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Espagne 21e 2000-2009
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L’ESPAGNE dans les années 2000

2000 

Après l’éclatement de la bulle immobilière, 500.000 familles sont mises à la porte de chez elles.

Les 6 et 7 février, émeutes racistes à El Ejido (Andalousie, province d’Almeria) contre les ouvriers maghrébins travaillant dans les serres. La police n’intervient pas.

En mars, nouvelle et large victoire avec majorité absolue du Parti populaire aux élections législatives.

En mars, référendum pour l'annulation de la dette organisé le jour même des élections législatives. Il est interdit dans plusieurs villes.

2001 

Du 22 au 24 juin, mobilisations contre le sommet de la Banque mondiale à Barcelone.

2002 

Le 20 juin, Les syndicats organisent une grève générale contre un décret-loi attaquant les droits de chômeurs et facilitant les licenciements. Le gouvernement recule partiellement.

2003 

Le gouvernement d'Aznar apporte son soutien à l'offensive américano-britannique en Irak, en dépit de l'opposition de la majorité des Espagnols à cette guerre.

2004 

Le 11 mars, quatre bombes éventrent des trains bondés à la gare d'Atocha. 191 morts et 2.050 blessés. Les services d’information sont utilisés d’une manière partisane et pro-gouvernementale, l’attentat étant attribué aux sépartistes basques malgré la revendication d’un groupe islamiste.

Les élections législatives qui suivent donnent la victoire au PSOE.

le 18 avril, José Luis Rodríguez Zapatero (PSOE) est chef du gouvernement (- 2008).

 José Luis Rodríguez Zapatero (PSOE)

2005 

Le Parlement espagnol refuse de débattre de Plan Ibarretxe dont le nouvel article 1 définit Euskadi en tant que « communauté basque librement associée à l’État espagnol » – avec la proposition d’une consultation des citoyens basques sur leur droit de décider de leur avenir.

2006 

Le 24 mars, cessez-le-feu permanent proclamé par l'ETA.

Création de Ciudadanos, parti libéral du centre, à Barcelone en réaction à la montée du nationalisme catalan.

2007 

Éclatement de la bulle immobilière.

PIB : 3,7%. Dette publique : 36% du PIB, l’Espagne est l’un des meilleurs élèves de la zone euro avec un taux d’endettement public nettement inférieur au 60 % prescrit par le traité de Maastricht.

Déficit (en % du PIB) : +1,9%. Inflation : 2,8%. Chômage : 8,3 %

La loi interdit l’apologie des quatre décennies de dictature franquiste dans le domaine public.

2008 Crise économique.

> En octobre, annulation par la Cour constitutionnelle d’une loi convoquant un référendum adopté par le Parlement basque.

> En octobre, l’Espagne adopte un plan de soutien au secteur bancaire de 30 milliards d’euros. En pure perte. A l'automne et en hiver, véritable lame de fond de fermetures d'entreprises et de licenciements, dont les multinationales comme Pirelli ou Nissan sont les références. Le bâtiment est paralysé du jour au lendemain, laissant plus d'un million de logements nouveaux invendus.  L’Espagne compte 800.000 chômeurs supplémentaires. Un jeune sur trois est sans emploi. Le crédit est restreint, précipitant la faillite de milliers de petites entreprises et de commerces.

> L’une des dynamiques du marché immobilier qui émerge à la suite de la crise de 2008 et du passage du marché immobilier de l’achat-vente à la location, est la ruée des entreprises et des fonds d’investissement. Ainsi, on va observer une augmentation constante du nombre de grands propriétaires et une tendance à la concentration de la propriété dans un petit nombre de mains. Si ces grands propriétaires ne représentent pas encore la majorité du marché de l’immobilier locatif, ils jouent un rôle prépondérant et constituent le fer de lance de la spéculation immobilière.

2009 

Plus d’un million de personnes ont des difficultés à consommer le minimum alimentaire nécessaire.

Ouverture d’une usine de dessalement de l’eau de mer à Barcelone. Ces usines de dessalement consomment de l’énergie et rejettent dans l’eau de mer de la saumure.