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Les Français et le marché

Entre méfiance et hostilité

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Test de closure

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#NoëlSansAmazon : une pétition appelle au boycott du géant de la vente en ligne

Une pétition, signée par des élus verts et de gauche, mais aussi par des ONG et des personnalités du monde de la culture, a été lancée ce mardi, pour encourager les consommateurs à éviter les achats de cadeaux de Noël sur la première plateforme de vente sur Internet.

À quelques semaines de Noël, et dans un contexte de désarroi total des commerçants frappés par la crise, la guerre contre le géant du e-commerce est bel et bien déclarée, avec la publication, en deux jours, de deux pétitions contre Amazon. Après celle publiée la veille dans laquelle responsables politiques, syndicaux, mais aussi libraires ou éditeurs appellent à imposer une taxe exceptionnelle sur les ventes d'Amazon, celle qui vient d'être mise en ligne ce mardi promet ainsi : "Cher Père Noël, cette année, nous prenons l'engagement d'un #NoëlSansAmazon", un manifeste officiel dont les signataires promettent de ne pas recourir à la plateforme Amazon pour acheter leurs cadeaux de Noël. (…)

Du côté des ONG, France Nature Environnement, Greenpeace ou la confédération des commerçants de France et le syndicat de la librairie française ont également signé le texte. (...)

"Un problème depuis longtemps, déjà à Noël dernier"

La veille du lancement de cette pétition, le leader de la CFDT, Laurent Berger, se déclare à titre personnel contre la plateforme Amazon : "Il faut essayer d’avoir un Noël avec le moins d'Amazon possible" a lancé le président de la Conférence européenne des Syndicats sur France Inter ce lundi, réclamant aussi que l'entreprise américaine paie son tribut fiscal en France. Pour lui, Amazon "est le problème depuis longtemps. C'était le problème à Noël dernier", mais il reconnaît aussi, sans vouloir mépriser ses consommateurs, qu' "il y a des citoyens qui n’ont pas d’autres solutions que de faire appel à ces plateformes".

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#NoëlSansAmazon

Pour un e-commerce plus durable

Les pétitionnaires qui dressent un sombre tableau des conséquences sociales, fiscales et environnementales du développement d'Amazon, plaident pour privilégier le recours aux commerces de proximité ou à l'économie circulaire pour les cadeaux de Noël.

"Ce n'est pas qu'un appel à ne pas commander sur Amazon, c'est aussi une pétition positive au bénéfice des commerçants de proximité et d'un e-commerce plus durable" – estime l'un des signataires, Matthieu Orphelin.

La pétition, qui vise les 200 000 signatures, réclame également "au pied de notre sapin" des lois qui freinent le développement du géant du numérique en France. Elle demande pêle-mêle l'interdiction de nouveaux entrepôts ou des lois "qui mettent fin à la concurrence déloyale et à l'injustice fiscale entre les mastodontes du numérique et les commerces physiques et de proximité".

Face aux "brigands du numérique", la pétition exige également des lois "qui profitent à notre économie et pas à la fortune délirante de Jeff Bezos" et "surtout, surtout, des dirigeants politiques qui osent lui faire face, qui osent mener la bataille contre ces "adversaires de l'Etat"".

Face aux critiques, la direction d’Amazon France défend ses investissements dans le pays et revendique la création directe de 9.300 emplois depuis 10 ans.

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Une enquête mondiale auprès de plus de 287 000 consommateurs révèle qu'il est nécessaire de changer le marketing digital pour basculer d’un modèle centré sur les données vers un modèle piloté par le choix de l’utilisateur.

Les pubs ciblées? Seuls 26% des Français les considèrent utiles... Pour 51%, elles sont vues comme intrusives et donnent même une mauvaise image des applications ou des sites web qui les hébergent. Les chiffres sont clairs: les internautes français en ont assez du système publicitaire actuel.

Ogury, fournisseur d'une plateforme de marketing digital spécialisée dans le mobile, publie la seconde partie de sa grande enquête auprès d’utilisateurs de terminaux mobiles, intitulée «The Reality Report». 287 571 mobinautes (22 631 en France) ont ainsi été interrogés sur leur perception du marketing digital, de la donnée et du consentement. «Les résultats sont sans appel: tel que pratiqué aujourd’hui, le marketing digital apporte peu de valeur aux utilisateurs qui le rejettent et il pourrait compromettre l’avenir des entreprises», avance un communiqué.

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Monopole exaspérant

Aujourd’hui, la très grande majorité des messages publicitaires sur mobile est distribuée par une poignée d’acteurs. Ces géants technologiques ont accès à une quantité de données inégalée, censée leur permettre de cibler les utilisateurs avec des messages pertinents. Pourtant, près de 9 utilisateurs sur 10 sont agacés par les messages ciblés, même si 14% des répondants les trouvent aussi utiles. En d’autres termes, la donnée seule ne suffit pas à créer de la valeur aux yeux de l’utilisateur. «À partir du moment où les utilisateurs ressentent une forme d’intrusion, ils sont irrités par la publicité, indépendamment de la pertinence du message qui leur est délivré, traduit Jean Canzoneri, co-fondateur et CEO d’Ogury. Les marques et les éditeurs doivent donc offrir des choix clairs et justes au consommateur et lui expliquer clairement les options : accepter de partager anonymement ses données pour recevoir de la publicité personnalisée, ou refuser ce partage et être exposé à de la publicité non-pertinente, ou encore payer un prix juste pour accéder au contenu sans collecte de donnée ni publicité.» (...)

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Les pronoms compléments

Seuls 26% des Français les considèrent utiles.

Elles donnent une mauvaise image des sites qui les hébergent.

Les utilisateurs le rejettent.

14% des répondants les trouvent inutiles.

Le message qui leur est délivré est pertinent.

Les marques doivent lui expliquer clairement les options.

Les publicités ciblées

Les publicités ciblées

Le marketing digital

Les messages ciblés

Aux utilisateurs

Au consommateur

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Sondage : les Français sans illusion face aux effets de la mondialisation

14 Mars 2018, https://theconversation.com/

Pour sa 6e édition, le Printemps de l’économie a fait réaliser un sondage exclusif OpinionWay auprès de 1 000 personnes sur le thème « Les Français et la mondialisation ».

Ce sondage révèle assez nettement la perception négative et la désillusion que la mondialisation nourrit. Mauvaise opinion pour 60 % des Français interrogés, inquiétude pour l’avenir des prochaines générations à 71 %… la mondialisation est pour les sondés synonyme de pauvreté, de chômage, d’inégalités et d’uniformisation culturelle, selon le sondage que vient de publier OpinionWay pour le printemps de l’économie. Décryptage.

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Une méfiance transversale

Argent, commerce, économie, uniformisation et pauvreté arrivent en tête des mots que la mondialisation évoque et les termes négatifs (complot, arnaque, conflit, destruction…) l’emportent très largement sur les termes positifs (développement, chance, opportunité). 60 % des personnes interrogées ont une « mauvaise opinion de la mondialisation », fortement exprimée par les hommes (63 %), mais par une majorité de femmes aussi (58 %). C’est chez les 50-54 ans que cette opinion négative est la plus fortement exprimée (71 %) et chez les inactifs (63 %), contre 58 % pour les CSP+.

Les « perdants » de la mondialisation ne sont pas les seuls à exprimer leur défiance. Par exemple, CSP+ et inactifs perçoivent de la même manière la puissance des multinationales, qu’ils placent devant les États et les banques comme étant les acteurs qui fixent les règles des échanges internationaux. Si les plus jeunes semblent croire un peu plus au pouvoir citoyen que les plus âgés, globalement tout le monde ou presque s’accorde à reconnaître que les citoyens ne sont pas vraiment en mesure de fixer les règles de la mondialisation.

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Qui contrôle vraiment la France ? La question posée aux Français montre une forte tendance. Dans un sondage Ifop pour Ouest France, ils sont 54% à estimer que les marchés financiers détiennent le pouvoir contre 49% pour le président de la République et son gouvernement (deux réponses pouvaient être données à cette question). Selon les Français les multinationales ont d’ailleurs autant de pouvoir que le gouvernement, alors que les médias (13%), et les citoyens et les électeurs (8%) pèsent peu.

Pour 78% des sondés, ces mêmes marchés financiers ont trop de pouvoir tout comme les multinationales (74%). S'ils estiment que les médias ont peu de pouvoir, 52% des Français pensent qu’ils en ont malgré tout trop. Enfin, ils estiment à 85% que les électeurs et les citoyens, "n’ont pas assez de pouvoir". (...)

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Les verbes pronominaux

Cette attitude s’appuie sur une culture ancienne.

le leader de la CFDT, Laurent Berger, se déclare contre la plateforme Amazon.

Tout le monde s’accorde à reconnaître que les citoyens ne fixent pas les règles.