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La leçon :

Oral n°1 (EDA)

Les enjeux scientifiques + la séance + le document

Coéf. 5 - 5h de préparation - 30 min de passage - 25 min de questions

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Le déroulé de l’épreuve

  1. La préparation
    1. Réfléchir au sujet en salle de préparation (15 min)
    2. Passage en bibliothèque et choix des documents (30’)
    3. Retour en salle de préparation (4h15)
  2. Le passage devant le jury (30 minutes)

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La prestation orale attendue du candidat comprend trois temps :

  1. présentation raisonnée des connaissances 15/20’
  2. présentation réfléchie et méthodique de la séance 10/7/5’
  3. travail pédagogique sur un document 5/3’

elle ne devra pas excéder trente minutes

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Un premier temps de présentation raisonnée des connaissances historiques

sur lesquelles doit s’appuyer la préparation de la séance. Le jury attend :

  • une définition rigoureuse du sujet,
  • la formulation d’une problématique
  • la présentation ordonnée des connaissances (plan).

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Le contenu disciplinaire (2023)

L’épreuve de leçon comporte un important contenu disciplinaire. L’analyse des prérequis scientifiques ne se limite donc pas une formalité et ne tient pas lieu de simple préambule :

il faut être capable de définir un sujet, de formuler une problématique historique et d’y répondre de façon structurée, exemples précis à l’appui.

Les documents mis à la disposition des candidats, sous la forme de fascicules numérisés, doivent leur permettre de donner des exemples concrets.

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Utiliser des documents

Le jury regrette que les recueils de documents élaborés par ses soins pour chacune des questions du programme ne soient pas suffisamment utilisés par les candidats, alors qu’ils disposent d’un sommaire thématique et qu’ils ont été précisément conçus pour faciliter l’approche des sujets proposés. Le jury a assisté à trop de présentations qui ne comportaient aucun document ou des documents à peine utilisés. Lorsque des documents sont présentés, ils le sont parfois à des fins illustratives, sans présenter leur intérêt historique.

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Les connaissances

  • La maîtrise du vocabulaire et des concepts historiques
  • La maîtrise des cadres chronologique et géographique
  • Un certain niveau de culture générale est attendu

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Un second temps de présentation réfléchie et méthodique de la séance

Le candidat

  • justifie le choix du niveau, replace la séance dans une séquence (sans entrer dans les détails)
  • fait le point sur les compétences et les connaissances des élèves à ce stade de leur formation,
  • propose une problématique de séance et
  • précise le déroulé de cette dernière :
    • place de la parole du professeur,
    • mise en activité des élèves),
  • avant de proposer une réflexion sur l’évaluation.

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Ne pas…

  • présenter en détail le programme
    • La connaissance des programmes est nécessaire, elle est même un atout pour les candidats et prouve assurément leur sérieux. Mais la leçon permet surtout de voir comment les candidats comprennent et s’approprient les programmes, et pas tant de voir s’ils les connaissent de manière théorique
  • se lancer dans de longues digressions sur les autres niveaux possibles
    • Mieux vaut justifier avec rigueur et précision le choix d’un niveau que d’ergoter sur les niveaux écartés.
  • présenter trop longtemps la posture de l’enseignant.
    • Or cette dimension de la transposition didactique, certes indispensable pour tout enseignant, n’est pas le coeur de cette partie de l’épreuve. Le jury attend plutôt que le candidat détaille la démarche intellectuelle qui l’amène à choisir les connaissances et les compétences qu’il veut transmettre à sa classe en lien dans le cadre du programme.

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Une séance sur le sujet proposé

Un nombre assez significatif de candidats a anticipé la transposition didactique en travaillant en amont sur des trames de séance. C’est judicieux, mais attention à ne pas basculer, là encore, dans une logique de récitation les séances pensées en amont doivent absolument être adaptées au sujet proposé par le jury. Cette articulation doit être claire et explicite.

Ainsi, un sujet sur les funérailles impériales romaines ne peut donner lieu à une transposition à l’échelle d’une séance qui aborde les pouvoirs d’Auguste, sans jamais aborder la question des funérailles : cela revient à nier la nature même de l’épreuve ! Le point nodal de la séance, tant scientifiquement que sur dans l’architecture didactique, doit être le sujet proposé. On ne peut par exemple pas illustrer le culte impérial en dehors de Rome à l’aide d’un temple ou d’un autel qui a été implanté… à Rome

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La pédagogie par objectifs :

Bien des candidats n’avaient pas une idée assez précise de leurs objectifs en termes de transmission des connaissances et d’acquisition de compétences et de capacités par les élèves. Cette imprécision tend à donner à l’ensemble un manque de cohérence et de sens.

Ainsi, les notions à transmettre sont souvent données sous forme de listes, de façon mécanique, sans que les liens avec la problématique adoptée ou l’activité projetée ne soient établis.

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La mise en activité des élèves

Il arrive aussi que l’activité projetée apparaisse totalement déconnectée de la problématique proposée.(...)

La mise en activité n’a de sens que si elle est pensée en lien avec une problématique et des objectifs de transmission de notions et de travail sur des compétences. Elle doit aussi être adaptée au document ou au dossier documentaire.

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La mise en activité

Plaquer sur un sujet et un document une activité toute faite, travaillée lors de la préparation ou d’un stage, risque de donner lieu à une proposition dépourvue de pertinence.

S’appuyer sur les expériences réussies au cours de leur stage auprès des élèves.

Certains candidats continuent de proposer des mises en activité très développées sous forme de classe puzzle ou de tâches complexes ludiques.

Ces propositions ne s’appuient pas toujours sur une réflexion portant sur les contenus à transmettre et les méthodes et compétences que les élèves doivent acquérir, si bien que l’activité projetée apparaît parfois comme une fin en soi et non comme le moyen employé pour faire travailler les élèves.

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Les traces écrites

Les candidats ont proposé des traces écrites sous des formats variés : texte, tableau, carte mentale, schéma.

Attention il faut savoir compléter un tableau proposé aux élèves !

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Le cours magistral

Enfin, le jury constate que le cours magistral est généralement absent de l’arsenal pédagogique des futurs enseignants,

à tel point que certains candidats proposent d’ouvrir leur cours à partir d’une séquence de documentaire audiovisuel type pour fixer l’attention de leurs élèves et leur donner le contenu nécessaire pour passer à la mise en activité. Si ce type d’accroche peut en effet être utile en début de cours et avec certains documentaires bien choisis, il devient problématique lorsqu’il devient un rituel systématique qui se substitue à la parole professorale.

Enseigner l’histoire, c’est aussi narrer des faits, expliquer des processus, interpréter des évolutions, ce qui passe par le récit et le discours.

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Un troisième temps qui permet de préciser le travail sur le document

choisi par le candidat

pour être travaillé de manière approfondie par les élèves dans cette séance.

Le candidat en propose une approche critique

montre comment il pourrait l’utiliser avec ses élèves.

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Les jeux de rôle

Par ailleurs, ces projets d’activité invitant les élèves à s’identifier aux acteurs historiques manquent parfois de réflexion sur les conditions à remplir pour éviter que l’exercice ne se transforme en un écrit d’invention. Ce n'est que lorsque les objectifs en termes de contenus et de méthodes à transmettre étaient clairement établis et lorsque les documents étaient choisis avec soin que ces mises en activités étaient convaincantes.

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Maîtriser le vocabulaire

les compétences

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Compétences : « pratiquer différents langages »

Les candidats doivent donner du sens aux expressions officielles des programmes ou au vocabulaire didactique qu’ils utilisent. Par exemple, le candidat annonçant faire travailler sa classe sur la compétence « pratiquer différents langages » doit être capable de définir quels sont les différents langages de la discipline historique et comment l’activité présentée permet concrètement de faire progresser les élèves dans la maîtrise de cette compétence.

Exemple : les colons, les pieds-noirs vs les Français d’Algérie

Les immigrés, les étrangers / Les “Nords-Africains”, les “Français musulmans d’Algérie”, les “indigènes”

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« coopérer et mutualiser »

Parmi les compétences à travailler, la compétence « coopérer et mutualiser » est souvent mise en avant au moyen de travaux de groupe. Il est dommage que ce choix relève parfois de l’incantation et du passage obligé :

à la question de savoir en quoi un tel dispositif est utile ou préférable à un travail individuel, nombre de candidats sont incapables de répondre.

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Etre réaliste

Cette année, le choix du travail en binôme a eu la faveur d’une majorité de candidats. Il est néanmoins peu pertinent et surtout peu réaliste de faire travailler un groupe classe de 5e en binômes sur 13 documents différents, puis de les faire tous passer à l’oral à la suite sans que ce travail ne donne lieu à la moindre mutualisation à l’échelle de la classe et à l’élaboration d’une trace écrite commune.

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Un document pédagogique maître

Il apparaît souvent que, en raison d’une mauvaise gestion du temps de préparation, les candidats n’ont pas accordé assez de temps à l’analyse du document et à la construction de l’activité. Un certain nombre de candidats semblent découvrir le document au moment de l’entretien.

La construction d’une activité reposant sur un document à destination d’élèves suppose en premier lieu une bonne compréhension et une bonne analyse du document.

Les questions à destination des élèves : certains candidats prévoient des questions à poser à leurs élèves putatifs sans idée de la réponse à donner.

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Analyser le document pédagogique

La compétence « comprendre et analyser » un document est souvent indiquée par les candidats sans qu’elle ne fasse toujours l’objet d’un vrai travail avec les élèves. Ce défaut est généralement lié à un choix inadapté ou à une mauvaise compréhension du document par le candidat lui-même et à son incapacité à en proposer une analyse.

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Adapter le choix du document au niveau visé

Certains candidats retiennent des textes denses, émaillés de vocabulaire technique, qui peuvent être présentés dans la partie scientifique de leur exposé mais pas dans la partie didactique. Là encore, les textes doivent être travaillés pour les mettre à la portée du niveau visé et les images précisément décrites et analysées.

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Maîtriser le document

Trop souvent lorsque le document maître est une image les candidats se montrent incapables d’expliquer les différentes étapes nécessaires à son analyse et se contentent de la faire décrire aux élèves, sans se poser la question de la façon dont ils pourraient en guider l’analyse.

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L’oral

Les candidats (...) doivent régulièrement s’entraîner à des prises de parole publiques. Le métier d’enseignant est d’abord un métier de l’oral et de la transmission. La posture doit être équilibrée et la communication non verbale contrôlée. Un candidat pourra se rassurer en s’appropriant l’espace qui est mis à sa disposition, tableau blanc compris. Mais attention à ne pas donner l’impression d’une agitation excessive. La voix doit être posée et le débit travaillé pour être régulier. Les candidats ne doivent pas paniquer lorsqu’ils marquent des temps d’hésitation qui les obligent à marquer un bref arrêt : dans le cadre d’un oral, c’est assez naturel et humain. Le tout est de savoir circonscrire ces moments afin de bien rebondir.

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Le diaporama

Les candidats prennent le temps de préparer un diaporama, ainsi qu’il leur a été rappelé au début de l’épreuve.

Il convient de ne pas le bâcler et à tout le moins de le relire, car le jury a trop souvent été étonné d’y trouver des fautes de français. Attention également à ne pas transférer les notes du brouillon vers le diaporama, qui devient illisible et, par conséquent, inefficace s’il est surchargé d’informations. Il est conseillé de faire apparaître le plan tout au long de la présentation, afin de faciliter le suivi du propos par le jury.

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Attention !

Attention à éviter les termes familiers : « ouais » et « Ok », « genre », « de base », « à la base », « ça marche », « j'ai zappé »… et les tics de langage : « Du coup »

Des candidats avec les mains constamment dans les poches (...) s'affaler sur le bureau.

Il est recommandé de ne pas jouer avec sa bouteille d'eau ou avec son stylo, etc.

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Le tableau & la tenue

Trop peu de candidats utilisent le tableau, alors même que le jury leur rappelle au tout début de l’épreuve qu’ils peuvent s’en servir.

Tenue vestimentaire correcte est exigée, sans qu’il soit évidemment nécessaire de s’endimancher. Tout relâchement vestimentaire est à proscrire.

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L’entretien avec le jury

qui n'excédera pas 30 minutes,

prend pour base la proposition du candidat

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La séance pédagogique

à partir d’un sujet d’histoire contemporaine

Madagascar : de la conquête à l’indépendance

Séance : la société coloniale à partir de l’exemple malgache

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Resituer la séances dans une séquence du programme

  • La séance développée prend place dans le thème 2 “L’Europe et le monde au 19ème siècle” du programme de quatrième. Une séquence de 4h sur la Conquête et société coloniale est structurée en trois temps : 1. La formation des Empires coloniaux 2.La domination des colonies 3. La société coloniale en Algérie.

  • La problématique de la séquence : “La conquête coloniale au XIXème siècle a-t-elle été compatible avec les valeurs républicaines ?”.

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Séance sur la société coloniale à partir de l’exemple de Madagascar

  • Volume horaire de 55 minutes

  • Problématique de la séance : Dominer ou civiliser : quelles ont été les motivations des puissances coloniales ?

  • Présentation magistrale de la séance par le professeur :
    • les étapes de la conquête
    • le cas malgache

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L’activité élèves : un travail en autonomie par binômes ou par groupes

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L’activité élèves :

un travail en autonomie par groupe

  • Un groupe travaille sur le texte
    • Qui est à l’origine de ce texte ?
    • Quel est le projet colonial ?
  • Un groupe travaille sur la photo
    • Décrire la photo
    • Quelle est la réalité de société coloniale ?
  • La trace écrite sous la forme d’une reprise dialoguée
  • Les compétences : Confronter des documents

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Exemple de leçon réussie

Histoire ancienne

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« L’Ara pacis, une expression monumentale du discours impérial augustéen »

En introduction, le candidat propose une amorce centrée sur l’idéal de l’âge d’or augustéen et mentionne le poète Horace. D’emblée, il fait du discours impérial le centre de sa réflexion.

Le sujet fait ensuite l’objet d’un bornage chronologique explicite, qui évoque Octavien-Auguste, le rôle pivot des Jeux séculaires de 17 av. n. è. puis la fin progressive des conflits dans le monde romain, notamment à l’occasion des guerres contre les Cantabres.

Définition des termes du sujet :

Le lien est alors fait avec l’Ara pacis, qui est défini et rattaché à une courte, mais efficace réflexion sur les sources.

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Problématique

Tout cela permet au candidat d’expliciter l’intention augustéenne liée à l’Ara pacis dans une problématique claire :

« Comment Auguste, à travers l’Ara Pacis, cherche-t-il à promouvoir un nouvel âge d’or, tout en insistant sur la dimension dynastique de son pouvoir ? »

Ce questionnement met en relief deux points clefs valorisés par le programme édilitaire et monumental de l’Ara pacis : il n’y a donc pas de risque de hors sujet, le candidat a parfaitement compris quel est son objet d’étude

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Partie scientifique : un plan clair

Dans la partie scientifique, trois temps rythment le propos :

  1. « un nouvel âge d’or » ; 2 « la piété augustéenne exacerbée » ; 3. « après la victoire, préparer l’avenir ».

Le candidat structure son propos de manière réfléchie et argumentée. Le ton est posé et la présentation très dynamique.

Le candidat exploite l’exemplier mis à disposition

Le candidat exploite efficacement les ressources bibliographiques à disposition.

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L’adaptation pédagogique : intro

Le candidat propose d’intégrer sa séance dans le Thème 3 (« L’empire romain dans le monde antique ») de la classe de Sixième.

La séance est rapidement replacée dans le cadre d’une séquence de sept heures organisée autour du questionnement suivant :

« Comment l’empire romain s’est-il constitué ? Comment le pouvoir romain a-t-il gouverné un si vaste empire ? »

Cette séquence est structurée en trois temps : la formation d’un empire (deux heures) ; pacifier et gouverner (trois heures) ; l’empire romain : unité ou diversité ? (deux heures).

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La séance

La séance développée prend place dans le deuxième temps (« Auguste, restaurateur de la paix ? ») de la deuxième partie de la séquence.

Elle repose sur un volume horaire d’une heure et trente minutes,

format original que le candidat justifie et dont il reconnaît les contraintes. Il a pensé la manière d’articuler le temps de transition et de réadaptation à la démarche de travail entre l’heure de cours initiale et la demi-heure restante.

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Organisation de la séance

– une présentation de la séance par le professeur ;

– un cours dialogué destiné à guider les élèves dans l’identification et la compréhension générale des documents sélectionnés ;

– un travail en autonomie par groupes.

Les groupes permettent de travailler différentes facettes de l’Ara pacis destinées à être mises en commun par la suite ;

– une trace écrite

(correction à partir du plan de l’Ara Pacis + quelques phrases précisant le discours impérial d’Auguste et le nuançant).

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Démarche pédagogique & didactique

Pour rendre la démarche concrète, le candidat projette au tableau un exemple de démarche didactique autour d’un document :

il montre en effet les questions posées pour un élément précis de l’Ara pacis (« La femme au centre représente l’Italie nourricière. Elle est entourée de deux divinités symbolisant la terre et la mer »). Les questions proposées sont claires, relativement courtes et adaptées à un public de Sixième.

Il s’agit pour l’essentiel de guider les élèves dans un jeu de prélèvement d’informations et d’identification des figures représentées.

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La synthèse professorale

Le candidat prend ensuite le temps de schématiser au tableau l’architecture d’une partie de sa trace écrite, notamment la manière dont il entend exploiter un plan de l’autel avec les élèves, avec un code de couleurs particulièrement efficace et convaincant.

En fin de compte, le candidat a choisi une démarche claire et systématiquement justifiée : les modalités de travail proposées ont un sens et la séance proposée semble réalisable avec des élèves de Sixième.

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L’entretien

Lors de l’entretien, le candidat répond de manière claire et fluide aux questions du rapporteur. Ce dernier élargit le champ de l’interrogation pour voir si le candidat parvient à mobiliser des connaissances plus générales sur la topographie de l’Vrbs. Il montre à cette occasion sa connaissance du Champ de Mars, du Mausolée d’Auguste ou encore du temple de Mars Vltor, présent au forum Augustum. Surtout, le candidat parvient à compléter son propos initial en mentionnant les influences architecturales à l’origine de la forme si spécifique de l’Ara pacis : dans ce cas de figure,

l’entretien permet de combler certains « manques » de la partie scientifique. Cela permet fort logiquement de valoriser la prestation du candidat.

Les questions liées aux autres périodes et à la didactique confirment la bonne maîtrise du candidat, qui n’a certes pas fait le tour de son sujet, mais qui sait défendre la cohérence de sa démarche tout en étant capable d’amender son propos, au besoin. Cette posture d’ouverture est appréciable dans le cadre de l’entretien et permet de projeter sans difficulté le candidat dans une perspective de situation d’enseignement.

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FIN

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Epreuves d’admission : la leçon.

L’épreuve a pour objet la conception et l’animation d’une séance d’enseignement. Elle permet d’apprécier à la fois la maîtrise de compétences disciplinaires et la maîtrise de compétences pédagogiques.

Un tirage au sort par le jury détermine pour le candidat la discipline, histoire ou géographie, sur laquelle porte la leçon.

Le candidat expose les enjeux scientifiques et didactiques du sujet. Il présente au jury un projet de séance (acquis initiaux attendus des élèves, compétences visées, documents utilisés, activités proposées aux élèves, place de la parole professorale) en argumentant et en justifiant ses choix.

La présentation de la séance intègre une réflexion en matière d’évaluation.

Le candidat présente également au jury un document qu’il a retenu lors de sa préparation; il en justifie le choix, en propose une approche critique ainsi qu’une utilisation avec les élèves.

Durée de la préparation: cinq heures; durée de l’épreuve: une heure maximum (exposé: trente minutes maximum; entretien avec le jury: trente minutes maximum).

L’épreuve est notée sur 20. La note 0 est éliminatoire. Coefficient 5.

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Introduction

Analyse du sujet

Problématique scientifique

Approche didactique : programme

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Leçon �

5h prépa�

30mn leçon

24 mn entretien�coef. 5

Une séance

1/ Les enjeux scientifiques et didactiques 15/20’

2/ Le projet de séance « en argumentant et justifiant ses choix » 10/7/5

-acquis initiaux attendus des élèves (prérequis)

-place de la parole professorale

-activités proposées aux élèves (élèves actifs)

-compétences visées, documents utilisés (objectifs)

- évaluation (vérification des acquis)

3/ Présentation d’un document (5/3’) : « justifier le choix », « approche critique et utilisation avec les élèves »

Finalité : maitrise de compétences disciplinaires (50%), maitrise de compétences didactiques (50%)

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Resituer dans une séquence

  • La séance développée prend place dans le thème 2 “Le monde depuis 1945” du programme de troisième. Cette séquence de 10h est structurée en trois temps : 1. Un monde bipolaire au temps de la Guerre froide. 2.Indépendance et construction de nouveaux Etats 3. Affirmation et mise en oeuvre du projet européen.

  • La problématique de la séquence : “Comment les logiques bipolaires sont remises en cause par l’indépendances de nouveaux Etats et l’émergence du Tiers Monde”.

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Séance sur la décolonisation à partir de l’exemple de Madagascar

  • Volume horaire de 55 minutes

  • Problématique de la séance : Le droit des peuples à décider de leur destin consacré par la 2GM a-t-il été un moteur de l’indépendance des pays colonisés ?

  • Présentation magistrale par le professeur des :
    • étapes de décolonisation
    • du cas malgache (le candidat précise que les exemples les plus souvent traités sont l’Algérie ou l’Inde)