Participez à la sélection rentrée littéraire - Automne 2023


Initiée en septembre 2022, la rentrée littéraire participative fait son retour, sur un format "speedbooking."
Le principe ? Une vingtaine d'ouvrages présélectionnés et lus par vos bibliothécaires vous sont présentés en quelques minutes le vendredi 15 septembre, à 18h30. Vous n'avez plus qu'à voter !

En 2023, nous permettons à nos adhérents passionnés de littérature et indisponibles le vendredi 15 septembre de voter en ligne.

Retrouvez la liste des ouvrages présentés et dites-nous si :
  • vous avez très envie de le lire
  • ce livre vous paraît intéressant
  • ce livre ne correspond pas à vos goûts et vos attentes.

À l'issue de la séance, on vous informe des 10 titres ayant suscité le plus d'intérêts parmi les votants et nous achèterons les "lauréats."

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Pour qui s'avance dans la nuit, Claire CONRUYT

Il y a quelque chose de magique à Sjena, Pierre le sent ; le garçon voit bien l’effet étrange qu’ont l’île, ses ruines et ses criques hantées sur son petit frère, le délicat Orphée, et surtout sur sa mère – car c’est à Sjena que la sibylline Bérénice quitte ses oripeaux de tristesse pour devenir la danseuse flamboyante que les deux enfants vénèrent.

Il y a quelque chose de tragique à Sjena, lorsque les lieux menacent d’engloutir Bérénice. Orphée, lui, sait comment la sauver. Commence la quête éperdue d’un petit garçon pas comme les autres prêt à braver tous les fantômes pour sa mère adorée, et de son grand frère qui a juré de le protéger. Mais l’île a des défis pour les rêveurs : sa mer belliqueuse, ses loups chassant les faons égarés et autres créatures de la nuit pas tout à fait de notre monde… Les rêves sont parfois des cauchemars.

Source : Site de l'éditeur
Lu par Elodie
Romancière découverte à l'occasion du prix Premières paroles 2022

Le Grand feu, Léonor de Récondo :

En 1699, Ilaria Tagianotte naît dans une famille de marchands d’étoffes, à Venise. La ville a perdu de sa puissance, mais lui reste ses palais, ses nombreux théâtres, son carnaval qui dure six mois. C’est une période faste pour l’art et la musique, le violon en particulier.
À peine âgée de quelques semaines, sa mère place la petite Ilaria à la Pietà. Cette institution publique a ouvert ses portes en 1345 pour offrir une chance de survie aux enfants abandonnées en leur épargnant infanticides ou prostitution. On y enseigne la musique au plus haut niveau et les Vénitiens se pressent aux concerts organisés dans l’église attenante. Cachées derrière des grilles ouvragées, les jeunes interprètes jouent et chantent des pièces composées exclusivement pour elles.
Ilaria apprend le violon et devient la copiste du maestro Antonio Vivaldi. Elle se lie avec Prudenza, une fillette de son âge. Leur amitié indéfectible la renforce et lui donne une ouverture vers le monde extérieur.
Le grand feu, c’est celui de l’amour qui foudroie Ilaria à l’aube de ses quinze ans, abattant les murs qui l’ont à la fois protégée et enfermée, l’éloignant des tendresses connues jusqu’alors. C’est surtout celui qui mêle le désir charnel à la musique si étroitement dans son cœur qu’elle les confond et s’y perd.
Le murmure de Venise et sa beauté sont un écrin à la quête de la jeune fille : éprouver l’amour et s’élever par la musique, comme un grand feu.

Source : site de l'éditeur
Lu par Huguette
Léonor de Récondo est née en 1976 dans une famille d’artistes, mère peintre et père sculpteur. Violoniste, elle a enregistré de nombreux disques et s’est produite en France et à l’étranger.
Écrivaine, elle est l’autrice de huit romans dont Amours (2015, Grand Prix RTL-Lire et Prix des Libraires), Point cardinal (2017, Prix du roman des étudiants France Culture-Télérama), La Leçon de ténèbres (2020, prix Ève Delacroix de l’Académie française), et Revenir à toi, (Grasset, 2021, LGF, 2022).
Rose Nuit, Oscar Coop-Phane : 
Ils sont trois et vivent à des milliers de kilomètres. Il y a Nana, jeune éthiopienne discrète et contemplative ; Jan, trentenaire hollandais embourbé dans sa solitude ; Ali, bangladeshi arrivé à Paris pour tirer sa famille de la misère. Leurs quotidiens sont radicalement opposés mais une chose les relie, une fleur : la rose. La première les cueille sous une serre dans la vallée du Rift. Elle épuise son corps tout le jour et découvre la vie par la douleur. Jan les achète ensuite par lots depuis Amsterdam. Assis dans les gradins du marché aux fleurs, il lui suffit d’appuyer un bouton et le tour est joué. Du moins s’il joue bien. Elles seront alors envoyées aux quatre coins de l’Europe, notamment à Paris où les vendeurs à la sauvette les récupèrent, parmi lesquels Ali. La silhouette courbée tendant son bouquet aux terrasses des cafés, c’est lui.

Dans ce roman contemporain et réaliste, écrit à l’os, sans pathétique, on les suit, à tour de rôle, sur plusieurs mois, pour découvrir, derrière le symbole romantique, la réalité de celles et ceux qui les portent. Avec adresse et vérité, Oscar Coop-Phane taille leur portrait pour révéler un monde où la loi du marché et celle du plus fort régulent les existences et abrutissent les corps. Un livre qui vous fera à jamais voir autrement ces roses tendues vers vous dans les rues.

Source : Site de l'éditeur
Lu par Huguette
Et vous passerez comme des vents fous, Clara ARNAUD :

Au cours d’une saison d’estive, les attaques répétées d’une ourse ravivent les tensions dans une vallée pyrénéenne. Tentant de s’abstraire des débats, Alma, une éthologue, et Gaspard, un berger, communient avec la montagne, mêlent leur existence à celles des bêtes. Sur ces terres où l'homme et l'animal sont intimement liés, l'histoire d'un jeune montreur d'ours parti faire fortune à New York, un siècle plus tôt, résonne tragiquement avec le présent.

Clara Arnaud au sujet de ce roman :
« Quelques ours ont traversé ma vie. Celui qui détala devant moi un jour d’août 2006, au Kirghizistan. Ceux peuplant les histoires des vieux bergers du Caucase. Ceux d’Ariège, où après des années loin de la France, j’installai mon camp de base dans une vieille maison de pierres en altitude. Et puis ceux de la littérature américaine, des récits de voyage en Sibérie. Leur point commun ? Ils incarnaient le sauvage, radicalement, tout en étant nos doubles.

Durant trois saisons, depuis les estives des hautes vallées d’Ariège, j’ai coulé mes pas dans ceux des naturalistes suivant la réintroduction de l’ours dans les Pyrénées, j’ai côtoyé les bergères et les bergers, écrit un roman au tempo des aléas météorologiques et des humeurs que m’inspirait la montagne. J’ai nourri la fiction de chaque minuscule inflexion du réel, réconciliant l’écriture du voyage et celle romanesque.

Je me suis replongée dans les archives, cherchant dans les destins des montreurs d’ours d’Ariège de la fin du XIXe siècle des échos avec notre époque, tout en tentant de saisir la complexité du retour sur un territoire d’un grand fauve, qui bouleverse les rapports de force et met à mal les fragiles équilibres du pastoralisme. J’ai voulu que, dans ce texte, le politique et le poétique se répondent, raconter une vallée, trois saisons, les pieds ancrés dans le sol, sans renier la dimension mystique de notre rapport aux montagnes, leur caractère transcendantal. 

Lu par Elodie
Le Château des rentiers, Agnès Desarthe :

En levant les yeux vers le huitième étage d’une tour du XIIIe arrondissement de Paris, Agnès rejoint en pensée Boris et Tsila, ses grands-parents, et tous ceux qui vivaient autrefois dans le même immeuble. Rue du Château des Rentiers, ces Juifs originaires d’Europe centrale avaient inventé jadis une vie en communauté, un phalanstère.

Le temps a passé, mais qu’importe puisque grâce à l’imagination, on peut avoir à la fois 17, 22, 53 et 90 ans : le passé et le présent se superposent, les années se télescopent, et l’utopie vécue par Boris et Tsila devient à son tour le projet d’Agnès. Vieillir ? Oui, mais en compagnie de ceux qu’on aime.

Telle est la leçon de ce roman plein d’humour et de devinettes – à quoi ressemble le jardin d’Éden ? quelle est la recette exacte du gâteau aux noix ? qu’est-ce qu’une histoire racontée à des sourds par des muets ? –, qui nous entraîne dans un voyage vertigineux à travers les générations.

Lu par Didier
Agnès Desarthe est née en 1966. Traductrice de l’anglais, elle a reçu en 2007 pour Les Papiers de Puttermesser de Cynthia Ozick le prix Maurice-Edgar Coindreau et le prix Laure-Bataillon. Romancière, outre de nombreux ouvrages pour la jeunesse, elle a publié notamment : Un secret sans importance (prix du Livre Inter 1996), Dans la nuit brune (prix Renaudot des lycéens 2010) ou encore Ce cœur changeant (Prix Littéraire du Monde 2015)
Agnès Desarthe a été reçue en janvier 2022 à la médiathèque de Saint-Jouin-Bruneval
Le Chien des étoiles, Dimitri Rouchon-Borie :

Écoutez bien ce que je vais vous dire parce que dans l’instant c’est la nuit qui parle pas moi et c’est une voix pure, alors je serai pas capable de la refaire ensuite.

Gio a vingt ans, peut-être un peu plus. Sa vie n’est plus la même depuis qu’un lâche lui a planté un tournevis dans le crâne. Désormais, Gio voit ce que peu de gens devinent. La beauté de la nuit. L’appel des chouettes. La grandeur de ses amis Papillon et Dolores. Étonnant road movie gitan, Le Chien des étoiles est le roman de leur destin, un périple cruel et doux dans le monde des humains

Lu par Elodie
Catégorie 2nd roman
Valse russe, de Nicolas Delesalle :

Derrière la fenêtre de son compartiment, un Français d’origine russe regarde les forêts d’Ukraine défiler. Autour de son cou, une croix orthodoxe que lui a offerte sa mère. 
Dans un pays mis à feu et à sang par les fils de ses ancêtres, c’est sa mère russe qu’il porte contre sa poitrine. C’était déjà sa mère, et professeure de russe, qui l’accompagnait lors de son premier voyage scolaire à Kiev en pleine guerre froide. Ou, en tant qu’interprète, pour son premier reportage dans la Russie des années 2000. Aurait-il pu l’imaginer alors interrogée par le KGB à dix-sept ans à Sébastopol ?
À quelques centaines de kilomètres de ce train qui l’emmène aujourd’hui vers Kiev, un vieil Ukrainien marche sur un lac gelé. Lui aussi porte une croix orthodoxe autour du cou. Ils ne se connaissent pas encore, mais bientôt ils vont partager un secret.

Une valse à trois temps, pour approcher le mystère des origines, entre fierté, désenchantement et renoncement. Une quête littéraire, intime et universelle. Un regard unique.

Source : Site de l'éditeur
Lu par Micheline
Par l'auteur de N'habite plus à l'adresse indiquée

Malgré toute ma rage, Jérémy FEL :

C’est enfin la liberté et l’insouciance pour Juliette, Chloé, Manon et Thaïs : les premières vacances entre amies, à l’autre bout du monde – l’Afrique du Sud. Mais celles-ci vont être de courte durée : l’une d’entre elles est enlevée au bout de quelques jours et sauvagement assassinée. Alors que l’enquête commence au Cap, les proches de la victime, évoluant dans le milieu feutré et trompeur de l’édition parisienne, tentent douloureusement de faire leur deuil. Véritable déflagration familiale, la mort de la jeune fille encourage les protagonistes à se dévoiler peu à peu, et souvent pour le pire.

Tandis que ses personnages se débattent avec leurs pulsions, de lourds secrets en révélations inattendues, Jérémy Fel pousse ses lecteurs dans leurs retranchements et les invite à s’interroger sur l’origine du mal et ses effets sur l’âme humaine.

Lu par Micheline
Jérémy Fel est l’auteur de trois romans publiés aux éditions Rivages, Les Loups à leur porte (prix Polar en séries 2016), Helena (2018) et Nous sommes les chasseurs (2021).
Le Fruit le plus rare ou la vie d'Edmond Albius, Gaëlle BELEM :

Au XIXe siècle naît à l’île de La Réunion un garçon créole : Edmond. Ses parents aimeraient que leur fils grandisse aux abords des champs de canne à sucre, des rires plein le cœur, l’esprit entièrement libre. Le malheur en décide autrement. D’abord, il fait d’Edmond un esclave. Dans la foulée, un orphelin. Après, un garçonnet analphabète.
La vie s’annonce infernale, mais l’enfant a un talent sans pareil : celui de déjouer les pronostics. Recueilli et élevé par un botaniste amoureux d’orchidées, Edmond est un prodige dès qu’il met les pieds dans un jardin.
1841. Âgé de douze ans, vif et rusé comme quatre, Edmond fait l’une des plus extraordinaires découvertes du monde : un nouveau fruit, un nouvel arôme, le plus savoureux, le plus connu, le plus aimé qui soit au XXIe siècle encore !
Le fruit le plus rare raconte les aventures rocambolesques d’Edmond, maillon d’une chaîne qui unit le Mexique, l’Espagne, la France et La Réunion, autour d’un petit fruit pas comme les autres. Et voici donc une histoire vraie, amère, délicieuse et envoûtante.

Lu par Didier
Catégorie 2nd roman
Gaëlle BELEM a reçu pour son premier roman Un monstre est là, derrière la porte, le Prix André-Dubreuil du premier roman 2020 et le Prix du Roman métis des lecteurs de la ville de Saint-Denis 2020
La Dent dure, Isabelle Garreau :

Aléa la guérisseuse vit dans une cavité de roche et, initiée au monde sauvage, soulage les maux de ceux qui la consultent. Eléanore, adolescente de province, s’engage sur les routes d’Europe pour fuir une vie de soumission muette et la tyrannie qui condamne les filles à être sages. Mksheta la conteuse, depuis une caravane de marchands ou au cœur du harem du sultan, charme son public de ses his-toires. Entre elles circule un étrange objet : une dent scellée dans de l’ambre, relique convoitée à travers les âges. Parce que toutes trois empruntent des chemins de traverse, le récit officiel tente d’en faire des saintes, des putains ou des folles pour mieux contenir leur puissance et réécrire leur histoire. Leur voix, forte, dangereuse et mystérieuse fait trembler les hommes.

Lu par Huguette
Catégorie Premier roman
Demain, et demain, et demain, Gabrielle ZEVIN :

Par un après-midi de décembre, Sam repère Sadie sur le quai du métro parmi la foule. Ils ne se sont pas parlé depuis plus de dix ans, mais jamais ils n’ont oublié leur première rencontre, à l’hôpital. Sam se remettait d’un accident, Sadie venait voir sa sœur malade, et ces deux enfants passionnés de jeux vidéo se sont mis à refaire le monde.
À présent étudiants, c’est un univers virtuel que les deux amis vont inventer et qui va les propulser au sommet : leur première création, Ichigo, est un blockbuster. Du jour au lendemain, ils deviennent des stars. Ils n’ont pas encore vingt-cinq ans et ils sont brillants, riches et célèbres. Mais le succès n’empêchera pas le piège de l’ambition et de la jalousie de se refermer sur eux...

Un roman éblouissant qui interroge les notions d’identité, d’échec, de seconde chance et par-dessus tout notre besoin désespéré d’aimer et d’être aimé.
Car oui, c’est une histoire d’amour, mais une comme celle-là, vous n’en avez jamais lu.

Lu par Elodie
Catégorie Domaine étranger, histoire d'amour
Sauvage, Julia KERNINON :

L’histoire d’Ottavia Selvaggio (“sauvage” en italien), cheffe de restaurant hyperactive et bien décidée à être maîtresse de son destin. Mais le retour d’un ancien amour la fait soudainement douter de sa vie et de ses choix. Julia Kerninon résume : “Ottavia Selvaggio a un âge respectable, un travail et des enfants, mais il y a une partie d’elle qu’elle ne peut pas complètement contenir.”

Sauvage est un portrait de femme intense, avec en toile de fond des questionnements universels sur la liberté, la vie de couple, la maternité, le désir… Des sujets profonds mais, comme toujours avec Julia Kerninon, dans une écriture simple qui donne envie de tout lire d’une traite !

Lu par Elodie
Les Dragons, Jérôme COLIN :

Jérôme a quinze ans. Il est en colère contre ses parents qui sentent le vieux. Contre le monde qui le rejette. Contre les monstres qui l’empêchent de dormir. Contre lui surtout. Sur décision de justice, il est interné dans un centre de soins pour adolescents. Là, il rencontre les dragons, ces enfants détruits par leur famille, l’école ou l’époque. Parmi eux, il y a Colette. Crâne rasé, bras lacérés, noir sur les yeux. Elle veut mourir. Il veut l’embrasser. L’emmener loin d’ici.

Les Dragons est l’histoire d’un coup de foudre entre adolescents plus normaux qu’il n’y paraît.
Un cri d’amour pour ces enfants que notre société cache, mais qui disent tant de nous.

Lu par Elodie
Jérôme COLIN a fait une immersion de 4 mois dans un centre de soin psychiatrique pour adolescents âgés entre 12 et 18 ans pour écrire Les Dragons.
Le Grand secours, Thomas B. REVERDY :

Il est 7 h 30, sur le pont de Bondy, au-dessus du canal. C’est un de ces lundis de janvier où l’on s’attend à ce qu’il neige, même si ce n’est plus arrivé depuis très longtemps. Sous l’autoroute A3 qui enjambe le paysage, un carrefour monstrueux, tentaculaire, sera bientôt le théâtre d’une altercation dont les conséquences vont enfler comme un orage, jusqu’à devenir une émeute capable de tout renverser. Nous la voyons grossir depuis le lycée voisin où nous suivons, au fil des cours et des récréations, la vie et le destin de Mo et de Sara, de leurs amis, mais aussi de Candice, la prof de théâtre, de ses collègues et de Paul, l’écrivain qu’elle a fait venir pour un atelier d’écriture.

Tout au long de cette journée fatidique, chacun d’entre eux devra réinventer le sens de sa liberté, dans un ultime sursaut de vie.

Lu par Elodie
Thomas B. Reverdy est né en 1974. Il est l’auteur de sept romans, parmi lesquels Les Évaporés (prix Joseph-Kessel 2014), Il était une ville (prix des Libraires 2016), L’Hiver du mécontentement (prix Interallié 2018) et Climax (2021).
Vous ne connaissez rien de moi, de Julie Héraclès : Aujourd’hui, vous m’avez rasé le crâne, vous m’avez marquée au fer rouge et maintenant vous m’insultez comme une chienne. Mais vous ne me détruirez pas. Vous  n’aurez pas cette étincelle qui me pousse à continuer, envers et contre tout. Car, aujourd’hui, encore plus qu’hier, je suis  forte d’un trésor inestimable. Un trésor que beaucoup d’entre  vous passerez toute une vie à chercher et n’obtiendrez jamais.  J’ai aimé. Et j’ai été aimée. »

Le 16 août 1944, à Chartres, le photographe Robert Capa a  immortalisé une femme, tondue, le visage incliné vers son  nourrisson, conspuée par la foule.
Dans un roman bouleversant qui s’inspire de ce cliché, Julie Héraclès retrace la vie de cette femme libre, Simone, au tempérament incandescent.

Prix Stanislas 2023 Meilleur premier roman de la rentrée littéraire

Lu par Huguette
Catégorie Premiers Romans
Samsara, de Patrick DEVILLE, s'intéresse aux deux grandes figures de l'indépendance de l'Inde, Pandurang Sadashiv Khankhoje, le révolutionnaire et Mohandas Gandhi. Samsara s'intègre dans un parcours romanesque en 12 étapes, 12 endroits du monde / 12 romans. L’unité de ces romans repose sur le point de départ : tous s’ouvrent sur l’année 1860 et remontent jusqu’à nous.
L'auteur a notamment reçu le Grand Prix de littérature de l'Académie française pour l'ensemble de son oeuvre et le prix Joseph Kessel en 2022.
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