TORITENY
Prédication
« Fa mety ny mifaly sy miravoravo;
fa ity rahalahinao ity efa maty, fa velona indray,
ary efa very, fa hita indray.»
Lioka 15 : 32»
« mais il fallait bien faire la fête et nous réjouir, parce que ton frère que voici était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et il est retrouvé. » Luc 15: 32
TORITENY
Prédication
Luc dit «Tous les collecteurs d'impôts et les pécheurs s'approchaient de Jésus pour l'écouter. Mais les pharisiens et les spécialistes de la loi murmuraient, disant: «Cet homme accueille des pécheurs et mange avec eux.» v.1-2
1 Ary ny mpamory hetra rehetra sy ny mpanota nanatona hihaino an'i Jesosy.
2 Dia nimonomonona ny Fariseo sy ny mpanora-dalàna ka nanao hoe: Ilehity mandray ny mpanota ka miara-mihinana aminy. (v.1-2)
Contexte
TORITENY
Prédication
Et Jésus raconte ces trois paraboles.
Les deux premiers (v.4-10) montrent Dieu qui cherchent les pécheurs et la joie dans le ciel parmi les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repente.
10 De même, je vous le dis, il y a de la joie parmi les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent.»
10 Lazaiko aminareo fa misy fifaliana toy izany eo anatrehan'ny anjelin'Andriamanitra ny amin'ny mpanota iray izay mibebaka.
La troisième histoire est appelée « La parabole du fils prodigue », mais en réalité, elle raconte l’histoire de deux fils rebelles et de leur père plein d’amour, de compassion et de grâce.
Contexte
TORITENY
Prédication
Le fils prodigue va conduire à des séries d’évènements qui aboutiront par montrer les sentiments cachés et coupables du fils aîné.
Pour nous, cette histoire nous permet de comprendre:�
Contexte
TORITENY
Prédication
« Fa Andriamanitra, izay nandidy hoe: Aoka ny mazava hahazava ao amin'ny maizina, no nampahazava ny fonay ho amin’ny hampisehoana ny fahalalana ny voninahitr'Andriamanitra eo amin'ny tavan'i Jesosy Kristy.
2 Kor 4:6
« Que le Dieu qui a ordonné que la lumière brille du sein des ténèbres fasse aussi briller sa lumière dans notre cœur pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu dans la personne de Jésus-Christ. »
2 Cor 4:6
Notre prière
1- Le fils cadet
En demandant sa part d’héritage c’est comme s’il souhaitait la mort de son père. Il viole le commandement: « Honore ton père et ta mère » (Exode 20.12)
Les gens s’attendaient à ce que le Père prenne des mesures disciplinaires appropriées mais loin de là, il finit par céder et partage ses biens entre ses fils.
Jésus nous montre ainsi que
Le Père qui est à l’image de Dieu accorde aux pécheurs la liberté de choisir leur voie.
C’est un Père aimant et généreux qui donne tout, même à des enfants ingrats et dénués d’amour pour lui.
1- Le fils cadet (suite)
Après une vie de péché, de débauche et de gaspillage, il dilapide sa fortune.
Puis arrive un autre désastre, une grande famine dans ce pays.
Il se retrouve dans un état de désespoir profond.
Il essaie de trouver des solutions à son problème et se retrouve à garder des pourceaux, source de malédictions pour les juifs.
Le comportement de ce fils symbolise les mauvais désirs du pécheur et décrit son sort misérable.
Pécher contre Dieu, c’est se révolter contre son autorité paternelle, dédaigner son amour et sa volonté, ignorer sa responsabilité et ses devoirs envers Dieu, le haïr, le déshonorer, dilapider ses dons au profit d’une vie de plaisirs égoïstes et de convoitises sans borne et finir dans la misère et l’abandon de tous, aux portes de la mort éternelle.
1- Le fils cadet (suite)
Quand il ne trouve plus de solutions personnelles, au fond du désespoir et du dénuement, il se souvient de la générosité de son Père envers ses ouvriers. il prit la décision de se lever et d’aller vers son père. �
« Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite-moi comme l’un de tes ouvriers. »
18 Hiainga aho, dia hody any amin'ny raiko ka hanao aminy hoe: Raiko ô, efa nanota tamin'ny lanitra sy teo anatrehanao aho 19 ka tsy miendrika hatao hoe zanakao intsony; fa ataovy tahaka ny anankiray amin'ny olona karamainao aho.
Il espérait qu’après avoir humblement confessé son péché, il soit autorisé à travailler pour rembourser à son père tout ce qu’il avait dilapidé et ensuite être réconcilié avec lui.
1- Le fils cadet (suite)
De même , le pécheur repentant qui prend conscience de sa situation et décide de se détourner du péché, sait qu’il ne peut s’adresser à personne d’autre qu’à son père Dieu qu’il a humilié et déshonoré.
Dans un acte de foi, sans rien à offrir, il peut venir vers lui pour implorer son pardon et la réconciliation en ne comptant que sur la grâce de Jésus Christ.
La repentance aboutit au rétablissement de la communion avec Dieu.
REPENTANCE 🡪 PARDON et RECONCILIATION 🡪 Rétablissement de la
par la grâce de Jésus Christ COMMUNION avec DIEU
1- Le fils cadet (suite)
Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et l’embrassa. Le fils lui dit : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. (v.20, 21)
20 Dia niainga izy ka nankany amin-drainy. Fa raha mbola lavitra izy, dia tazan-drainy, ary onena azy izy ka nihazakazaka, dia namihina ny vozony sady nanoroka azy.
21 Ary ilay zanany nanao taminy hoe: Raiko ô, efa nanota tamin'ny lanitra sy teo anatrehanao aho ka tsy miendrika hatao hoe zanakao intsony.
Jésus déclare qu’avant que le fils n’arrive au village, son père le vit.
Il devait le guetter, l’attendre. Il souffrait en silence en espérant qu’un jour son fils reviendrait.
1- Le fils cadet (suite)
Contrairement, à l’enseignement des Rabbins qui exige que la repentance soit une bonne œuvre pour mériter la faveur et le pardon de Dieu, Jésus déclare qu’en voyant son fils le père fut ému de compassion, courut se jeter à son cou et l’embrassa, même s’il était sale et en haillon.
Son Père l’a accueilli comme un fils.
C’est un geste d’acceptation, d’amour, de pardon et de réconciliation qui doit profondément choquer les scribes et les pharisiens.
Ici, le Seigneur Jésus-Christ se présente dans le personnage de ce père ;
il a quitté la gloire du ciel, est venu sur la terre, a connu l’humiliation et l’humilité pour accueillir des pécheurs repentants qui viennent à lui dans un acte de foi, et il leur accorde un plein pardon et la réconciliation.
1- Le fils cadet (suite)
Et Le père donne des preuves de sa réconciliation avec son fils (la belle robe, l’anneau, les chaussures, le veau gras, le festin…).
Ce sont des gestes d’amour incompréhensible par les scribes et les pharisiens légalistes.
« Si donc, mauvais comme vous l'êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, le Père céleste donnera d'autant plus volontiers le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent.»
Koa raha ianareo, na dia ratsy aza, mahalala hanome zava-tsoa ho an'ny zanakareo, tsy mainka va ny Ray, Izay any an-danitra, no hanome ny Fanahy Masina ho an'izay mangataka aminy? (Lioka 11.13)
2- Le fils aîné
Le fils aîné est le type même des légalistes comme les scribes et les pharisiens mais que l’on trouve beaucoup aussi dans nos églises chrétiennes.
Il n’avait pas été tenu au courant de la préparation de ces réjouissances.
Il aurait dû être rempli de joie de savoir que son frère cadet est de retour.
Mais le simple fait que son père ait accueilli le fils prodigue le vexa et le mit hors de lui. Il est choqué par la réconciliation du père avec le fils cadet. Il estimait que son jeune frère aurait dû travailler dur pour dédommager la famille des pertes occasionnées.
En fait, Il ne pouvait pas se réjouir du retour de son frère perdu parce qu’il n’avait aucun amour pour son père.
Il lui était impossible de comprendre le sens d’une faveur imméritée, du pardon gratuit, de l’affranchissement de la honte.
C’est comme les scribes et les pharisiens qui trouvent scandaleux que Jésus mange avec les gens de mauvaises vies.
2- Le fils aîné (suite)
Quand il dit: « Voici, il y a tant d’années que je te sers ». Il considérait toutes les années au service de son père comme de l’esclavage.
Il n’a pas le moindre respect ni amour pour son père. Pour lui, la vie s’était réduite à du labeur pénible et des corvées dans l’attente de la mort du père pour qu’il puisse hériter. En fait, il désirait exactement la même chose que son frère cadet lors de son départ de la maison ; il pensait à son intérêt personnel.
Dans son hypocrisie, Il se considérait juste, en disant: « sans jamais avoir transgressé tes ordres » (Luc 18.21). Il se considérait comme les « quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance » (Luc 15.7)
Ses actions illustrent la conduite des scribes et des pharisiens. Ils étaient justes à leurs propres yeux, hypocrites, soucieux de l’apparence extérieure , et se moquaient de Jésus-Christ, Dieu incarné qui est venu pour réconcilier avec Dieu des pécheurs que toute la société religieuse avait rejetés.
2- Le fils aîné (suite)
« Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à toi ; mais il fallait bien s’égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et qu’il est revenu à la vie, parce qu’il était perdu et qu’il est retrouvé. (v.31, 32)
31 Ary hoy rainy taminy: Anaka, ianao eto amiko mandrakariva, ary anao avokoa izay rehetra ananako. 32 Fa mety ny mifaly sy miravoravo; fa ity rahalahinao ity efa maty, fa velona indray, ary efa very, fa hita indray.
Le père s’adresse à lui avec tendresse et affection. Il essaie de le raisonner et de lui montrer le même amour compatissant et la même grâce qu’il avait témoignés à son fils cadet, son frère.�
il dit à chacun « tout ce que j’ai est à toi ».
Hoy izy : » anao avokoa izay rehetra ananako. »
Conclusion
Le thème des trois paraboles de ce Luc 15 est celui de la joie de Dieu lorsque des pécheurs perdus reviennent à lui.
Le fils cadet symbolise ceux qui cherchent le salut divin par la grâce,
Le fils aîné symbolise ceux qui le cherchent par les œuvres.
Luc ne nous raconte pas la fin de l’histoire. Nous ne savons pas si le fils aîné s’est réconcilié avec son Père ou non.
Jésus voulait inviter les scribes et les pharisiens à renoncer à leur propre orgueil et leur propre justice et à se réconcilier avec la méthode de Dieu qui aime sans condition et veut accorder le salut à quiconque revient vers Lui.
Conclusion
Jésus donne ainsi l’occasion à chacun de nous, pécheurs comme le fils prodigue ou légalistes moralisateurs comme le fils aîné, d’écrire notre propre fin de l’histoire par la manière dont nous répondons à la bonté de Dieu envers les pécheurs.
L’invitation à participer à la grande fête et aux réjouissances est encore d’actualité pour nous tous aujourd’hui.
A DIEU SEUL SOIT LA GLOIRE
TORITENY
Prédication
Aoka ho raisintsika ny Fitahiana
Recevons la Bénédiction
Fa ny fahasoavan’i Jesosy Kristy Tompontsika,
Ny fitiavan’Andriamanitra Ray,
ary ny firaisana amin’ny Fanahy Masina,
ho amintsika rehetra anie. Amen
Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu Le Père, et la communion du Saint-Esprit soient sur nous. Amen