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Canton de Clères - Les loups
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Association Histoire et Patrimoine du Haut Cailly

Fonds Patrice Bizet

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Canton de Clères - Les loups

  "Il a hanté pendant des siècles

  l' imagination des hommes qui

 l'ont pourchassé sans merci".

  (La Vie des Bêtes. Janvier 1975)

 

De tout temps les loups ont hanté notre région. Cet animal de légendes, « porteur des peurs les plus diversifiées » a laissé dans le canton de Clères les traces de sa présence dans le nom de certains hameaux ou lieux-dits: à Quincampoix, on trouve la Mare aux Loups; à Saint André sur Cailly, le hameau du Bout Levé dont le nom serait une altération de Bosc Louvet c'est à dire le Bois aux Loups. Un peu plus loin, on trouve le domaine de Carqueleu dont l'origine serait le Quartier des Loups.

La présence de nombreuses forêts a permis à cet animal de se maintenir dans le canton, malgré une chasse incessante jusqu'à la deuxième moitié du XIXème siècle.

On retrouve au hasard des archives quelques notes sur ce sujet:

 

- Le 14 septembre 1702 ont été inhumés, dans le cimetière de Montville, les restes d'un enfant de 4 ans, dévoré par une bête carnassière .... (Registres paroissiaux de Montville)

 

- Fricheménil, 26 décembre 1781. Monsieur, « .... Vous êtes dans la joie chez vous et dans ce Païs-ci on est continuellement dans la crainte. On a déjà tué deux loups enragés dans le voisinage. Le premier avait mordu des cochons aux étables, la veille de la fête de la Vierge (7 décembre) et le jour de la fête, le matin il mordit et blessa très grièvement trois ou quatre personnes dans une paroisse voisine (Bracquetuit) et il fut tué le même jour. Un autre a attaqué samedi dernier soir un garçon chartier qui conduisait sa voiture et ses chevaux. Le chartier se voyant attaqué et mordu a saisi le loup et l'a terrassé mais avec beaucoup de peine, et après un combat qu'on dit qui n'a pas duré moins de trois quarts d'heure, il a réussi à l'étouffé.

Lundi, il en a passé un dans ma paroisse, mais il n'a point fait de mal. Vendredi ou samedi, une troupe de bûcherons en ont vu dans les bois de Clères. Ils ont approché pour le chasser, il n'a pas fui et ils n'ont pas osé l'attaquer; ils ont été obligé de le laisser sur place et de se retirer. On ne parle dans ce paîs-ci que de loups et de chiens enragés, et on est d'autant plus craintifs que ces animaux sont très forts, puisque le premier attaqua un garçon fort et il lui engeulla un bras et (le) lui cassa. Un bras cassé met bientôt hors de combat. C'est un fléau pour le païs. Dieu veuille le faire cesser ....

Je vous prie de dire à maîtres du Boc, Mabire et à tous vos messieurs que je leur souhaite tout ce qui peut contribuer à leur bien être ....

Votre humble et très obéissant serviteur ». Bertaux, curé de Frichemesnil.

(Lettre envoyée au curé de Bolbec, ville où Bertaux curé de Frichemesnil fut vicaire. Document cité par P. Dardel dans son « Histoire de Bolbec » Rouen, 1933. Repris par L.R. Delsalle dans Le Bulletin de l'Arrondissement de Rouen du 6 janvier 1989)

 

- Commune de (St) Georges sur Fontaine, Canton de Cailly, le 19 thermidor an IIème (6 août 1794). Lettre du maire et officiers municipaux de la commune de (St) Georges aux Citoyens administrateurs du district révolutionnaire de Rouen. (ADSM L 2901)

« La commune de (St) Georges sur Fontaine contient beaucoup de bois de haute futäye et de taillis: elle a plusieurs hameaux situés au milieu de ces bois. Elle est donc plus exposée que beaucoup d'autres à l'incursion de loups et autres bêtes fauves, qui portent la désolation dans les troupeaux et autres animaux utiles à la République.

Le défaut de poudre a empêché de faire la chasse à ces animaux voraces, qui se sont multipliés de manière à craindre des incursions désastreuses. Ces bêtes fauves ne se contentent pas d'attaquer les troupeaux de moutons et de détruire les volailles: ils attaquent les chevaux et les hommes, même de jour. Le Citoyen Pierre Le Comte, maire de notre commune, a failly dernièrement d'en être la malheureuse victime. Un loup énorme a attaqué son cheval qu'il montoit: il a été désarconné, et il n'a dû son salut qu'à sa vigoureuse défense. Pour prévenir des malheurs de cette nature, et empêcher la dévastation des bestiaux domestiques, il est important, Citoyens administrateurs, que vous ordonnier qu'il soit délivré à la commune de la poudre, qui ne sera emploié qu'à la chasse des loups et bêtes fauves ». Salut et fraternité. Pierre Le Comte maire. Jean Dumont officier. François Petit officier. Le Breton greffier.

 

- 6 prairial an 4 (25 mai 1796). «  Un des plus terribles fléaux de l'agriculture est la propagation des loups et des bêtes fauves; les premiers dévorent les bestiaux, les autres sortant pendant la nuit de leurs repaires dévastent les moissons et ruinent l'espoir du malheureux agriculteur .... » (Imprimé reçu par la municipalité du canton de Montville. ADSM L 4192)

 

- 14 prairial an 4 (2 juin 1796). « .... quand aux loups ils ont causé quelques ravages dans le canton (de Quincampoix, aujourd'hui compris pour partie dans celui de Clères) et surtout chez les voisins de la verte forêt, les bois de Préaux et de la Houssaye, qui leur servent de repaires .... ». Réponse de l'administration du 19 prairial an 4 (7 juin 1796), «  .... nous sommes surpris citoyens, que les cultivateurs de votre canton ne s'empressent pas de s'unir, avons invité les citoyens Tirebarbe et Frémont louvetiers demeurant à Pavilly à venir faire la chasse à ces animaux .... » (ADSM L 468. Canton de Quincampoix)

(Concernant les  citoyens Tirebarbe et Frémont louvetiers, voir « La Chasse aux Loups dans l'Eure ». Connaissance de l'Eure n° 10. Décembre 1973)

 

- 5 prairial an 5 (24 mai 1797). « Louis François Léonard Le Carpentier dit du Boscguérard, demeurant à Rouen rue des Champs Maillet n° 8. Expose qu'il est propriétaire d'héritages en la commune du Boscguérard prêt la Verte Forêt appartenant à la nation, qu'il a des chiens courans chassants loups et bêtes; qu'il désirerait être autorisé par vous à chasser dans lad. forêt pour détruire les loups et autres bêtes nuisibles qui causent des dommages aux propriétés voisines de la forest, l'article 5 de l'arrêté du directoire exécutif concernant la chasse en date du 19 pluviose dernier vous autorise à permettre aux particuliers qui ont des équipages et autres moyens pour ces chasses de s'y livrer sous l'inspection et la surveillance des agens forestiers ». Une autorisation lui est accordée le 23 messidor an 5 (11 juillet 1797). Une lettre du 14 thermidor an 5 (1er août 1797) confirme cette autorisation pour peu de temps, puisque une autre lettre du 9 brumaire an 6 (30 octobre 1797) lui enlève l'autorisation de chasser dans la verte forêt. (ADSM L 468. Canton de Quincampoix)

 

- 5 fructidor an 6 (23 juillet 1798). « Trois têtes de louveteaux ou loups qui ont été tués par le Citoyen Le Roux de Pavilly .... » (ADSM L 4192. Canton de Montville)

 

- 26 thermidor an 7 (13 août 1799). « Tendos ....... le Citoyen Du Halley pour attester la prise par ses chiens d'un louveteau ... » (ADSM L 4192. Canton de Montville)

 

- Quincampoix le 4 brumaire an 8 (26 octobre 1799). « .... en réponse à votre circulaire du 3 vendémiaire (25 septembre 1799) .... Nous vous observons que dans la commune d'Isneauville, les loups ont depuis peu dévoré plusieurs chevaux, et ont exercé en outre leur ravage, sur plusieurs bestiaux de différentes espèces dans les autres communes de notre ressort, où on les voit de temps en temps rauder même en plein jour .... » (ADSM L 468. Canton de Quincampoix)

 

- Pavilly le 9 brumaire an 8 (31 octobre 1799). « .... Il y a quelques jours des loups ont attaqué les bestiaux de plusieurs cultivateurs de Pavilly et communes circonvoisines. On présume que ces loups repairent dans les bois de Fresquienne, et dans ceux de la commune de Montville. Nous vous invitons à ordonner les chasses le plus tôt possible et à profiter de la faveur de la saison". Réponse du 26 brumaire an 8 (17 novembre 1799) "Nous venons d'écrire au citoyen Duhalley louvetier pour l'inviter à se rendre dans votre canton sous le plus bref délai possible .... sa dextérité connue dans la chasse de ces animaux .... » (ADSM L 468. Canton de Pavilly)

 

- Clères, ce 16 brumaire an 8 (7 novembre 1799). L'administration municipale du canton de Monville séante à Clères à l'administration centrale du département de la Seine Inférieure. « En réponse à votre circulaire du 3 vendémiaire dernier (25 septembre 1799) relative à la chasse des loups nous vous observons que depuis quelques mois ces animaux se sont répendus dans les bois qui nous environnent et que déjà, plusieurs cultivateurs, ont perdû quelques moutons. C'est pourquoy nous désirons fort et nous vous invitons même de donner les réquisitions nécessaire pour prévenir des dégats de ce genre ». Réponse du 24 brumaire an 8 (15 novembre 1799). « Nous venons d'écrire au citoyen Duhaley pour l'engager à se transporter dans votre canton pour y tenter la destruction de ces animaux ». (ADSM L 468. Canton de Montville)

 

- En novembre 1835, les communes de St Victor l'Abbaye et de Montreuil en Caux, signalent l'existence de loups qui auraient déjà fait d'assez grands ravages dans les troupeaux ..... 30 moutons déjà dévorés. (ADSM 4 M 304). Les loups signalés dans ces deux communes ont surement fait quelques incursions sur le territoire du canton de Clères si proche.

 

- « Nous annoncions, il y a peu de temps, que des loups avaient été vus rodant dans les campagnes du canton de Clères, nous annoncions aussi que de fréquentes battues étaient faites et qu’on avait détruit plusieurs de ces redoutables animaux. Hier encore un énorme loup a été tué dans les bois du Varat près Quincampix, par les équipages de M. Reiset, lieutenant de louveterie ». (Journal de Rouen. 26 avril 1837)

 

- « Une énorme louve vient d’être tuée à Mont-Cauvaire, dans une battue habilement dirigée par le sieur Lebaube, garde de M. Feret de Neuville.

Quoique blessée mortellement par M. Rault, l’un des chasseurs, cette louve a opposé aux chiens une défense vigoureuse qui a duré plus d’un quart d’heure. Elle était accompagnée de trois loups ; mais ceux-ci, effrayés par le bruit, ont pris la fuite et n’ont pu être poursuivis, la nuit étant alors survenus.

Il serait à désirer que le succès de cette battue fût un encouragement pour une seconde ». (Journal de Rouen. Mercredi 9 février 1842)

 

- « Samedi dernier, une battue a été organisée par deux des gardes de la terre de Clères, aidés de bon nombre d’habitants de la campagne. On s’est mis en chasse à dix heures du matin, et, à une heure de l’après-midi, un vieux loup d’une taille énorme et deux louves pleines, étaient tués dans les bois appartenant à M. de Béarn, et apportés chez M. Toutain, régisseur de la terre de Clères. On n’avait pu prendre un quatrième loup, qui avait été grièvement blessé ; mais le lendemain cet animal a été retrouvé mort à Claville ». (Journal de Rouen. 15 février 1842)

 

- A Clères, en février 1842, lors d'une battue, « des rabatteurs s'acharnent à frapper des lames de faux avec des bâtons, on agite une cloche, on souffle dans des cornes, des clarinettes, un hautbois, on martyrise des cymbales. Trois violons complètent cet étrange orchestre rural! Ce vacarme pseudo musical parvient à faire fuir cinq loups mais aucun n'est tué ».

(Jean Claude Marquis. Loups, Sorciers, Criminels ... Faits divers en Seine Inférieure au XIXème siècle. 1993)

 

- « Voici les détails sur une seconde battue faite hier dans les bois de Clères, cette battue faite  hier dans les bois de Clères, cette battue, aussi sagement conçue qu’habilement dirigée a été suivie des résultats les plus heureux.

Deux énormes loups et une louve ont encore trouvé la mort et ont été rapportés triomphalement dans le bourg, au milieu d’une population toute fière et toute satisfaite d’un semblable succès. Plus de cent tireurs et autant de traqueurs étaient réunis pour cette chasse, chacun a fait son devoir, le plus grand ordre n’a cessé de régner parmi cette troupe, fort hétérogène, il faut en convenir. On n’a aucun accident à déplorer.

On doit particulièrement des remerciements à M. le vicomte d’Ambray, pour l’empressement qu’il a mis à procurer son excellente meute ; on doit des au piqueur, pour l’habileté et le talent qu’il a déployés ; on doit des encouragements aux gardes de Clères, dont les veilles et es fatigues n’arrêtent point le zèle ;  on doit, enfin, une mention toute particulière à M. Toutain et à M. Duthil, qui a dirigé lui-même cette guerre d’extermination.

Cinq loups ont été vus, trois ont été tués, un quatrième a été chaudement chassé par les chiens de M. d’Ambray, et il eût probablement été atteint si l’heure n’eût point été aussi avancée. Les amis de l’agriculture applaudiront à ce résultat, et les amateurs de chasse regretteront de n’avoir pas concouru à l’obtenir ». (Journal de Rouen. 10 mars 1842)

 

- « Hier matin, dans une chasse dirigée par MM. Campion et G. Durécu trois loups ont été tués dans les bois de Quincampoix. Les deux premiers ont été abattus par M. Saintier, régisseur de la forêt de Préaux, et le troisième par un des gardes de cette forêt ». (Journal de Rouen. Mercredi 25 septembre 1844)

 

- Quincampoix. Le 28 octobre 1846, Mr LeDuc, lieutenant de louveterie, détruit une louve gestante, tuée par son piqueux. Le 25 mai 1850, le maire de Quincampoix demande qu'une prime soit attribuée à Mr Carpentier, berger chez Mr Pessy, cultivateur à la Ventelette, il a tué une louve allaitante qui attaquait son troupeau. L'appellation de la Mare aux Loups sur le territoire de cette commune est une nouvelle fois justifiée par la destruction de ces deux louves.

 

- A Coqueréaumont, en 1847, un enfant de douze ans se rendant à l'école est blessé à la main par deux loups avant de pouvoir s'esquiver. Les quadrupèdes ne peuvent s'emparer que du pain et du lard constituant son déjeuner!

(Jean Claude Marquis. Loups, Sorciers, Criminels ... Faits divers en Seine Inférieure au XIXème siècle. 1993)

 

- Rouen, le 24 novembre 1849, « Par suite d'une communication émané de votre Sous-Préfecture à la date du 7 novembre, j'ai l'honneur de vous transmettre un rapport de M. Leduc lieutenant de louveterie, d'où il résulte qu'il n'existerait aucune trace de loups dans la commune d'Yquebeuf, où l'on supposait que plusieurs s'étaient réfugiés ». Des loups en effet avaient été signalés dans les communes de Critot, Rocquemont et Saint Martin Osmonville et l'on supposait qu'ils faisaient repaire dans divers bois particuliers notamment sur le territoire de la commune d'Yquebeuf (Canton de Clères). (ADSM 4 M 304)

 

-  « Une chasse au loup, organisée par les soins de M. Leduc, lieutenant de louveterie, et habilement conduite par lui, a eu lieu dans les bois de Clères, avant-hier mercredi.

Parfaitement secondé par l’activité intelligente de son piqueur, M. Leduc a été assez heureux pour débarrasser la contrée de trois de ces hôtes incommodes.

Deux énormes loups et une louve ont été tués devant son excellent et vigoureux équipage, par MM. Lainé, gendarme de la brigade de Clères, Pisan fils, cultivateur à Sierville, et Dieusy ainé, propriétaire à Rouen.

Deux autres loups ont encore été blessés dans cette chasse ; on les croit mortellement atteints.

La population du bourg de Clères, au milieu de laquelle les trois animaux tués ont été apportés en triomphe, a vivement applaudi à l’heureuse issue de cette chasse ». (Journal de Rouen. Vendredi 31 octobre 1851)

 

- 17 avril 1864. « Une magnifique louve de trois ans a été tuée, ces jours derniers, dans les bois du Tot (commune de Clères), par Mr Pascal Alexandre, garde particulier de Mr du Beaumelay. C'est une vraie bonne fortune pour les cultivateurs de la contrée, dont quelques uns ont leurs fermes à la lisière et même au milieu de ces bois .... Pendant que l'on y tue probablement un des derniers loups du pays .... » (E. Noël. Journal de Rouen)

 

- 4 décembre 1864. « On nous écrit de Clères que les loups ont, depuis quelques semaines, recommencé leurs ravages dans le canton. Plusieurs cultivateurs ont déjà eu à souffrir de leur présence. Il est à remarquer que le nombre des loups augmente d'année en année dans nos campagnes. Faut-il croire, comme le prétendent quelques esprits malicieux, que certains louvetiers et certains gardes ont grand soin, dans les battues qui se font sous leur direction, de ne chasser que les mâles et de ménager les femelles? Nous ne le pouvons admettre. Cependant, lorsque les paysans, sans se mettre sous la direction de personne, faisaient eux-mêmes la chasse aux loups, ils étaient arrivés à les détruire presque complètement; mais depuis que les grandes battues officielles s'organisent sous la conduite de Mrs les louvetiers, les loups se multiplient d'année en année. Ils ne mangent encore que les moutons, mais il ne faut désespérer de rien; ils pourront bientôt manger le berger. Prenez donc votre fusil, Mrs les cultivateurs possesseurs de permis de chasse, et, sans attendre le concours de personne, faites votre besogne vous mêmes: la chasse au loup est permise en tout temps ». (Journal de Rouen)

 

- L'un des derniers loups du pays de Caux fut tué en 1868, par Mr Jules Prevel, de Raffetot, près du Bois du Parc, à la limite des communes de St Vaast du Val et de Calleville les Deux Eglises. « Il s'agissait d'une louve magnifique mesurant environ 160 centimètres de la pointe du museau à la queue, et ayant, selon le Journal de Rouen, dévoré plus de quarante moutons dans la région. Mr Prevel, de Raffetot, le fit empailler. Ce loup fut ensuite conservé par la famille Nepveu  à la ferme du Bosc Renoult, à Beauval en Caux. Il en sortit une première fois en 1933 pour être exposé à Rouen dans les locaux de la Brasserie de l'Opéra, rue des Charettes ». Il fut offert, il y a quelques années par Mr Jacques Nepveu à la Fédération Départementale des Chasseurs. Il est actuellement au musée de la Nature, à Allouville Bellefosse. (Courrier Cauchois)

 

- La guerre de 1870 aidant, quelques loups rodèrent dans notre région pendant quelques années encore. Ainsi une louve non pleine âgée d'environ deux ans et demi fut tuée dans la nuit du 2 au 3 septembre 1876 sur le territoire de  la commune de Hautot sur Mer par Mr Célestin Bourg domestique âgé de 40 ans. (ADSM 4 M 304)