et la lourdeur des développements d'instruments qui les rendent possibles. L'ombre de l'industrie Les types d'équipements logiciels que construit le médialab (analyse du web, visualisation d'informations, nouvelles écritures, ...) prennent place aujourd'hui dans le contexte de marchés économiques très dynamiques et d'initiatives publiques ou collectives nombreuses. Si l'on peut utiliser les équipements construits par les autres, pourquoi en fabriquer soi-même ? D'un côté, des réponses à cette question peuvent se trouver dans la spécificité desdits instruments vis-à-vis des méthodes qu'ils prétendent équiper ; dans l'espace de réflexion et d'invention ouvert par le processus de fabrication lui-même ; et dans des motivations politiques de l'ordre d'une autonomisation sociale et économique vis-à-vis des technologies. D'un autre côté, la découverte et l'adaptation à des dispositifs existants, outre le fait qu'elle représente une économie de ressources et de temps, ne peut-elle pas elle aussi être porteuse d'inventions et de perspectives inattendues pour les activités de recherche et d'enseignement ? Où se trouve alors l'équilibre entre la composition des méthodes avec ce qui existe (ou avec ce qui peut être commissionné auprès des prestataires de service venus de l'industrie), et la constitution d'équipements "sur mesure" en interne ? Cette question participe de la tension permanente qui fait vivre le médialab entre fabrication et enquête, entre expérimentation et production, entre recherche et développement. Les risques de l'interdisciplinarité Afin de poursuivre le projet de constituer un "laboratoire de méthodes en sciences sociales" tel que défini précédemment, le médialab s'est construit autour de l'image d'une "triade" disciplinaire entre sciences sociales, ingénierie et design. Dire cela reflète la réalité des effectifs et des activités du laboratoire, mais c'est peut-être aussi donner l'impression trop rapide d'une équivalence entre trois champs profondément différents. Tout d'abord en terme de positionnement institutionnel : dans cette triade, seules les sciences sociales peuvent se targuer sans ambigüité d'être constituées en disciplines de recherche scientifique ayant toute légitimité à exister au sein d'une institution comme Sciences Po, là où les choses sont bien plus complexes pour les deux autres. L'ingénierie provient de communautés de pratiques réunies par des problématiques professionnelles, et se porte d'habitude dans sa forme instituée en recherche (et non en seul soutien à la recherche) sur des questions exclusivement techniques visant à améliorer les performances de l'industrie ; au médialab elle agit davantage sur le registre d'une co-définition de méthodes de recherche informée et enrichie de leur dimension technique. Le design, quant à lui, est l'émanation d'une complexe histoire à l'intersection entre arts et politique, dont la récente irruption dans le monde universitaire ne facilite pas le positionnement. Le design s'exprime au médialab à la fois sur un registre instrumental et serviciel (design d'interfaces et de sites web, visualisation) et sur le registre d'une activité académique alternative tentant de faire de l'organisation des collectifs de recherche et de leurs méthodes un lieu de design en soi. De plus, dans les faits, chacun de ces mondes existe selon des modalités pratiques et méthodologiques différentes, qui collaborent autant qu'elles cohabitent de manière dynamique au sein des projets. Le sociologue s'oriente au moyen des questions de recherche qui remontent de son terrain et des débats en cours dans son champ de recherche. Le designer se nourrit de projections et d'expérimentations formelles qui matérialisent son orientation sur un mode intuitif ancré dans le faire. L'ingénieur avance au fil de la définition de problèmes et de leur résolution progressive selon une logique modulaire et articulée. Ces différentes manières de s'orienter sont parfois alignées, et parfois divergentes : l'ingénieur voudrait qu'on lui dise plus précisément quels sont les objectifs ; le designer se lamente de la rigidité de ces secs programmes d'opérations ; le sociologue s'impatiente que l'on revienne à ses questions de recherche au lieu de se perdre dans telle accessoire aventure ; etc. Pour travailler avec cette complexité, le médialab recrute des profils interdisciplinaires capables de naviguer entre (ou au moins de faire preuve d'empathie vis-à-vis de) ces différentes cultures, et organise diverses activités visant l'inter-connaissance et l'hybridation entre les approches (déjeuners d'équipe, projets impliquant tous les acteurs dès leur commencement, workshops, lieux de travail communs...). Mais, même une fois cela fait et réussi, l'aventure demeure : d'un côté le médialab court le risque de se perdre dans un magma "transdisciplinaire" et une indifférenciation des rôles et des responsabilités qui peut être dommageable intellectuellement et opérationnellement ; de l'autre il court le risque d'une division excessive des tâches et des rôles qui lui enlèverait une part de sa capacité d'invention et de son attractivité pour des profils friands de telles formes de collaboration. La tension des rôles, des métiers et des positions Le médialab est tendu entre d'une part la norme de l'organisation institutionnelle de la recherche qui consiste spontanément à donner l'initiative et le pouvoir de décision aux seuls universitaires, et d'autre part les bénéfices d'une organisation collégiale qui par ailleurs ménagerait un espace d'expérimentation et de développement intellectuel pour les "ouvriers de la méthode" divers qui peuplent le médialab. Il est aussi tendu, comme partout dans le monde professionnel, entre d'une part le différentiel de stabilité qui sépare les personnes engagées pour une durée indéterminée et les autres, et d'autre part le besoin de formuler des projets communs représentant plusieurs années d'investissement, et d'entretenir des passions et des vocations qui trouvent souvent leur motivation au-delà des métiers et des missions professionnelles de chacun. Les attentions, amitiés, compromis et combats qui permettent de dépasser ces contradictions se voient constamment mis en tension avec la réalité sociale des positions, des contrats, et des carrières. En tant que collectif humain et professionnel, le médialab existe fragilement dans l'espace de cette tension. Le vertige de la réflexivité Le médialab se soucie de questions liées aux technologies numériques par le truchement de méthodes utilisant profondément des technologies numériques. D'autre part, le médialab étudie souvent des dispositifs qui sont le fruit d'une démarche de conception (sites web, plateformes, projets socio-techniques), par le biais d'une approche utilisant elle-même des méthodes de conception. Enfin, le médialab entreprend dans certains de ses projets de questionner les définitions et les modalités de l'activité scientifique, et ce dans le contexte d'une institution et d'un cadre scientifique. Cela induit une réflexivité aigüe pour les membres du laboratoire, qui sont constamment en mesure de regarder leur propre activité à la lueur de ce qu'ils étudient dans leurs objets de recherche, et donc de la penser et de la questionner, participant des instabilités multiples qui font la vivacité de ce collectif de recherche. Robin (vous avez dit "même très longue" :)) | ||||||
13 | 22/10/2018 11:53:24 | Définition ultra synthétique du labo aujourd'hui : Tout d'abord, c'est un laboratoire de recherche (EA 7033). Il est composé de sociologues, d'ingénieurs, de designers. A terme, il accueillera aussi des doctorants. Les données numériques sont au coeur des projets de recherche du labo : comment on perçoit/utilise les données numériques dans la société, ce qu'on en fait, quels outils on peut créer pour les collecter, les étudier, les exploiter, les visualiser, et ce, dans divers domaines (socio, histoire, art, ingénierie, design, pédagogie). Il en ressort des productions de types très variés et peu courants pour un labo de sciences sociales: aux traditionnels "papiers" (articles, livres, working paper, OpEd...) s'ajoutent des applis, des outils de collecte, d'exploration, de visualisation des données... Le médialab est aussi un labo très "collaboratif" (altruiste?). Il est partenaire de projets d'autres labos de scpo (éco, centre d'histoire, Cevipof, CEE) et leur apporte un soutien technique (création d'outils informatique, constitution et nettoyage de corpus de données, exploitation et visualisation de ces données). Il apporte aussi un soutien technique à l'ensemble de la communauté académique (profs, chercheurs, étudiants) via son atelier mensuel. De par son essence même, le labo est constitué de membres très divers, souvent complémentaires : sociologues, ingénieurs, designers et bientôt doctorants (en plus de l'équipe administrative, évidemment, mais qui n'existerait pas sans les autres, raison pour laquelle je n'insiste pas sur ce point). Si les champs d'études de ces personnes (art, pédagogie, environnement, économie, histoire, ingénierie) peuvent paraître disparates et sans cohérence les uns avec les autres, ils sont toujours liés par l'utilisation des données numériques. Si la greffe prend dans le labo (là, j'entre dans le subjectif), c'est aussi grâce aux personnalités qui composent l'entité, et son mode de fonctionnement basé sur la transparence, la consultation et la prise de décision collective (inclure un bout (ou l'ensemble) des statuts sur le nouveau site?). Je pourrais faire bien plus long (sur l'histoire, les membres, etc.). J'y reviendrai si j'ai le temps d'ici le 24, promis! | ||||||
14 | 23/10/2018 11:32:10 | le medialab est un environnement de recherche. La notion d'environnement est fondamentale pour souligner la spécificité du labo : plutôt que d'imposer des tâches, des connaissances, des gestions, le laboratoire co-construit, projet par projet, question par question, thème par thème, la configuration la plus appropriée pour y répondre. La notion d'environnement est également utile pour échapper à une vision tactique et utilitariste de la recherche. Il y a des projets et des recherches qui ne peuvent pas vivre dans laboratoire, d'autres qui prennent racine et se développent. Ces derniers ont toujours une affinité avec les questions sociétales, technologiques et numériques. | ||||||
15 | ||||||||
16 | ||||||||
17 | ||||||||
18 | ||||||||
19 | ||||||||
20 | ||||||||
21 | ||||||||
22 | ||||||||
23 | ||||||||
24 | ||||||||
25 | ||||||||
26 | ||||||||
27 | ||||||||
28 | ||||||||
29 | ||||||||
30 | ||||||||
31 | ||||||||
32 | ||||||||
33 | ||||||||
34 | ||||||||
35 | ||||||||
36 | ||||||||
37 | ||||||||
38 | ||||||||
39 | ||||||||
40 | ||||||||
41 | ||||||||
42 | ||||||||
43 | ||||||||
44 | ||||||||
45 | ||||||||
46 | ||||||||
47 | ||||||||
48 | ||||||||
49 | ||||||||
50 | ||||||||
51 | ||||||||
52 | ||||||||
53 | ||||||||
54 | ||||||||
55 | ||||||||
56 | ||||||||
57 | ||||||||
58 | ||||||||
59 | ||||||||
60 | ||||||||
61 | ||||||||
62 | ||||||||
63 | ||||||||
64 | ||||||||
65 | ||||||||
66 | ||||||||
67 | ||||||||
68 | ||||||||
69 | ||||||||
70 | ||||||||
71 | ||||||||
72 | ||||||||
73 | ||||||||
74 | ||||||||
75 | ||||||||
76 | ||||||||
77 | ||||||||
78 | ||||||||
79 | ||||||||
80 | ||||||||
81 | ||||||||
82 | ||||||||
83 | ||||||||
84 | ||||||||
85 | ||||||||
86 | ||||||||
87 | ||||||||
88 | ||||||||
89 | ||||||||
90 | ||||||||
91 | ||||||||
92 | ||||||||
93 | ||||||||
94 | ||||||||
95 | ||||||||
96 | ||||||||
97 | ||||||||
98 | ||||||||
99 | ||||||||
100 |