Le Gouvernement vient d’annoncer la mise en place d’une plateforme unique pour la sélection des candidatures en Master. Alors que le système e-candidat laissait des #EtudiantsSansMaster sur le carreau du fait du manque de places ouvertes dans l’enseignement supérieur, le Gouvernement fait une fois de plus le choix de la sélection.
Après avoir durci les modalités de recours, le ministère met désormais en place un outil calqué sur Parcoursup. On y retrouve tous les défauts de la plateforme : algorithmes opaques, stress, mise en concurrence des formations qui profite aux cursus élitistes et/ou privés… Sa mise en œuvre à la dernière minute pose également problème : sans concertation avec les universités, le ministère impose un agenda intenable et un projet inabouti pour une génération servant une nouvelle fois de crash test.
Finalement, comme en 2017, le Gouvernement fait le choix de maintenir son cap libéral en refusant d’investir dans le supérieur. Chaque étudiant·e a le droit à un avenir et devrait pouvoir accéder aux études de son choix. D’autant que nous permettre d’accéder au grade de Master et nous permettre d’y réussir, est un enjeu qui dépasse la jeunesse. Le pays a besoin que la jeunesse soit formée au plus haut niveau de qualification afin de pouvoir faire la bifurcation écologique dont l’humanité a besoin.
Étudier est bien un droit et non un privilège, nous devons permettre à toutes et tous d’avoir une place dans le Master de leur choix !
Nous demandons :
- le retrait de la sélection en Master et de ce projet de plateforme mettant à mal nos conditions d’études
- l’ouverture de nouvelles places en Master à hauteur des besoins
- un investissement massif dans l’enseignement supérieur, contre la politique de désengagement de l’Etat pour titulariser des enseignants et personnels et construire de nouvelles infrastructures