L’Europe : un espace de paix, de démocratie et de prospérité
Nous, élu-es, responsables associatifs, syndicaux, citoyennes et citoyens du Finistère, appelons à voter pour la liste « Réveiller l’Europe » menée par Raphaël Glucksmann pour les élections européennes du 9 juin prochain, sur laquelle figure Frédérique Bonnard.
Nous sommes toutes et tous des Européens convaincus. Nous savons qu’au 21e siècle, l’Europe est l’échelle pertinente pour apporter des réponses aux défis économiques, sociaux, sanitaires, environnementaux et sécuritaires auxquels nous sommes confrontés. Nous savons ce que l’Europe a apporté à notre région. Nous savons aussi ce que vivent nos ami-es Britanniques depuis le Brexit.
Jamais, nulle part ailleurs dans le monde, des pays qui avaient passé des siècles à se faire la guerre n’ont décidé de coopérer pour bâtir un espace de paix, de démocratie et de prospérité.
Mais cette construction politique originale, qui n’a même pas 70 ans, est menacée. La guerre est à ses frontières. La liste que mène Raphaël Glucksmann est l’une des plus claires par rapport à l’attitude que nous devons adopter vis-à-vis de la Russie : l’UE doit apporter à l’Ukraine toute l’aide dont elle a besoin. Les sanctions à l’encontre du pouvoir russe doivent être maintenues et amplifiées.
Les menaces viennent aussi de l’intérieur : l’extrême-droite, en progression quasiment partout en Europe, n’a jamais accepté les principes mêmes à la base de la construction européenne : paix, coopération, solidarité, partage de souveraineté.
Le mandat qui s’achève a été marqué par une série de crises géopolitiques, climatiques, sanitaires, agricoles… Elles ont mis en évidence l’impasse que constitue l’orientation libérale adoptée depuis une trentaine d’années par la commission.
Nous devons, collectivement, relever des défis immenses : engager la transition énergétique, anticiper un probable désengagement militaire américains et organiser notre propre défense, approfondir l’Europe sociale, renforcer les coopérations judiciaires, refonder les politiques communes de l’agriculture et de la pêche pour garantir notre souveraineté alimentaire et les revenus des agriculteurs et des pêcheurs, accueillir dignement les migrants, développer des filières industrielles…
Ces défis, nous les relèverons en partenariat avec la confédération européenne des syndicats.
La victoire d’une majorité de gauche au parlement européen est possible. L’écart entre le PSE et le PPE n’est que d’une trentaine de voix. Il suffit de quelques parlementaires sociaux-démocrates en plus dans chaque pays de l’Union pour que nous puissions mettre fin à la domination de la droite européenne sur le parlement européen.
Nous voulons construire une Europe démocratique, sociale, écologique, féministe, solidaire et puissante. Les nationalistes ne le veulent pas. Les Libéraux ne le peuvent pas. Seuls les Sociaux-démocrates, en remportant les élections du 9 juin, seront en capacité de redonner à l’Union Européenne la capacité de renouer avec son projet originel : devenir un espace de paix, de démocratie et de prospérité.