E
Y
AA
E1
1
Y1
DD1
DD2
2
Y2
∆G>0
XX
∆M > 0
Induit par les achats de devises destinés à maintenir le taux de change
AA'
L'augmentation des dépenses publiques ( ∆G >0) déplace la courbe DD vers la droite, ce qui accroît le PIB réel Y et entraînerait une appréciation du taux de change (baisse de E de 1 vers 4) si la banque centrale n'intervenait pas en achetant des devises étrangères, créant ainsi de la monnaie (∆M >0) ce qui déplace la courbe AA vers la droite et maintient le taux de change à son niveau initial (le point 2 correspond au même taux de change que le point 1). Le solde commercial s'est dégradé puisque le point 2 est situé sous le point 3, lequel correspond à un solde commercial inchangé par rapport à la situation initiale (représentée par le point 1). On note qu'ici la politique monétaire (∆M >0) est induite par l'objectif (externe) de maintien du taux de change.
3
Effet d'une politique budgétaire expansionniste en régime de taux de change fixe et liberté des mouvements de capitaux illustrée par le modèle DD-AA-XX
D'après Krugman et Obstfeld, Economie internationale, chapitre 18, figure 18.3 (L'effet d'une expansion budgétaire en changes fixes), page 529 de la 9ème édition. La courbe XX ne figure pas sur le graphique de Krugman et Obstfeld.
4
E1 est le niveau de taux de change que la banque centrale maintient fixe par ses interventions sur le marché des changes (dans le cas étudiés ici, d'une politique budgétaire expansionniste, cela implique des achats de devises étrangères et donc mise en circulation de monnaie domestique