VOUS POUVEZ CHOISIR JUSQU'À 3 ÉNONCÉS parmi les suivants :
ÉNONCÉ NO. 1 (cochez plus bas)
Au Québec, le salaire minimum permet à peine aux
gens de couvrir leurs besoins essentiels, même en travaillant à temps plein, à l'année.
Monsieur
le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, tout le monde n’a
pas la capacité d’occuper un « bon emploi, bien payant » comme VOTRE
GOUVERNEMENT cherche tant à en créer.
Pour réaliser la « mission de soutenir la croissance durable de l’économie du
Québec » de votre ministère, pourquoi ne pas
user de votre influence au sein du gouvernement, pour d'abord imposer un salaire minimum qui permettra aux travailleurs et travailleuses au bas
de l’échelle de sortir enfin de la pauvreté ?
Quand une personne gagne un salaire qui lui permet à peine de subsister, elle n'a pas les moyens de contribuer plus à l'économie locale de sa communauté...
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ÉNONCÉ NO. 2
(cochez plus bas)
Au Québec, depuis quelque temps,
on cumule les investissements mal avisés comme si on se disait que ce ne sont
que des pinottes. Mais avec autant de pinottes on pourrait faire beaucoup en
matière de lutte à la pauvreté !
Monsieur le ministre de
l’Économie, si VOTRE GOUVERNEMENT tente réellement de FAIRE PLUS et de FAIRE
MIEUX pour la population dans son ensemble, il serait peut-être temps de faire
les choses autrement...
Qu'on arrête de nous dire qu'on
manque d'argent pour financer le transport collectif ou les maisons
d’hébergement pour femmes violentées, quand on finance sans trop compter :
les Kings de Los Angeles, un nouveau toit pour le Stade olympique, le Panier
bleu, les Espaces bleus, Northvolt, et on en passe…
Vous continuez à dépenser à
votre guise et sans trop compter, laissant la majorité dans la vulnérabilité. Des pinottes
accumulées, ça finit par faire des milliards, qui
pourraient être investis ailleurs, là où toute la communauté pourrait en
bénéficier.
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ÉNONCÉ NO. 3
(cochez plus bas)
Au Québec, à ce qu’il paraît, on consomme mal notre
électricité. Pour l’économiser, faudrait baisser le chauffage et partir notre
lave-vaisselle durant la nuit. Sinon, gare à nous, ça nous coûtera plus cher
pour nous chauffer, question de contribuer à financer des industries coûteuses et énergivores, supposées nous aider à nous
‘décarboner’.
Des
intervenants dignes de notre confiance nous disent qu’ «Il en coûtera en
moyenne au minimum 13,39$ à chaque ménage québécois (riche ou pauvre), chaque
année, pour subventionner l’électricité que consommera Northvolt tous les ans.
»
Quand on tire déjà le diable par queue, parce
qu’on est contraint de chauffer un logement hors de prix et mal isolé, qu’on
croule déjà sous les hausses de tarifs en tous genres, qu’on est étouffés par
l’inflation et qu’on n’a même pas les moyens de posséder un lave-vaisselle, on n’est
pas en mesure de se saigner plus pour
financer toutes vos innovations, petites ou grandes, qu’elles soient vertes ou bleues, qu’elles CLICquent à peu près, ou qu’elles battent de l’aile …
Monsieur de ministre de l’Énergie, c’est VOTRE GOUVERNEMENT
qui doit changer d’attitude et FAIRE PLUS, FAIRE MIEUX, pour lutter contre la
pauvreté.