No More Free Hours Pledge

(Le français suit.)

McGill TAs are done with working for free. 

McGill steals at least a million dollars of TA wages every single year. That’s an average of over $470 each stolen from half of TAs. We collected that data in 2017, and since then things have been getting worse. In departments across the university, TA budgets are getting cut, while the amount of labour stays the same.

This money matters. Grads are going hungry and struggling to pay their rent. Grad student associations across the university are reporting students in poverty, including in departments like Physics where stipends are guaranteed. Grads are unable to afford healthcare. Grads are unable to live in dignity and do their research effectively.

TA labour matters. Quality education requires the essential work of running tutorials, giving detailed feedback, grading, holding office hours, and so much more.

The scale of the problem is huge. In some departments, TAs with 45 hour contracts are regularly working twice their hours. That’s over $1600 a term per TA. This has to stop.

We’ve been dealing with this alone for too long. We thought there was nothing we could do about it. We thought our labour was not worth a living wage. All the while we know the reason why we keep working is because without our work courses wouldn’t finish. The grades would never be submitted.

McGill works because we do! We’re just following the rules. We work as many hours as we’re paid for. If McGill wants more work, they’ll have to pay us. Simple as that.


What makes this year different?

At our last round of negotiations, we told McGill this was a problem, and they wouldn't work with us to solve it. We proposed to tie TA hours to enrollment so budgets could not be arbitrarily reduced and TA hours would be protected. They refused, but did make historic concessions during a historic strike. They agreed to establish a new joint AGSEM + McGill Hours Working Group which will study the problem of TA overwork and write a report by the end of 2025, including recommendations to solve these issues. We strengthened the Workload Form so that it will be obvious when TAs are asked to do more work than is humanly possible. Now, we have to defend and enforce our hard-earned contract. From now on, TAs will show McGill that there is no other way—we won’t work for free and we need more hours to do our jobs properly.


Sign the pledge below to commit to stop working for free. 

We will only post your name on this pledge if 70% of the TAs in your department also sign on. If you want to make your voice heard, encourage your fellow TAs to sign on as well!


What can I do besides signing this pledge?

  1. Fill out your Workload Form with your course supervisor at the beginning of the semester and do a review of the Workload Form at midterm. This time spent on the Workload Form is paid labour.

  2. Track your hours! Use a spreadsheet or create a free account at http://toggl.com/ to make this as easy as possible. You deserve to be paid for all of your hours worked - including taking 15 minutes between meetings to answer student’s emails.

  3. If you find at the midterm review or at any time during the semester that you are on track to work over your contracted hours, have a conversation with your course supervisor. They can request additional hours from the department to ensure you don’t have to work for free; if the request is declined, you are not obligated to work over than your contract.

  4. Don’t work for free! If you have worked all the hours in your contract, stop working. If you need support with navigating conversations with your supervisor, contact your delegate or email mail@agsem-aeedem.ca .

  5. Let us know! If you encounter issues with overwork, or know that others in your department are having issues, let AGSEM know immediately.


***

Les auxiliaires d’enseignement (AE) de McGill en ont assez de travailler gratuitement !

McGill vole au moins un million de dollars de salaire aux AE chaque année. Cela représente une moyenne de plus de 470 dollars chacun volé à la moitié des AE. Nous avons recueilli ces données en 2017, et depuis, les choses ont empiré. Dans les départements de toute l’université, les budgets des AE sont réduits, alors que la quantité de travail reste la même.

Cet argent est important. Les AE ont faim et peinent à payer leur loyer. Les associations d’étudiants de toute l’université signalent des étudiants en situation de pauvreté, y compris dans des départements comme celui de physique où les allocations sont garanties. Les AE n’ont pas les moyens de se payer des soins de santé. Ils sont incapables de vivre dans la dignité et de mener à bien leurs recherches.

Le travail des AE est important. La qualité de l’enseignement passe par le travail essentiel que représentent les travaux dirigés, les commentaires détaillés, la notation, les heures de bureau, et bien d’autres choses encore.

L’ampleur du problème est énorme. Dans certains départements, les AE ayant un contrat de 45 heures travaillent régulièrement le double de leurs heures. Cela représente plus de 1600 $ par trimestre par AE. Cela doit cesser.

Cela fait trop longtemps que nous sommes seuls face à ce problème. Nous pensions qu’il n’y avait rien à faire. Nous pensions que notre travail ne valait pas un salaire décent. Tout en sachant que la raison pour laquelle nous continuons à travailler est que sans notre travail, les cours ne seraient pas terminés. Les notes ne seraient jamais remises.

McGill fonctionne parce que nous le faisons ! Nous ne faisons que suivre les règles. Nous travaillions autant d’heures que nous sommes payés. Si McGill veut plus de travail, elle devra nous payer. C’est aussi simple que cela.


En quoi cette année est-elle différente ?

Lors de notre dernière ronde de négociations, nous avons dit à McGill qu’il s’agissait d’un problème et il ne voulait pas travailler avec nous pour le résoudre. Nous avons proposé de lier les heures d’AE aux inscriptions des étudiants afin que les budgets ne puissent pas être réduits arbitrairement et que les heures d’AE soient protégées. Ils ont refusé, mais ont fait des concessions historiques grâce à une grève historique. Ils ont accepté de créer un nouveau groupe de travail conjoint AÉÉDEM + McGill qui étudiera le problème de la surcharge de travail des AE et rédigera un rapport d’ici la fin de l’année 2025, incluant des recommandations pour résoudre ces problèmes. Nous avons renforcé le formulaire de charge de travail afin qu’il soit évident lorsque les AE sont invités à faire plus de travail qu’il n’est humainement possible. Maintenant, nous devons défendre et appliquer notre contrat durement gagné. À partir de maintenant, les AE montreront à McGill qu’il n’y a pas d’autre solution — nous ne travaillerons pas gratuitement et nous avons besoin de plus d’heures pour faire notre travail correctement.


Signez l’engagement ci-dessous pour vous engager à ne plus travailler gratuitement.

Nous n’afficherons votre nom sur ce formulaire que si 70 % des AE de votre département le signent également. Si vous voulez faire entendre votre voix, encouragez vos collègues AE à signer aussi !


Que puis-je faire en plus de signer cet engagement ?

  1. Remplissez votre formulaire de charge de travail avec votre responsable de cours au début du semestre et faites une révision du formulaire de charge de travail à la mi-session. Le temps passé sur le formulaire de charge de travail est rémunéré.
  2. Suivez vos heures ! Utilisez notre tableur ou créez un compte gratuit sur http://toggl.com/. Vous méritez d’être payé pour toutes vos heures de travail — y compris les 15 minutes que vous prenez entre les réunions pour répondre aux courriels des étudiants.
  3. Si vous constatez, lors de mi-parcours ou à n’importe quel moment du semestre, que vous êtes en passe de dépasser le nombre d’heures prévues dans votre contrat, parlez-en à votre responsable de cours. Il peut demander des heures supplémentaires au département pour s’assurer que vous n’avez pas à travailler gratuitement ; si la demande est refusée, vous n’êtes pas obligé de travailler plus que votre contrat.
  4. Ne travaillez pas gratuitement ! Si vous avez travaillé toutes les heures prévues dans votre contrat, arrêtez de travailler. Si vous avez besoin d’aide pour gérer les conversations avec votre supérieur, contactez votre délégué ou envoyez un courriel à mail@agsem-aeedem.ca .
  5. Informez-nous ! Si vous rencontrez des problèmes de surcharge de travail, ou si vous savez que d’autres personnes dans votre département ont des problèmes, informez-en immédiatement l’AÉÉDEM.

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