1 of 20

L'état actuel des forêts : quel est l'enjeu et pourquoi est-il si important ? �Réponses du quiz et ressources

2 of 20

Les forêts sont essentielles pour stabiliser et réguler le climat et les écosystèmes. Elles abritent la biodiversité, fournissent de la nourriture, des médicaments, permettent la régulation de l’eau, fournissent du bois, de l’oxygène, et elles jouent un rôle essentiel dans le cycle du carbone. ��De fait, les moyens de subsistance d’environ 1,6 milliard de personnes dépendent des forêts. En outre, environ 90 % des personnes vivant dans l’extrême pauvreté dans le monde (c’est-à-dire 8 % de la population, soit 620 millions de personnes), dépendent des forêts pour au moins une partie de leurs moyens de subsistance. �Par conséquent, la construction, par exemple, d’une mine, dans un écosystème forestier donné, affectera non seulement la forêt en tant que groupe d’arbres, mais aussi le système hydrologique existant, les systèmes de flore et de faune, la biodiversité et les communautés tributaires des forêts.��Ressources et lectures complémentaires: ��Rapport de la Coalition mondiale des forêts: Réaliser l’importance des forêts dans un monde en mutation

Site internet de la Coalition mondiale des forêts

3 of 20

31% de la superficie de la Terre est couverte de forêts. ��Une énorme partie du monde est couverte de forêts abritant ainsi la biodiversité la plus terrestre : l’état de la biodiversité de notre monde (actuellement en crise) dépend donc totalement de nos interactions avec les forêts.���Ressources et lectures complémentaires�

Global Forest WatchL’Etat des forêts du monde en 2020�Evaluations des ressources forestières mondiales

4 of 20

Les forêts absorbent annuellement 2,6 milliards de tonnes de CO2, ce qui équivaut à environ un tiers du CO2 libéré par la combustion de combustibles fossiles.

Les forêts agissent comme une autoroute à double sens, c’est-à-dire qu’elles absorbent le CO2 lorsqu’elles sont debout ou lorsqu’elles se reconstruisent, et représentent également un des principaux puits de carbone. Les forêts tropicales humides, en particulier, absorbent plus de CO2 que les autres types de forêts.

Toutefois, elles peuvent également agir comme une source d'émissions de carbone lorsqu’elles sont victimes de la déforestation et de la dégradation en raison, par exemple, du défrichement pour les plantations, des incendies incontrôlés et de l'expansion de la frontière agricole.

Ressources et lectures complémentaires:

Les forêts absorbent deux fois plus de carbone qu’elles n’en émettent à chaque année

Dans quelle mesure les forêts peuvent-elles lutter contre le changement climatique ?

5 of 20

Les Peuples autochtones possèdent, occupent et gèrent 28% de la superficie terrestre mondiale�

6 of 20

Les Peuples autochtones forment environ 5% de la population mondiale et vivent sur 28% de la superficie mondiale.

Cependant, ils gèrent jusqu'à 80 % de la biodiversité restante. Leur rôle est très important et indéniable dans la préservation et la gestion des écosystèmes dans le monde, y compris les forêts.

Ainsi, il est essentiel de protéger les droits des Peuples autochtones, des communautés locales et des femmes. Leurs droits doivent être pleinement respectés et maintenus dans toutes les politiques liées aux forêts et les systèmes coutumiers de gouvernance et de conservation des forêts, y compris les droits territoriaux à la terre.

Ressources et lectures complémentaires:

L’initiative sur la résilience de la conservation Communautaire

Les Autochtones Mapuche jouent un rôle clé pour la protection de l’environnement au Chili

La justice de genre au cœur de la conservation des forêts pour les femmes autochtones en Afrique

7 of 20

La perte des forêts exacerbe toutes les formes d’inégalités existantes telles que les inégalités entre les genres, tout en créant de nouvelles injustices.

Le modèle néolibéral actuel qui dirige les industries extractives et les oriente vers l'exportation causant entre autres la perte de biodiversité et la déforestation, a de nombreux impacts sur les communautés et les titulaires de droits.

Dans ce modèle qui subjugue souvent les droits des personnes à la recherche du profit, il existe une prévalence et une dépendance du travail non rémunéré des femmes autour des soins et des travaux domestiques (tels que la collecte de nourriture, d'eau et de carburant), qui devient plus difficile dans des conditions de perte de biodiversité et de forêt. Le fardeau des femmes et des filles est plus lourd, ce qui entrave les opportunités d'éducation, les moyens de subsistance et d'autres priorités.

Le manque de justice entre les sexes affecte à son tour la biodiversité et la conservation des forêts car les droits, la participation et la prise de décision des femmes et d'autres groupes divers dans les communautés ne sont pas reconnus, tout comme leurs connaissances traditionnelles, leurs priorités et leurs perspectives uniques.

Ressources et lectures complémentaires:

La conservation forestière doit lutter contre les violences à l’égard des femmes

Les droits des femmes et le savoir traditionnel sont essentiels pour la conservation de la biodiversité au Kirghizistan

Rapport alternatif global de Women2030 : L’égalité des genre sur le terrain

8 of 20

A l’échelle mondiale, 38,7% des femmes employées travaillent dans les domaines de l’agriculture, des forêts et de la pêche, mais seulement 13,8% sont propriétaires.

Les droits fonciers pour les communautés et les femmes des communautés continuent d’être un obstacle majeur à la justice de genre et à la justice environnementale en général.

Les femmes et les Peuples autochtones qui n'ont souvent aucun droit foncier officiel, ne sont pas en mesure de faire valoir leurs droits et ne peuvent pas dépendre des systèmes judiciaires, tandis que les propriétaires d'entreprises sont protégés par les autorités en raison de leurs intérêts communs.

Les lois concernant l'utilisation et la propriété des terres lorsqu’elles appartiennent à l'État et que celui-ci accorde les droits de les utiliser, facilitent grandement le retrait des terres aux communautés et leur attribution à des intérêts privés bien plus influents, en particulier lorsque les entreprises peuvent prétendre que les terres sont dégradées, marginales ou abandonnées, et ont donc besoin d'un développement économique.Les entreprises qui profitent de pratiques douteuses pour s'approprier des terres sont nombreuses. Prenons l'exemple de la société Portucel au Mozambique qui a trompé les communautés afin d’acquérir leurs terres pour des plantations d'eucalyptus et ainsi approvisionner l'industrie portugaise des pâtes et papiers

Ressources et lectures complémentaires:

Le leadership des femmes dans la conservation et la gestion forestière est essentiel pour un avenir plus juste

Un géant des pâtes et papiers critiqué alors que la première livraison d’eucalyptus arrive au Portugal en provenance du Mozambique

9 of 20

La déforestation et la perte de forêts résultant des industries extractives et de l'agriculture à grande échelle peuvent être considérées comme enracinées dans les paradigmes patriarcaux et coloniaux autour de l'utilisation des terres. L'appropriation et l'accaparement de terres pour de telles activités sapent les droits fonciers communautaires et peuvent menacer l'expulsion forcée et le déplacement involontaire des communautés. L'impunité des gouvernements et des entreprises est monnaie courante.

L'expansion des industries extractives et le commerce des produits de base peuvent avoir des impacts négatifs importants sur les moyens de subsistance et la charge de travail des femmes. De fait, elles remplacent la production à petite échelle locale et durable d'aliments de base, de bétail et de plantes médicinales, dans laquelle les femmes autochtones et rurales ont tendance à occuper un rôle central. En général, les avantages possibles offerts par les activités industrielles aux femmes autochtones et rurales diffèrent considérablement de ceux des femmes et des familles urbaines et/ou d'élite.

Ressources et lectures complémentaires:

Les quatre principaux moteurs de la déforestation: le boeuf, le soja, le bois et l’huile de palme

Des modèles de production alimentaire contrastés : la destruction des forêts au Brésil vs la conservation forestière au Tchad

10 of 20

11 of 20

Les plantations ne sont pas des forêt!

Les promoteurs de plantations commerciales d'arbres en monoculture (par exemple, les entreprises de l'industrie des pâtes et papiers, de l'huile de palme, de la production de bioénergie) affirment que ces plantations sont des forêts et peuvent croître et ainsi stocker du carbone relativement rapidement.

Toutefois, les plantations ne sont pas un bon moyen de stocker le carbone: de fait, les forêts naturelles sont 40 fois plus efficaces que les plantations.

En outre, les plantations commerciales d'arbres n'offrent aucun des avantages que procurent les vraies forêts. Elles détruisent la biodiversité, endommagent la fertilité des sols, tarissent les ressources en eau douce et modifient les régimes de précipitations. En fait, ils sont souvent appelés les déserts verts.

Elles n'ont aucune valeur culturelle, et contrairement aux arguments utilisés par les entreprises et l’administration publique pour mettre en oeuvre les plantations, elle procurent des opportunités de subsistance très limitées pour les Peuples autochtones, les communautés locales et les femmes, ainsi que des avantages économiques et des opportunités d'emploi pratiquement inexistants. Les plantations d'arbres en monoculture sont également très souvent associées à l'accaparement des terres et à d'autres conflits avec les communautés.

Ressources et lectures complémentaires:

Les plantations d'arbres doivent-elles compter pour les objectifs de reboisement ? C'est compliqué

Les impacts des plantations d’arbres sur les femmes et la résistance de celles-ci face aux monocultures

Notre nature n’est pas vos solutions – et les plantations de la FAO le sont encore moins !

12 of 20

Davantage de CO2 est libéré par unité d’énergie par la combustion de la biomasse ligneuse ou de la bioénergie que du charbon

La production de bioénergie est liée à la déforestation, à la pollution de l'air, à l'accaparement des terres et aux violations des droits de l'homme. La bioénergie à l'échelle industrielle augmente les émissions de gaz à effet de serre, nuit à la biodiversité et renverse l'intention initiale des politiques d'énergie renouvelable en augmentant les gaz à effet de serre, la pollution atmosphérique et la perte de biodiversité.

La société civile fait beaucoup de plaidoyer pour exiger des politiciens et des décideurs d'exclure la bioénergie des politiques d'énergie renouvelable et de mettre fin aux subventions et autres incitations qui existent aujourd'hui pour la combustion du bois. Par exemple, dans l'UE, plus de 500 scientifiques ont envoyé une lettre et plus de 40 000 personnes ont signé une pétition au CE demandant de mettre fin au brûlage des arbres pour l'énergie.

Ressources et lectures complémentaires:

La pétition « Brûler des arbres n’est pas une solution climatique »

Lettre concernant l'utilisation des forêts pour la bioénergie

La bioénergie en Afrique de l'Ouest: les impacts sur les femmes et les forêts

13 of 20

Entre 4000 et 6 000 milliards de dollars américains sont dépensés chaque année en subventions agro-industrielles et autres incitations perverses qui provoquent la déforestation et la perte de biodiversité.

Les incitations perverses font référence à des mesures ou des politiques qui entraînent un comportement préjudiciable à la biodiversité, souvent sous forme d'effets secondaires imprévus, puisque ces politiques sont conçues pour atteindre d'autres objectifs (comme l'expansion agricole)

Alors que de nombreux chefs d'État ont confirmé la nécessité d'une action forte pour promouvoir des systèmes alimentaires durables et stopper le changement climatique, les forêts et la perte de biodiversité, dans la pratique, l'élevage non durable et d'autres formes de production alimentaire industrielle sont encore fortement encouragés par les gouvernements (par des subventions et allégements fiscaux par exemple).

Les accords multilatéraux existants qui visent à éliminer, supprimer progressivement ou réformer ces incitations perverses n'ont pas été respectés.

La principale raison pour laquelle ces incitations perverses perdurent est que les entreprises mêmes qui en bénéficient ont souvent une influence disproportionnée sur l'élaboration des politiques nationales et internationales.

Ressources et lectures complémentaires:

La contagion des entreprises : comment le secteur privé s’approprie les sommets des Nations Unies sur l’alimentation, la biodiversité et le climat

Les Sommets des destructeurs en chef: Nous devons résister à la prise de contrôle par les entreprises du programme de l’ONU sur l’alimentation, la biodiversité et le climat

14 of 20

Il n’existe pas de relation positive entre la conservation des forêts et les investissements dans le secteur forestier.

Une analyse comparative de 2015 de la relation entre la conservation des forêts et l'investissement dans le secteur forestier dans 19 pays qui ont réussi à stopper et à inverser la perte de couvert forestier a révélé qu'il n'y a pas de relation statistique entre les deux.

Alors que quelques pays qui ont reçu un financement important pour la conservation des forêts et d'autres investissements forestiers ont stoppé ou inversé la perte du couvert forestier, de nombreux pays ayant peu investi dans leur secteur forestier, y compris les pays les moins avancés, ont un couvert forestier naturel stable et même en croissance.

De plus, la conservation des forêts et les investissements y afférents peuvent sembler très positifs à première vue, mais souvent des programmes et des politiques de conservation strictes, descendantes et à grande échelle, par exemple pour créer des parcs nationaux, ont historiquement exclu et violé les droits (fonciers) des peuples autochtones et des communautés locales (IPLC de son acronyme anglais) qui vivent et dépendent de leurs forêts locales depuis la nuit des temps.

La conservation des forêts qui n'est pas conduite par les IPLC, qui ne respecte pas leur consentement libre, préalable et éclairé ou qui n'est pas inclusive peut être problématique pour les peuples et pour les forêts. Les preuves ont montré que les forêts sont mieux conservées lorsque les droits fonciers sont accordés aux IPCL.

Ressources et lectures complémentaires:

Agents, hypothèses et motivations de la REDD +

L’Initiative sur la résilience de la conservation communautaire

Le Consortium APAC

15 of 20

Les programmes basés sur le marché pour lutter contre le changement climatique, tels que les compensations de carbone, sont souvent critiqués par les groupes de la société civile et les mouvements de justice climatique parce qu’ils :

  • sont une forme de néocolonialisme vert et commercialisent la nature

  • se sont avérés inefficaces pour réduire les émissions et arrêter la production de combustibles fossiles

  • conduisent souvent à l'accaparement des terres et à l'abus des entreprises

Ressources et lectures complémentaires:

Les mécanismes de marché et argent : un aperçu des enjeux de la COP25 de Madrid

Revendications clés des groupes représentatifs des femmes et du genre

16 of 20

La compensation du carbone forestier pourrait-elle être une solution efficace pour lutter contre la déforestation et l'action climatique ?

De nombreux gouvernements, entreprises et organisations promeuvent des programmes pour compenser vos émissions de CO2, car ils attirent des fonds pour des projets forestiers à l’étranger. Mais de tels programmes de compensation carbone et marchés du carbone ont été mis en place pour permettre aux pays riches, aux entreprises riches et aux consommateurs en général, de continuer à polluer en leur donnant la possibilité de « compenser » leur pollution en investissant dans des projets, y compris des projets dits forestiers.

Ces programmes de compensation carbone sont très souvent basés sur des projets de plantation d'arbres douteux qui prétendent éliminer le carbone en protégeant les forêts, alors qu'en fait les forêts étaient déjà conservées par les femmes, les Peuples autochtones et les communautés locales.

Les programmes et projets de compensation sont principalement mis en œuvre dans les pays du Sud, ce qui déplace et excentre le fardeau loin du lieu où se produisent réellement la plupart des émissions. Bon nombre de ces projets de compensation ont été impliqués dans des scandales liés à des violations des droits de l'homme.

Au lieu de s'attaquer à ces problèmes urgents, l'industrie aéronautique - l'une des plus polluantes - a choisi de poursuivre ses habitudes, en concevant des programmes pour compenser les émissions par le biais du commerce du carbone.

Nous avons besoin de réductions réelles et drastiques des émissions pour faire face à la crise climatique, et non de compensations et d'échanges de carbone.

Ressources et lectures complémentaires:

Journée de l’aviation civile internationale : dites non aux compensations carbone pour l’aviation !

L'aviation, les compensations de carbone et le tourisme: les ingrédients d'une recette désastreuse

Les compensations de forêts pour les voyages aériens: les nouvelles frontières des solutions fondées sur la nature

17 of 20

REDD est un programme politique qui vise à réduire les émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts

Après 15 ans et plus de 4 milliards de dollars US de financement direct, REDD+ continue d'être l'un des programmes intergouvernementaux les plus contestés.

La REDD+ ne s'attaque pas aux causes sous-jacentes de la déforestation et de la dégradation des forêts, et bien que la déforestation puisse être évitée à un endroit, les projets REDD+ ne sont pas en mesure d'atténuer le risque que la déforestation se déplace simplement vers une autre région ou un autre pays. Par exemple, lorsque la demande de matières premières telles que l'huile de palme et le soja reste élevée, rien ne garantit que leur production ne se déplacera pas simplement d'une forêt protégée par un projet REDD+ vers une autre zone sans une telle protection.

Ce programme ne peut réduire les émissions que temporairement car elles finiront par être rejeté dans l'atmosphère lorsque l'arbre mourra, sera abattu ou brûlera. Cela signifie que les projets REDD+ ne peuvent fournir que des résultats temporaires, ce qui est particulièrement problématique si ces résultats temporaires sont utilisés pour compenser les émissions permanentes des combustibles fossiles

La plupart du temps, il n'y a pas d'avantages clairs pour les Peuples autochtones, les communautés locales ou les femmes. Des communautés du monde entier ont souligné que la simple protection des forêts sans respecter et protéger les droits des Peuples autochtones et les autres Peuples tributaires des forêts représente une menace directe pour leur mode de vie. Au cours de la dernière décennie, de nombreux rapports ont indiqué que les projets REDD+ ont entraîné des violations des droits fonciers et humains.

Ressources et lectures complémentaires:

15 ans de REDD+: Cela en a-t-il valu la peine?

Les 10 ans de l'Étude comparative mondiale sur la REDD+

18 of 20

Le terme solutions fondées sur la nature (SfN) a été introduit au début des années 2000 en tant que concept générique pour les approches écosystémiques visant à atténuer le changement climatique et la perte de biodiversité, et il a pris beaucoup d'ampleur au cours des deux ou trois dernières années.

Bien que les SfN ne soit pas nécessairement mauvaises, ce concept a, malheureusement, déjà été déformé par des intérêts particuliers pour qualifier faussement des pratiques très discutables de « vertes » et rebaptiser les anciennes escroqueries et stratagèmes avec un nom plus accrocheur.

Les fausses solutions à la déforestation et à la crise climatique telles que les compensations se cachent souvent sous l'ombre du parapluie des « solutions fondées sur la nature » et de l'ambiguïté qui entoure les termes.

C'est pourquoi nous préférons utiliser une terminologie bien définie et déjà adoptée qui exclut ces fausses solutions, telles que les approches et les initiatives basées sur les écosystèmes dirigées et régies par les communautés locales, les Peuples autochtones et les femmes.

Ressources et lectures complémentaires:

#OurNatureIsNotYourSolution, Journée internationale de la biodiversité

Venez, venez! Le Cirque Net Zero arrive dans une forêt près de chez vous

The Big Con: Comment les grand pollueurs font avancer un programme climatique "net zéro" pour retarder, tromper et nier

19 of 20

Ces dernières années, la fièvre de la plantation d'arbres s'est installée, les gouvernements et le secteur privé s'engageant de plus en plus à planter de plus en plus d'arbres et à « restaurer » des millions d'hectares d'écosystèmes, comme l'initiative « 1 000 milliards d'arbres »

Planter des arbres indigènes pour restaurer les écosystèmes forestiers a un rôle vital à jouer dans l'atténuation des impacts du changement climatique et la protection de la biodiversité, cependant, les efforts doivent être menés et dirigés par les communautés locales, les Peuples autochtones et les femmes.

Au lieu de cela, bon nombre de ces initiatives de plantation d'arbres reposent fortement sur la monoculture et les plantations commerciales d'arbres. Par exemple, une évaluation des engagements gouvernementaux pris dans le cadre du Défi de Bonn l'année dernière a révélé que les plantations d'arbres étaient l'option de « restauration » la plus populaire, avec 45 % de tous les engagements impliquant la plantation de vastes monocultures d'arbres. En outre, les plantations commerciales nocives d'arbres en tant que stratégie d'atténuation du changement climatique sont également de plus en plus financées par l'argent des contribuables.

Ressources et lectures complémentaires:

Pourquoi le Fonds vert pour le climat doit-il rejeter les plantations de Arbaro?

Une enquête sur le projet financé par le Fonds pour l'environnement mondial « Production de charbon de bois durable et renouvelable à base de biomasse pour l'industrie sidérurgique au Brésil »

Une enquête sur le projet de charbon vert financé par le Fonds pour l'environnement mondial en Ouganda

20 of 20

Si vous souhaitez plus d'informations ou avez d'autres questions, n'hésitez pas à nous contacter à l’adresse

gfc@globalforestcoalition.org

Et n'oubliez pas de nous suivre sur nos réseaux sociaux

Twitter : @gfc123

IG : @global.forest