La classe inversée et l'organisation du débat
en cours d’historiographie
Niveau L3 - TD avec 39 étudiants
Frédéric Saly-Giocanti (salygiocanti@gmail.com)
13 octobre 2015
Epistémologie de l’histoire
Des questions sur la discipline
(témoins en justice ? experts dans les media ? spécialistes des questions de mémoire ?)
Historiographie
Quatre exemples d’historiens ou de sociologues que les étudiants peuvent être amenés à lire pour préparer les débats à la maison.
Charles Seignobos
1854-1942
Hérodote
V av. J.-C.
Michel Foucault
1926-1984
Pierre Vidal-Naquet
1930-2006
La classe inversée
A la maison : la préparation
En classe : le débat
confrontation collective des arguments entre élèves et avec les historiens (lectures)
A la maison
Le choix de la question de débat
Introduction :
Je lance le débat en rappelant l’enjeu et en interrogeant des définitions de notions données par les étudiants dans leurs travaux préparatoires. (5 minutes maximum)
Objectif : laisser le temps aux étudiants d’entrer dans la discussion.
La gestion de la prise de parole en classe
1 - Les étudiants lèvent le doigt pour s’inscrire sur la liste d’intervention
2- Un étudiant au tableau est chargé de noter les noms au tableau
3- Cet étudiant barre les noms après chaque prise de parole
Les règles du débat
Les étudiants apprennent à :
Le droit de réponse (immédiat)
Un étudiant peut court-circuiter la file d’attente pour répondre immédiatement à l’intervenant qui vient de s’exprimer afin de rendre le débat plus vivant. Les droits de réponse doivent être des interventions plus courtes.
Le rôle de l’enseignant
Il modère le débat entre les étudiants.
Il valorise les étudiants en manque de confiance.
Il relance le débat quand celui-ci retombe.
…. il ne monopolise pas la parole
Un exemple en vidéo dans une classe de 39 étudiants
Comment évaluer un débat ?
Chaque séance peut rapporter jusqu’à 3 points max. Somme des points de toutes les séances donne la note finale sur 20.
Le décompte des points se fait à la fin du cours à partir des noms inscrits au tableau