Présentation

Lors d'une revue de littérature concernant la cigarette électronique [1], j'ai retrouvé des articles américains datant de 1942 démontrant le puissant effet antibactérien et antiviral d'aérosols de propylène glycol, également actifs contre le bacille tuberculeux.

Le virologue français André Lwoff, prix Nobel de médecine, a en outre montré que les températures élevées s'opposent au développement des virus : ceci explique que la fièvre soit un mécanisme de défense  naturelle. À l'opposé, les rhumes communs sont plus fréquents en hiver, favorisés par la température de la muqueuse nasale, habituellement bien plus basse que 37° C. L'institut Pasteur avait ainsi développé un appareil, le Rhinotherm, envoyant dans les narines un air chaud humidifié à 43°C ayant démontré son efficacité dans le traitement du coryza. Le prix élevé et le poids de cet appareil ont hélas freiné son succès commercial.

La cigarette électronique combine un aérosol de propylène glycol avec une élévation de température. Cette enquête a pour ambition de constater dans quelle mesure son usage limite la survenue des coryzas (rhumes), et si un usage plus en accord avec les données de Lwoff, à savoir le passage de la vapeur chaude par le nez, a une action curatrice sur les coryzas débutants.

Merci de votre contribution.

Pr Robert MOLIMARD

1.- http://www.formindep.org/Avec-la-cigarette-electronique-est.html