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Les femmes s’unissent pour la finance durable
A l’aube de la journée internationale des droits des femmes, un grand nombre de personnalités féminines et professionnelles engagées pour le climat lancent ensemble un appel urgent pour soutenir l’initiative fédérale “Pour une place financière suisse durable et tournée vers l’avenir."
En tant que dirigeantes et expertes professionnelles actives dans les domaines de la finance et de la durabilité, nous lançons cet appel en faveur d’une place financière suisse résolument engagée pour la protection du climat et de la biodiversité.
La Suisse est un petit pays avec de grands impacts, en particulier à travers les investissements réalisés depuis notre place financière à travers le monde entier. Une place financière forte est un atout décisif pour notre économie. Elle nous donne aussi une plus grande responsabilité en termes de durabilité, de transparence et de respect des accords internationaux. Chaque année, des milliards sont investis par les grandes banques et compagnies d’assurance vers des activités qui contribuent au déboisement de la forêt tropicale ou l’exploitation du charbon. Alors que l’économie nationale déploie de gros efforts pour devenir exemplaire, notamment avec l’expansion des énergies renouvelables dans tous les cantons, la place financière contribue, à l‘international, à un niveau d’émission de gaz à effet de serre qui représente au moins 18 fois les émissions totales de la Suisse.
Nous devons de toute urgence faire mieux. C’est autant d’argent qui pourrait être investi dans le pouvoir d’innovation des entreprises pour une transition juste et durable pour les générations futures. Transformer notre économie pour relever les défis écologiques est un impératif mondial et une opportunité pour se positionner comme leader mondial de la finance responsable.
L’auto-régulation et l’action volontaire ne sont pas suffisantes. C’est le rôle de la Confédération d’établir clairement les règles du jeu pour que tous les acteurs financiers alignent leurs objectifs et leurs stratégies d’investissement avec l’Accord de Paris pour le climat et le cadre global de Kunming-Montréal pour la biodiversité. C’est pourquoi cette initiative est essentielle. Elle propose de modifier la Constitution afin de veiller au respect des accords internationaux. Il s’agit de ne plus assurer ou financer dans les activités de promotion de nouveaux gisements d’énergie fossiles, ni l’expansion de gisements existants. Le but est de considérer toutes les émissions directes et indirectes et les effets des activités commerciales financées par la Suisse sur la biodiversité tout au long de la chaîne de création de valeur. Les investissements dans l'expansion de la production de bétail, de soja ou d'huile de palme sont à la source de la déforestation intense dans les pays du Sud, alors que le maintien des forêts tropicales est vital à la fois pour le climat et pour la biodiversité.
L’initiative est ambitieuse mais elle est nécessaire au regard des recommandations des scientifiques du GIEC et de l’IPBES sur le climat et la biodiversité. Plus nous tardons à agir et plus le coût sera élevé. D’après le Forum économique mondial, le changement climatique coûterait en moyenne $16 million par heure.
Elle est aussi pragmatique dans la mesure où elle laisse aux acteurs financiers une grande marge de manœuvre pour décider comment atteindre les objectifs fixés. Enfin, elle est une opportunité sans précédent pour libérer des capitaux, développer des solutions d’avenir, créer des emplois et accélérer la transition vers une économie innovante et durable.
Bien que nous soyons sous-représentées dans le secteur financier (seulement 3% des CEOs de grandes banques sont des femmes) et en politique (moins de ¼ des sièges exécutifs sont tenus par des femmes), nous occupons la majorité des postes clefs dans le domaine de la durabilité.
Aujourd’hui, nous unissons nos voix pour en appeler à la responsabilité des dirigeants politiques et économiques. En signant cette lettre, nous affirmons aussi notre engagement et notre détermination sans faille pour mener à bien ce changement pour les générations futures. Enfin nous appelons tous les citoyens à signer l’initiative pour atteindre au plus vite les 100,000 voix requises pour lui donner une vie institutionnelle.
Il est plus que temps d’assumer notre responsabilité mondiale pour le climat et la nature.
Parmi les premières signataires: Elise Buckle, Agata Zarzycka, Yvonne Winterler, Atalanti Moquette, Wasana Thilini Liyanage, Chantal Breyton, Eve Merelli, Victoria Walker, Olga Lundquist, Anna Grichting, Anne-Laure Felix, Marie-Antoinette Micheli, Marie Vanolli, Miren Bengoa, Karlee Schnyder, Beris Gwynne, Rosa Argent, Julia Steinberger, Nicole Veschi, Lauriane Boutboul, Isadora Bigourdan, Tali Paschoud, Camilla Jacquemoud, Vanessa Rueber, Nicole Bardet
Texte ouvert à signatures et sous embargo pour publication le 8 mars 2025
Sources et contexte, voir ici:
https://docs.google.com/document/d/1u4uhhjEOrtkPTYF5vq_EixJiqdypDvjugVsQZcx_lHU/edit?tab=t.0
Pour soutenir cette lettre, merci de remplir ce formulaire avec votre nom et email.
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Frauen vereint für eine nachhaltige Finanzwirtschaft
Im Hinblick auf den Internationalen Tag der Frauenrechte lancieren engagierte Frauen aus der Wirtschaft einen dringenden Aufruf zur Unterstützung der eidgenössischen Initiative „Für einen nachhaltigen und zukunftsgerichteten Finanzplatz Schweiz.
" Als Fach- und Führungskräfte in den Bereichen Finanzen und Nachhaltigkeit fordern wir einen Finanzplatz, der sich entschieden für den Schutz von Klima und Biodiversität einsetzt.
Die Schweiz mag klein sein, doch ihr Finanzplatz hat globale Auswirkungen. Milliardenbeträge fliessen jedes Jahr von Schweizer Banken und Versicherungen in Projekte, die zur Abholzung von Regenwäldern oder zur Förderung fossiler Brennstoffe beitragen. Während die nationale Wirtschaft grosse Anstrengungen unternimmt, den Übergang zu erneuerbaren Energien voranzutreiben, verursacht der Finanzplatz Treibhausgasemissionen, die mindestens das 18-Fache der gesamten Schweizer Emissionen ausmachen.
Wir müssen dringend besser werden. Dieses Kapital muss besser genutzt werden; für Innovation und für eine gerechte und nachhaltige Energiewende für die kommenden Generationen. Unsere Wirtschaft so auszurichten, dass sie den ökologischen Herausforderungen gerecht wird, ist nicht nur eine Notwendigkeit, sondern auch eine Chance für die Schweiz, eine führende Rolle im internationalen Finanzwesen zu übernehmen.
Freiwillige Massnahmen und Selbstregulierung reichen nicht aus. Der Bund muss klare Regeln setzen, damit alle Finanzakteure ihre Investitionsstrategien mit dem Pariser Klimaabkommen und dem Biodiversitätsrahmen von Kunming-Montreal in Einklang bringen. Die Initiative fordert eine Verfassungsänderung, die sicherstellt, dass keine Finanzierung oder Versicherung mehr für den Ausbau fossiler Brennstoffe bereitgestellt wird. Alle direkten und indirekten Auswirkungen der von der Schweiz finanzierten Geschäftsaktivitäten auf Klima und Biodiversität müssen berücksichtigt werden. Investitionen in die Ausweitung der Vieh-, Soja- und Palmölproduktion tragen in bedeutender Weise zu gravierender Entwaldung in den Ländern des Südens bei, obwohl die Erhaltung tropischer Regenwälder sowohl für das Klima als auch für die biologische Vielfalt lebenswichtig ist. Dabei ist der Erhalt tropischer Wälder essentiell für das Klima und den Erhalt der Artenvielfalt.
Diese Initiative ist ambitioniert, aber notwendig. Wissenschaftler*innen des IPCC und des IPBES warnen eindringlich: Je länger wir zögern, desto grösser die Schäden und desto höher die Kosten. Laut dem Weltwirtschaftsforum verursacht die Klimakrise bereits heute wirtschaftliche Schäden von 16 Millionen Dollar pro Stunde.
Gleichzeitig bleibt die Initiative pragmatisch: Sie gibt Finanzakteur*innen Spielraum, ihre Strategien selbst zu gestalten, während sie klare Ziele setzt. Sie eröffnet Chancen für zukunftsorientierte Investitionen, wirtschaftliche Innovationen und die Schaffung neuer Arbeitsplätze.
Obwohl Frauen im Finanzsektor und in der Politik weiterhin unterrepräsentiert sind (nur 3 % der CEOs grosser Banken sind Frauen, und weniger als 1/4 der Exekutivsitze ist weiblich besetzt), tragen sie in vielen Unternehmen die Verantwortung für Nachhaltigkeitsthemen.
Heute schliessen wir uns zusammen, um an die Verantwortung politischer und wirtschaftlicher Entscheidungsträger zu appellieren. Mit der Unterzeichnung dieses Aufrufs bekräftigen wir unser Engagement und unsere Entschlossenheit, die Energiewende voranzutreiben. Gleichzeitig rufen wir alle Bürger*innen auf, die Initiative zu unterzeichnen und so schnell wie möglich die nötigen 100’000 Unterschriften zu sammeln.
Es ist höchste Zeit, dass wir unsere globale Verantwortung für das Klima und die Umwelt wahrnehmen. "
Zu den Erstunterzeichnern: Elise Buckle, Agata Zarzycka, Yvonne Winterler, Atalanti Moquette, Wasana Thilini Liyanage, Chantal Breyton, Eve Merelli, Victoria Walker, Olga Lundquist, Anna Grichting, Anne-Laure Felix, Marie-Antoinette Micheli, Marie Vanolli, Miren Bengoa, Karlee Schnyder, Beris Gwynne, Rosa Argent, Julia Steinberger, Tali Paschoud, Camilla Jacquemoud, Vanessa Rueber, Nicole Bardet
Der Text liegt zur Unterzeichnung bereit und unterliegt einem Embargo zur Veröffentlichung bis zum 8. März 2025.
Informationsquellen und Kontext, siehe : https://docs.google.com/document/d/1u4uhhjEOrtkPTYF5vq_EixJiqdypDvjugVsQZcx_lHU/edit?tab=t.0
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