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Le marché du luxe

Quoi? Qui? Où?

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Qu’est-ce que le luxe?

L'offre est rare

Le produit ou le service luxueux est rare et distribué à une petite échelle dans des endroits spécifiques, souvent prestigieux.

La rareté peut parfois être organisée (concept de la série limitée) afin de créer une valeur supplémentaire "luxe" au produit. Ainsi, on peut imaginer que n’importe quel objet peut devenir luxueux. Il suffirait de limiter fortement sa production en en faisant un objet quasiment unique : la série limitée est souvent matérialisée par un numéro de série particulier, à la différence des autres objets produits massivement.

Le prix est élevé

Le prix d’un produit de luxe (sa valeur sur le marché) ne correspond pas à sa seule utilité immédiate. Un vêtement de luxe coûte dix, cent, voire mille fois plus cher que le même vêtement produit en série pour une consommation de masse. Au final, le consommateur fera le même usage de ce vêtement. La marque du produit du luxe et son utilité sociale liée jouent alors un rôle beaucoup plus prépondérant que pour n’importe quel autre produit. Ainsi, lorsqu’on achète un vêtement de luxe, le prix se décompose entre une valeur d’usage minoritaire (le vêtement) et une valeur sociale majoritaire (la marque).

La démarche d'achat est soignée

Le produit de luxe constitue véritablement un outil d’identification personnelle et son achat participe à un processus de valorisation sociale. Le prix ne justifie pas seulement l’utilité immédiate du produit. L’acquisition d’un tel produit est donc un acte d’exception et doit être ressenti comme tel par le client.

En effet, le produit de luxe bénéficie d’une présentation soignée : emballage, logo de la marque, design de l’objet. Le service au client (exposition des produits, qualité d’un conseil clientèle personnalisé, SAV performant, "club privilège"…) est lui aussi valorisé et valorisant pour le client. Dans les boutiques de luxe, les vendeurs ont des formations et un niveau d’étude et culturel en moyenne plus élevés que dans n’importe quel autre magasin.

Le réseau de distribution est spécifique

Le mode de diffusion des articles a un impact important sur l’image véhiculée par les produits. Les industriels prennent soin d’arbitrer entre l’image et le potentiel-client du réseau de distribution, souvent en privilégiant le premier critère. Ainsi, les grands fabricants de maroquinerie à l’image de Lancel, Longchamp, Louis Vuitton distribuent leurs articles dans leur propre réseau de distribution. Les boutiques permettent aux entreprises de mieux contrôler leur image de marque, les prix des articles mais aussi de cumuler marge de production et marge de distribution.

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Source : http://lacontrefaconduluxe.over-blog.com/pages/Questce_quun_produit_de_luxe-420991.html

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Luxe : la France toujours en tête du classement Deloitte

L’Hexagone se classe en tête du palmarès, avec sept groupes réalisant à eux seuls 23,5 % du chiffre d’affaires total des 100 sociétés du classement. En moyenne, ces firmes affichent un chiffre d'affaires de 8,28 milliards de dollars, en hausse de 18,7 % par rapport à l’année précédente.

A ces sept compagnies, il faut en réalité en ajouter deux, qui figurent sous un autre drapeau pour des raisons juridiques, à savoir Chanel, dont la holding a son siège à Londres, et Interparfums, qui est basé aux Etats-Unis. En revanche, Christian Dior n'apparaît plus dans le palmarès car est désormais inclus dans le périmètre de LVMH. De même, Clarins et Nuxe viennent d’en sortir.

La France compte donc neuf groupes dans ce classement mondial. Au-delà de LVMH, Kering, Chanel et L’Oréal classés dans le top 10, Hermès est onzième. Suivent le groupe SMCP (Sandro, Maje, Claudie Pierlot, 50ème), Longchamp (58ème), Interparfums (60ème) et le nouvel entrant Zadig & Voltaire (78ème).

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Les 100 entreprises leaders du luxe dans le monde affichent un chiffre d'affaires de 247 milliards de dollars - Deloitte

Avec 24 entreprises présentes dans cette édition 2019, l’Italie est le pays avec le plus grand nombre de sociétés, mais leur chiffre d’affaires moyen ne s’élevait cette année qu’à 1,4 milliard de dollars. Elles pèsent néanmoins réunies 14 % des ventes du classement total. Un chiffre tiré par Luxottica, seule compagnie transalpine figurant dans le top 10 au 5ème rang, suivie par Prada (21ème) et Giorgio Armani (26ème), toutes deux en recul de deux places par rapport à l’an dernier.

Deux entreprises transalpines se distinguent néanmoins dans le top 20 des plus fortes croissances, avec le maroquinier Furla, qui enregistre le taux de croissance le plus élevé sur les 24 sociétés italiennes, et la griffe de doudounes Moncler qui affiche la meilleure rentabilité. C'est en revanche une société canadienne, Canada Goose, célèbre pour ses parkas et doudounes, qui signe la croissance la plus forte, ses ventes ayant bondi de 46,4 %.

Enfin la Chine gagne du terrain, devenant le quatrième pays du classement en termes de ventes, derrière la France, les Etats-Unis et la Suisse. Elle compte neuf groupes dans le classement Deloitte, avec un chiffre d’affaires moyen de 2,19 milliards de dollars, en croissance de 13,8 % suivant trois années de baisse des ventes. Huit d’entre eux sont actifs dans le secteur de la bijouterie.

Les deux groupes leaders sont Chow Tai Fook Jewellery Group, qui s’est hissé à la 9ème place, refoulant PVH Corp au fond du top 10, et Lao Feng Xiang. Ils réalisent ensemble les deux tiers des ventes des neuf sociétés chinoises. Chow Tai Seng Jewellery enregistre quant à lui la plus forte croissance (+31,1 %).

Source : https://fr.fashionnetwork.com/news/Luxe-la-france-toujours-en-tete-du-classement-deloitte,1089472.html

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La Chine, un marché crucial pour le luxe...

SHANGHAI, 10 novembre (Xinhua) -- Les pavillons des leaders mondiaux du luxe, LVMH, Kering et L'Oréal ont reçu un accueil chaleureux de la part des visiteurs de la deuxième édition de l'Exposition internationale d'importation de la Chine (CIIE), qui s'est tenue du 5 au 10 novembre dans la métropole chinoise de Shanghai.

Toujours très fréquentés par des visiteurs qui y ont découvert de nouveaux produits ou ont assisté à différentes animations, ces pavillons étaient incontournables dans la nouvelle section destinée aux produits haut de gamme dans la zone d'exposition consacrée aux styles de vie. (...)

Cette participation a été une formidable occasion de renforcer les liens étroits avec la Chine et de porter le partenariat commercial et culturel stratégique à un niveau supérieur, a déclaré Frédéric Arnault, du groupe LVMH. Le plus grand groupe de luxe du monde et 13 de ses Maisons participaient pour la première fois à la CIIE avec un pavillon consacré au patrimoine et à l'innovation. Cela reflète également notre engagement à développer la présence du groupe dans toute la Chine, a-t-il ajouté.

Le pavillon Kering s'inspire du traditionnel écrin de bijoux et présente une volumétrie dynamique avec des cubes de différentes tailles et de différentes formes. "La Chine est non seulement un marché clé, mais également une partie importante de la chaîne de valeur industrielle du monde", a déclaré Cai Jinqing, présidente pour la région Grande Chine de Kering, ajoutant que la confiance du groupe dans le développement à long terme de la Chine était forte et son engagement envers le pays inébranlable. (...)

L'Oréal est toujours un acteur très dynamique à la CIIE. La société s'est déjà inscrite pour la troisième exposition. D'après Fabrice Megarbane, PDG de L'Oréal Chine, l'ouverture que la Chine est en train de réaliser à travers cette exposition a pour but de permettre aux sociétés d'apporter ce qu'il y a de mieux aux consommateurs chinois. "C'est une ouverture de la Chine vers le monde, et c'est une ouverture du monde vers la Chine", a souligné M. Megarbane. (...)

La Chine est un grand pays importateur de produits de consommation haut de gamme, représentant un tiers du marché mondial et enregistrant la croissance la plus rapide des ventes de ces produits dans le monde.

http://french.xinhuanet.com/2019-11/10/c_138543792.htm

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...en ligne aussi!

Alibaba : record battu pour le Global Shopping Festival 2020.

Appelez-la Global Shopping Festival, Fête des célibataires ou 11.11 : la grand messe retail orchestrée chaque 11 novembre par Alibaba n’a en tout cas pas fini de faire parler d’elle.

Alors que l’épidémie de Covid-19 a activement contribué à accélérer – encore – un peu plus les usages digitaux, le groupe chinois vient d’enregistrer 74,1 milliards de dollars de ventes à l’issue de cette douzième édition… soit quasiment le double de l’année dernière; un chiffre témoin, s’il en faut, de la reprise économique sur le marché chinois.

200 marques de luxe

Cette année, ce sont plus de 200 marques de luxe qui ont participé à l’événement via le Luxury Pavilion d’Alibaba : une première pour certaines d’entre elles, à l’instar de Balenciaga, Prada, Kenzo, Chloé, Cartier, Vacheron Constantin ou encore Piaget.

L’essor du Luxe online

Hyper-accélération de la consommation en ligne : selon le rapport du cabinet Boston Consulting Group associé au géant de la tech Tencent, l’online représenterait désormais 30% des achats de luxe en Chine, contre 11% en 2019. Si le confinement et les mesures de distanciation sociale ont intrinsèquement contribué à alimenter cette tendance, le positionnement récent de nombreux acteurs du Luxe sur la digisphère chinoise a également facilité l’accessibilité aux produits, comme en témoigne le développement de plateformes e-commerce en propre, à l’image du nouvel e-shop déployé par Hermès en Asie.

https://journalduluxe.fr/chiffres-luxe-chine-2020-tencent-bcg/

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Le luxe pour tout le monde?

Les opportunités pour les produits français au Japon sont grandes. Mais, encore faut-il savoir allier exigence gustative, packaging, présentation de haut niveau et prix raisonnable.

L’axe Paris Tokyo est aujourd’hui un axe d’art de vivre et de gourmandise. Les grands classiques français sont pris pour références, tout en empruntant les codes du luxe dans le packaging et la présentation avec une qualité gustative de très bon niveau. Quand on sait que le marché japonais est la porte d’entrée asiatique avec aujourd’hui 40 millions de consommateurs chinois qui viennent y faire leurs emplettes, il est important de bien comprendre les codes pour réussir.

https://monde-epicerie-fine.fr/shiseido-parlour/

Le marché mondial du luxe a bonne mine. En expansion constante depuis une dizained’années, le secteur s’est développé en trois segments : le haut de gamme ou luxe traditionnel, le Luxe Accessible et le Premium.

Après avoir affiché un taux de croissance annuel moyen de 12% entre 2009 et 2012, le luxe traditionnel perd de la vitesse et le Premium prend la relève.

Du côté de l’offre comme de la demande, les marques Premium et Luxe Accessible bénéficient de conditions favorables pour leur développement, aux dépens du luxe traditionnel.

En Chine, la classe moyenne urbaine en pleine croissance va constituer un vivier important de clients potentiels pour les segments moins prestigieux du luxe. D’autant plus que le réseau de boutiques des marques haut de gamme arrive à saturation dans le pays. L’étude annonce une fermeture pour chaque ouverture en 2016 contre une fermeture pour deux ouvertures en 2014.

En Chine ou sur le vieux continent, un défi reste à relever pour les marques Premium et Luxe Accessible : passer le cap de la simple tendance et s’inscrire dans la durée.

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L’imparfait

Radical :

1ère personne du pluriel au présent de l’indicatif (= NOUS)

Ex. : 13 de ses maisons participaient pour la première fois.

participer => nous participons => particip-

Terminaisons :

-AIS, -AIS, -AIT, -IONS, -IEZ, -AIENT

Ex. : je participais, tu participais, il/elle participait, nous participions, vous participiez, ils/elles participaient

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5 choses à savoir sur les initiatives écoresponsables des acteurs du luxe

01. La prise de parole de Dries Van Noten

Lancées simultanément en mai dernier, les initiatives « Rewriting Fashion » de Business of Fashion et « Forum » du créateur belge Dries van Noten, appelaient à une prise de conscience écoresponsable des acteurs du luxe. Désormais conjointes, les deux actions tendent à éveiller les consciences. D. van Doten pointait l'opportunité créée par la pandémie mondiale de prendre le temps de réfléchir à un nouveau modèle, plus respectueux de l'environnement et des conditions de travail des acteurs de la mode. Il appelle à une refonte du rythme des collections et veut réduire le nombre de défilés pour laisser place à une plus grande créativité. Il dénonce également les nombreux gâchis de matières premières et les voyages trop fréquents.

02. Le leadership mené par Stella McCartney

Stella McCartney utilise depuis ses débuts en 2001 des matériaux recyclés ou créés de façon responsable, en excluant le cuir ou tout autre matériau provenant du monde animal. Elle est aujourd'hui, Conseillère spéciale auprès de Bernard Arnault et du COMEX de LVMH sur ces questions.

03. La mise en lumière du vintage

La seconde main peut-elle sauver la surconsommation de mode ? Le succès des sites de revente comme Vestiaire Collective ou Vinted a en tout cas donné des idées à certains acteurs du luxe. Autre prise de position, la démocratisation de l'upcycling : imaginer de nouvelles pièces à partir de chutes de tissus ou d'anciennes créations. Une direction prise notamment par Jean Paul Gaultier lors de son défilé en janvier dernier : 100 % des créations étaient ainsi upcyclées.

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5 choses à savoir sur les initiatives écoresponsables des acteurs du luxe

04. La nouvelle génération s'investit

La nouvelle génération de créateurs a quant à elle bâti son modèle sur les préceptes d'une mode écoresponsable. Marine Serre a, dès la création de sa marque éponyme en 2017, imaginé une mode upcyclée, mêlant récup' et créativité. Le créateur américain Spencer Phipps, qui a lancé sa marque en 2017 - et a été l'un des finalistes du prix LVMH en 2019 - a lui aussi placé le développement durable au cœur de son offre. Une évidence pour ces jeunes créateurs ayant grandi avec l'idée que les ressources de la planète ne seraient pas éternelles.

05. La cosmétique repense son modèle

La monde des cosmétiques est également appelé à repenser ses propositions. Si de jeunes initiatives comme la marque « La Bouche Rouge » proposent des produits aux formules écoresponsables et au packaging garanti sans plastique, les mastodontes du secteur vont s’engager à leur tour. Guerlain, Chanel ou L'Oréal vont investir de plus en plus dans des start-ups innovantes pour imaginer des packagings irréprochables pour l'environnement. De plus en plus de produits sont également désormais rechargeables, limitant ainsi le gâchis de l'écrin.

Source : https://www.lesechos.fr/weekend/mode-beaute/5-choses-a-savoir-sur-les-initiatives-ecoresponsables-des-acteurs-du-luxe-1271267

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Les gallicismes

La Chine est en train de réaliser une ouverture.

Présent continu :

ÊTRE EN TRAIN DE + INFINITIF

Clarins et Nuxe viennent de sortir du palmarès.

Passé récent :

VENIR DE + INFINITIF

Chanel ou L'Oréal vont investir de plus en plus dans des start-ups innovantes

Futur proche:

ALLER + INFINITIF

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Un peu de lexique

Accueil (n. m.)

Chiffre d’affaires (n. m.)

Chute (n. f.)

Manière de recevoir quelqu’un :

Somme des ventes de biens ou de services d'une entreprise:

Morceau qui reste après une coupe et qui est inutilisé :

Se dit d’un comportement qui prend en compte l’impact environnemental et social :

Gaspillage, mauvais emploi d’un produit, d’une ressource :

Se dit d’un produit qui se situe dans la partie haute de l’offre :

Liste des composantes les plus remarquables dans une discipline :

Qui peut être réutilisé en le réalimentant :

Capacité pour un investissement de procurer un bénéfice satisfaisant :

Qui peut certifier ce qui s’est passé, ce qui a eu lieu :

Eco-responsable (adj.)

Gâchis (n. m.)

Haut de gamme

Palmarès (n. m.)

Rechargeable (adj.)

Rentabilité (n. f.)

Témoin (n. m.)