Le Premier Ministre, après accord du Président de la République, vient de déposer à l’Assemblée Nationale un projet de loi qui sera débattu en janvier intitulé « projet de loi instituant un régime pérenne de gestion des urgences sanitaires ». Dans ce projet, un article prévoit la possibilité pour le Gouvernement d’exiger la vaccination pour accéder à certains transports, lieux ou activités. Cela revient à rendre obligatoire le vaccin, alors qu’Emmanuel Macron s’était engagé à ne pas l’imposer aux Français.
Or, le vaccin qui va être distribué à la population fait appel à une nouvelle méthode (ARN-messager) qui n'a jamais été pratiquée à cette échelle et pour laquelle nous n'avons pas suffisamment de recul. Le « Monsieur vaccin » du Gouvernement, Alain Fischer, le reconnaît lui-même : nous ne savons pas encore si ce vaccin empêche d’être porteur du virus, s’il empêche de le transmettre, et quels pourraient être les effets secondaires à long terme. Les laboratoires eux-mêmes ont décidé de se défausser de toute responsabilité en cas d'effets secondaires graves, laissant aux Etats le soin de se porter garants. La prudence doit donc être de mise.
Par ailleurs, cette différenciation entre les Français revient à créer deux catégories de citoyens : les personnes vaccinées et celles qui ne le sont pas. Ainsi, ce projet de loi crée une nouvelle forme de discrimination. Une telle injustice ne peut voir le jour car toute politique vaccinale doit être fondée sur la confiance. Assez de ces mesures liberticides qui sont contraires aux principes fondamentaux de la déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948. En particulier l’article 30 qui stipule « qu’aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un Etat, un groupement ou un individu, un droit quelconque de se livrer à une activité ou d’accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés ».
Agissons avant qu’il ne soit trop tard.
Signez la pétition pour le retrait de ce projet de loi !