Témoignage Violences Sexistes et Sexuelles à l'hôpital
Les Violences Sexistes et Sexuelles (VSS) sont des problématiques très souvent rencontrées à l’hôpital et pourtant peu dénoncées : commentaire déplacé, contact physique non consenti, agression sexuelle etc… Nous sommes nombreux.ses à en avoir été victime et/ou témoin.

Ce questionnaire a pour objectifs : 
  1. De permettre aux victimes/témoins de faits de VSS de libérer leur parole, d’avoir un espace où ils sont libres de s’exprimer et de témoigner

  2. D’évaluer l’ampleur de la problématique en faisant un état des lieux sur la quantité et le type de faits VSS commis, afin de proposer des solutions efficaces pour y remédier.

Vous pouvez témoigner totalement anonymement, ou demander à être recontacté·e par l'ISNI ou votre syndicat local pour obtenir de l'aide. Les données seront gardées de façon strictement confidentielle au sein de l'ISNI, sauf si vous donnez expressément la permission qu'elles soient partagées à votre syndicat local, ou pour qu'elles soient partagées anonymement.

Vous n’êtes pas seul·e·s, vous n’êtes pas responsables de votre détresse. Ne culpabilisez pas. Pour soigner les autres, il faut avant tout prendre soin de soi et de sa santé mentale.
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De quelle subdivision êtes-vous?
En quelle spécialité êtes-vous?
Quel est votre genre?
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En quel semestre ont eu lieu les faits? *
Required
La personne qui a perpétré les faits était
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Les faits ont été perpétrés par  
Quel était votre temps de travail approximatif pendant ce stage?
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Était-ce un stage à gardes/astreintes?
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Les faits ont eu lieu
Les faits ont eu lieu
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Avez-vous fait remonter l'évènement ?
Non
Oui, avec une réponse que vous jugez satisfaisante
Oui, avec une réponse que vous jugez non satisfaisante
Auprès du service
Auprès de l'université
Auprès de l'hôpital
Auprès de la police / démarche judiciaire
Auprès de votre syndicat
Auprès d'une autre instance
Quels ont été les freins institutionnels à rapporter l'évènement?
Tout à fait d'accord
D'accord
Ni en désaccord ni d'accord
Pas d'accord
Pas du tout d'accord
Peur de répercussions sur le stage
Peur de répercussions sur la carrière à moyen/long terme
Méconnaissance des moyens de recours
Banalisation des faits dans le milieu médical
Genre des interlocuteurs
Non identification sur le moment de l'évènement comme du harcèlement/agression
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Votre témoignage :
Avez-vous déjà été témoin d’actes de violence sexiste et sexuel commis par un·e professionnel·le de santé à l’égard d’un·e patient·e?
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Je souhaite être contacté·e par mon syndicat local pour obtenir un soutien
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Je m'oppose à ce que mon témoignage soit transmis au syndicat de ma subdivision
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J'accepte que des parties de mon témoignage soient utilisées, anonymement, pour communiquer autour du harcèlement sexuel à l'hôpital
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Je souhaite être contacté·e et accompagné·e pour témoigner dans les médias (non anonyme)
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Mail (réponse non obligatoire)
Numéro de téléphone (réponse non obligatoire)
Ressources
En cas de détresse psychologique,  quelques ressources :
une ligne d'écoute 0 800 737 800 gratuite et confidentielle de 10h à 21h en semaine et de 10h à 14h le samedi, opérée par l’association "En Avant Toutes", professionnels psychologues,
- vos syndicats locaux, dont la liste et les contacts sont disponibles sur https://isni.fr/subdivisions/
- les SOS internes : structures créées par des internes majoritairement en psychiatrie pour la plupart et existant dans certaines subdivisions. Elles sont gérées par des internes bénévoles qui peuvent aussi être membres de votre syndicat local. Une réponse vous sera apportée systématiquement dans les 24-48h après que vous les ayez contactés.
- l'InterSyndicale Nationale des Internes, contact@isni.fr

Si vous souhaitez engager des actions pénales ou ordinales pour des cas de harcèlement, l'ISNI vous aide à financer les frais d'avocat. Contactez vos syndicats locaux.
Rappels légaux

Harcèlement moral

Selon le code du Travail, « Aucun salarié ne doit subir les agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d'altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel » (article L1152-1)

Selon le code Pénal, “Le fait de harceler autrui par des propos ou comportements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel, est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende” (article 222-33-2)

Exemple :  Un chef qui rabaisse quotidiennement le travail fourni par un interne. Il lui dit qu’il devrait changer de spécialité car visiblement il n’est pas à la hauteur. Il l’a appelé 2 soirs pour lui dire que son CRH était mal fait. 


Outrage sexiste

Selon le code Pénal, « Imposer à une personne tout propos ou comportement à connotation sexuelle ou sexiste qui soit porte atteinte à sa dignité en raison de son caractère dégradant ou humiliant, soit créé à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante » (article R625-8-3) Contrairement au harcèlement sexuel, l'agissement sexiste ne suppose pas la répétition. Cette notion a été introduite par la loi du 17 août 2015 relative au dialogue social et à l'emploi dans le but de combattre le « sexisme ordinaire » auquel peuvent être confrontés les salariés selon le code du travail

Exemple :  Plusieurs chefs discutent dans la salle de pause du bloc opératoire en parlant des seins d’une interne. Ils évoquent des positions sexuelles qu’ils aimeraient faire avec elle. Tout le monde rigole.


Harcèlement sexuel

Selon le code Pénal, « Le harcèlement sexuel est le fait d'imposer à une personne, de façon répétée, des propos ou comportements à connotation sexuelle ou sexiste qui soit portent atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant, soit créent à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante » (article 222-33)

Exemple : Un infirmier propose à une interne de prendre un verre. Elle refuse. Quelques semaines plus tard, il insiste et réussit à récupérer son numéro de téléphone portable à son insu. Il lui écrit qu’elle est belle et excitante et qu’il veut vraiment prendre un verre avec elle. Un jour, il fait exprès de rentrer dans le vestiaire des filles alors qu’elle est en train de se changer. 


Agression sexuelle

Selon le code Pénal, « Constitue une agression sexuelle toute atteinte sexuelle commise avec violence, contrainte, menace ou surprise… » « La contrainte peut être physique ou morale. » « Embrasser quelqu'un de force ou par surprise, lui toucher les fesses ou toute autre partie intime (cuisses, bouche, seins, pubis) quel que soit le contexte constitue une agression sexuelle punie par la loi » (article 222-22).

Lorsqu'elle est commise par une personne qui abuse de l'autorité que lui confèrent ses fonctions, cela peut aller jusqu’à 7 ans d'emprisonnement et 100 000 euros d'amende.

Exemple : Un chef claque les fesses d’une interne alors qu’elle ausculte un patient dans une chambre de réanimation.


Exhibition sexuelle

Selon le code Pénal, « L’exhibition sexuelle imposée à la vue d’autrui dans un lieu accessible aux regards du public est punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende. Même en l’absence d’exposition d’une partie dénudée du corps, l’exhibition sexuelle est constituée si est imposée à la vue d’autrui, dans un lieu accessible aux regards du publics, la commission explicite d’un acte sexuel, réel ou simulé. » (article 222-32)

Exemple : Un chef appelle son interne pour qu’elle vienne dans son bureau. Lorsqu’elle rentre, elle découvre son chef nu, debout, lui demandant de fermer la porte.



Viol

Selon le code Pénal, Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, ou tout acte bucco-génital commis sur la personne d'autrui ou sur la personne de l'auteur par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol. » Cela est passible de 15 ans de réclusion criminelle.

Exemples :

  • Une interne fait une fellation à son chef après que celui-ci lui a expliqué que cela serait nécessaire pour que son semestre soit validé.

  • Un soir, en garde, une interne va dans sa chambre de garde. Son chef la suit et rentre dans la chambre par surprise. Il la plaque contre un mur et introduit un doigt dans son vagin.

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