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Scénario cible du MEN : Concours PE et PLC à Bac+3

https://padlet.com/coretmu/fde-snesup-des-alternatives-hfmfg4ws8mtpufe7/wish/2784604730

Détection au lycée (stages de 2de), mentorat sous forme de “compagnonnage”

Avant concours

Après concours pour les lauréat-es et titulaires de la L3

élève professeur, avec 25% d’observation, rémun. indice minimum FP (IB : 367/IM 361 soit 1 750 euros brut)
fonctionnaire stagiaire, 50% de responsabilité (moyens d’emploi), rémun. 1^er échelon enseignants (IB 444 / IM 390 soit 1827 euros brut)
formation en INSPE sur la base “d’exigences renforcées”, “maquette-type”, audit régulier par l’IGESR

Agreg. Pas touche !

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Les points aveugles / les questions

Calendrier nouveau concours : 2025 ? donc aménagement des L3 à la rentrée 2024 ?
Contenus des concours ? si maintien ancien concours, qui le passerait ?
Sort des collègues CPE, PSy-EN, PLP, Doc ?

Quelles licences (labellisation ? INSPE ? Pro ?) ? quelles passerelles ? passerelle en cas d’échec au concours ?
Quelles autres voies (reconversions, autres masters…) ?

Quelle formation après concours ? en master ? MEEF ? Maquettes-types ? Ces masters sont-ils réservés aux lauréats ? Maintien des mentions actuelles des INSPE ?
Place des INSPE avant / après concours ?
Place des tuteurs et tutrices ?

Rémunération des années de stage proratisées ou taux plein ? comptabilisation pour carrière et retraite ?
Calibrage du concours par académie, notamment pour le 2d degré (stage dans l’académie d’inscription)
Sur quoi se base la titularisation ?

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Les réponses de la DGESIP (17 novembre)

GT avec les 3 directions générales et FU (déc 2023) pour cadrage concours et formation
GT plus large 6 mois pour “remplir le cadrage”
INSPE “prendra part” aux licences et/ou modules de licence
Pas de certitude sur type de master (MEEF ?) et publics accueillis (non lauréats ?)
Possibilité d’une entrée “automatique” des lauréats dans ce master post-concours

Ajout de modules de préparation

au concours en L3 et/ou création de Licences “pluri” dès la rentrée 2024 ?

Procédure d’accréditation rapide

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Les réponses du MEN (22 novembre)

Bilatérale reportée !

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Réception du projet du MEN

CGT : concours au niveau Licence et deux années de formation sous statut de fonctionnaire en surnombre dans les écoles et établissements.

SUD : même diplôme PE-PLC, concours à Bac+3 puis formation et master validé (quelles passerelles ?).

Sgen-CFDT : alignement des premier et second degrés pour le recrutement des enseignant·e·s, universitarisation, professionnalisation et rémunération de la formation initiale.

Réseau des INSPE : Licences “Enseignement, éducation et formation” en INSPE, parcours EEF au sein des licences, développement des AED prépro L2-L3, masters MEEF nécessaires pour titularisation (profession réglementée) avec élèves fonctionnaires en alternance, masters MEEF ouverts aux non lauréats.

France Université : FDE à l’université (Licences labellisées, “mineures” de Licence, Licences pluridisciplinaires, PPPE), masters en alternance, place pour la recherche, concours L3 et M2, modèle “Figure” (https://reseau-figure.fr)

Formation modèle “Figure”

Cursus Master en Ingénierie (réseau Figure) : La formation s’inscrit dans une continuité entre les 3 années de licence et de les 2 années de master. Un volume horaire renforcé de 20% sur l’ensemble des 5 années permets de consacrer 50% du programme à l’acquisition progressive d’une spécialité, tout en garantissant l’apprentissage d’un socle scientifique pluridisciplinaire. Cela représente l’équivalent d’une sixième année de formation.

AEF sept 23 : S’agissant de la réforme des enseignants, pour Guillaume Gellé "l’université doit rester le lieu de formation des maîtres dans un parcours associant savoirs disciplinaires et les savoirs pratiques. La double dimension scientifique et professionnalisante, c’est notre savoir-faire, et pas seulement dans les Inspé".

"Nous avons travaillé pour mettre en place les PPPE pour pouvoir attirer les meilleurs étudiants, les former un peu partout sur le territoire, et nous travaillons maintenant à ce que les étudiants puissent faire leurs deux années de master en alternance. Nous savons faire dans les universités des diplômes professionnalisants entièrement en alternance. Cela n’est possible que si le premier cycle contient les enseignements essentiels à leur préparation auprès des futures élèves. Nous avons des expérimentations dans nos établissements qui sont des licences élaborées pour répondre à ces questions. Cela fonctionne. Nous pensons qu’il faut former dès la licence les 25 000 candidats nécessaires au poste d’enseignants dont nous avons besoin" (lire sur AEF info).

Pour le président de France Universités, la "réponse qui consisterait à revenir en arrière, avec les écoles normales à bac +3, n’est pas une réponse qui convient". "Nous sommes très attachés aux masters et à ce que la formation soit analogue, et pas avec des enseignants de différentes catégories", insiste Guillaume Gellé. Pour France Universités, "la formation des enseignants doit être faite à l’université, pour nous c’est une ligne rouge, revenir en arrière ne serait pas acceptable".

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Les mandats FSU

Formation Bac+5 pour PE, PLC
Prérecrutements : financement des études contre engagement à servir l’Etat
Plusieurs voies d’accès : entrées et sorties possibles en cours de parcours
Pas d’utilisation des stagiaires (ni étudiant-es) comme moyens d’emploi
Entrée progressive dans le métier : ⅓ temps en stage, mi-temps en T1, ⅔ en T2
Caractère universitaire de la formation et respect de la liberté académique
Concours comme modalité principale de recrutement (statuts)

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