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QUE CHOISIR?

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Enseignement supérieur en France

Quelles formations après le bac ?

BTS : le Brevet de Technicien Supérieur est un diplôme professionnel qui se prépare en 2 ans dans un lycée public ou privé, il existe une centaine de spécialités qui débouche sur des secteurs professionnels techniques et précis.

DUT : Le Diplôme Universitaire de Technologie est un diplôme professionnel qui se prépare en 2 ans à l’université (IUT).

Pour ces deux diplômes, des poursuites d’études sont possibles notamment en licence professionnelle en université, en école d’ingénieur sur concours ou en LMD.

CPGE : Les Classes Préparatoires aux Grandes Écoles consistent en 2 années d’études exigeantes dans des lycées publics ou privés. L’objectif est d’intégrer sur concours des écoles d’ingénieurs, de commerce, des grandes écoles littéraires. En cas d’échec aux concours, il est possible grâce à un système de passerelle, sous réserve d’équivalence, de s’inscrire en troisième année de licence à l’université.

« Prépas Intégrées » : Certaines écoles recrutent dès l’obtention du baccalauréat, en école de commerce (PASS…) ou en école d’ingénieur (GEIPI, INSA, ENI…). Il est très important de se renseigner auprès des écoles sur la modalité de recrutement (tests, dossiers, épreuves).

Par exemple :

Le concours SESAME conditionne l’accès à 7 écoles de commerce, gestion et management international.

Les 3 écoles, membres du concours ACCES, proposent chacune un recrutement sur dossier avec un nombre limité de places pour les lycéens des lycées français à l’étranger.

Toutes les formations et écoles qui mettent en place des procédures sélectives, notamment dans les métiers de l’hôtellerie (MAN), des arts (MANAA, DMA…), de l’architecture (ENSA), et des sciences politiques (IEP). Pour les IEP, il faut se rendre sur la page web des écoles.

Les filières non sélectives

L’université avec la Licence : Formation universitaire dans tous les secteurs, rarement sélective à l’entrée : économiques, littéraires, scientifiques, sciences humaines et médicales. Vous pouvez formuler 12 choix au maximum pour chacune des grandes filières « universités ».

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LA DÉPENSE D’ÉDUCATION POUR L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

En 2015, la collectivité nationale (État, collectivités territoriales, autres administrations publiques, ménages et entreprises) a consacré 30,1 milliards d'euros (Md€) à l'enseignement supérieur, soit une hausse de 0,2 % par rapport à 2014 (en prix constants). Depuis 1980, la dépense pour l'enseignement supérieur a connu une forte croissance, de 2,7 % en moyenne annuelle. Son poids dans la dépense intérieure d'éducation (DIE) est passé de 15,1 % en 1980 à 20,3 % en 2015.

Sur l'ensemble de la période, la DIE au profit du supérieur a été multipliée par 2,6 en euros constants. Malgré cette forte augmentation, la dépense moyenne par étudiant n'a augmenté que de 40 % en raison du doublement des effectifs. Dans le même temps, la dépense moyenne par élève du second degré augmentait de 65,9 %. La période 2006-2009, qui connaît à la fois une augmentation rapide de la DIE et un ralentissement de la croissance des effectifs inscrits, voit la dépense par étudiant augmenter de 3,5 % en moyenne par an. En revanche, depuis 2009, le ralentissement de la DIE conjuguée à une reprise de la hausse des effectifs s’est traduit par une baisse de la dépense par étudiant de 0,5 % par an.

La dépense moyenne par étudiant atteint 11 680 euros en 2015. Si la comparaison directe du coût des formations est délicate, notamment en raison de l'intégration des dépenses liées à la recherche dans les universités, on constate des différences sensibles selon les filières de formation. Le coût varie de 10 390 euros par an pour un étudiant d'université jusqu'à 15 100 euros pour un élève de CPGE (Classes Préparatoires aux grandes Ecoles). Au cours des années récentes, ces dépenses moyennes ont eu tendance à se rapprocher, mais elles s’écartent à nouveau depuis deux ans.

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Chiffres clés

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Les grandes écoles, une particularité française

Regardez la première partie et choisissez la bonne réponse :

1. Les grandes écoles se trouvent 2. Elles proposent des formations

☐ essentiellement à Paris. ☐ techniques et technologiques.

☐ dans les grandes villes. ☐ administratives et de gestion.

☐ partout en France. ☐ dans de nombreux domaines.

3. L’intégration via les classe prépa concerne 4. Le coût des études

☐ la majorité des étudiants. ☐ est pris en charge par l’école.

☐ une faible part des étudiants. ☐ peut faire l’objet d’aides.

☐ autant d’étudiants que l’admission parallèle. ☐ représente toujours un obstacle.

Regardez la deuxième partie et indiquez si les affirmations sont vraies ou fausses.

1. Dans les grandes écoles, l’enseignement est purement théorique : V F

2. On peut étudier à l’étranger : V F

3. Tous les diplômés des grandes écoles trouvent un emploi en 6 mois : V F

4. Les entreprises recherchent particulièrement ces diplômés : V F

5. Les grandes écoles sont regroupées au sein d’un même organisme : V F

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Les grandes écoles, une particularité française

Selon le Ministère de l’Education Nationale, une grande école est « un établissement d’enseignement supérieur qui recrute ses élèves par concours (écrit et oral) et assure des formations de haut niveau. » Les grandes écoles en France se distinguent par :

  1. Une forte sélection des élèves à l’entrée, les jeunes qui désirent préparer le concours d’entrée suivent 2 années d’études dans une classe préparatoire (en prépa).
  2. Le niveau élevé de leurs diplômes, le plus souvent bac +5 (c’est-à-dire 5 années d’études supérieures après le baccalauréat).

Si à la fin des 2 années de prépa, un élève est reçu aux concours il peut intégrer l’école. Dans le cas contraire, s’il est recalé (pas admis) il peut repasser le concours l’année suivante.

En France, les principales grandes écoles sont :

  • L’ENA (Ecole Nationale d’Administration) qui forme les cadres de l’administration publique sous la tutelle de la Direction Générale de l’Administration et de la Fonction Publique (DGAFP)
  • L’ENS (Ecole Normale Supérieure) qui forme les maîtres sous la tutelle du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (MESR).
  • L’Ecole Polytechnique (surnommé l’X) est une école d’ingénieurs sous tutelle du Ministère de la Défense.
  • L’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique (EHESP) est un établissement qui exerce une mission de formation et de recherche en santé publique et action sociale sous la tutelle du MESR et du Ministère des Affaires Sociales et de la Santé.
  • HEC (Hautes Etudes Commerciales) propose différentes formations au management et à l'entrepreneuriat, cet établissement est sous tutelle de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris.

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Classement des meilleures Écoles de Commerce 2021

Le classement des écoles de commerce est un palmarès de référence qui hiérarchise les écoles de commerce visées délivrant le grade de master. Ce palmarès des business schools a pour vocation de permettre aux étudiants de se repérer plus facilement dans les formations existantes dans le domaine du management. Pour élaborer ce classement, Le Figaro prend en compte plusieurs indicateurs comme la qualité de la recherche, le nombre de professeurs, le rayonnement international, l’insertion professionnelle, et les classements internationaux. Aujourd’hui, la majorité des grandes écoles de commerce recrutent leurs étudiants après deux ans de classe préparatoire : prépa ECE (option économique), ECS (option scientifique) ou ECT (option technologique).

Le classement des prépas commerciales permet de choisir le lycée le plus adapté. Mais plus de la moitié des effectifs sont admis via les admissions parallèles.

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Méthodologie du classement

Le Figaro a adressé un questionnaire aux 38 écoles de commerce conférant le grade de master pour leur programme « grande école ». Notre équipe a vérifié les informations, puis procédé au classement. L'ESC Pau n'a pas souhaité participer cette année. Nous avons valorisé avec le même poids l'excellence académique des écoles, leur rayonnement international et leurs relations avec les entreprises. Les notes affichées sont sur 20.

Excellence académique

Nous avons pris en compte : les accréditations internationales et la durée du grade de master (coef. 3), la recherche de l'école (coef. 3), la présence d'enseignants de très haut niveau (coef. 2), la moyenne au bac des entrants (coef. 1) et le taux d'encadrement (coef. 1).

International

Nous avons recensé le taux d'enseignants-chercheurs diplômés à l'étranger (coef. 3) et la part de diplômés étrangers (coef. 1). Nous avons aussi mesuré la qualité de la politique d'échange (coef.  2), composée de la part de partenaires accrédités, de la densité de partenariats, des campus à l'étranger, du nombre de pays accessibles et du nombre de partenaires d'excellence. Nous avons aussi retenu le nombre de nationalités présentes chez les diplômés et les professeurs (coef. 1) et la performance des écoles dans les palmarès internationaux tels que le FT et le classement de Shanghaï (coef. 3).

Relations avec les entreprises

Nous avons pris en compte : les salaires à la sortie et trois ans après (coef. 2), le recrutement des étudiants au sein des grandes entreprises (coef. 3), les partenariats pédagogiques avec les entreprises (coef. 3), le chiffre d'affaires de la junior entreprise (coef. 1) et la présence sur les réseaux professionnels (LinkedIn) (coef. 1).

Source : www.lefigaro.fr

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Reconnaissance internationale

Les écoles de commerce françaises comptent parmi les plus réputées au monde. Et la 17e édition du classement européen réalisé par le Financial Times (FT) le confirme. Pour la deuxième année consécutive, HEC Paris prend la tête de ce prestigieux classement, dévoilé début décembre, devant la London Business School et une autre école française, l'Insead. Au total, quatre écoles tricolores figurent dans le top 10. Et 22 parmi les 90 meilleures écoles sélectionnées par le quotidien britannique, référence dans les milieux d'affaires.

Résultat, la France est le pays le mieux représenté, devant l'Allemagne et la Grande-Bretagne. Les écoles françaises se distinguent notamment pour la qualité de leur MBA (Master of Business Administration), le diplôme international d'études supérieures du plus haut niveau dans le domaine de la conduite globale des affaires. L'Insead de Fontainebleau a ainsi été désignée meilleure école pour ce type de diplôme.

Le classement du FT confirme globalement les résultat de celui de Shanghaï, référence mondiale, qui place HEC, l'Essec, l'Edhec et l'Insead parmi les 150 meilleures écoles en commerce et en finance au monde, rappelle Le Point.

Pour évaluer les écoles, le FT prend en considération toute une batterie de critères, dont la qualité des enseignements, le parcours des professeurs, le salaire d'embauche des jeunes diplômés, la progression salariale des anciens élèves dans les trois ans, l'ouverture à l'international, le coût des études... Et, nouveauté de cette année, le bien-être des étudiants, établi à partir de sondages réalisés pendant le premier confinement.

Dans ce domaine, les écoles françaises affichent aussi les meilleurs résultats, souligne Le Point.

Source : www.businessinsider.fr

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Evolution des écoles de commerce

En 2012-2013, les écoles de commerce ont accueilli 133 800 étudiants, soit 5,6 % des inscrits dans l’enseignement supérieur français. Si cette proportion peut apparaître relativement modeste, il faut rappeler qu’au début des années 1980, elle ne dépassait pas les 2 %, et qu’il y a encore dix ans, elle n’était que de 3,5 %. Ces écoles ont de fait connu, au cours de la dernière décennie, une croissance sans précédent. Cette évolution « quantitative » s’est accompagnée de modifications profondes dans l’organisation même de la plupart de ces établissements, qu’il s’agisse de l’offre de formation, des modalités de recrutement ou encore de la constitution du corps enseignant.

Notre propos est ici d’éclairer les transformations qui ont marqué, depuis la fin des années 1990, ce secteur relativement peu étudié de l’enseignement supérieur, en se focalisant plus particulièrement sur les écoles supérieures de commerces (ESC). Par ce terme, on désigne les établissements reconnus par l’Etat, habilités à délivrer le grade de master, pour la plupart étroitement liés à une chambre de commerce, et qui recrutent une partie de leurs étudiants en classe préparatoire.Ces ESC ne sont pas les seules à dispenser des formations à la gestion en France : aux autres écoles de commerce s’ajoutent les formations universitaires, dans les IUT (institut universitaire de technologie), les IAE (Institut d’administration des entreprises), mais aussi dans certaines STS (Section de technicien supérieur) et dans les IEP (Institut d’études politiques).

L’espace des formations à la gestion, en France, apparaît de fait comme « composite et hétérogène ». Il tend à de nombreux égards à fonctionner comme un marché. En effet, l’offre de formations à la gestion se diversifie essentiellement par sa « qualité » ; le choix des étudiants dépend alors pour partie du jugement qu’ils se feront de cette qualité, en s’appuyant sur des réseaux d’informations et notamment sur des « prescripteurs », comme les revues ou encore les pouvoirs publics.

Dès lors, les établissements de formation vont chercher à agir sur les représentations des étudiants, en s’efforçant d’améliorer leur réputation et leur statut grâce à un travail de validation par la sphère économique. En effet, dans la mesure où les attentes des étudiants intègrent des considérations en termes de débouchés sur le marché du travail, les établissements doivent aussi s’assurer de la reconnaissance de leurs diplômes par les entreprises.

Cette concurrence de statut touche particulièrement les ESC, dans la mesure où leurs ressources dépendent essentiellement des frais de scolarité et donc du recrutement d’étudiants.

Source : https://journals.openedition.org/formationemploi/4124

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Insertion pro : le match grande école / université

La rivalité entre les grandes écoles et les universités n’est pas nouvelle. Depuis plus d’un siècle, ces deux modèles d’enseignement à la philosophie très différente s’opposent en France.

D’un côté, on retrouve les universités : accessibles à tous les bacheliers, théoriquement sans sélection du moins jusqu’au M2, pour un coût modique et historiquement plus tournées vers les savoirs théoriques et la recherche.

De l’autre, les écoles de commerce et d’ingénieurs, plus élitistes et plus ouvertes sur le monde professionnel, sélectionnent leurs étudiants sur concours (après le bac ou après une prépa) et sont souvent (très) chères, sauf pour certaines écoles d’ingénieurs publiques.

Si on se penche uniquement sur la dimension de l’insertion professionnelle, une question qui préoccupe beaucoup d’étudiants (et de parents !), les chiffres sont parlants… Ce sont les écoles qui marquent des points comme on le voit dans l’infographie à la fin de l'article.

Salaires : les écoles en tête mais...

D’après les chiffres du ministère de l’Enseignement supérieur, le salaire médian des titulaires d’un master universitaire est de 27.900 euros bruts annuels, 18 mois après la fin de leurs études, contre 33.000 euros pour les diplômés des écoles 6 mois après le diplôme, selon les données de la Conférence des grandes écoles (CGE) qui rassemble 213 écoles.

Toutefois, cet écart notable doit être relativisé car il s’explique aussi par le plus vaste champ couvert par les masters universitaires (enseignement, sciences sociales, etc.). Quand on ne regarde que les formations en gestion à l’université par exemple, l’écart se resserre puisque le salaire médian est de 29.300 €, et il est même équivalent voire supérieur à celui des diplômés d’écoles dans certaines universités comme Cergy-Pontoise, Paris I, Paris II ou Paris-Est Créteil.

Même chose si on ne regarde que les masters scientifiques : le salaire médian est à 29.600 euros bruts annuels et même 31.200 euros pour les sciences de l’ingénieur.

Source : https://start.lesechos.fr/

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Insertion pro : le match grande école / université

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L’accord du participe passé

Avec le verbe Être :

Les dépenses pour l’enseignement supérieur sont passées de 15,1 % en 1980 à 20,3 % en 2015.

La DIE au profit du supérieur a été multipliée par 2,6.

Les étudiants de mon lycée se sont inscrits massivement à l’Université.

Les écoles de commerce se sont échangé des informations.

Avec le verbe AVOIR :

Notre équipe a vérifié les informations.

Ces informations, nous les avons vérifiées.

Ce sont des informations que notre équipe a vérifiées.