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Analyse Top Secrète pour le Royaume du Maroc_Full Analysis_V6.odt
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Analyse Top Secrète

pour

Le Royaume du Maroc

Aurum Helix Contact Details:

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Naima Mouali

Title:

Projet Planning & Controls Analyst

European Office

Rijmelgem 10, box 5

Mobile (24h/24h)

32 (0) 0487 / 555 892  

1932 Sint-Stevens-Woluwe

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Feddane el Biad – AFCA

e-mail3:

aurum.helix@yahoo.com

Kenitra, Morocco

Issue Date

15 Februari 2011


“I criticize by creation,

not by finding fault”

Cicero


CONTENU

  Section

Titre

Page

1

Liste d'abréviations

2

L’objectif du dossier

3

Instructions

Recommandations pour une lecture confortable

Recommandations pour une lecture rapide

4

Chronologie des faits

Ma méconnaissance de l'administration marocaine

En 2009

En 2010

Historique des communications avec le Maroc

Sollicitation

 Réponses

Conclusion

5

A propos de mon projet 

6

Audit des indices 

Opportunités de développement économique belgo marocain

Le parallèle avec mon projet 

Observations générales

Conclusion

Forum Halal

Le parallèle avec mon projet

Observations générales

Résultats du Forum Halal

Conclusion

La bonne attitude à prendre dans les affaires internationales

La référence : Forum Halal vs World Halal Forum (WHF)

Recommandations

Mon approche du halal business

Première Convention Nationale du Réseau des Compétences Marocaines de Belgique

Le parallèle avec mon projet

Observations générales

Conclusion

7

Analyse

7.1

Le Plan de Projet 

7.1.1        Le modèle et la grille de contrôle du dossier de projet

7.1.2.        L'investigation interne

A.    Exigez de la transparence (rassemblez l'intelligence)

B.    Isoler le transgresseur

C.    Comment analyser les documents des deux hommes

D.    L'interview  

E.    Évaluation de l'audit interne

F.    La vérification (par un audit externe) et clôture du dossier

7.2.

Stratégie

7.3.

Analyse de l’impact

(politique , juridique , financier , économique , social )

7.3.1.   Conclusion

7.3.2.   Solution

7.4.

Technologies

7.4.1.   Technologie de gestion

7.4.2.   Technologies et politique de ressources humaines

A.    Ma politique ressources humaines

B.        Comment gérer cette politique ?

C.        Questionnement

7.4.3.  Technologie de la créativité

7.4.4.  Conclusion

7.5.

Organisation 

7.5.1.     Conclusion

7.5.2.     Mon modèle d’organisation

7.6.

Finance et Contrôle

7.6.1.        Les indices financiers pour S.E. Addahre

7.6.2.        Le business model de S.E. Addahre

7.6.3.        Conclusion pour le cas de S.E. Addahre

7.6.4.        Questionnement

7.6.5.        Les indices financiers pour le ministre Ameur

7.6.6.        Le plus grand risque financier de toute l'histoire du Maroc...

7.6.7.        Conclusions pour le ministre Ameur

7.6.8.        Analyse des Performances

7.6.9.        Solution : Mon business model

7.7.

Leadership

7.7.1        Questionnement

7.7.2        Conclusion

7.8.

Authentification

7.8.1.        Questionnement

8.

La recherche fondamentale

8.1.        Comment faire pour sortir notre pays de la pauvreté ?

8.2.        Mon parcours professionnel

8.3.        La gestion de projet

8.4.        Le contrôle moderne

8.5.        Que faut-il connaître pour devenir un project controller ?

8.6.        L'étude de l'échec

8.7.        Résultats de la recherche

8.8.        Questionnement pour monsieur Addahri et ministre Ameur

9

Plans de conversation

9.1.       Questions générales

9.2.       Questions pour S.E. ambassadeur Addahre

9.3.       Questions pour le ministre Mohamed Ameur

ILLUSTRATIONS

Figure 1

la grille de contrôle du dossier de projet

Figure 2

Innovation Center Drivers

Figure 3

L'organisation du centre d'innovation selon la loi de la Nature

Figure 4

le système de l’économie cosmique, matérielle et personnelle


1.        LISTE DES ABREVIATIONS

AMRE

Association de Marocains Résidents à l'Etranger

APRICOT

Agricultural Products Innovation and Coordination Team

B2B

Business to Business

CCBLA

Chambre de Commerce Belgique Luxembourg Pays Arabes

CCBLM

Chambre de Commerce Belgique Luxembourg au Maroc

BECI

Brussels Enterprises Commerce and Industry (Chambre de Commerce de Bruxelles )

MRE

Marocains Résidents à l'Etranger

S.E.

Son Excellence

SABAM

Société Belge des Auteurs, Compositeurs et Editeur

WHF

World Halal Forum


2.        L'OBJECTIF DU DOSSIER

Ce document sert à mettre en évidence une violation d'un secret industriel, suite à une demande d'information sur la propriété intellectuelle, une première fois auprès du Ministre des Affaires Économiques et Générales du Maroc et une deuxième fois auprès de l'ambassadeur du Maroc à Bruxelles.   La violation du secret industriel s'est manifestée sous une forme de plagiat d'un projet économique.  Le contenu des documents à protéger a d’abord circulé au sein de l'administration marocaine et même au sein des missions étrangères au Maroc, et a été transformé en stratégie gouvernementale avec plusieurs projets à la clé.  Ce plagiat ou usage illégale d'un secret industriel appartenant à une entreprise privée marocaine a été utilisé comme véhicule pour épuiser à terme les budgets d'État.  

Ce document contient des preuves que certaines dépenses disproportionnées ont été affectées depuis la trésorerie marocaine aux projets illégaux, sans l'autorisation préalable de l'auteur et le propriétaire du secret industriel (exemple de preuve page ).   Qui a autorisé l'exploitation de mes idées ?  N’est-il pas normal de demander la permission à l’auteur ? Qui a autorisé l'application des fonds publics sur cette démarche d'ordre privée ?  Celui qui a financé, n’a-t-il pas d’abord vérifié la propriété de ces idées pour éviter des poursuites en Justice ?  Cette affaire contient le potentiel d'une vaste escroquerie financière et industrielle à l'échelle internationale à maîtriser au plus vite possible, car sa taille risque de devenir incontrôlable.

Entant que contrôleur professionnel, il est mon devoir d'avertir les autorités publiques marocaines de ces déviations pour permettre des investigations pour vérifier les mouvements et transactions de ces fonctionnaires et pour apporter les corrections nécessaires au système de gouvernance.  Comme il s'agit d'une innovation, une simple dénonciation par lettre n'apporterait pas les éléments suffisants pour accuser quelques hommes d'État de l'emploi impropre de leur pouvoir, de leur temps de dirigeants, du capital intellectuel du peuple marocain, des fonds publiques et de la confiance du Chef de l'État et des croyants.  Comme vous constater l'étendue, le comportement injuste de ces hommes d'État inconscients s'étale à plusieurs niveaux de l'économie marocaine.  C'est d’ailleurs la raison pourquoi cette innovation devait rester une expérience limitée à une action privée, pour ne pas déranger l’ordre public.  

C'est pourquoi je me sens obligée d'aider les autorités le mieux que je peux pour identifier les soupçons, pour apporter les explications nécessaires aux différentes allégations, pour orienter la recherche d'indices, pour aider à diriger leurs questionnements et leurs vérifications des dénonciations.    

Ce document est un pré examen des risques financières et industrielles  avec comme but de permettre aux personnalités citées (y inclus moi-même) de se défendre, de réfuter les arguments contre eux, de dévoiler les objectifs précis de leurs démarches, des techniques et des compétences pour réaliser leur démarches, et d'apporter des preuves matérielles de la recherche effectuée pour justifier le financement de leurs démarches par les fonds publiques.

Je vous propose de faire votre enquête et de demander aux deux hommes toutes les informations qu'ils ont sur tous leurs projets relatifs aux compétences MRE.  Ils doivent vous répondre dans un délai extrêmement bref.   Ne leur donnez aucun temps de réflexion ou pour s'accorder puisque les dépenses effectuées démontrent qu'ils ont déjà très bien préparé leurs projets à l'avance.  Ces dépenses doivent correspondre avec un dossier existant.  Ils pourront normalement vous répondre par un seul clique sur la souris et envoyer leur dossier par e-mail instantanément, comme moi je le fais par la présente, et sans aucune excuse.   Vous trouverez les détails de cette proposition de démarche à la page .

Pour avoir les réponses rapides, ils finiront bien par me trouver pour les aider à trafiquer leurs dossiers, et pour sauver leur peau.  Il ne faut leur montrer aucune indulgence, car personne n'a été indulgent avec moi non plus, alors qu'eux arrivent à faire carrière par la fraude et en faisant des nombreuses erreurs très graves contre l'intérêt de notre pays.  

Notez que la vraie solution n’a bénéficiée d’aucun investissement sauf mes très nombreuses heures de travail depuis 5,5 ans.  Je dispose d'un plan concret, d'une plateforme de collaboration électronique, de sites web et des innovations dans le secteur de la médecine et cosmétique naturelle, de l'énergie libre (une batterie), du transport et logistiques, de l'agriculture, et d’un système de purification des eaux de rivières, juste pour commencer.    Le ministre Ameur et l’ambassadeur Addahre ont déjà dépensé des millions de Dirhams, et ils n’ont pas grand-chose.  

C'est pour prévenir cette ruine financière que je me suis investie ces jours ci à analyser les correspondances entre mon projet et ceux du tandem Addahre/Ameur, et à mettre en contraste ce qui ne marche pas dans son projet et ce qui marche mieux dans le mien.  Ainsi je présente au Maroc le choix soit d'investir dans un faux projet ou soit de miser sur un vrai projet, de croire aux idées d'un imposteur ou à la créativité original d'un entrepreneur, d'investir dans la faiblesse appauvrissant ou la force enrichissante, de suivre un plan confus sans stratégie concrète ou de suivre une stratégie qui aboutisse en une nouvelle économie réelle et digitale, avec des produits innovatrices, des entreprises à la fois au Maroc et à l'étranger, et des emplois.

Pour démarrer l'investigation, j'ai préparé un plan de conversation qui contient des questions qui sont pour moi évidente à poser aux personnes soupçonnées de fraude.  Vous avez certainement d'autres questions à leur poser auxquels je n’ai pas pensé (visitez la page , pour les questions générales, page  pour interviewer S.E. Addahre, et page pour questionner le ministre Ameur).

A votre service.


3.        INSTRUCTIONS 

a.        Recommandations pour une lecture confortable : 

  1. Il est recommandé de lire ce document enligne pour directement avoir accès aux documents liés à ce dossier et de naviguer facilement au sein du document.  Pour sécuriser les informations l'accès vers les liens est limité.  Ils se trouvent sur le site hautement sécurisé http://private.united-chambers.co.cc .   Pour avoir accès au serveur, un code d'accès vous sera communiqué dans un e-mail séparé.   En cas de problèmes, ou si le mot de passe est expiré,  veuillez s.v.p. contacter webmaster@united-chambers.co.cc ou admin@united-chambers.co.cc .

Pour éviter de devoir réintroduire le mot passe pour chaque lien pendant la lecture, il est préférable de garder votre explorateur Internet ouvert après avoir le login (ou l'accès).  Maintenant la fenêtre active jusqu'à la fin de la lecture.   N'oublier pas de faire logout avant d'éteindre votre ordinateur.

  1. Pour une lecture confortable, je vous recommande éventuellement d'imprimer la liste des abréviations à la page  pour avoir un accès directe aux significations, et à la table des matières à la page  pour vous aider à vous référer rapidement à d'autres chapitres et sections.  

        Vous pouvez également ouvrir 2 fenêtres d'Adobe PDF avec ce même document.  Vous maintenez une fenêtre ouverte pour défiler les feuilles, et une fenêtre figée sur le contenu pour une navigation rapide simplement en cliquant sur le numéro de la section ou sur le numéro de la page.

  1. Avant de parcourir l'analyse et le reste de ce document, et pour bien comprendre le contexte, je vous recommande de lire d'abord :

Vous trouverez l'historique des échanges sur la liste des communications à la page  ou en cliquant ici.

  1. Si vous avez un peu de temps, vous pouvez en option jeter un coup d'oeil dans les sources suivantes :

Quand vous visitez mes sources, retenez chaque fois bien la mission et vision que vous risquez de retrouver chez le autres. Ces trois derniers documents avec les lettres au Ministre Baraka constituent dans l'ensemble les sources d'inspiration que S.E. Addahre partage avec le Ministre Ameur pour assurer leurs promotions.   Comme S.E. Addahre sait que j'ai contacté à ce sujet son prédécesseur Mustapha Salaheddine et que je par frustration j'ai attendu le changement de chef de mission pour me tourner vers lui pour l'aide, il est possible qu'il a pris connaissance des anciens documents de projet (pour la plupart protégés en Belgique), d'une manière ou l'autre.   Il est aussi possible que le ministre Ameur a eu accès aux dossiers de S.E. Salaheddine.  

  1. Je vous invite de jeter un coup d'oeil au site web du ministre Ameur qui a généré la plupart de ses idées après le blocage de ma demande du dépôt intellectuel.   Vous en trouverez beaucoup dans ses discours. (tout ce qui se rapporte aux compétences et à l'université internationale à l'instar de mon partenariat avec une université internationale) un document qui se trouvait dans le dossier pour  S.E. Salaheddine

Pour l'ambassadeur Addahre, il existe très peu de matériel imprimé, mais je vous réfère aux extraits de presse et au bulletin d'inscription pour adhérer à son réseau de compétences marocaines.  

Quand vous prenez l'ensemble des informations éparpillées à gauche et à droite sur plusieurs instances, sûrement avec le but de faire exploser la taille du projet et pour avoir un budget à sa largeur, vous y découvrirez le concept du centre d'innovation, une solution compact, légère, économique et efficace.  

b.        Recommandations pour une lecture rapide :

Je vous recommande de lire la chronologie des faits, de la page  à la page 15, les quelques réflexions en bref, de la page  à la page 21, l’audit et analyse de la page  à la page 58, le impact analysis de la page  à la page 63 et l'analyse financière de la page  à la page 88.  

Vous auriez lu un total de 37 pages au lieu de 105 pages.  

Si vous le souhaitez, vous pouvez ensuite utiliser les plans de conversation à la page ,  et .

   


4.        CHRONOLOGIE DES FAITS

Dans cette section vous trouverez une vue d'ensemble des interactions qui ont eu lieu entre l'administration marocaine (qui se limite au Ministère des Affaires Économiques et Générales du Maroc et l'ambassade du Maroc à Bruxelles) et moi, les noms des acteurs principaux, les rapports entre eux, et le cheminement de l'information, découvert les fuites de l'information.   L'ensemble a débouché sur cette affaire de corruption, par abus de discrétion (abuse of discretion), par l'usage illicite de propriété intellectuelle et par le détournement de fonds publique.

Je vous présente en bref toute l'histoire avec les dates et les échanges de communications par lettre qui ont eu lieu.

Ma méconnaissance de l'administration marocaine 

Ma dernière visite au Maroc était en 1987, il y a 24 ans.  Personne dans ma famille au Maroc ne sait ce que c'est la propriété intellectuelle pour pouvoir me guider dans la matière.  C’est cette méconnaissance des instances du pays qui est à l’origine de tous mes problèmes.

Grâce à Internet, j'ai trouvé l'adresse du Pôle Promotion de l'Economie du Ministère des Affaires Économiques qui invite les créateurs d'entreprise d'adresses toutes leurs questions concernant les enregistrements des marques et modèles, les investissements, les emplacements, etc.  Le site n'avait pas l'aire d'être un site bidon, infesté de virus, ou qui tente de hacker mon système pour avoir les mots de passe.  Pas du tout,  le site du pôle Entreprise du Maroc inspire la confiance, et il capte l'envie de faire quelque chose avec le pays.  Je ne me suis pas trompée d'adresse e-mail non plus (entreprise@affaires-generales.gov.ma ).  

En an 2009

 

Le 27 mars 2009 j'ai adressé ma question pôle Entreprise du Ministère des Affaires Économiques, dans laquelle j'ai expliqué tout, pour être claire et pour avoir une réponse claire de retour.  Puis, j'ai attendu au moins une notice de réception.   Mais non, je n'ai rien reçu.  Là, malgré toutes les ambitions et promesses qu'on trouve sur le site web, j'ai remarqué qu'ils ne travaillent toujours pas selon les normes en Europe, ou les administrations confirment la réception par une proposition d'un examen de la demande et un délai de réponse, Juste un petit signe d'une relation de proximité entre l'administration et le citoyen.  

Le 2 avril 2009, j'ai appelé un numéro (le Tel :(212) 37.68.73.00) que j'avais trouvé sur le même site, et on m'a passé le Secrétariat du Cabinet.  J'ai eu une dame qui se rappelle avoir reçu ces documents sans se rappeler à qui elle les avait passé.  Elle m'a demandé de refaire l'envoi à une autre adresse e-mail ( sec-cabinet@affaires-generales.gov.ma ), ce que j'avais fait subitement.

J'ai attendu une bonne 7 semaines avant d'envoyer un premier rappel par e-mail au Secrétariat du Cabinet, le 23 mai 2009.  6 jours plus tard (29 mai 2009) je reçois une réponse qui m'invite d'adresser une lettre officielle au Ministre Baraka.   Pour une bête question.  Pourquoi ne m'envoie-t-on pas tout simplement les renseignements qu'il faut ?  

Je ne savais pas quelle attitude prendre, mais il était clair qu'on me faisait perdre du temps, mais je ne savais pas pourquoi.  J'ai demandé le même jour ce qu'elle (ou il) voulait dire avec « une lettre officielle » et si je devais l'envoyer par lettre recommandée.    On m'a répondu « par e-mail, c'est plus rapide ».   Ah oui ?  C'est plus rapide pour qui ?  Et une lettre officielle par e-mail c'est bon aussi ?   Une façon de travailler comme celle-la s'appelle des dysfonctions.   Je ne comprends pas pourquoi certains gens pensent que les autres sont des dindes.

Le 23 juin 2009, j'ai envoyé la nouvelle lettre au Ministre Baraka.   Jusqu'à aujourd'hui j'ai pas eu de réponse.   On me demande d'écrire, puis on ne veut pas me répondre.   Si j'avais réitéré ma demande, on allait certainement continuer de la sorte avec moi jusqu'à l'infini.  J'ai senti une opposition hostile dans leur chef, et dans le cas d'une administration publique, de la part d'un ministre en plus, une telle rancune inexplicable contre une citoyenne qu'il n'ont jamais vu ou entendu, donne lieu aux dysfonctions à se produiront en cascade.  Un fonctionnaire lâche qui se trouve dans l'erreur va commencer à se défendre en blâmant la citoyenne, la plus vulnérable, donc  moi-même.  J'ai arrêté tout avec eux.  

En an 2010

En nouvel an 2010 je reçois une invitation de la Chambre de Commerce de Bruxelles (BECI) pour assister au briefing de missions économiques belges présidées par S.A.R. le Prince Philippe au pays Arabes, le 11 janvier 2010.  On m’a invité, alors que je ne suis même pas membre de la BECI.  A cause de la participation de la CCBLA (la Chambre de Commerce Belgique Luxembourg Pays Arabes), je suis parti du point de vu qu'en toute logique mon ambassadeur serait été informé et invité.  

En croyant pouvoir profiter de l'occasion de rencontrer notre nouvel ambassadeur du Maroc, monsieur Samir Addahri  j'ai pris contact avec mon ambassade Le 4 janvier 2010 pour vérifier s'il allait assister au briefing organisé conjointement par la BECI et la CCBLA et pour fixer un rendez-vous le soir du 11 janvier même, à cette conférence.  Là j'ai appris que monsieur Addahre n'était même pas informé. L'assistante à l'ambassade n'avait rien prévu pour S.E. Addahre, ce soir la et elle m'a demandé de lui envoyer l'information, ce que j'ai fait par l'adresse e-mail que j'avais reçu à ce moment là (au sifamabruxe@skynet.be ).

Comme il était mon nouvel ambassadeur, j'ai offert ma confiance à monsieur Addahre.  Il me semblait comme un nouvel espoir, car le ambassadeur précédent, S.E. monsieur Mustapha Salaheddine ne répondait jamais, lui aussi.  J'ai profité de l'occasion pour informer mon nouvel Ambassadeur de toute les démarches infructueuses auprès du ministre Baraka, et je lui ai envoyé une copie de tous mes envois pour qu'il puisse s'informer de ma demande avant le meeting à la BECI, et pour qu'il puisse me comprendre et me conseiller.  J'ignorais sa réelle personnalité.  

Le soir du 11 janvier 2010, lors du briefing de la mission économique belge faite au Maroc en novembre 2009 Son Excellence Monsieur Jean-Luc Bodson est venu partager une demande émanant du gouvernement marocain qui demande un workshop avec les entreprises belges pour permettre plus d'exportations marocaines à partir de la Belgique vers le reste de l'Europe. « S'il y a un intérêt, venez me voir après la conférence » a-t-il dit pour terminer, avec un sourire vers un coin de la bouche.  

Personne n'a montré un intérêt bien entendu.  Par contre, on pouvait entendre quelques rires tout bas de participants qui ont sûrement trouvé cette proposition ridicule.  Elle met en évidence que le Maroc est toujours encore 'en voie de développement', ainsi que l'incompétence des entreprises marocaines.  Elle projette l'image du Maroc qui essaie de monter et qui demande à une ancienne puissance coloniale de le tirer vers le haut pour aussi devenir une puissance comme elle.  Faut-il s'étonner de l'attitude paternaliste de la Belgique ?  

Pour moi c'était une double gifle, car l'idée est semblable à ce que j'avais mentionné dans une lettre au ministre Baraka (voir les détails sur la confusion à la page ) et qui était sensé de rester une stratégie secrète.  Comme elle était mal comprise, je n’allais certainement pas me lever pour la rectifier dans l'avantage de l'adversaire.  Ma solution ne fera par rire la Belgique, elle commencera plutôt à faire très attention avec notre indépendance économique.  

Monsieur Addahre a été un témoin de cette gaffe, bien que je doute qu'il a compris quelque chose.  Je suis allé le trouver à la fin de la conférence.  Il venait juste de terminer sa conversation avec l'ambassadeur belge monsieur Bodson, auquel je me suis adressée pour trouver mon ambassadeur (je l'avais jamais vu avant).   « Le voilà, il est justement ici », me disait-il avec une politesse diplomatique.

J'ai vérifié si S.E. Addahre a bien entendu les propos comme celles pour ministre Baraka que je lui ai ré-acheminé et qu'il devait de préférence avoir lu avant le début de la conférence.  Il a confirmé avec un « Mmmm », comme pour dire « oh ma pauvre, on t'a plagié ? ».   En tout cas  il a reconnu dans les propos de Son Excellence Bodson le système que je j'ai expliqué dans les lettres au Ministre Baraka.

Une configuration semblable se trouve dans une de mes lettres, mais elle implique un partenariat avec une entreprise marocaine situé en Belgique ou ailleurs en Europe, pour permettre l'exportation marocaines depuis l'Europe vers le reste du monde,  et pas de partenariat avec les entreprises belges.  C'est cela qui change la donne et le destin de tout le pays.   C'est ainsi, et avec beaucoup de tristesse que j'ai découvert non seulement une fuite des informations confidentielles et critiques pour notre économie, mais en plus mal comprises, qui ont exfiltrés du Ministère des Affaires économiques vers la mission belge au Maroc.  

J'ai dit à S.E. Addahre, « S.E. Bodson semble parler de la même chose comme dans mes lettre, vous ne trouvez pas cela curieux ? »   Il a répondu juste avec un autre « mmmm », puis il me demande « est-ce que mon assistante vous a déjà invité à l'ambassade ? ».  J'ai répondu que non.   Puis il m'a demandé mon numéro du portable, je lui ai donné aussi une carte de visite.  Il a terminé la conversation en me disant « on vous appellera ».   Je connais ce genre de réponse.  Par politesse je n'ai pas demandé « quand? ».  Jusqu'à présent je n'ai pas eu d'invitation, comme si j'étais son ennemi n°1.   De toute façon quoi qu'il fasse dans ce dossier qui semble prendre des virages dangereux pour l'économie marocaine, c'est l'image et la réputation du Maroc ainsi que sa position d'ambassadeur du Maroc qui sont en jeu par toutes ces fuites.    

Mon concept pour contribuer à la sophistication de l'économie marocaine pour laquelle j'ai demandé les procédures de dépôt devait être connue que de quelques-uns, c'est à dire : mes investisseurs et moi. Par le biais du Ministère des Affaires Économiques et Générales du Maroc l'idée a été disséminée, non seulement au sein du gouvernement marocain mais aussi au sein de gouvernements étrangers, dans ce cas précis, en Belgique.   La mission Belge au Maroc a pris connaissance du dossier suite à une fuite auprès du Ministère des Affaires Économiques et Générales du Maroc, la seule administration à laquelle j'avais envoyé ma demande.   Qu'est-ce que vous en pensez ?   Le ministre Baraka, c’est bien monsieur Gouvernance (le mister Proper) de notre administration, ou est-ce que je me trompe ?

Cette affaire a révélé que certains individus dans le gouvernement marocains ne sont pas fiables.  Ils ne savent pas taire les bons projets pour leur pays.  Si tel est le fonctionnement de notre administration, alors le pays aura beaucoup de mal à gagner la confiance des industries innovatrices, des multinationales, et des investisseurs étrangers.  Si, par exemple, la mission diplomatique belge à Rabat – même si ils en profitent – ont observé comment cela se passe déjà entre Marocains au Ministère des Affaires Économiques et Générales du Maroc, quelle crédibilité peuvent ils accorder à notre pays ?

Comme j’ai évoqué une nouvelle configuration pour les exportations, il pourrait y avoir un intérêt à la fois de la Belgique et du ministre Baraka pour profiter des fonds de la Banque Mondiale et des fonds des aides à la coopération (belges), par ce projet, d’après mon étude du workshop.  Quoi qu’il en soit, la Belgique a compris, c'est qu’il n’y a pas de résistances au Maroc.  C'est pourquoi elle fonce comme un taureau pour mettre la main sur tout ce qu'elle trouve chez nous.

Vous voyez combien valent mes idées ?  Vous devrez une fois demander au Ministre Baraka où il en est avec mon dossier de propriété intellectuelle.

Le 3 février 2010 j'ai transmis une analyse de 23 pages de cette configuration très risquée à mon ambassadeur Addahre parce qu'il ne se rend pas compte de que la Belgique pourrait tramer pour les entreprises Marocaines en proposant de l'aide à l'exportation, ce que aucune pays ne fait.  Il m'avait seulement appelé le lendemain pour me dire (et avec une voie très contente), que c'était exactement ce qu'il voulait.   Il m'a communiqué son numéro du portable, comme pour dire « aies confiance en moi ».  

Ma confiance en lui dépend du service qu'il doit rendre et pour lequel il est rémunéré par le contribuable marocain. Mais, je n'ai pas confiance en lui tout simplement parce que jusqu'à présent, il ne m'a rendu aucun service. Il n'a toujours pas répondu à ma question d'origine, c'est de demander aux services de Monsieur Baraka de répondre à ma demande d'information, comme aux questions de tout citoyen marocain.  C'est cela qui m'intéresse, pas son « amitié ».  

La seule vraie réaction que j'ai reçu du ministre Baraka et  l'ambassadeur Addahre c'est la mise en place de 3 événements majeurs dans lesquels j'ai reconnu les démarches économiques que j'ai expliqué dans le concept du centre de l'innovation et dans toutes les lettres pour le Ministre Baraka, et qui seront analysés dans ce document.

Ainsi il y a eu :

C'est pour en devenir diabétique.  J'ignore complètement ce que le ministre Baraka a fait de ce dossier et de mes lettres, je n'ai pas encore eu la possibilité d'analyser en profondeur son travail pour y trouver les traces.   J'ai seulement étudié ce que j'ai constaté par ma présence sur les lieux des événements.  Ces événements m'ont permis de rassembler des indices qui après analyse semblent plus pointer vers une vaste opération de fraude au budget de l'État du Maroc, que vers des résultats concrets ou utilisables.    

Vous trouverez une analyse de projet à la page   qui démontre qu'on a en effet fait usage de mon  concept du centre d'innovation et des sites web pour satisfaire leurs intérêts personnels au lieu de satisfaire les besoins de nos citoyens marocains peu importe l'endroit du monde.  La partie analyse peut vous aider à questionner les détails de ces événements effectués ainsi que les démarches futures par les officiels de notre gouvernement cités dans ce document (essentiellement S.E. Samir Addahre et ministre Mohamed Ameur).  Elle vous démontre qu’un financement, sans lequel ces événements n'auraient pas pu avoir lieu, a été affecté, probablement sur base de la stratégie uniquement (c'est à dire, mes documents, une liste d’intentions). Sans organisation définie et, sans objectifs précis et sans plan de projet, on peut se douter des vraies intentions derrière les démarches de ces deux hommes.

À la page  je propose une petite démarche par dénouer l’affaire.  


Historique des communications avec le Maroc

Cliquez sur les liens pour trouver le document.  Contactez admin@united-chambers.co.cc pour obtenir l''accès

Sollicitations

Date d'envoi

À l'attention de:

Concerne

Annexes

8 mai 2007

Son Excellence l’Ambassadeur du Maroc

Monsieur Mustapha Salahdine

Center for Excellence in Diversity Competence and Globalization

12 Pieces (voir la liste)

Cliquez pour trouver l'entièreté du dossier 

27 mars 2009

entreprise@affaires-generales.gov.ma

dépôts pour la marque et le modèle au Maroc

(cliquez ici pour voir le dossier pour protection intellectuelle)

  1. Lettre au Ministère des Affaires économiques et générales – 27 mars 2009 – Sujet:  Procédures et conditions de dépôts pour la marque et le modèle au MarocConcept du centre d'innovation
  2. Liste de documents et publications
  3. Dossier Anaccell Force pour Vente et Distribution

2 avril 2009

sec-cabinet@affaires-generales.gov.ma

Fw: dépôts pour la marque et le modèle au Maroc

(cliquez ici pour voir le dossier pour protection intellectuelle)

  1. Lettre au Ministère des Affaires économiques et générales – 27 mars 2009 – Sujet:  Procédures et conditions de dépôts pour la marque et le modèle au Maroc
  2. Le concept du centre d’innovation
  1. Liste de documents et publications

23 mai 2009

sec-cabinet@affaires-generales.gov.ma

un premier rappel pour la demande du 27 mars 2009 et 2 avril 2009

3 juin 2009 

Ministre des Affaires économiques et générales, Nizar Baraka

sec-cabinet@affaires-generales.gov.ma

Procédures et conditions de dépôts pour la marque ANACCELL

4 janvier 2010

Réacheminement du dossier à l'ambassadeur du Maroc, monsieur Addahre

26 janvier 2010

Son Excellence,

L'Ambassadeur du Maroc

Monsieur Samir Addhare

sifamabruxe@skynet.be

Observations concernant le Business workshop  on the Arab Countries -  du 11 janvier 2010.   Briefing sur les missions économiques au Pays Arabes, dont le Maroc en novembre 2009, présidées par le Prince Philippe.

Analyse de la proposition pour un workshop

avec les entreprises belges pour permettre plus

d'exportations marocaines à partir de la Belgique vers le reste de l'Europe. Version 1

3 février 2010

Son Excellence,

L'Ambassadeur du Maroc

Monsieur Samir Addhare

sifamabruxe@skynet.be

Version corrigée de l’analyse  (concernant la dette de la

Belgique)

Analyse de la proposition pour un workshop

avec les entreprises belges pour permettre plus

d'exportations marocaines à partir de la Belgique vers le reste de l'Europe. Version 2

25 février 2010

Son Excellence,

L'Ambassadeur du Maroc

Monsieur Samir Addhare

sifamabruxe@skynet.be

Droit de réponse

Une demande concrète pour l'intervention de l'ambassadeur pour contraigner les services de Nizar Barak à me répondre/

 

Réponses

Date de réception

De la part de

Concerne

Annexes

29 mai 2009

Ministère des Affaires Economiques et Générales

Secrétariat du cabinet

Communiquer une lettre officielle au nom de Monsieur Nizar BARAKA.

1 juin 2009

Ministère des Affaires Economiques et Générales

Secrétariat du cabinet

Précisions sur le mode d'envoi de cette lettre officielle, suite à ma demande de l'envoyer par recommandée ou par e-mail.

Conclusion

Peu de réponses concrètes par rapport aux nombreuses demandes écrites effectuées.


5.        A PROPOS DE MON PROJET

Le point de départ était le concept du centre d'innovation  (voir la référence en détail, p. )   (qui aligne toutes les mécanismes nécessaires et tous les besoins pour faire réussir plusieurs projets d'entreprises industrielles) et qui devait rester un secret.  Il s'agit d'une seule infrastructure qui est maintenu ensemble par 3 programmes: un pour gérer les talents, un pour gérer les technologies, et un pour gérer les marchés.  Il ne s'agit pas de trois modules séparés ou en parallèle, mais d'un système qui gère ces trois dimensions à tout moment et de manière synchronique (voir schémas de p.  et p. ).

Cette méthode centralisée vise à réduire les coûts de développement des projets, à augmenter la rentabilité et à multiplier les opportunités de création d'entreprise, et à développer des marchés locaux et internationaux, le tout à moindre coût afin d'avoir la marge nécessaire pour augmenter le nombre d'emploi.  Ici, tout va dans le même sens: l'entreprise, le produit, et l'emploi sont orienté ‘marché’, c’est la même chose comme ‘société’.  Cet organe vise aussi l'efficacité (mon modèle, p. ).  Cette efficacité se mesure par les bénéfices réalisés qui doivent être supérieures par rapport aux investissements, car les bénéfices seront partiellement remises aux investisseurs et partiellement réinvesties dans d'autres entreprises.  Pour augmenter les performances, cette organisation tâche d'accumuler le plus d'actifs possible et d'éliminer les passifs au plus tôt. (lire le contrôle moderne, p. )

Le but est de créer un système intelligent.  Il est unique dans son genre (puisque il n'a pas été copié de nulle part) et il n'est pas encore mis en place.   En principe, nous sommes les premiers au monde.  La première personne qui a attiré l'attention sur la mobilisation des compétences arabes résidents à l'étranger en combinaison avec des entreprises innovantes et les investissement arabes, c'est moi.  La possibilité de faire profiter le Maroc en premier de cette solution et de la présence des MRE sur les marchés extérieurs a déjà été avortée par des multiples sabotages dans l'administration marocaine, depuis cinq ans (si on tient compte les envois à l'ambassadeur du Maroc précédent, monsieur Mustapha Salaheddine, mais avec la différence que celui-ci avait reçus des documents protégés par la SABAM en Belgique), par la stupidité sournoise dans les administrations marocaines, par des ridicules rapports de forces probablement par le machisme minable contre une femme)...   Est-il possible de faire quelque chose de bien pour ce pays sans faire souffrir quelqu'un et sans les pertes d'argent ?

La durée nécessaire pour la mise en place d'une unité ou d'un prototype du centre d'innovation et l'entraînement des gestionnaires selon ce nouveau système est estimée à 3 ans, largement pris.  Si j'avais trouvé de l'aide en 2007, nous aurions été prêts aujourd'hui pour la mise en place de variantes à travers le monde.  J'avais prévu le déclin économique très grave en Europe depuis 2001, et j'ai voulu en profiter pour préparer une possibilité d'attraper des aubaines dans les massives faillites

Des entreprises qui sont actuellement en cours.  Pour ne pas réinventer la roue dans mon centre d’innovation, je voulais préparer mon filet de pêche avant l'arrivée des Chinois et des Indiens, mais tout le monde Arabe, de l’Atlantique jusqu’à l’Océan Indien est resté sourd et indifférent (UNDP (suite au Arab Human Development Report 2009), Gulf One, Dubai World (s’ils avaient suivi mon conseil, ils auront eu de quoi assurer une économie à l’étranger), et ne parlons pas du Maroc).   Ils n’ont qu’à le payer aujourd’hui par la révolte populaire.  

Cette mobilisation des MRE aurait pu avoir lieu deux ans plus tôt, si le Ministre Baraka avait fait son travail deux ans plus tôt.  Si l'ambassadeur Addahre avait fait le sien un an plus tôt, en aurait été beaucoup plus loin aujourd'hui.  Si on commence aujourd'hui, nous ne serons pas prêts avant fin 2013 avec un premier prototype.   Si on tient compte des premiers contacts faites au ce sujet du même projet en 2005 avec l'ambassadeur précédent, cela fera huit ans de lutte pour accoucher d’un prototype en 2013.  C'est criminellement long.  

Or, si le projet était tellement mauvais, on ne se serait pas mis à le copier et à ostraciser son propriétaire (voir les parallèles avec nombreuses événements au début de chaque compte rendu, à la page ,  et , ainsi que futurs programmes de S.E. Addahre et du ministre Ameur).  Si on avait des gens mature d'esprit, respectueux et intelligents, nous aurions pu être aujourd'hui au stade de livrer des entreprise auprès des autres États Arabe en crise sociale (Tunisie, Egypte, Yémen, Algérie, Jordanie, Liban, Gulf) et à renforcer notre position dans ces États là, comme je l'ai décrit dans le concept du centre d'innovation à la page 7, point B.  Cela aurait été notre pétrole.

Vous savez quelle est la différence entre une économie en voie de développement et une économie avancée.  C'est exactement une question d'avancer ou de retarder les bons projets pour le pays.  C'est tout.  Il n’y a pas d’autre explication.  C'est simple, n'est-ce pas ?  Maintenant, qu'est ce que cela coûte au Maroc de faire exactement cela ?  Nous avons tout, les compétences, les projets, l'argent et une présence dans tous les marchés.  Il suffit juste d'avoir un système qui règle un bon déroulement, comme mon centre d'innovation.   A la place de celui-ci nous n'avons rien.  Les jeunes Arabes ne savent pas où aller pour exercer leur talents et ambitions.   L’université n’est pas l’endroit adapté pour développer les entrepreneurs, on se demande même si l’entrepreneuriat s’apprend.  En absence d’un organisme adéquat, les gens s’adressent au gouvernement.  Là les meilleurs projets font l'objet de corruption et de népotisme par des mauvais intentionnés qui s'en emparent, pour ensuite s'emparer des fonds publiques sans que n'avance.   C’est là ou l’évolution prend fin.

Monsieur l'ambassadeur Addahre, le ministre Ameur et le ministre Baraka ne sont pas conscient des 20 ans de recherche pour arriver à trouver une stratégie économique, et pour produire un document compréhensive (qui visiblement a réussi à engendrer la mobilisation) et que j'ai souhaité protéger.  Eux en font leur carrière, qui n'a pas l'air de stagner, comme la mienne.  Il viendra un moment que je ne pourrai plus rien faire pour mon pays, alors qu'avec un peu de volonté, le Maroc aurait pu être très loin aujourd'hui.

Si le Maroc laisse perdurer les faux projets, au lieu de faire avancer les vrais projets, nous resterons toujours un pays en voie de développement, peu importe les efforts humains et financiers.  Le pays risque de s’endetter pour devenir encore plus pauvre.  

C'est cela le vrai prix que nous payons pour la corruption institutionnalisée, celle qui actuellement entraîne des crises de régime à travers le monde Arabe, alors que la solution n'est pas difficile.  Si vous aidez les gens faire leurs métiers, vous n'aurez pas besoin de cette illusion qu'on appelle la démocratie.  Une fois que l'esprit des gens est fixé sur le commerce et les activités industrielles, ils s’intéresseront moins à la politique, et les campagne électorales ne seront que du folklore.  Je vous assure qu'entant qu'immigre en Europe, ou j'ai grandi depuis l'âge de 2 ans, je n'ai jamais vu cette démocratie de laquelle on parle toute la journée.  Et entant que professionnelle dans le contrôle opérationnel en entreprise, je peux vous confirmer qu'il n'y a pas moins de corruption en Europe qu'en Afrique du Nord.  Les gens ne sont pas plus intelligents en Occident que dans le reste du monde.  C'est pourquoi, j'ai continué à croire au Maroc, malgré toutes les menaces qui pèsent sur mon avenir immédiat.

Je suis certaine que si le Maroc avait l'expérience d'être un moteur économique on aurait pu rapidement se rendre compte des bulles qui ont été promu par le ministre Ameur, l'ambassadeur Addahre et peut-être le ministre Baraka aussi.   Ce dernier a même réussi de faire passer une économie Bolchevik pour une innovation, avec cette dangereuse expansion de coopératives dans le Nord Oriental du pays.  Si vous ne surveillez pas sa politique, le Maroc aura des problèmes avec l’OMC.   Ce ministre, sait-il ce qu’il fait ?   Sait-il au moins ce qu’il dit ?   Selon lui il n’y aurait que 12,15 % de chômage au Maroc.  Comment a-t-il fait pour compter le nombre de chômeurs, si nous n’avons pas de bureaux ou des services de chômage dans le pays ?    

Au ministère de la communauté marocaine à l’étranger, n'a-t-on pas remarqué une accélération d'un arsenal de nouvelles mesures, de nouvelles initiatives et des événements, qui se sont manifestés un très peu de temps et un peu partout dans le monde ou il y a des MRE ?  Tout cela est arrivé après mon envoi au ministre Baraka (depuis le Printemps 2009).  Ils se sont tous inspirés des mêmes idées qui sont exprimées dans le document confidentiel pour un centre d'innovation.  Avant ils étaient tous des bêtes, et tout à coup ils sont devenus des génies.  A ceux qui vous font des propositions, on pose au moins la question ‘d’où vient cette idée ?’ (lire plus sur le leadership p. , et l’authentification ).

Si ce dossier m'a pris 20 ans de temps, comment expliquez-vous que cela prend un an à l'ambassadeur Addahre et deux ans au ministre des MRE de trouver toutes ces nouvelles orientations qu'ils souhaitent apporter au Maroc ?  

Les MRE sont à l'étranger depuis 1950.  C'est seulement en 2010 que notre gouvernement a trouvé une formule pour mobiliser les compétences marocaines à l'étranger de manière centralisé.   Ne s'agit-il pas tout simplement de mon concept du centre d'innovation qu'on a bloqué au niveau du Ministère de Affaires Économiques depuis le 27 mars 2009 ?  

Une autre preuve c'est que l'ensemble des projets sous le patronage de notre Ambassadeur  Addahre est tous des inédites.  Il s'agit toujours du premier Forum Halal (comme mon projet APRICOT pour les échanges agroalimentaires qu'il a vu sur une liste de documents, (en fin de page 2), qui était incluse dans le dossier de propriété intellectuelle) avec une délégation importante d'entreprises marocaine, de la première convention des compétences.  Pour le ministre Ameur aussi, tout est ‘nouveau’, ‘innovant’, ‘sans précédent’ et du ‘premier’ tout, son site web est plein d’auto proclamations dans ce sens là.   Comme par exemple sa première université des compétences marocaines (soi-disant comme mon center for excellence in diversity competence ou mon partenariat avec l’Université Internationale de Bruxelles).  Tout cela dans la même année.  D'où viennent toutes ces idées dans un espace de temps très bref.  Qu’est-ce que tous ces hommes ont mangé pour devenir soudainement si intelligents.  

N'a-t-on pas constaté un grand nombre de projets sur-ambitieux, souvent gonflés qui miroitent des promesses mais qui ne sont pas alignées les unes avec les autres, qui sont éparpillés en mille morceaux géographiquement, politiquement (plusieurs stratégies qui ne se concordent pas) et financièrement, et manquent de fondement ou d'études approfondies, et qui n'offre pas de solutions précises, durables et mesurables aux MRE.  Ensembles ou séparés, tous ces projets ne semblent viser aucun objectif précis, et resteront certainement sans résultat, surtout s'il y a une absence de programme pour tenir ce grand nombre de projets ensemble.  On constate une grande inefficacité qui remet en question la réalité de tous ces projets.  Est-ce qu'on ne se pose pas la question au Maroc ?  (voir section Analyse, à la page )

Le ministre Ameur est occupé à me copier depuis Printemps 2009.  Il est en poste depuis combien d’années ?   C’est seulement en 2009 qu’il trouve toutes ces idées ?    A quoi a-t-il pensé avant cette date là ?   Nous sommes deux ans plus tard.  Combien d’emplois pour le peuple (pas pour les fonctionnaires qui sont payés par le contribuable) ou entreprises a-il déjà créé pendant cette période là.   Combien d’investissements a-t-il fait entrer au pays avec son programme ?  

Le Maroc aurait dû se rendre compte d'une multiplication soudaine de nouvelles phénomènes inhabituelles dans le domaine des MRE et ne se demande peut-être pas d'où viennent ces multitudes d'offres nouvelles, ou bien le Maroc ne sait pas comment questionner une démarche qui n'a pas d'équivalent.  Le Maroc se trouve probable coincé entre l'espoir de voir cette mobilisation bénéficier au pays, et la peur de décourager ou de limiter la créativité.  Et bien, c’est la fraude et la corruption qui justement tuent la créativité de notre peuple.

Or, il y a un équivalent de ce projet qui vous aide à comprendre qu'il s'agit d'une réelle bulle.  Il y a un équivalent meilleur sur base du quel il est possible de voir que la totalité des dépenses effectuées jusqu'ici vont dans le mauvais sens, au niveau du Ministère chargé de la Communauté des Marocains à l'étranger.  Il est clair que par le simple déchiquetage du principe du centre d'innovation en plusieurs différents départements, on vise probablement le gonflement du budget de l'État pour le Ministère chargé de la Communauté des Marocains à l'étranger, ses amis MRE, ses ambassadeurs à l'étranger et son clan dans les agence régionales du développement du Nord Oriental, etc, etc.  Ce déchiquetage rend inefficace la politique menée par le ministre Ameur, même si ses propos ont un grand retentissement agréable dans les oreilles, mais dans la durée sa politique est financièrement ruineuse.

Et s’il ne nous restait qu'une seule génération de MRE qui équivaut le dernier espoir pour le Maroc,  avec toutes ces pertes de temps depuis mes démarches auprès de monsieur Salaheddine en 2005 ?  Allez vous toujours suivre le plan du Ministre Ameur qui cherche à de mobiliser les MRE par la fraude ou est-ce que le Maroc ne ferait pas mieux de suivre le vrai plan ?  (Lire plus sur la seule génération des MRE valable pour la mobilisation à la page ).  

Je peux vous garantir qu’il n’y a aucun MRE qui veut que de la fraude aux finances publiques du Maroc soient effectuées sur leurs dos ou dans leurs nom.  Si je parviens à présenter le problème de cette façon là en Europe, nous allons avoir des Tahrir Square devant toutes les ambassades du Maroc.  


6.        AUDIT DES INDICES

Dans cette section vous trouverez les comptes rendu détaillés des événements révélateurs de fraude et de corruption.   Vous y trouverez mes observations générales.

Compte rendu 

Titre de l'événement :

Opportunités de développement économique belgo-marocain

lien Internet :

http://beci.be/old/opportunites_de_developpement_economique_belgo_marocain/

Organisateurs :

BECI, CCBLM, Brussels Export, Kamer van Koophandel Halle-Vilvoorde

Date :

Mardi 30 novembre 2010

Lieu :

Chambre de Commerce de Bruxelles (BECI)

Heures de présence :  

10h00 à 15h00

Le parallèle avec mon projet 

Pour mieux comprendre l'origine de cette idées de partenariats et les erreurs liés à la compréhension erronée de cette stratégie, je vous invite de lire la lettre adressée au ministre Baraka du 3 juin 2009.   à la page 4, § 3, lin 9 et 10, il y a marqué « On les apprend comment le Maroc pourra utiliser un pays européen comme tremplin pour exporter vers d’autres pays dans le reste du monde, vers les super riches de Chang-Hai, de Mumbai et de Jakarta ou vers des pays qui favoriseraient plutôt une importation alimentaire depuis l’Europe que depuis le Maroc. »  

Se servir de l'Europe comme tremplin pour accéder à d'autres marchés dans le monde est une option que beaucoup d'entreprises occidentales et japonaises utilisent, mais que le Maroc ne fait pas.   La Belgique profite de l'ignorance du Maroc pour enfermer le Maroc dans une fausse idée qui ressemble à la configuration du tremplin, c'est celle de nécessairement passer par des partenariats avec les entreprises belges.  C'est ce qui ressort très fort comme stratégie dans toutes les démarches économiques entre le Maroc et la Belgique, au lieu de tout simplement créer des entreprises marocaines en Europe.  Notez que je n'ai pas parlé de la Belgique comme pays tremplin dans ma lettre.   Ce n'est pas parce que la lettre que j'ai envoyé au Ministère des Affaires Économique et Générales provient de la Belgique, et ce n'est pas parce que j'habite en Belgique, que je souhaite nécessairement mettre mes affaires dans ce pays, qui probablement continuera à mettre des bâtons dans nos roues.  L'Europe compte 27 pays.  On choisit celui qui convient le mieux, c’est notre liberté.

La personne qui a reçu cette lettre et les annexes a probablement trouvé l'idée originale, a mal compris les propos (ou pas bien étudié la solution).   En plus, elle s'est imaginée que l'idée s'applique à la Belgique, et pour des raisons très étranges, elle a apporté le dossier à la mission économique de l'ambassade de Belgique à Rabat, alors que le dossier devait être protégé. C'est ce qu'il faut retenir pour comprendre toutes les erreurs décrites dans ce dossier.   Elles étaient engendrées par les personnes qui soit ont voulu dorer leur blason sans rien comprendre, et bien avant que je puisse mettre en place la solution, ou soit ces personnes perçoivent quelque chose pour travailler de cette façon-la avec tous les dossiers de leurs compatriotes.  

Toutefois, pour obtenir des preuves écrites quant à ce fameux workshop proposé par S.E. Bodson,     j'ai mené quand même une enquête auprès de la CCBLM pour en apprendre plus, en me présentant comme une future participante auprès de l'ambassade du Maroc.  Il s'agirait finalement d'un simple road show (vous pouvez lire les communications ici).  

En connaissant les dangers de cette démarche pour les entreprises marocaines d'être stupidement bouffées par les entreprises belges, j'ai envoyé une analyse de ce workshop avec toutes les risques pour le Maroc à S.E. Addahre, sans y mentionner la solution qui va définitivement écarter les dangers d'être bouffé par un concurrent étranger.  

Observations générales

J'ai pris connaissance de cet événement par Daniel, un ami belge et très ancien membre de la Chambre de Commerce de Bruxelles.  

Mon ambassadeur S.E. Addahre ne s'était pas manifesté au road show des entreprises marocaines à la Chambre de Commerce de Bruxelles pour y faire son allocution comme prévu dans le programme.  Nous avons appris ce matin là qu'il s'est excusé.  Je me demande pourquoi il n'a pas envoyé son conseiller économique à la place.  Que s'est-il passé ?  Pourquoi a-t-il fait une double croix ?   Il n'a pas fait la même chose pour le Forum Halal le lendemain.  Là, il a envoyé un représentant.  Lui-même était trop occupé ces jours-là à monter son association pour les compétences marocaines, selon Dounia News.  Monsieur veut devenir un business man.

C'est dans le sens de développer l'économie belgo luxembourgeoise qu'a parlé Mr Lucien Leuwenkroon, Président de la Chambre de commerce belgo luxembourgeoise au Maroc (CCBLM).  Il a dit « Les entreprises belges présentes dans la salle sont ici pour trouver des partenaires au Maroc » (c'est à dire pour le marché marocain).  Il n'a pas évoqué un mot sur les entreprises marocaines sont venues pour trouver un partenaire sur le marché belge. Pourtant, ce sont elles qui se sont déplacées du Maroc vers la Belgique et le Luxembourg.  Je m'imagine c'est pour cette raison qu'il y avait une délégation de Maroc Export, représenté par madame Fatim Zahra Mohandiz, Chef du Département Communication Institutionnelle, qui a d'ailleurs fait une excellente présentation.

C'est dans le même sens comme monsieur Leuwenkroon, que madame Noëlle Pare a annoncé le Forum Halal de 2 jours pendant la séance à la Chambre de commerce de Bruxelles.  Elle a dit « il ne s'agit bien entendu pas de viser les Musulmans de Belgique comme marché pour le halal, mais de fonder avec les entreprises marocaines des partenariats qui vise les marchés extérieurs (entendez 'extérieurs à la Belgique').  Le Maroc nous apporte l'élément culturel et la Belgique apporte la technicité ».   Elle n'a pas dit qu'à la fin la Belgique aura les marchés et les profits, et que le Maroc aura toujours 'sa culture' et rien d’autre.  En d’autres mots elle a dit « gardez vos produits chez vous ».   Entant qu'une Belge, madame Pare détient le droit absolu de tirer les affaires vers son pays et pas vers le pays de l'autre.  Les Marocains n'ont qu'à faire la même chose, est c'est ce que je fais.

Personne ne s'est senti insulté, même pas Maroc Export dont je ne comprend toujours pas pourquoi ils sont venus.  Mes compatriotes n'ont visiblement pas la même audace comme les Belges pour s'imposer dans les marchés extérieurs.  J'ai failli demander à Mr Leuwenkroon et à madame Pare de répéter ce qu'ils ont dit, mais j'ai bien fait de garder le profil bas.  Par contre, je me suis équipée d'une brochure de ma chambre de commerce avec la solution pour stimuler le business marocain par les Marocains et sans avoir tout le temps besoin des entreprises belges.

Comme ce que j'ai dans ma brochure n'est pas la configuration qui arrangerait la CCBLM (mais cela arrange pourtant la Belgique), on dirait que par télépathie Mr Leuwenkroon a deviné mes pensées.  A la fin de la séance il a insisté – sur un ton paternaliste – auprès des entreprises marocaines et belges de toujours passer par sa chambre de commerce pour la recherche de partenaires.  C'est en faite le programme B2B du Forum Halal qui le dérange, puisque ma chambre de commerce n'est pas encore lancée.  Ce programme là (et ma chambre aussi, d’ailleurs) court-circuit la CCBLM.  

Le Forum Halal correspond avec l'idée de ma chambre de commerce que l'ambassadeur copie aussi, seulement, il a fait présider le forum par une Belge qui comme Mr Leuwenkroon cherche à tout savoir sur ce que l'entreprise marocaine envisage de faire pour favoriser les intérêts belges d'abord, pour en contrôler les mouvements internationaux, et pour éventuellement mettre les bâtons dans les roues de l'économie marocaine s'il faut.  C'est pour ça que la Belgique s’intéresse comme aucun autre pays au monde aux partenariats avec les entreprises marocaines.   Mr Leuwenkroon est dans son droit.  C'est avec notre permission qu'il peut aller aussi loin qu'il veut.

Des individus comme mon ambassadeur et certaines personnes au Ministère des Affaires Économiques et Générale, continuent à placer leur confiance à la Belgique plutôt qu'aux MRE pour toutes les démarches.  Et dire qu'il (mon ambassadeur) veut s'occuper des compétences marocaines de Belgique, en refilant toutes les bonnes affaires aux Belges ?   Je ne peux que féliciter la Belgique d'avoir gratuitement copié de nos fonctionnaires déloyales  marocains une configuration business à laquelle elle n'a pas pensée avant, et de l'avoir utilisé dans le sens inverse.  C'est une très bonne leçon pour les quelques stupides qui, par rivalité avec une compatriote qui est capable de réfléchir ce système, ont favorisé les Belges.  Je le répète les Belges ils sont pleinement dans leur droit de faire avancer leur économie, c'est normal.  Ce qui n'est pas normal, c'est ce que Addahre et le ministre Baraka font.

Donc le Forum Halal de S.E. Addahre est une démarche en concurrence avec la CCBLM.  C'est pourquoi monsieur l'ambassadeur n'était pas présent à une conférence aussi importante pour la défense des entreprises marocaines devant les Chambres CCBLM et BECI, sans compter les chambres régionales de Belgique.  Moi, j'étais là alors que moi aussi je fais de la concurrence, mais je ne vais pas boycotter les événements des autres qui veulent s'occuper (malgré eux) des entreprises de mon pays.   Pourquoi je suis allé à la première convention des compétences marocaines de Belgique, alors que je savais déjà que c'est une copie de mon propre démarche.   Pourquoi moi je sais le faire et lui pas ?  Mais qu'est ce qu'il a comme mentalité mon ambassadeur ?  Il ne veut pas se manifester à un événement organisé par des concurrents.  Ne pense-t-il pas qu'un jour il pourra avoir besoin de ces gens ou de moi ?  Vous ne trouvez pas qu'il est sorti de son rôle de diplomate ?   Dans une entreprise privée, une fois sorti, c'est dehors.

Tout le monde s'est dirigé à la salle à manger comme un troupeau à abattre, sous une atmosphère de plomb.  Je le comprends quand on cherche des opportunités belgo marocaines qu'on ne trouve pas.  Pendant le lunch, je me suis mise au travail.   Au lieu de manger, je me suis présentée à chacune des sociétés marocaines avec mes dossiers de présentation très colorés et mes cartes de visite, en évitant soigneusement le personnel de la chambre de commerce locale et la CCBLM.  Quelques hommes d'affaires marocains se sont présentés spontanément par curiosité.  Chaque fois je menait un bref discours qui véhicule juste l'image qu'ils doivent retenir.  « Ma chambre de commerce est multiculturelle et dispose d'un réseau d'entreprises et de consommateurs d'origine immigrée de toutes le nationalités, Marocains, Turques, Albanais, Congolais, Maliens, Columbiens, Arméniens, Iraniens, Philippines, Surinâmes, Indonésiens, Bangladeshi et même Américains etc.  La plupart ont des magasins et ils sont très intéressés pour acheter vos produits marocains.... ».    

J'ai vu les visages de la délégation marocaine s'éclaircir.  J'ai changé la donne avec ces quelques mots.  J'ai ouvert de nouvelles perspectives et l'esprit est revenu.   Après la découverte de ma stratégie, j'ai senti une énergie s'amplifier d'enthousiasme.   « Mais c'est eux que cherche !»  a presque crié un fabricant de peintures.   « Oui, je sais, mais ces gens là ne viennent pas à la chambre de commerce de Bruxelles.  On ne les invite pas ici (pour ne pas dire: 'on ne veut pas d'eux ici') » j'ai dit.   « Et moi, je cherche de gens de confiance pour les Philippines, tu peux m'aider à trouver quelqu'un? » a dit un spécialiste de poissons surgelés.  Encore un autre me dit « Nous cherchons de la tôle inoxydable, tu connais quelqu'un qui fabrique cela parce que la CCBLM m'a dit qu'ils connaissent personne »....  J'étais douchée par une pluie d'opportunités qui sont restés en suspends dans le ciel pendant des années à cause des gens comme S.E. Addahre et consorts.

La CCBLM ne connaît aucun sidérurgiste sur son territoire ?   Tiens tiens.  Je me demande combien cette société marocaine paye en cotisation à la chambre de commerce belgo luxembourgeoise au Maroc pour être aidé de cette façon-là, et combien le plus grand sidérurgiste au monde (un indien et un ami) paye pour être représentée à l'étranger de cette façon là.  Ça, c'est la chambre de commerce à laquelle certains ministres marocains font confiance et qu'ils soutiennent en lui apportant des idées par les Marocains, et qu'elle utilise contre les Marocains.  C'est la chambre qui visiblement cherche aussi à empêcher la libre concurrence au Maroc et probablement tire partie pour quelqu'un (peut-être un Belge ou un Luxembourgeois situé au Maroc, ou le président de la CCBLM lui-même) qui vise à monopoliser le marché marocain de la tôle inoxydable.  J'ai vite donné ma carte de visite à cet homme en promettant d'en faire mon job.  Tout heureux, cet homme a dit aux autres « J'ai trouvé quelqu'un qui connaît le terrain !»  

Après que tout le monde presque était parti, je me suis félicitée avec un repas copieux, tout en m'amusant avec le personnel de la salle.  C'est à ce moment là que Noëlle Pare est venue me rejoindre.  La conversation était agréable.  J'avais appris qu'elle était la propriétaire de MaxiToys et qu'elle avait fait fortune au Maroc.  (Les Marocains, par contre, ne doivent pas essayer de faire fortune en Europe comme elle).  Je lui ai demandé « Pourquoi tout ce tapage autour du halal maintenant ? »  Elle répond « Oh, mais c'est venu à l'idée en printemps 2009, j'étais au Maroc où je donne des formations et on m'a demandé d'organiser un forum pour le halal, et puis voilà, c'est venu comme ça.  A part l'import-export,  pour moi c'était quelque chose de nouveau et j'ai dit ‘pourquoi pas’... Alors ici à Bruxelles j'ai eu un énorme soutient de l'ambassadeur du Maroc, il est adorable ».   Cela correspond avec la même période quand j'avais envoyé mon dossier au Ministère des Affaires Économiques et Générales.

Comme elle a vu sur le badge que je portais le nom de la société World Bureau of Marketing (qui appartient à Daniel), Madame Pare s'est vite intéressée à moi pour le marketing.  Elle m'a proposé de travailler ensemble avec elle car, selon elle, mes expériences en marketing et la langue arabe seraient très utiles pour le Maroc (comme quoi elle ne pense qu'à envahir le Maroc avec ses produits halal).  J'ai dit « Oui, pourquoi pas » avec un sourire de Colgate pour qu'elle continue à croire que je suis d'accord avec elle.  Pour marquer 'notre rapprochement', j'ai proposé de prendre un interview sur cassette d'elle un de ces jours, pour un article dans le FBC-e Biz Mag (du World Bureau of Marketing).  Je n'ai que des bonnes questions pour elle.

Daniel, mon Business Angel, qui se sent concerné de tout ce qui se passe dans sa chambre de commerce chérie de Bruxelles – dans laquelle il a travaillé comme Conseiller en IMPORT-EXPORT par le passé – a longuement discuté avec Lucien Leuwenkroon sur l'avancement réel des projets après ce genre de workshop, comme j'avais manifesté auprès de Daniel mon scepticisme sur ce genre de workshop avant notre arrivée à la chambre de commerce ce matin-là.  Ce sont des événements qui coûtent cher à tous les participants et qui ne donnent rien comme résultat, surtout quand il s'agit d'un pays en voie de développement qui cherche les marchés en Europe.  Daniel a conclu que « pour la chambre de commerce c'est n'est qu'une raison pour justifier le budget et pour dire 'on fait quelque chose' ».  Je le pensais bien parce qu'à part la délégation Marocaine tout le monde s'en fichait pas mal  des partenariats belgo marocains.

Par Daniel, j'ai aussi appris que monsieur Leuwenkroon est marié à une femme marocaine sur place au Maroc, et qu'il ne voudra plus jamais revenir dans son triste pays de Belgique.  « Cela porte atteint à notre image ! Lui est un infiltrant, et sa femme est une complice », j'ai dit avec énergie.  Il faut voir si monsieur Leuwenkroon a marié une Marocaine (que) pour avoir des enfants.  S'il n'a pas d'enfants avec elle, c'est pour autre chose qu'il s'est marié à mon avis.  

Puis, monsieur Leuwenkroon est venu saluer Daniel et moi en s'excusant pour un départ imprévu et  immédiat pour le Maroc.   Nous avons appris que le bâtiment de la CCBLM à Casablanca était complètement inondée par les pluies diluviennes.  « Mon bureau est quatre mètres sous les eaux », a dit Lucien Leuwenkroon.   Comme lui, presque toute la délégation marocaine ont avancé leurs départ de Belgique pour le lendemain.   Ceux qui sont restés sont ceux qui ont fait le sponsoring du Forum Halal qui commençait le lendemain.

Noëlle Pare ne m'a pas lâchée.  Elle a accompagnée Daniel et moi à la sortie du bâtiment de la BECI et nous avons continué à parler sur le trottoir.  Elle a, malgré tout ce que je pense d'elle, révélé un pragmatisme étonnant et un goût d'entreprendre qui se perd en Belgique.  Elle a beaucoup d'énergie, un esprit rapide et elle n'est pas facilement découragée par l'adversité.  Nous avons discuté de la crise actuelle et des faillites à cause de laquelle la salle que madame Pare avait réservée avait fait faillite juste quelques jours avant la date butoir du Forum Halal.  En toute vitesse elle a trouvé de la place dans les Caves de Curegem.  Elle a beaucoup aimé notre compagnie au point qu'elle a eu du mal à nous laisser partir, mais je ne parvenais pas à lui faire confiance si elle dit aux entreprises marocaines qu'il ne faut  pas viser le marché du halal en Belgique.   J'ai appris d'elle qu'elle est assez copine avec S.E. Addahre.  

Conclusion

Aucun contrat n'a été signé à la chambre de commerce.  

Les opportunités du commerce (trouver des marchés) entre le Maroc et la Belgique vont toujours dans le même sens.  La Belgique trouve des marchés au Maroc et elle investit au Maroc, mais le contraire n'est pas encore une réalité.  Dans ce cas de figure, il ne s'agit pas d'une faute de la Belgique de ne pas vouloir ouvrir son  marché.   Le marché belge, tout comme le marché européenne, est déjà ouvert.  Le vrai problème c'est que le Maroc ne fait pas son entrer parce que certains Marocains à haut niveau savent ni se taire, ni saisir les opportunités pour leur pays comme il faut, et à cause de ce fait ils informent l'adversaire commercial de nos intentions économiques avec comme résultat un monsieur Leuwenkroon et une madame Pare qui, avec leur influence, parviennent à enfermer les bavards incompétents et les entreprises marocaines débutantes dans une fausse logique du commerce.   C’est malhonnête, mais c'est surtout contre les informateurs-bavards qu'il faut se retourner et pas contre la Belgique, qui ne serait pas suffisamment ouverte pour les produits marocains.

Dans la formule du Forum Halal de S.E. Addahre (cf. Compte rendu plus bas), j'ai remarqué qu'ils n'ont pas changé cette logique. On continue à encourager les entreprises marocaines très inexpérimentées à se mettre en partenariat avec une entreprise belge beaucoup plus expérimentées.   C'est clairement une disposition dans laquelle l'un va bouffer l'autre, alors qu'il y a des solutions que j'offre beaucoup moins risquée.

Ma solution 

Au lieu de faire des partenariats avec des entreprises belges, il faut la création de branches belge appartenant aux entreprises marocaines.  C'est ce que je propose de faire.   C'est de créer un partenariat avec une entreprise en Europe qui nous appartient.  C'est le modèle que je souhaite mettre en place avec mon centre d'innovation.  Pour donner l'exemple, j'envisage de créer d'abord Anaccell Corporation au Maroc, puis j'enregistre une branche en Europe, et puis j'établis un partenariat entre Anaccell Maroc et Anaccell Europe.  De cette façon je peux écarter le risque d'être bouffée par un partenaire étranger sur lequel je n'ai aucun contrôle.   La création d'entreprises marocaines à l'étranger, c'est l'imagination qui manque dans tous les événements de S.E. Addahre auxquels j'ai assisté.


Compte rendu 

Titre de l'événement :

Forum Halal

Lien Internet :

 Www.forumhalal.org

Organisateurs :

Osmoteam, CLC, Qualilab

Date :

mercredi 1 et jeudi 2 décembre 2010

Lieu :

Caves de Curegem

Heures de présence :

11h30 à 21h00

Le parallèle avec mon projet

Idem comme à la page  du compte rendu précédent.

J'ignore complètement ce que S.E. Addahre a fait avec mes mises en garde du système dénoncé dans mon analyse de la proposition pour un workshop avec les entreprises belges pour permettre plus d’exportations marocaines à partir de la Belgique vers le reste de l'Europe.  Ce que je trouve bizarre c'est que je n'ai jamais eu des répercussions négatives sur mes protestations contre ce workshop.    Visiblement il a empêché la progression de cette idée auprès de la CCBLM, qui à son tour a décidé d'en faire un road show pour les entreprises marocaines.  

Ce que j'ai pu analyser sur base des éléments du Forum Halal, c'est que S.E. Addahre s'est probablement servi des mes arguments pour éloigner la CCBLM de cette affaire (Il parait qu'il y avait eu un conflit (voir p. ), et pour ensuite exploiter la démarche lui-même.  

Malgré mes nombreuses avertissements (y inclus pour des conflits diplomatiques à la page 4, § 1 de l'analyse ), cette configuration dangereuse pour l'économie marocaine a quand même continué à revenir dans le workshop sur les opportunités belgo marocaines et le road show des entreprises marocaines du 30 novembre 2010 à la BECI, et sous forme de Forum Halal… Enfin ‘road show’ est un grand mot pour la tristesse que j’ai vu.  

Je n'ai pas écrit analyse de la proposition pour un workshop avec les entreprises belges pour permettre plus d'exportations marocaines à partir de la Belgique vers le reste de l'Europe pour faire du sport, mais pour démontrer à S.E. Addahre combien le vol et la mauvaise interprétation d'une idée peuvent engendrer une implémentation désastreuse, tout simplement parce qu'on ne maîtrise pas la vision totale dans un terrain particulier et surtout au niveau international.  C'est aussi pour lui dire qu'on peut essayer de me copier, mais tant que je n'ai mis en place mon système qui fonctionne, toutes les essaies par une autre personne sont vouées à l'échec, en plus de la ruine financière qui en découle directement.   C'est une règle fondamentale pour toutes innovations.  

S.E. Addahre s'obstine et reste toujours enfermé dans cette idée de partenariat malsain avec les entreprises belges, tout simplement parce que je n'ai pas donné la solution dans cette analyse, je le sais, et lui-même et ses 'conseillers économiques' ne semblent pas capables d'imaginer la solution qu'il faut avoir.  

Or, la démarche de monsieur Addahre a finalement été à son tour exploitée dans le sens inverse par le Forum Halal (présidé par madame Pare, une femme belge).  Elle se sert de la même logique pour utiliser les sociétés marocaines et leur savoir-faire plutôt comme tremplin pour permettre aux marques belges d'envahir les marchés du halal dans le reste du monde Arabe et Musulman, en fermant ainsi le marché belge pour les produits marocains.  C'est cela le résultat obtenu par les grandes bouches de monsieur Addahre et de quelqu'un au ministère des Affaires Économiques et Générales du Maroc. C'est le modèle de partenariat que la Belgique veut imposer sur le Maroc depuis toujours, c'est celui du sens unique.  

Qui suis-je pour intervenir auprès de S.E. Addahre une deuxième fois.  Il n'a rien appris des documents que je lui ai transmis en février dans lesquels je l'ai prévenu d'une configuration d'un partenariat avec le risque de reprise du contrôle des sociétés marocaines par les sociétés belges.  La seule façon pour faire respecter mes compétences, celles recherchées par son réseau, c'est de les utiliser contre lui, comme je fais par la présente.  Cette fois-ci il n'à qu'à se débrouiller tout seul pour imposer les exportations marocaines à partir de la Belgique vers le reste du monde.  Il aura très difficile à le faire maintenant que l'idée est connue de l'adversaire.  

Observations générales

J'ai seulement pris connaissance du Forum Halal à la Chambre de Commerce de Bruxelles et à la veille de l'événement même.  Je trouve que l'ambassade aurait pu envoyer des invitations.  Comme j'habite dans une région linguistiquement différente de Bruxelles, la médiatisation du Forum Halal n'a pas atteint cette région-là.

Le 1 et 2 décembre 2010 était les jours les plus froids de l'année (-13 ° la nuit).  C'était un froid qui a fait fuir toute la délégation des entreprises marocaines qui étaient à la chambre de commerce.  Même la station de météo belge n'avait pas prévu les lourdes chutes de neige, la nuit du mercredi au jeudi, la surprise de l'année.

Je ne m'y suis pas rendue le mercredi (1/12/2010 - journée de dégustations pour le grand public et les discussion en table ronde), mais le jeudi (2/12/2010) à la journée B2B pour y mener mon propre road show avec ma gamme cosmétique d'Anaccell Corporation, que j'ai bien réussi parce qu'il n'y avait personne d'autre présent, à part deux jeunes, un frère et une sœur avec un projet qui curieusement ressemble un peu à Anaccell.    

Les gigantesques salles dans les Caves de Curegem étaient complètement vides à mon arrivée vers 11h30 du matin.  C'était prévisible à cause des chutes de neige surprenantes et du gelé mordant qui ont bloqués toute la ville de Bruxelles ce matin là.  

Ce n’était peut-être pas la meilleure journée pour les exposants, mais pour moi, oui.  J'avais toutes les sociétés participantes qui sont restées que pour moi et ma chambre de commerce, et presque tout le buffet aussi.  En plus j'ai eu un contact fantastique avec le co-fondateur du Forum Halal, un homme marocain très sympathique, élégant, avec beaucoup de politesse et la de classe.  C'est un expert en assurance qualité, qui dispose d'un laboratoire d'analyse bactériologique, et avec lequel j'ai discuté les possibilités pour assurer la qualité de mes produits organiques.   Après une très longue conversation avec lui sur la démarche à suivre, nous avons sympathisé.   Je l'ai surnommé 'monsieur Qualité'.  

J'ai rajouté de la valeur à mon dossier avec mes produits que j'ai montrés à monsieur Qualité.  Il les examiné avec grand intérêt et il s'est bien amusé.   Puis quelques autres personnes se sont joint, tous attirés par les parfums, la magie des huiles et des cires, et par leurs effet chauffant sur la peau surtout dans cette période de grand très froid.  Ils ont tous laissé fondre un peu de cire aux fleurs sur leurs mains et ils semblaient émerveillés.  Mes produits sont programmés à déclencher la joie.   Mon road show était bien plus réussi que ce que j'avais pensé.  

J'ai demandé à monsieur Qualité si mon ambassadeur était venu à l'ouverture? Il m'a répondu « Il n'est pas venu lui-même, mais il a envoyé un remplaçant ».   Le Forum Halal est-il beaucoup plus important pour mon ambassadeur que la Chambre de Commerce de Bruxelles (BECI), la Chambre belgo luxembourgeoise (CCBLM), Maroc Export et les entreprise marocaines ?  « Pourquoi? », continue monsieur Qualité.   J'ai répondu « Parce que avant-hier mon ambassadeur n'était pas venu à la chambre de commerce et là il n'a envoyé personne ».   « La chambre de commerce?  Celle ou travaille Nour Badraoui (CCBLM) ?  Mon Dieu, mais nous nous sommes disputés avec eux.  On ne veut plus jamais travailler avec eux ».    Cela ne m'étonne pas.

Je n'avais plus envie de questionner comme la police un homme ouvert et authentique.  Après tout, il était trop proche de Noëlle Pare, du moins encore à ce moment-là, et indirectement il est proche de l'ambassadeur aussi.  Il risque encore de penser que je suis une espionne alors que c'est moi qui ai été gangstérisée par ces gens.  Comme par miracle, j'ai obtenu de lui l'élément que j'étais certaine de trouver dans une pareille histoire d'une construction sur base de visions incomplètes: la dispute.  Cet homme m'apporte plus qu'un cadeau.  

Je me demandais ce qu'un homme tellement bien éduqué et respectueux fait parmi cette bande de vulgaires.  Les Belges se servent d'un profil affable comme lui pour en savoir plus sur les certifications halal.  Naturellement, cet homme se sent valorisé dans son domaine en Europe.  Sous l'influence du drapeau Marocain et le soutien financier de l'ambassade du Maroc, cet homme pense rendre service à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Dieu le bénit.  Comment voulez-vous qu'il fasse autrement ?  Cet homme se plie en quatre, il investit tout son potentiel en ignorant l'impact que sa démarche va avoir plus tard dans tous les autres domaines, au détriment de l'économie marocaine qui a besoin de ce marché du halal beaucoup plus que la Belgique.  Personne ne voit venir cette dispute concurrentielle là à très grande échelle.  

L'important, c'est qu'il y a eu un conflit.  Les conflits réveillent.  Quand est-ce qu'un conflit surgisse?  C'est quand il y a absence de leadership et de plan stratégique, quand il y a que de l'ignorance de part et d'autre, de la confusion sur les objectifs à suivre, et surtout quand il y a des grosses sommes d'argent impliquées.   L'élément conflit m'aide à décoder la culture, le réseau et le programme de mon ambassadeur, S.E. Addahre et ses amis.  D'abord il prend une initiative avec un pays (Noëlle Pare), ensuite il crée un conflit (CCBLM) avec les instances officielles de ce même pays.  C'est exactement pourquoi il faut éviter ce genre de partenariat, c'est un terrain plein d’explosifs.  

Dans des circonstances normales je trouve que monsieur Qualité mérite une décoration pour ses efforts de lever la qualité des produits marocains.  Et si monsieur Qualité est un atout pour la Belgique, il l'est davantage d'une importance stratégique pour notre pays.  Ses efforts ont été très mal orientés et manipulés pour servir les intérêts d'un autre pays.  Mais, comment faire comprendre à monsieur Qualité sans perdre le bon rapport fraîchement établi avec lui, que cette histoire du certificat halal risque de coûter le Maroc en opportunités futures, et qu'il sert cette stratégie là ?  Je ne savais pas tout de suite structurer dans ma tête tout ce que je voulais lui dire.  Comme par miracle, il a prolongé son séjour en Belgique et il m'a invité de continuer la conversation le lendemain, le temps pour moi de réfléchir comment remodeler son esprit.

Le lendemain, je me suis rendue au rendez-vous.  J'ai décidé de ne pas rester silencieuse quant à ce Forum Halal qui ne sert qu'à venir remplir les vides juridiques et les portefeuilles de Belgique, par le rachat des activités lucratives chez nous et par le dumping commercial dans tous les pays Musulmans. Je lui ai dit, « C'est pour permettre à la Belgique d'aller occuper les marchés du monde avant le Maroc, des marchés qu'elle ouvrira en partenariat avec l'aide de nos imbéciles marocains, et qu'elle va fermer par la suite pour toutes les entreprises marocaine, une fois que le partenariat n'a plus de raison d'avoir lieu ».  

Il m'a regardé avec des grands yeux dans lesquels j'ai vu une prise de conscience, enfin je pense, car il peut aussi décider de ne pas me croire parce que je présente en résumé ce qui se passe dans une durée plus étendue.  Mais parce que cette évolution dangereuse est tellement lente, elle devient imperceptible pendant sont déroulement.  C'est seulement dans cinq, sept ou dix ans que notre pays sera confronté à une concurrence (déloyale et féroce) au niveau des produits halal en provenance d'un pays non Musulman qui dans le passé a été présenté comme un partenaire fiable.  Les Belges travaillent dans cette perspective à très long terme.  Les Marocains (du Maroc) sont des court-termistes (ce qui compte c'est aujourd'hui).  Par le simple fait qu'ils sont temporairement choyés pendant leurs visites en Belgique et au Luxembourg, ils ne regardent plus les conséquences sur leurs propres affaires à long terme.  

En plus, la démarche est trop neuve, et les entrepreneurs Marocains doivent encore apprendre beaucoup avant d'entamer des affaires à ce niveau là.  Et finalement, monsieur Qualité n'a pas l'esprit du marchandage, c'est un scientifique très sérieux qui connaît les noms de toutes les bactéries, les levures et les parasites, mais pas les noms des requins autour de lui.  Avec son monde d'assurance qualité (qui est intrinsèquement un univers positif), il n'aurait pas pu voir ce danger (de l’univers pervers de la corruption) par le biais de son partenariat avec une Belge qui a clairement déclaré qu'il s'agit de partenariats pour trouver des marchés ailleurs dans le monde.  Cette femme est à la conquête des sociétés marocaines dans toute légalité pour les revendre aux siens, par la suite.  C'est son droit de reprendre tout ce qu'elle trouve pour devenir riche, alors que monsieur Qualité risque de rester un consultant pendant très long temps, alors qu'il peut aller beaucoup plus loin qu’elle avec tout ce qu'il fait.

Je lui ai donné une autre image du même problème : « Par tout ce que tu montres aujourd'hui à Noëlle, les entreprises Belges vont se mettre à produire du halal en masse, elles vont assurer des emploi que pour leur gens, et les nôtres resteront massivement au chômage.  Tu trouves normal qu'une entreprise qui emploi que les Belges, qui refuse d'engager les femmes voilées, et qui ne donne aucune chance à nos hommes émasculés par le chômage de longue durée, que celle-ci veut fabriquer du halal, tu trouves cela normal? »  En se concentrant sur mes mots il a secoué la tête pour dire non.  J'ai continué en lui disant « ... Et en ayant accès aux systèmes de qualité (c'est à dire à son entreprise ou lui-même), ils en savent plus sur le cœur de nos métiers et produits nouvellement conçus sans y investir un rond. »  Là, il a levé ses sourcils d’étonnement.  Je le savais qu’il ignorait cette optique.

J'ai pas osé lui dire tout ce que je pense de Noëlle Pare qui vient juste sucer tout le savoir de nos têtes jusqu'à la dernière goutte, et de façon agréable.  J'imagine qu'il va continuer à croire qu'elle n'est pas comme ça, puisque dans une autre conversation il m'a dit qu'il trouve que je devrais travailler avec Noëlle.   J'ai poliment refusé en expliquant que je voulais assurer la propriété marocaine dans toutes mes démarches.  Là-dessus il a dit « Noëlle est plus marocaine que les Marocaines ».  

C'est exactement ce que font toutes les très bonnes espionnes.  Pour l'instant, il ne voit pas que derrière Noëlle se cache toute la Belgique.  Je suis restée aussi prudente avec lui quant aux micmacs autour de mon dossier de projet dont le Forum Halal n'est qu'une version ratée, en tout cas pour permettre plus d'exportations marocaines vers le reste du monde.

C'est la faute de ambassadeur Addahre, qui veut trop vite faire carrière avec des idées qu'il ne maîtrise pas, et qui encourage des partenariats aveugles avec les sociétés belges.  Or, quand le projet est encore au niveau de l'invention, ou quand la démarche est neuve, il n'y a pas de contrat possible.  Tous les belges le savent, mais les Marocains ne l'ont pas encore compris, parce qu’ils n’ont pas beaucoup été exposés aux conceptions industrielles dans notre pays.  C'est après la conception que des partenariats deviennent possibles avec qui que ce soit.  C'est pourquoi toutes les démarches de monsieur Addahre sont erronées et dangereuses pour notre économie.  

Aucun entrepreneur avéré se met en partenariat avec des inconnus ou avec des étrangers quand il n'a rien d'autre que la bonne idée, parce que soit il risque d'en perdre la paternité, soit on lui tue l'idée encore dans l'œuf, ou soit on utilise l'idée dans le sens inverse (pour servir d'autres intérêts).  C'est ce qui est arrivé avec le concept que j'ai envoyé à Ministre Baraka et Ambassadeur Addahre et qui est tombé dans les oreilles des Belges, qui s'en servent pour l'intérêt de la Belgique.  Et parce qu'ils se sentent tous les deux dans une position d'autorité par rapport à la personne qui a réfléchi le tout, ils écrasent cette dernière, ils écrasent le savoir-faire et toutes les connaissances avec.  Ils ne se rendent pas compte qu'en visant une affirmation de leur pouvoir personnel avec ce système, ils détruisent le pouvoir qu'une implémentation exacte de ce système peut rapporter au pays.  

La politique tue les affaires, le commerce et l'industrie.  C'est deux mondes qui doivent rester séparés, et que si le Maroc veut réussir les deux, il faut qu'il traite sévèrement le détournement de projet comme une affaire de détournement de fonds.  

Le Maroc doit aussi protéger ses atouts culturels ou tout le capital intellectuel de ces citoyens contre la spoliation par les étrangers par le dépôt de propriété intellectuelle très rapide et peu coûteux, par le soutien rapide pour les inventions, et par la régulation des partenariats (décourager les partenariats avec un pays étranger au niveau de la conception d'une nouveau produit ou service), mais tout en gardant son marché (le commerce et l'emploi) ouvert pour les étrangers.  A ce niveau là, le Maroc n'offre pas de protection suffisante.

Monsieur Qualité m'a introduit au Chef de Service du département de la Normalisation du Ministère de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies, une jeune dame parfaitement aimable et charmante, par laquelle j'ai testé mes soupçons du manque de protectionnisme au niveau du savoir marocain.   Comme elle était souffrante le deuxième jour du Forum Halal, je me suis rendue à son hôtel pour discuter d'une autre norme, encore plus stratégique que celle du halal, dont l'Europe ne dispose pas et qui risque de connaître le même cheminement idiot comme celui de la certification halal que la Belgique exploite pleinement.   Il s'agit de la médecine naturelle dont le Maroc dispose un très riche héritage culturel, qui est très avancé qui pourrait – si très bien protégé – constituer un atout majeur pour battre la concurrence internationale dans le domaine de la science de vie, de la médecine et de le pharmacie.  Avant de toucher ce domaine, j'ai voulu d'abord savoir ce qu'elle pensait du Forum Halal et ce qu'elle faisait là dedans.  

Comme elle fait parti du gouvernement, il me semble qu'on lui a raconté une formule différente sur la raison d'être du Forum Halal que celui que madame Pare a annoncé à la Chambre de Commerce de Bruxelles et dans lequel elle décourage pour les entreprises marocaines la recherche des marchés en Belgique.  

Elle m'a expliqué que le problème qu'on lui a présenté c'est qu'il y a une demande croissante pour les produits halal en Belgique, et qu'il y a de plus en plus de Marocains qui vivent en Belgique, et qui veulent créer des entreprises pour fabriquer des produits halal.   Pour répondre à cette demande et pour permettre la certitude auprès du consommateur que les produits sont faits selon les normes du halal, il y a un vide juridique qui existe en Belgique pour ces entrepreneurs ou un texte légale qui précise la conformité aux règles du halal. « Sinon, n'importe qui peut prétendre de produire et de vendre du halal alors que ce n'est pas du halal, c'est pourquoi il faut fixer cela dans la loi », m'a-t-elle dit.    

Les seuls 'n'importe qui' que je connais sur le territoire belge sont les immigrés (marocains).  Et les belges ne vont pas prétendre de produire et de vendre du halal ?   J'ai failli évanouir devant elle de rage quand j'ai constaté le lavage d'esprit et les mensonges qu'elle m'a répété avec conviction, fierté et avec une certaine autorité.  Cette gentille dame ne connaît pas la vraie situation des Marocains en Belgique qui n'ont pas les capitaux pour faire quelconque activité industrielle.  Il n'y a plus de création d'entreprise en Belgique dans cette époque de récession, de crise des banques, de taux de faillites historiquement hauts, et de l'austérité budgétaire qui tuent l'économie belge façon spectaculaire.  Elle ne connaît pas l'histoire de la Belgique (ni de toute l'Europe) où il y a une séparation claire entre l'Eglise et l'Etat.  Comment expliquez-vous cet intérêt soudain de dans le chef de la Belgique pour intégrer quelques règles de la Sharia dans le droit du commerce belge (et seulement dans le commerce, et pourquoi pas dans le reste) ?  C'est incroyable !  Je suis restée bouche bée, alors qu'elle n'y voyait aucun inconvénient.  Comment est-ce possible ?!

Évidement, elle n'était pas présente à la Chambre de Commerce de Bruxelles (BECI) ou l'organisatrice principale (Noëlle Pare) a publiquement déclaré le contraire, qu'il ne s'agit pas de viser le marché local mais de fonder des partenariats avec les entreprises marocaines pour viser les marchés extérieurs.  Ce lavage d'esprit de la Chef de Service du département de la Normalisation du Ministère de l'Industrie du Maroc ne vient pas de madame Pare, mais de son copain S.E. Addahri, qui connaît tout le gouvernement marocain.  

...C'est donc pour empêcher que n'importe qui se mette à produire ou à vendre du halal en Belgique... Après un moment de silence en se regardant l'une l'autre, je lui ai demandé « Où sont les entreprises du quelles vous me parlez ?   Je viens du Forum Halal, et il n'y avait personne ».  « Il n'y avait personne ? » m'a-t-elle demandé avec des yeux déjà très grand et qui ont doublé de taille.  Je réponds « Personne, personne, personne.  C'était vide, madame, je suis arrivé entre 11:30h et midi pour faire du B2B et pour lequel j'ai payé 120 Euro (par l'entreprise de mon ami Daniel), et il n'y avait pas d'entreprise.  Il y avait une salle énormément grande pleine de petites tables pour accueillir les B2B, il y avait d'un bout madame Pare assise à une table en train de discuter avec deux personnes, et de l'autre bout le directeur de la banque Populaire avec un de ses employées qui m'ont rejoint au buffet.   La salle de restauration, aussi était vide.  Je suis venue parce que je voulais revoir certaines entreprises que j'ai vu avant-hier à la Chambre de Commerce de Bruxelles, et j'ai trouvé personne ».

« Ils sont tous repartis à cause du froid glaciale. Moi-même je n'ai pas osé sortir de ma chambre, tellement le givre m'a crevé hier, je savais à peine marcher vers la voiture, j'ai failli tomber...  toute la nuit j'ai eu du mal à chauffer mon corps» m'explique-t-elle.  Ce qu'elle m'a décrit est une hypothermie avec des engelures.  C'est ça.  La CCBLM a bien choisi les dates pour le road show avec les entreprises marocaines.  Qui est-ce qui invite des gens d'un pays chaud en Europe du Nord au mois de décembre ?  Ça aussi fait partie d'une méthode de dissuasion pour empêcher les entreprises marocaines de faire des affaires en Europe. Ceux qui sont venus et qui ont été sérieusement mordus par un pareil froid une fois, comme cette dame, ne reviennent plus jamais faire des affaires en Europe.  Le fait qu'il a gelé en décembre est un facteur connu d'avance, et ne peut pas être retenu comme une explication valable pour l'échec de l'événement.

En me scrutant elle me dit, «  Il n'y avait pas les exposants non plus ? »    Je réponds « Oui, mais il n'y en a que trois belgo marocains, qui ont chacun un seul produit : une saucisse, une mayonnaise et un repas pour bébé, et puis il y a un belge producteur de champagne à 0 % d'alcool »  J'ai pensé: c'est cela les entreprises pour lesquelles ça vaut la peine de laisser tomber votre travail et vos enfants, pour prendre l'avion depuis le Maroc et pour venir remplir les vides juridiques de Belgique.  

J'ai failli crier « Alors madame, montrez-moi d'abord quel est cet entrepreneur en Belgique qui va attendre le vote au parlement et la publication d'une loi pour commencer son projet d'activité ? »   Cela peut durer des années avant que le législateur prend une décision, entre-temps, les opportunités dans les marchés auront changés.  Au lieu de cela, j'ai dit « S'il y a un vide juridique dans un pays, je mets mon entreprise dans un autre pays où il n'y a pas ce vide juridique.  Les gens normaux travaillent ainsi.  Vous auriez dû dire aux entrepreneurs de s'installer au Maroc pour régler leur problème du vide juridique».   Elle m'a regardé avec des grands yeux, toujours très aimable, elle a soulevé ses épaules et en levant ses deux mains dans l'aire elle disait « je ne sais pas, on m'a demandé comment nous travaillons, et j'ai expliqué, moi je ne vois rien de mal ».  

Elle ne le savait pas.  Elle convient à la Belgique qui pose de pareilles questions aux personnes qui ne se rendent pas compte des actifs qu'elles donnent cadeau aux autres qui en font leur cheval de bataille et qui plus tard vont faire de la concurrence directe avec le Maroc sur les marché internationaux.    

Toutefois, je ne doute pas du grand savoir de cette dame très respectueuse et qui se veut très professionnelle, et qui a quand même pris le temps de parler avec moi pendant des heures.   Seulement, je me demandais jusqu'à quel point je pouvait lui faire comprendre que j'ai découvert un autre vide juridique cette fois-ci au niveau européen, dans mon domaine d'entreprise, pour des préparations médicales à base de plantes.  J'y vois dedans un grand futur pour notre pays, très en avance dans cette matière.   Si elle est prête d'aller offrir cadeau toutes nos forces au Centre Européen de Normalisation comme elle a fait au Forum Halal, en expliquant pour rien comment elle travaille, sans se rendre compte qu'elle réduit nos chances collectives de réussite économique...  Franchement.    

Or, ce n'est pas de sa faute.  Le vrai responsable de cette offerte gratuite de nos trésors marocains c'est Samir Addahre.  C'est lui qui a encouragé financièrement l'organisatrice du Forum Halal, Madame Pare. C'est lui qui permet l'exfiltration de notre savoir et de notre argent publique vers des sujets d’un État concurrent.  C'est parce que quand nos Marocains voient le drapeau marocain et l'écusson du Roi du Maroc (Dieu l'assiste) partout, ils s'y investissent complètement par loyauté.  Moi aussi, mais pas sans me demander quels intérêts je sers.  Je pensais aussi  – comme tous les autres –  que  mon ambassadeur allait me protéger.   Rien du tout, il m’a trahis.  Or, monsieur Addahre sait que notre loyauté est plus forte que nous, et il en profite pour manipuler au profit d'un autre intérêt.

C'est par des individus irrationnels comme lui, qui sont mobilisé par une aveugle jalousie professionnelle, et qui se livrent à des actes sournois, qu'un dossier stratégique pour le Maroc (sensé de rester confidentiel et protégé), tombe d'abord dans les mains de la Belgique (qui en a fait ce qu'elle voulait avec comme résultat des programmes paternalistes comme celui du Forum Halal pour permettre aux entreprises belges de trouver des marchés du halal dans d'autres partie du monde par l'aide des marocains par l'imposition des partenariats), pour peut-être finir dans les mains de l'Algérie, un jour.  Si on n'arrête pas cette divulgation illégale, ce beau dossier risque de tomber dans les mains de l'Algérie par le biais des types sur-ambitieux comme S.E. Addahre.  Avec l'argent du pétrole notre riche voisin mettra en œuvre cette stratégie plus vite que le Maroc et deviendra plus influent dans la région, et surtout à l'international.  Après, il ne restera plus rien pour le Maroc.  (cf. domination riffaine p.  )

Et pour finir, le Maroc n'a pas été présenté comme un partenaire dans son propre Forum Halal.  C'était l'invité d'honneur (www.forumhalal.org – regardez bien les fondateurs et les sponsors). N'est-ce pas une piqûre ?  En toute logique, le Maroc, tous les Marocains et toutes les organisme marocaines qui ont co-fondé avec la Belgique (par madame Pare) cette initiative, sont tous sensé de déguerpir à la fin cet événement.   En tout cas, ce n'est pas la configuration qui permet l'accueil d'un prochain pays (ou marché que la Belgique garde pour elle).  De toute façon, je ne vois pas quel pays Musulman intelligent va se faire inviter au Forum Halal dirigé par des gens pas halal.  Il y a que le Maroc qui est capable de pareilles absurdités.  C'est pourquoi je crois qu'il n'y aura pas d'autre Forum Halal.  

Résultats du Forum Halal

Que les résultats sont bon pour les organisateurs est difficile à dire, surtout avec toutes les forces majeures qui ont eu lieu en même temps et à plusieurs endroits différents (les fortes chutes de neige en Belgique, les inondations à Casablanca, la faillite d'une salle d'exposition à quelques jours avant le lancement du Forum Halal de S.E. Addahre).    

A la fin du Forum Halal, je suis allée boire un verre en compagnie de monsieur Qualité et quelques personnalités très intéressantes de la Fondation Création Entreprise de la banque Chaabi qui ont questionné le peu de succès de la journée passée.  J'ai appris qu'un seul contrat a été signé sans qu'on sache entre quels partenaires.  Monsieur Qualité s'est défendu en expliquant que la réussite était qualitativement plus importante que quantitativement.  J'ai oublié de lui demander comment il a mesuré cette qualité, car personne ne savait précisément de quoi il parle.

Tout ce que je sais c'est que la qualité est une notion relative et qu'un seul contrat signé égale 0 % de retour sur investissement pour les trois jours d'effort gigantesque par l'ensemble des participants belgo-marocains et marocains venus du Maroc pour trouver des affaires.  En d'autres mots, c'est un gaspillage faramineux qui laisse des doutes sérieux sur la possibilité d'une deuxième édition du Forum Halal.

0 % de rendement égale 100 % ou plus de pertes.   C'est le résultat du programme ingénieux de Son Excellence Samir Addahre pour l'image économique de notre pays.  Quoi que, quand il y a 100 % de pertes d'un côté cela doit correspondre avec 100 % de gain pour quelqu'un.  Où sont passé les gains?   Qui est-ce qui a gagné?

Peut-être S.E. Addahre, pourquoi pas.  Mais parce que son système a été inversé par la Belgique, c'est la Belgique qui sort gagnante.    A quoi servira un deuxième Forum Halal ?  La Belgique a de quoi remplir son 'vide juridique' maintenant.  Tout ce que Noëlle Pare va faire maintenant, c'est vendre des séminaires et du conseil très cher auprès de la grande distribution pour disséminer tout son savoir faire sur le halal à 2000 % ou plus de sa mise initiale.  Elle va aussi assurer que désormais la Belgique peut exporter vers le reste du monde une meilleure qualité du halal que le Maroc.  C'est cela l'irréversible qu'a engendré S.E. Addahre.  Elle a l'assurance juridique, l'assurance qualité, l'assurance financière (elle trouvera bien un moyen pour ramasser du sponsoring par l’organisme Marocaines avec l'aide de S.E. Addahre).   Vous voyez où va l'avenir du Maroc.

Le rendement pour moi aussi est bien, parce que j'en ai profité pleinement.  J'ai fait un raid sur tous les contacts avec lesquels je peux avancer ma formule de chambre de commerce et mon centre d'innovation.  Je remercie mes adversaires pour avoir collectionné pour moi une belle brochette de capital intellectuel marocain pour démarrer, c'est pourquoi ils ne m'ont pas invitée à aucun de ces événements.

Conclusion

La Belgique a trouvé les renseignements qu'il faut pour dynamiser ses entreprises belges et pour attaquer le marché mondial du halal sans prendre les risques d'un 'partenariat' avec les bourricots de l'Atlas, et surtout avant qu'il se réveille.   La Belgique a trouvé son ambassadeur préféré dans la personne ambitieuse et incompétente de Monsieur Addahre qui continue à promouvoir des partenariats avec les entreprises belges et à multiplier les opportunités pour toute forme de saccage par la Belgique.

S.E. Addahre a agit en tout connaissance de cause, parce que je l'ai averti par le dossier d'analyse du workshop proposé par S.E. Bodson.  Je lui ai montré tous les dangers.  S'il se défend, lors du questionnement sur son Forum Halal, en disant qu'il ne savait pas que c'était dangereux pour l'économie marocaine, montrez-lui le dossier que je lui ai envoyé et demandez-lui :

« Pourquoi vous ne le savez pas, vous n'avez pas lu cette analyse ?   Expliquez-moi pourquoi a-t-elle envoyé cette analyse à votre adresse ?   Que s'est-il passé à la Chambre de Commerce de Bruxelles au briefing de la mission économique belge au Maroc le 11 janvier 2010, à laquelle vous avez assisté, grâce à madame Mouali, qui vous a prévenu parce que vous n'étiez pas invité ?   Qu'avez-vous fait avec ce dossier là, vous l'avez passé à qui ?»

La bonne attitude à prendre dans les affaires internationales

Si au niveau de l'ambassade, ils ne sont pas capables de négocier un service en contrepartie dans les partenariats bilatéraux, il ne faut pas s'étonner qu'au niveau des entrepreneurs marocains ils vont savoir le faire.   Ils se rendront compte à posteriori de l'avantage que l'autre partenaire a pris.  Les participants marocains aux Forum Halal ne voient pas venir le jour quand la Belgique disputera la conformité au normes halal des ses produits par rapport à celles du Maroc.     C'est cela les irréversibles conséquences que mon ambassadeur a engendrées.

Or, une transaction d'affaire bilatérale consiste toujours d'un échange stratégique contre un autre de retour.  Si la Belgique demande « comment vous faites pour approuver les produits halal ? », vous lui dites « et comment faites-vous pour approuver vos médicaments partout dans le monde ? »   Si moi j'étais l'ambassadeur du Maroc et la Belgique me dit « je veux les normes pour produire du halal », j'aurais répondu « et moi je veux les normes pour construire un Airbus ».   Si on pense qu'on ne peut pas mettre le halal au même niveau qu'un avion Airbus, tant pis, je leur donne une copie de la Sharia avec quelques adresses à la frontière entre le Pakistan et l'Afghanistan pour y faire des stages pour apprendre comment appliquer les normes de la Sharia à la lettre.  « Posez vos questions à ceux-la, ils ont plus d'expérience que nous. Bonne chance ! »  La Belgique ne pourra jamais dire que je n'ai jamais voulu aidé.  

Quant au Maroc, il doit comprendre que ce n'est pas parce que le halal est tellement banal, qu'il a moins de valeur que l'Airbus.  En vérité, le halal vaut beaucoup plus que quelques Airbus.  Vous achetez une usine alimentaire conforme aux règles halal et votre avenir est assuré pendant des générations.  Vous achetez un Airbus, il risque de s'abîmer quelques jours après sa livraison (peut-être avec des vies dedans), et il risque de vous coûter beaucoup plus que son prix d'achat seulement en entretient.  Les avions sont connus pour leur prix très difficile à amortir, c'est pourquoi presque toutes les compagnies aériennes dans le monde travaillent à perte.  Donc, la Belgique n'a aucune raison du tout de me refuser les normes de l'Airbus entier ou d'une seule pièce au moins, contre les normes pour produire du halal.

Au pire des cas, une norme s'achète.  Le Maroc aurait pu vendre les normes halal à la Belgique. Si vous avez un vide juridique industriel dans votre pays, vous achetez la norme ailleurs.  Cela coûte très cher car vous votre but est de gagner des parts de marchés que le pays vendeur de la norme aura difficile à rattraper par la suite à cause de vos produits.   Demandez une fois au Japon de vous vendre la norme pour produire l’interrupteur électrique qui fonctionne au claquement de doigts, et vous allez voir combien ils vont demander.   Par contre le Maroc se met gratuitement à remplir le vide juridique de la Belgique pour l'aider à produire du halal qui vaut de milliers de milliards de USD. J'ose parier qu'un jour la Belgique se mettra à vendre ses normes halal marocaines à d'autres pays.  Le genre comme Addahre, Baraka et Ameur c'est pour en avoir une crise cardiaque !

Le « hard cash ! ».  C'est cela l'attitude qui va monter l'image de notre pays dans cette époque de l'islamophobia flagrante.  Jamais je passerai mon temps à combler les vides juridiques d'un autre pays, à sponsoriser un forum qui se moque du halal en fin de journée, et à peupler leurs ateliers pour trahir mon industrie.  C'est ce que fait mon ambassadeur à Bruxelles.  C'est lui qui a soutenu financièrement le Forum Halal (sans parler des autres soutiens comme la Fondation Création Entreprise de la Banque Populaire, et beaucoup d'autres élites du commerce marocain).  Les Belges savent que les dindes Marocains ne sont pas brillantes dans le commerce et industrie sinon, on aurait eu depuis long temps des entreprises marocaines partout dans le monde.  Non, c'est la caisse de l'État du Maroc qui est beaucoup plus intéressante pour nos bourricots.

La référence : Forum Halal vs World Halal Forum (WHF)

Dans l'absence d'une référence propre à moi, j'ai l'honneur de proposer le World Halal Forum comme référence.  Dans le World Halal Forum on échange la philosophie, les règles et les expériences, après chacun se débrouille pour certifier son industrie et pour trouver ses marchés.   Il n'encourage pas les partenariats B2B comme au Forum Halal, mais une alliance entre la haute autorité du halal et l'entreprise productrice.  S'il encourage du 'networking' entre les participants, il s'agit seulement de discuter des problèmes liés à la réalisation des produits ou services halal (il ne s'agit pas des discuter des solutions !).  On ne discute pas les secrets industriels ni les projets industriels.  Au niveau de la création et le développement chaque entrepreneur et chaque pays doivent tirer leurs propres plans.  C'est cela l'attitude de personnes d'expérience qui savent mettre des limites éthiques dans leurs démarches économiques.

En comparaison avec WHF, le Forum Halal de Belgique a dépassé les limites en insistant systématiquement sur la création de partenariats pour trouver des marchés, comme sous-entendu dans le modèle belge du Forum Halal.   Elle cherche à faire accepter aux entreprises marocaines l'idée de faire des partenariats belgo marocaines pour développer les produits et services halal et pour trouver les marchés, mais pas sur son territoire.  Elle bloque la formation de nouvelles entreprises et les investissements sur son territoire.  Ce n'est pas sain.  Cela s'appelle la corruption dans le partage des marchés.   C'est encourager la prise de très gros risques pour toutes les entreprises impliquées, et ce n’est pas halal du tout. Si je montre au World Halal Forum cette démarche blasphématoire du Forum Halal à la Belge, ils vont rire du Maroc comme pas possible.

Si vous êtes une entreprise commerciale et vous voulez produire et exporter du halal, à quelle organisation vous allez adhérer, au WHF ou au Forum Halal de l'ambassadeur Addahre ?   La quelle des deux représente plus de marchés pour votre entreprise ?  

La Belgique sait que le Maroc est un marché en transition vers une économie émergente, et que le Maroc compte beaucoup de hauts diplômés promus par le bakchich dans les postes clé.  A cause de ceci le Maroc est vulnérable.  Il ne dispose pas de l'expérience nécessaire en stratégie (comment résoudre un problème de façon durable), et en approche des nouveaux marchés mondiales.  Au lieu d'informer honnêtement le Maroc sur la voie à prendre, la Belgique profite de l'inexpérience et de la naïveté des Marocains pour avancer son économie.  C'est de la corruption dans le chef de la Belgique.   Elle impose des partenariats au niveau de la création, ce qu'il faudra interdire.

C'est au niveau des fruits qu'on peut penser à faire des partenariats (fourniture, sous-traitance, distribution, production sous licence etc.), et pas avant.   Il n'y a pas de partenariat possible avant que le fruit existe.  On ne peut pas partager en deux une idée (l'abstrait), on partage seulement un fruit en autant de morceaux qu'on veut.  On peut aussi décider de ne rien partager, et ce n'est pas à la Belgique de dicter le partage.  C'est pourquoi la Belgique vise l'exploitation du partenaire marocain en promettant de l'aide dans la création de la valeur (à produire des fruits, à inventer, à citer des domaines d'application) dont elle même a besoin, par propre intérêt.  Elle profite de la méconnaissance du partenaire marocain à la fois en matière d'innovation et en matière de corruption active et passive.  

Le Maroc fait l'erreur de ne pas informer les entrepreneurs marocains sur les pratiques de fraude et de corruption à l'étranger ou par les étrangers, avant qu'ils voyagent à l'étranger.   Nos entrepreneurs ont besoin beaucoup d'entraînement.  C'est normalement la responsabilité de Maroc Export en collaboration avec l'ambassade du Maroc à Bruxelles.  

C'est S.E. Addahre qui doit régulièrement revenir au Maroc pour tenir des workshops avec les entreprises marocaines pour les informer des usages, des pratiques et à quoi il faut s'attendre quand on veut faire des affaires en Belgique et au Luxembourg.  C'est son devoir d'offrir une meilleure compréhension ou une prise de conscience des mécanismes de la corruption qui sont partout dans le monde.  C'est cela qui aide nos entreprises à concurrencer efficacement, à prendre de meilleures décisions, à améliorer leur organisation et à accéder aux nouveaux marchés.   Ce n'est pas par les partenariats avec les entreprises de Belgique.   Est-ce qu'il a déjà fait cela une seule fois depuis sa nomination ?

Non, monsieur Addahre fait le contraire, il informe les entreprises belges sur les méthodes du halal et il expose les entreprises marocaines aux plus grands dangers de corruption et de l'exploitation sauvage en leur imposant la recherche des marchés halal pour la Belgique.      

Recommandations

  1. Pour arrêter ce processus malsain et ruineux du Forum Halal à la belge, qui n'a apporté aucun fruit, il faut demander aux entreprises belges et marocaines de développer à titre individuel un partenariat avec le World Halal Forum Europe.  Il n'y qu'un seul Islam et une seule loi de la Sharia de toute façon, ou est-ce que la Belgique veut (en plus de toutes les autres dommages) qu'on développe un différent Islam qui l'arrange mieux ?  
  2. Pour éviter les risques et les corruptions liées aux nouveaux marchés, il faut carrément éviter les partenariats avec la Belgique.  Tout ce qu'elle cherche c'est (comme d’habitude) de faire faire le sale boulot pour un bakchich par le partenaire Marocain (trouver les marcher et négocier avec ses frères musulmans), ensuite elle fera le beau boulot de servir les marchés et d’envoyer la facture.  Elle va entraîner le partenaire marocain dans des salles affaires sur les autres marchés où le taux de corruption est très élevé.  Ainsi, la Belgique gardera toujours les mains propres et des bonnes notes auprès des organismes comme Transparency, et auprès des agences de notation.  Les mauvaises notes resteront collées sur le front de tous les Marocains qui ne parviendront plus à s’en débarrasser, sans que personne ne puisse réellement expliquer pourquoi ça colle.  C'est parce que la Belgique a vendu ses mauvaises notes aux Maroc dans un partenariat complexe à comprendre, et qui se termine directement après la prise des nouveaux marchés par la Belgique.  C'est tout ce qu'elle va faire avec l'aide des Addahres et des Barakas... Et tout cela suite aux interprétations unilatérales d'un document personnel mais stratégique, et à cause d'une course irrationnelle dans le chef de nos ministres et de notre ambassadeur contre l’auteur du document, pour devancer cette maudite femme qui a réfléchi un nouveau système pour l'économie Marocaine.  Je crois que c'est une course pour arriver au premier en prison.  
  3. C'est pourquoi celle-ci recommande une orientation Big Five Consulting pour développer notre marché du halal mondial, dans une configuration légitime.

Mon approche du halal business 

Tout comme la stratégie de madame Pare vise à reprendre une ou plusieurs entreprises lucratives dans le halal pour les reproduire partout dans le monde comme elle a fait avec MaxiToys, mon projet pour créer le label « Made in Diversity » offre un champs d'application beaucoup plus étendu que celui du halal et nous aidera à identifier et reprendre les meilleures activités dans toutes les domaines en Europe.  « Made in Diversity » est une initiative pour élever l'image du Maroc et ses entreprises.  Mon label offre une meilleure couverture médiatique au niveau international, que la démarche hypocrite du Forum Halal par mon ambassadeur et ses amis.  

Quant à l'industrie au halal, je propose une approche Big 5 Consulting, et de développer un bureau de renom, et de marque Arabe.  Je souhaite poursuivre la tradition Big 5 Consulting que j'ai hérité – grâce à Dieu – de chez KPMG, PriceWaterhouseCoopers et Deloitte & Touche, et rendre utile mon expérience professionnelle pour mon pays.  Comme eux j'appliquerai les plus hauts standards mondiales d'opération et du professionnalisme, dans tous mes projets.  Rien qu'avec le halal, j'aurais visé la sixième place parmi les Big Five Consulting, pour commencer et en rien du tout comme temps, car l'étendu mondial est vaste, et les MRE sont déjà présents sur ces marchés.  

Je ferai comme eux le feraient s'il fallait s'attaquer à la Belgique, si elle demande une participation au marché du halal.  J'aurais placé la Belgique devant le choix de se débrouiller seule avec la Sharia, ce qui peut lui prendre quelques années pour comprendre, ou d'accepter qu'on lui envois des consultants en conseil d'entreprise spécialisés dans le halal pour venir transformer très vite leurs entreprises selon les normes du halal, avant que marché du halal soit entièrement occupé par d'autres.  

Avec l'argent qu'a coûté le Forum Halal de Samir Addahre, j'aurais pu mettre une centaine d'universitaires Musulmans de grande classe au travail un peu partout en Europe avec des factures très classe aussi et très salées comme les Big Five Consulting font sans se gêner, pour profiter à l'avance des rentrées que l'entreprise cliente va pouvoir récupérer de toute façon dans le marché européen du halal qui est à lui seul estimé à quelques 64 000 milliards de dollars (64 trillion) par le World Halal Forum en Malaysie.  Si notre adorable client ne sait pas payer la facture salée, il n'y a pas question de le mettre en difficultés, nous nous contenterons s'il paye l'équivalent en action dans son entreprise, c'est encore plus intéressant, surtout quand notre client adorable vise les grands marchés.  C'est comme ça que les Big Five Consulting sont arrivés là où ils sont, jamais leur clients savent faire sans eux.  Si nous voulons y arriver comme eux, nous devrons y aller très vite, plus vite que la Belgique, mais là il faut se TAIRE, TAIRE, TAIRE et dans toutes les langues.

Le Maroc ne verra rien de ces mille milliards de dollars avec le genre de ministres et d'ambassadeurs que j'ai vu jusqu'ici, qui s'amusent à bloquer un dossier d'une femme (quelle aie au diable avec sa propriété intellectuelle), à organiser des workshops honteux avec des arrivistes, et à viser la caisse du Maroc au lieu de viser la caisse des entreprises Belges.  Ah non, c'est plus facile d'expliquer aux Belges comment faire le halal pendant une table ronde et de remplir le vide juridique belge de façon charitable, sous le regard bienveillant du grand Imam de Bruxelles qui, de toute évidence, ne voit pas de vice dans l'encouragement des principes halal aux autres quelque soit leur intentions ultérieures.  Et tout cela pendant la journée gratuite au grand publique, pour permettre aux clochards bruxellois de venir déguster une fois le halal. Ce forum qui a été annoncé dans la Chambre de Commerce de Bruxelles est devenu un événement de solidarité humanitaire.

Pensez-vous que de cette façon-là ils dépasseront un jour les Big Five Consulting ?     Le jour quand ils auront compris au Maroc d'exploiter le halal dans le sens des Big Five Consulting, c'est le jour quand les produits halal de la Chine auront envahi tous les marchés du monde.  Plus de place pour les produits marocains.   C'est cela ce qu'attend S.E. ambassadeur Addahre à Bruxelles.

Or la vraie cause du mépris humiliant envers les Marocains, c'est le genre de Forum Haram dirigé par une incrédule belge qui en fin de journée va dévorer du jambon et du cervelas suivi de quelques verres de bière, comme si rien n'était.


Compte rendu 

Titre de l'événement :

Première Convention Nationale du Réseau des Compétences Marocaines de Belgique

Lien Internet :

http://www.marocainsdumonde.gov.ma/communiqu%C3%A9s-de-presse/m-mohamed-ameur-pr%C3%A9side-le-premier-forum-des-comp%C3%A9tences-belgo-marocaines

Organisateurs :

Ambassade du Maroc à Bruxelles et Marocains de Belgique

Date :

Samedi 11 décembre 2010

Lieu :

Dolce Hotel Spa & Resort, La Hulpe

Heure de ma présence :

09h00 à 19h30

Preuve matériel :

Enregistrement sur cassette de la session plénière

Le parallèle avec mon projet 

Cet événement par S.E. Samir Addahre, ainsi que presque toute la politique menée en faveur des MRE par le ministre Ameur, sauf les domaines sociaux (la femme, le divorce, etc.) et juridiques, est une copie conforme de mon concept du centre d'innovation et tous mes sites web.    

C'est pourquoi l'analyse qui débute à la page  et le reste de ce dossier sera consacré à l'étude de cet événement, des projets liés à cet événement, et la politique du ministre Ameur.  Dans cette section là je tire les  parallèles avec mes projets, et je remets en question la démarche du tandem Addahre/Ameur.

Je propose de lire le récit de tout ce que j'ai vu et entendu pendant cette conférence du 11décembre dernier sur le Réseaux des compétences marocaines de Belgique ou marocains.be.   Par ce récit je tâcherai d'accumuler les indices qui pourraient démontrent de la fraude commise avec mes dossiers de projets.

Observations générales

L'invitation

Trois jours avant l'événement j'ai reçu par SMS l'invitation en directe de la part de S.E. monsieur Addahre.  J'étais étonnée de recevoir une nouvelle de lui, après un an de silence inexplicable et pendant lequel il n'a jamais répondu à ma demande.   A part les communications par lettre, il n'y a pas d'autres types d'interaction avec  lui.  En d'autres mots, j'ai appris à me méfier de lui.  J'ai sauvegardé le SMS dans mon téléphone mobile.

Un SMS est humiliante et peu professionnelle de la part de monsieur Addahre qui dispose de mon adresse e-mail.  Pourquoi n'utilise-t-il pas le e-mail ?  Pour éviter des traces ?  Je ne comprends pas pourquoi les autres personnes ont reçus un e-mail bien à l'avance, et moi pas.  Pourquoi cette discrimination ? Cet homme ne me semble pas à l'aise dans tout ce qu'il fait avec moi.  Pourquoi ?  J'ai décidé d'y aller quand même.

À la convention

Un bel homme brun et habillé de façon élégante ouvre la conférence.  Avec sa voix apaisante il a hypnotisé toute la salle.  Il s'appelle Boussa el Ouafi.  On le prendrait pour l'ambassadeur, si on ne sait pas que c'est son conseiller.  C'est lui qui gère la conférence, qui annonce les personnalités, le début et la fin des travaux, et qui introduit l'organisation de S.E. Addahre, avec un style impeccable.  

Après avoir présenté les membres du panel, S.E. Addahre se lève pour annoncer que Son Excellence Menouar Alem, Ambassadeur et Chef de Mission du Maroc auprès de l'Union Européenne à Bruxelles s'est excusé.   Je me demande s'il était bien informé sur l'existence de cette conférence, pour commencer.  Ou bien, il n'a pas de racines suffisamment au Nord Oriental comme le reste du panel (lire plus loin).

La matinée de la conférence était consacrée aux speech des différents intervenants dont monsieur l'ambassadeur Addahre, le ministre Ameur, Mohamed Mbarki, Directeur Général de l’Agence de l’Oriental, Fouad Brini, Directeur Général de lAgence de Promotion et Développement du Nord.

Lors de la Première Convention Nationale du Réseau des Compétences Marocaines de Belgique, S.E. Addahre a beaucoup utilisé le mot « élite » pour se référer aux Marocains présents.   « Vous, l'élite », avait-il dit.   Je ne me suis pas sentie concernée, comme tous les MRE, je crois.   Dans l'auditoire ils se sont regardé les uns les autres, comme pour dire « tu te sens élite, toi ? »   S.E. Addahre n'a pas entendu les rires tout bas.  En Europe en général, les jeunes de l'immigration se moquent du langage 'lèche bottes' qui ne marche pas chez eux.   Les Marocains de Belgique sont sceptique et méfiants, mais ils savent rester polis.  En Hollande et en Allemagne S.E. Addahre se serait fait sifflé, chahuté, tarté et tomaté pour le chasser de la scène, lui et son élite.   Il a eu de la chance d'être en avec un public très calme.  En utilisant ce mot trop souvent, notre ambassadeur a dit beaucoup plus sur lui-même sans s'en rendre compte.  On dirait qu'il ne connaît pas les MRE.  

En fin de matinée, ils ont montré un reportage avec les récentes atrocités commises sur les Forces de l'Ordre marocaines par le Polisario au Sahara Occidentale.   Tout le monde trouvait que ce reportage était hors contexte dans une conférence dédié au progrès économique du pays, aux innovations et aux investissements, etc.   Or ce tac tic servait probablement pour atténuer la domination par la région du Nord du Maroc

Toute la salle a bien observé que la seule région qui a dominé dans tous les discours, c'est la région du Nord Oriental.  Mon ambassadeur s'est inspiré sur un dossier que je lui passé et pour lequel je lui ai demandé de faire un suivi.  Il en a fait une affaire régionale.  

Pourquoi l'ambassadeur n'a-t-il pas invité toutes les agences de développement de toutes les régions du Maroc ?  Pourquoi seulement la région du Nord ?  C'est la seule région qui a besoin les compétences marocaines de Belgique et la seule bénéficiaire de l'initiative de l'ambassadeur Addahre ?  Pourquoi n'a-t-il pas appelé son initiative « Réseaux des compétences rifaines de Belgique » ?  La région du Nord, c'est elle qui finance le tout ?  Où est cette réconciliation nationale tant décriée pendant la conférence par Monsieur Addahre et les autres ?  

S'il continue à mettre en perspective une région par rapport à une autre, je crois que l'initiative de monsieur l'ambassadeur Addahre risque d'empoisonner les esprits des compétences marocaines de Belgique qui ont désappris à penser le Maroc en termes de régions.  On ne veut pas de son poison dans notre communauté paisible d'outremer.  

Que Monsieur Addahre veut aider sa région (s'il est Riffi), c'est son droit, mais sur des bases honnêtes et saines, et pas en s'appuyant sur les idées d'une personne qu'il écraserait s'il en trouvait la possibilité, pas avec de la méchanceté.   C'est inacceptable.  Et, par son immunité diplomatique il n'est pas critiquable.  En refusant d'intervenir pour m'aider à obtenir les informations nécessaires pour régler la protection intellectuelle, il laisse crever tout le reste du Maroc par rapport à sa région chérie du Riff.  C'est cela la réconciliation nationale de l'ambassadeur Addahre.  Quoi qu'il en soit, au niveau du financement par l'Etat de cette démarche, les investissement ne s'oriente pas vers un désir d'atteindre des objectifs ambitieux pour l'ensemble du royaume et probablement pas non plus pour la région du Nord Oriental.  

Pendant le lunch, j'ai mené un sondage auprès de quelques participants, pour voir ce qu'on pense de la stratégie (que j'ai définie).  Tout le monde trouve l'idée (soi-disant de l'ambassadeur) très bonne et noble, mais en même temps tout le monde doute que l'initiative allait changer quelque chose.   Les MRE sont très sceptique.  Vous trouverez sur Dounia News quelques réflexions des MRE sur cet événement.   Aucun MRE n'a confiance quand une démarche émane de l'administration marocaine elle même.   Tout le monde pense que ce sont les Amicales et des Sbir du passé, voire même le retour de Basri.  Vous voyez combien notre peuple reste traumatisé par Basri et ses amis.   C'est pourquoi S.E. Addahre et le Ministre Ameur n'ont aucun intérêt de lancer cette initiative, pour éviter de nouveaux traumatismes.  Ce qu'ils sont entrain de mettre en place va coûter à l'État du Maroc beaucoup plus que seulement de l'argent.

Après le lunch, j'ai rejoint le workshop de la recherche scientifique, une grande salle remplie de crème de la crème des compétences marocaines: des cardiologues, chirurgiens, des ingénieurs dans le nucléaire et dans d'autres domaines de la haute technologie y inclus l'aérospatial.  Ils et elles ont une bonne réputation bien établie en Belgique.  Au Maroc ils ont trouvé des énormes obstacles avec les administrations pour pouvoir donner un coup de main au pays.  Une fois là, ils on dû, par exemple, faire correspondre leurs qualifications aux décisions ministérielles surplace.  Parfois cela veut dire faire des longues stages ou reprendre les études à zéro, ce qui retarde le coup de main qu'ils tendent envers le pays.  Ils se sont tous brûlés les deux mains et ils sont retournés en Europe.  Il n'y avait personne avec une histoire positive à partager.  J'ai constaté que je n’étais pas la seule à connaître des absurdités avec l'administration.

Le débat était vif et passionnant.  Il y avait un véritable tsunami de protestations et des réactions sur les possibilités au Maroc qu'ont présentés le Centre National pour la Recherche Scientifique et Technique (CNRST), représenté par madame Ahlam Filali Bouami - Enseignant-Chercheur, et Professeur Zayer El Majid, Directeur de la Technologie du Département de l'Education Supérieure, de la Formation Professionnelle et de la Recherche Scientifique.   Sans doutes ces deux personnes ont de très bonnes intentions, ils veulent implémenter un bonne politique, mais ils ignorent les résistances que les MRE rencontrent avec les autres fonctionnaires.  Les participants ont démenti l'existence des possibilités qui ont été présentés.  Ils ont confirmés les impossibilités dans la pratique, exactement comme je fais par la présente pour mon cas.  

Comme personne n'a mentionné la propriété intellectuelle qui est l'élément clé sur lequel repose toute l'économie basée sur la recherche scientifique (les connaissances), j'ai pris le micro à deux reprises et j'ai raconté devant tout le monde mon vécu avec le Ministère des Affaires Économique et Générales, et sans mentionner des noms.  J'ai tût l'histoire avec mon ambassadeur puisqu'il y avait son rapporteur parmi les membres du panel.

Je n'ai pas joué la carte du centre d'innovation, bien entendu, mais j'ai mis en avant mon projet pharmaceutique (Anaccell Corporation).  J'ai démontré les conséquences pour l'économie marocaine surtout quand des investisseurs européens s'apprêtent pour en faire leur fleuron, alors que je travaille avec des éléments de notre tradition, de notre héritage culturel, et que si je protège ce travail en Europe, cela fera désormais parti du héritage culturel européen, et j'ai démontré comment le Maroc rate des opportunités massives à cause de quelques imbéciles qui refuse de répondre pour me dire comment faire.  J'ai demandé de très vite régler les attitudes dans les administrations quand quelqu'un pose une question.  Je n’ai pas reçu des youyous comme S.E. Addahre, mais des applaudissements.

Ce qui m'a fait mal au coeur c'est l'impuissance du panel présent.  Ils sont tous venus me trouver pour m'encourager avec leurs cartes de visite, et je compte les contacter après la terminaison de ce présent dossier, qu'il faut régler d'abord.   J'ai reçu la carte des deux personnalités citées plus haut ainsi que madame Ghita Zouggari, Chargée de mission auprès du ministre Ameur qui propose des d'investisseurs marocains (serait-ce son patron ?).  Je l'ai regardée longuement avec stupeur.    Je sais que même avec la meilleure volonté du monde, toutes les personnes qui se sont spontanément présentées à moi sont limitées par leurs responsabilités au sein de l'institution ou ils travaillent.  Je crois qu'ils n'iront pas jusqu'à m'aider à disputer la paternité de tout le programme dans lequel ils se trouvent.      

C'est en observant la bonne volonté de madame Zouggari comparé aux incohérences dans le programme du ministre Ameur que j'ai vu deux pays dans le Maroc.  On dirait qu'il y a deux forces au travail au sein du gouvernement marocain.  Il y a ceux qui détruisent et ceux qui construisent.  Comme ceux qui détruisent ressemblent de l'extérieur beaucoup à ceux qui construisent, on ne sait plus à qui faire confiance.  

Pourquoi la Providence ne m'a-t-elle pas fait rencontrer madame Zouggari 5 à 2 ans plus tôt ?  Pourquoi les forces ténèbres le remportent toujours avant que les forces lumineuses puissent intervenir?  C'est le renversement de la balance qu'il faudra viser pour faire avancer le pays plus vite, et aujourd'hui il y a des techniques pour ça.  Il faut détecter les signes de déviation très tôt, anticiper les mouvements et s'y prendre rapidement pour faire prévaloir la lumière.  Les criminels pour l'instant sont beaucoup plus vite que les gens honnêtes à détecter les failles et les trous dans le système pour en profiter.   C'est une question de vitesse.  Dans mon cas, les criminels ont provoqué de la lenteur là ou les choses devaient aller très vite.  C'est dans ce sens que le Ministre Baraka se rend complice des deux autres.  

A la fin de la journée J'ai parlé avec monsieur Boussa, juste avant mon départ et j'ai appris qu'il est originaire de Zagora (sud du Maroc), comme moi.  Je l'ai félicité pour son initiative originale.  Il m'a corrigé en disant « c'est une initiative de l'ambassadeur » et que lui l'aide pour structurer les étapes de l'affaire jusqu'au lancement.  C'est donc bel et bien l'idée de S.E. l'ambassadeur...  mais c'est quelqu'un d'autre qui doit décider la structure de l'affaire de l'autre, alors que cela devrait venir de l'ambassadeur lui-même. On peut se demander qui est le vrai patron, lui ou l'ambassadeur.  

Je lui ai dit « comme vous encouragez les MRE à créer des réseaux, il y a-t-il moyen d'avoir la liste des participants, comme dans toutes les grandes conférences ? ».  Il m'a répondu « Nous allons faire un vade-mecum (un livre avec les portraits des membres) comme le réseau de compétence Allemand ». Jamais cette équipe d'Addahre très mesquine va réfléchir quelque chose à elle-même, c'est toujours 'comme celui-ci' et 'comme celle-la'.  Je lui demande « Et quand est-ce que ce livre va paraître, dans deux ans ? ».   Il était un peu surpris de ma demande précise et avec hésitation il a dit « Non, on va essayer quand même d'avoir quelque chose au plus vite possible ».   J'ai répondu « le plus vite c'est de faire circuler à tous les participants la liste de participants, en attendant ton fameux vade-mecum, et rendre service au gens qui sont tous très enthousiasmé.  Dans un an il auront tous refroidi ».   Un curieux qui était avec lui entrain de m'écouter a incliné sa tête quelque fois comme pour dire « elle a raison ».  Je n'ai pas raison, je suis plus efficace que lui et son ambassadeur.

« Vous étiez inscrite dans quel workshop ? » m'a demandé Boussa.  « Dans celui de la recherche scientifique » j'ai répondu.  Là-dessus il me propose « Si vous voulez, vous me donnez votre carte de visite pour que je vous invite de participer à la commission scientifique »... Pour devenir l'esclave de S.E. Addahre.  Jamais!   En choisissant soigneusement la carte de visite sans site web que je voulais lui donner (comme j'en ai plusieurs que je choisis selon la personne devant moi), j'ai répondu, « je ne le veux pas, c'est les participants des autres workshops qui m'intéressent ».  Il m'a donné sa carte de visite en me demandant de rappeler ma demande dans un e-mail.   J'ai dit « OK », pour ne pas dire « non » et que je ne veux pas faire cela non plus.  Puis on a repris une conversation normale dans laquelle il m'a raconté son parcours professionnel au niveau stratégique dans l'industrie automobile.  C'est pas étonnant que S.E. Addahre se sert de lui.

Sa carte de visite dit « Human Orga », c'est son petite affaire en ressources humains, je suppose... ou bien, il l'a érigée juste pour répondre aux besoins de l'initiative de S.E. Addahre.   Comme beaucoup de Sahraoui, il veut rendre service sans calcul régional ou sectaire, sans faire de la politique, sans trop de conditions devant l'émissaire du Roi, et peut-être sans savoir que le genre comme S.E. Addahre pourrait l'entraîner dans des vilaines affaires.  Quand cela tourne mal, ce sera la faute de Boussa.   S.E. Addahre, lui est couvert par l'immunité diplomatique. Lui n'a rien fait.    

C'est avec grande fierté que Boussa a pris charge la tâche impossible pour son pays de organiser et de gérer l'initiative de quelqu'un d'autre et d'être le bras droit de quelqu'un qui semble avoir deux mains gauches.  Or, ce n'est pas Boussa qu'on a présenté sur la chaîne M2 pour parler de la conférence sur les réseaux marocains du samedi 11 décembre dernier.   C'est clair, Boussa n'est pas du Riff.  C'était d'abord le ministre Ameur qui avait très brièvement parlé, puis l'ambassadeur Addahre.  Le reportage sur la chaîne M2 n'a duré que quelques secondes sans avoir laissé un impact particulier.    Est-il possible que mon ambassadeur soit d'origine du Riff, même s'il est né à Casablanca ?    

De plus que j'analyse la conférence et le panel, le blocage de mon dossier, la conception philosophique et les matières présentées par Ministre Ameur et S.E. Addahre (l'innovation – les investissements – plateforme électronique – la mondialisation – le offshoring) et l'attitude méprisante de mon ambassadeur à mon égard (il m'invite par sms), mais aussi sa tendance de privilégier les Belges pour faire des projets (comme Noëlle Pare), de plus que je me rend compte que mon dossier serait probablement tombé dans les mains du mafia du Riff qui s'inspire de mes idées pour dynamiser leur région seulement.  On dirait un règlement des comptes alors que je n'ai aucune dette envers ces gens.  

Conclusion 

Le projet du réseau des compétences marocaines de Belgique n'est pas un projet indépendant.  

Pour plus de conclusions et de questionnement, veuillez lire la section Analyse à partir de la page , dans laquelle l'entièreté de la démarche et la politique du ministre Ameur est décortiquée.  


7.        ANALYSE

7.1        Le plan de projet

Dans cette partie de l'analyse nous allons questionner des éléments essentiel à tous les projets, comme l'objectif (mission), la stratégie, l'organisation, le modèle de business (mécanisme de rentabilisation), le plan marketing et communication, les profils et les aptitudes du chef, etc. Un projet compte plusieurs dimensions qu'il faut alimenter de substances.  le budget est aussi un élément important du plan de projet, mais dans une moindre mesure.

Le budget et le calendrier (scheduling) sont liées, et veulent dire la même chose dans la gestion du projet.  On mesure le coût contre la durée.  En plus, depuis un budget bien construit vous ne pouvez pas toujours pas voir comment le propriétaire du projet compte gérer la politique de son entreprise, de ses ressources humaines, son produit ou service et son marché.  Dans le cas d'une innovation (c'est notre cas), il est normal de ne pas connaître le budget global pour effectuer le projet, parce que les réelles besoins et la vraie durée du projet ne vont apparaître que pendant la première expérience.  C'est pourquoi les autres éléments doivent prévaloir pour approuver ensuite un montant.  

Les parties les plus  importantes sont celles qui définissent le projet, qui reflètent l'esprit de affaire à construire, qui apportent de la clarté quant à la croissance du projet, et qui assurent la disponibilité du savoir-faire pour mettre en œuvre le projet.  C'est sur base de ces éléments que les investisseurs jugent un projet.  Eux regardent le mobilier et la plus value, ce qui est revendable (surtout en cas d'échec ou faillite).

Par exemple, si vous allez acheter des chaussures, il y a au moins trois valeurs principaux qui déterminent votre décision : il y a les chaussures (qui correspondent au produit), il y a la boîte (le papier avec les explications (fabrication, origine, marque, comment entretenir, etc. – il correspond au projet) et il y a le prix (qui correspond au budget).  Lesquelles des trois valeurs ont le plus d'utilité ou sont réutilisable ?  Je crois que l'étiquette avec le prix est le moins utilisable après l'achat, peu importe le montant payé.   Toutes les autres choses vous pouvez revendre avec votre prix dessus.  

Dans cette analyse, nous allons procéder de la même sorte pour vous aider dans l'achat du projet du tandem Addahre/Ameur ou la référence (le mien).   Nous allons demander (voir page ) aux adversaires de mettre leur plans sur table afin de  comparer leur matériel avec la référence (mon projet).  

Soyons d'accord sur les termes, qu'il s'agit bien d'un plan de projet et pas d'un plan d'action qui souvent résulte d'une conférence de quelques heures.  L'étude d'un plan de projet (qui se transforme après en business plan) prend au moins 18 mois, voire même quelques années.  Je vous prie de faire très attention à ce que mes adversaires vont oser vous montrer.  J'ose parier qu’ils vous montreront une longue liste de conférences, de débats, de rencontres, des workshops, tout ce qui est représentatif pour l'air chaude et un budget.

Je propose une liste de document qui représente un minimum qu'il faut avoir pour démontrer :

7.1.1        Le modèle et la grille de contrôle du dossier de projet

Cliquez sur les liens pour visualiser les exemples

Figure 1

Plan

Document

Exemples

Stratégie

Valeurs, mission et vision

Aurum Helix Values Charter

Stratégie d'innovation

Abstract, Concept

Politique du marché

Politique de ressources humaines

International Colors Programme

Programmes

Programme Office

Organisation

Structure de l'organisation

Organigramme

Processus dans la structure

Functional Structure

Procédures de chaque unité

Enterprise Laboratory

Plan de communication et marketing  

Web + email marketing : www.united-chambers.co.cc

Système de contrôle

Demonstration par la présente  

Les compétences

Les CV de l'équipe

Finance

Stratégie financière

Funding Scheme + l'export + contributions par les entreprise créées

Business model

Brochure pour les exports

Membership UCCI

Anaccell Corporation

Vision de rentabilité à moyen terme (3 à 5 ans)

Concept, page 12

Vision de rentabilité à long terme (10 à 15 ans), qu'est ce qui devrait avoir changé à ce moment-là pour le Maroc.

Concept, page 12

Vision de rentabilité à court terme (18 mois à 36 mois)

Concept, page 12

Budget ou business plan.

Digital Unity (exemple)

Exit

Vente d'activités aux entreprises

Analyses des besoins et le planning

À déterminer avec tous les acteurs

Technologie

Architecture technologique, les solutions envisagées, le coût et la durabilité de la solution son justification

Digital Unity

Cette grille vous permet de comparer mes documents avec ce qu'apporteront mes adversaires. Sans tous ces documents les propos des messieurs Ameur et Addahre sont des promesses vides, et tout le monde s'en rendra compte, mieux vaut tôt que tard.  On s'en rend compte encore mieux quand il y a de l'argent qui a disparu, alors, qu'il y a des documents qui manquent, et qu'aucun avancement concret n’est perceptible, comme c'est le cas que je vous démontre dans cette analyse.  

Dans le cas de mes adversaires nous risquons de trouver seulement l'étiquette avec le prix, mais nous ne trouverons pas de boîte qui tient les deux paires ensemble, et pas les chaussures.  Peut-être une paire oui, mais il faudra beaucoup chercher pour trouver la deuxième.  Nous allons aussi trouver un budget mais sans calendrier (ce qui est encore plus grave).

La grande question reste:

Comment font-ils pour trouver l'argent sans calendrier et sans les autres éléments ? 

7.1.2.        L'investigation interne

Une investigation interne commence toujours par un audit de tous les indices.  L'ensemble des indices est comparé avec une référence (ou une norme, ou un standard) pour trouver sur base de celle-ci les déviations contre la norme ou la référence.

Je propose les étapes suivantes :

  1. Intelligence: exiger de la transparence auprès de vos fonctionnaires.  Dans cette étape vous invitez les acteurs à soumettre leur plan de projet.
  2. Vous isolez les transgresseurs ou l'acteurs principaux dans la fraude, un par un, essentiellement pour déranger leur environnement, pour désamorcer le réseau existant, et pour gagner la coopération populaire (ou d'autres personnes dans l'administration) pour dénoncer la corruption.  
  3. Analyser les données de transparence que les acteurs principaux ont décidé de vous transmettre.
  4. Questionner en direct les acteurs principaux afin d'obtenir des clarifications sur les données qu'ils ont transmises.
  5. Évaluer l'ensemble des donner, faire un rapport sur vos soupçons, et tirer une première conclusion.
  6. Vérifier (de préférence par des auditeurs externe), et transmettre le dossier à la justice.

A.        Exigez de la transparence auprès de vos fonctionnaires (rassembler l'intelligence)

 

Permettez-moi de vous demander de prendre contact avec mes adversaires pour vérifier leur travail et pour obtenir de la transparence ?   Voici, je  vous prie, une suggestion d'une démarche.  Vous pouvez dire :

« Félicitations pour votre démarche impressionnante en Europe et toutes les bonnes choses que vous faites pour les MRE.  J'ai tout suivi dans la presse avec grand intérêt.  Je crois que nous devons investir plus de budget dans vos démarches avec les compétences des MRE, et surtout dans les innovations.  Pour cela je vous demande de me remettre très rapidement vos objectifs personnels et les documents suivants:

(Vous copiez ce tableau et vous le collez dans le e-mail pour eux)

Valeurs, mission et vision

Système de contrôle

Stratégie d'innovation

Compétences

Politique du marché

Stratégie financière

Politique de ressources humaines

Model Business

Programmes

Vision de rentabilité

Structure de l'organisation (des AMRE)

Budget ou business plan

Processus dans la structure

Exit plan

Procédures de chaque unité

Analyse des besoins et la planification

Plan de communication et marketing  

Solutions technologiques envisagées

J'ai aussi besoin de connaître comment vous comptez gérer le tout et comment vous allez mesurer les résultats que vous définissez dans vos objectifs.  Envoyez-moi votre calendrier, ainsi que votre vision dans la durée.  Votre vision est très importante pour prévoir des budgets toutes les années, voyez vous ?

Enfin, j'ai aussi besoin de quelques exemples d'innovations parce que cela intéresse quelques  investisseurs étrangers.... Ah oui, et n'oubliez pas de m'apporter les dépenses que vous avez affecté à la mobilisation des MRE dans les différents pays, car je crois que vous aurez besoin de plus d'argent, n'est-ce pas ?   J'ai besoin de tout cela immédiatement, ne faites pas attendre mes investisseurs, je vous prie.   »

Vous leur faites comprendre la chose suivante :

« Tout ce que vous me présentez pour lever les fonds est du ressort de votre responsabilité (de diplomate ou de ministre)... et que si je trouve la moindre incohérence ou si je trouve des propos confus ou fantaisiste dont personne ne comprend comment il va produire des retours (monétaires) vous n'allez pas connaître le meilleur jour de votre vie ! Vous êtes prévenu. ».

La demande d'apporter les pièces est à la fois applicable sur le ministre Ameur (qui finance tout cela) et sur S.E. Addahre qui en a besoin pour le financement de son association. Il faut demander cela aux deux car c'est important pour savoir qui est à l'origine de la démarche (voir section Authentification, p. ). Chacun doit apporter les équivalents pour son organisation, exactement comme dans le tableau p. ).  Pas question de les laisser s'accorder sur les propos à présenter ou sur les termes à utiliser.   Les dépenses qui ont été affectées (voir p.  ) aux événements prouvent qu'ils sont tous les deux très en accord.  Si ce n'était pas le cas, ils ne seraient pas capables de se présenter ensemble une pareille stratégie avec une assurance débordante au théâtre devant beaucoup de monde, avec des caméras et des micros, et des belles promesses.... Qu'ils apportent toutes les preuves de préparation.  

Que chacun individuellement prouve qu'il sait de quoi il parle.  Ils doivent comprendre qu'ils ne peuvent pas se mettre à insulter l'État du Maroc avec des promesses vides comme j'ai pu trouver sur le site web du ministre Ameur, et par des faux projets à l'étranger.

Pas question non plus d'un délai ou d'un report de la date de livraison ou du rendez-vous avec vous, car les événements médiatisés, le réseau de compétence soi-disant déjà en place, et la fondation d'une association (marocains.be) sont des preuve qu'il existe un plan défini à l'avance.  Qu'ils vous apportent ce plan sur papier.  Les résultats sont là, dans la presse et tout, à quoi doivent-ils encore penser maintenant?  Pourquoi devriez-vous attendre ?  Donc : subitement ! Sinon, vous vous énervez.

Si vous êtes d'accord, demandez également à Ambassadeur Addahre de vous faire rapport sur tous le événements auxquels j'ai assisté depuis le 30 novembre dernier (voir liste à la page ).

Si vous choisissez d'utiliser cette suggestions, et si vous me le permettez, assurez-vous de bien débuter et de terminer la convocation avec les mots comme :  'budget', 'argent', 'fonds' et 'investissements' pour bien imprégner leurs consciences.  Car, c'est cela qu’ils les font marcher (le prix, le pactole).  Nous ne devons pas compter sur un seul sentiment de justice (sociale et économique) chez le genre sans scrupules qui s'empare d'un dossier de propriété intellectuelle d’une pauvre femme.  Il ne faut pas essayer d'avoir une discussion rationnelle là-dessus avec eux non plus, parce que là, ils vont très vite se rendre compte que vous avez sondé leurs esprits.  Par conséquent, ils vont vite adapter leur comportement pour pouvoir continuer à abuser d'une autre façon du système, de votre confiance, de celle du peuple, et de la caisse...  

Pour définitivement casser le cercle vicieux des abus à répétition, il faut un incitatif qui mène la personne irrationnelle à s'enfoncer par elle même encore plus profondément dans sa propre absurdité, jusqu'au moment qu'elle ne pourra plus faire marche arrière, et qu'elle se retrouve juridiquement en tort.  C'est là où il faut les appeler des criminels et les capturer comme du gibier.  Je me rends compte bien entendu que ma suggestion est contraire à la loi.  On ne peut pas avoir recours aux techniques décevantes à l'encontre de qui que ce soit, et je m'en excuse.  Mais, après avoir considéré plusieurs options, celle-ci me semble la plus intelligente.

Projeter des investissements vous permettra de les diviser et de mettre la pression au grand maximum pour boucler cette affaire en 72 heures de temps.   En fixant leur attention  à la fois sur le budget et sur leur responsabilité (les preuves concrètes de l'étude de projet), nous éviterons que leur attention se fixe uniquement sur la responsabilité, qu'une personne irrationnelle interprète comme 'culpabilité', avec comme résultat une attitude de défense négative et le soupçon d'une dénonciation à la source de cette demande.  

S.E. Addahre pourra se mettre à penser à moi, 'la calomnieuse', 'la mythomane' (comme il fait avec les autres, voir profile de SE en annexe), bien qu'il se demanderait comment cette insignifiante a fait pour remonter la plainte si haut.  Par jalousie verte et par rivalité il (ou ses complices) pourront se mettre à organiser ma disparition (voir annexe, page…. le cambriolage).  Ils sont capables de tout.

Mon premier devoir c'est de rester en vie.  Je vous prie d'assurer mon anonymat éventuellement jusqu'à la fin de l'investigation. Il vaut mieux fixer leur attention sur leur autre victime préférée, la caisse de l'État.  Dans ce cas-là, ils penseront à moi plutôt comme celle qui pourra les aider à attirer les investissements, et par intérêt ils ne vont pas me menacer.  Ils vont sentir venir à la fois l'opportunité et à la fois la menace de devoir préparer tout (s'ils n'ont pas encore commencés) sous la pression du facteur Temps et Espace (la distance entre les gens dans les deux pays), sans compter les émotions qui basculeront violemment entre le désir de la réussite et la peur de l'échec honteux.  

C'est par cette instabilité dans l'esprit qu'ils ne pourront plus réfléchir clairement, en plus qu'il s'agit d'un nouveau domaine qu'ils ne maîtrisent pas et que quelqu'un d'autre a défini.  Quel qu'il soit leur décision, ils vont s'enfoncer dans l'absurdité totale.  Leur seule vraie option avec laquelle il peuvent s'en sortir, c'est de dire la vérité et d'être honnête (quant à d'où viennent toutes ces bonnes idées), mais apparemment ils n'ont pas été élevé de cette manière là.  Même avec le couteau sur la gorge, quelqu'un comme S.E. Addahre ne va Jamais admettre qu'il s'est servi d’un dossier de propriété intellectuelle d’une femme (qu’il utilise les idées d’une femme).

B.        Isoler le transgresseur

La personne que nous devons viser c'est S.E. Addahre (il va faire tomber les autres avec lui).  Il faut d'abord que son masque tombe (c'est pas lui le vrai chef de projet).  Quand il perd sa crédibilité auprès de son entourage, un écrasement devient possible.   Pour un isolement complet, il faut un écrasement down-top et top-down, comme un sandwich, par le mouvement du peuple par le bas et par une Autorité Suprême.

La pression down-top

Les Status de l'Association Marocains.be n'ont pas encore paru dans le Journal Officiel belge, dans lequel on trouve les noms des fondateurs de l'association.  Selon Dounia News du 13 au 19 décembre 2011, S.E. Addahre n'est pas le président en exercice dans son association.   S.E. l'ambassadeur Addahre a organisé un vote dont les résultats sont:

Techniquement, il n'a rien à justifier si on remet en question sa démarche d'une association.  Il peut rejeter l'entièreté de la responsabilité (vers le bas) sur le président de l'association, et (vers le haut) sur le ministre Ameur.  Dans ce cas là, vous l'ordonnez S.E. Addahre à soumettre votre demande au président de l'association Marocains.be, avec une réponse rapide.  Ils seront tous très embêtés.  Le vernis ne tardera pas à craquer, et le masque que porte S.E. Addahre ne tardera pas à tomber devant les membres de son organisation.

Avec les nouveaux investissements que vous allez lui projeter, il va réfléchir une deuxième fois et regretter de ne pas siéger dans sa propre association Marocains.be, qui risque de recevoir le pactole sans que l'argent passe par lui. Dommage aussi qu'il n'a pas réussi à devenir ministre chargé des MRE aussi vite qu'il veut, avec son cinéma.  Zut, le pouvoir risque de lui échapper... à cause de ses propres démarches irrationnelles.  Rapace comme il est, il va vite prendre la place du président dans sa propre association.   Il s'en fiche du vote démocratique, c'est le pactole qui compte.  

Peu importe la direction dans laquelle il prendra sa décision, les MRE ne se laisseront pas faire.  Ils perdront confiance en lui.  Au sein de son organisation il y aura de la révolte, des conflits, des départs et (éventuellement) la nécessité de changer les statuts, ce qui correspond au démantèlement de l'association, comme un château de cartes qui s'écroule.  Tout le monde va se rendre compte qu'il est un homme à plusieurs visages.  Il se retrouvera seul, au niveau du peuple MRE.  

Top-down

Au niveau de l'autorité, pour avoir le pactole, il va devoir répondre aux mêmes questions comme le ministre Ameur, qui dans le même temps va exiger un peu de coopération de S.E. Addahre pour apporter toutes les pièces qu'il faut pour aider la Couronne à décrocher les investissements pour enfin faire travailler tous ces MRE.  J'imagine que c'est S.E. Addahre qui a soufflé cette orientation innovatrice dans les oreilles du ministre Ameur, si le ministre Baraka n'a pas sa main là-dedans aussi.  Je pense, que c'est surtout S.E. Addahre qui a fait marcher le ministre dans cette nouvelle voie jusqu'à un certain point.... et maintenant (vous allez voir) il va l'abandonner au milieu de nulle part.  Il va le laisser dans le froid.  

S'ils ne se divisent pas suffisamment au niveau du pactole (le prix), ils vont au moins se disputer au niveau du contenu (les chaussures et la boîte – le projet) qu'ils vont devoir faire correspondre aux dépenses effectuées et aux programmes (ce qu'ils n'ont pas).  Ils se rendront compte de l'impasse dans lequel Addahre a mis lui-même et tout le monde d'autre.  Cela deviendra une bataille impitoyable entre les deux dans laquelle je parie que S.E. Addahre va essayer de faire mieux que le ministre Ameur pour reprendre son fauteuil, et pour l'enfoncer dans les problèmes.

Le ministre Ameur, qui a plus d'autorité que l'autre va à son tour se mettre à isoler l'ambassadeur Addahre.  Premièrement, il va fermer le robinet qui coule, et deuxièmement il va chercher les témoins qui ont voyagé avec lui à Bruxelles.  Ceux-ci vont tous confirmer que le Grand Architecte de la démarche pour les compétences des MRE en faveur de l'économie marocaine est l'ambassadeur Addahre.  C'est lui qui connaît les programmes, c'est lui qui a identifié les innovations, c'est lui qui est sur le terrain, c'est lui qui sait comment.   Il est également possible que le ministre Ameur sache à qui appartient cette invention.  

Cela n'enlève rien à la très grande responsabilité que porte le ministre Ameur dans cette affaire, d'avoir accepté la stratégie en second main sans avoir demandé plus de rigueur (les détails du plan), et peut-être il a approuvé ou fait approuvé un budget aussi sur ces bases peu étudiées, comme il y en a plein sur son site.  Dans ce cas là, c'est lui qui est à l'origine de l'hémorragie financière en ouvrant le robinet pour l'autre.  En jurant sa complicité au départ à S.E. Addahre (quand c'était gai), il pourra maintenant se rendre compte de son erreur de jugement sur la personne et sur la nature de ses projets et de sa politique, qui est beaucoup plus complexe que ce qu'il pense.   C'est pourquoi, je pense que S.E. Addahre se retrouvera seul.

Quant au ministre Ameur, je n'ai jamais eu de contact avec lui.  Je l'ai vu sur scène, je l'ai entendu.  J'étais tellement dégoûtée de l'entendre lire à haute voix les textes de mon concept que je ne me suis pas approchée ni de lui ni d'aucun des invités de S.E. monsieur Addahre.  Toutefois, je n'ai pas pu éviter madame Zouggari qui s'était présentée spontanément après mon intervention dans le workshop (voir compte-rendu page ) de la recherche scientifique et qui m'a proposé de m'aider à trouver des investisseurs marocains pour le projet de la médecine traditionnelle.  Nous nous sommes échangés les cartes de visites. (Notez bien qu'elle a reçu ma carte de visite Anaccell Corporation et pas celle de United Chambers du quel l'idée du réseau multiculturel dans le sens du co-développement a été repris).   Elle m'avait demandé de lui rappeler son offre dans mon message.  C'est un signe qu'elle est serviable et fortement sollicitée au point qu'elle ne se rappelle plus dans quel contexte elle a offert son aide. Elle semble sympa, mais je ne ferai rien, tant qu'il y a une remise en question de son patron.    

 

A ce jour, il y a personne au Maroc ou en Belgique qui dispose de l'entièreté du dossier, à part moi-même, à moins que S.E. Addahre trouve dans les archives de l'ambassade ce que j'ai remis à son prédécesseur S.E. monsieur Mustapha Salaheddine.  S.E. Addahre a beau regarder mes sites web pour remplir son tableau de documents, la seule option qui lui restera c'est de se tourner vers moi, et surtout pour devancer le ministre Ameur (par madame Zouggari).    

Maintenant, S.E. Addahre va vouloir 'négocier' (entendez me 'corrompre', car à mon avis c'est tout ce qu'il connaît), et c'est cela l'enfoncement par le libre arbitre dont je vous ai parlé plus haut.  Maintenant il va vouloir que je bouge en moins de 72 heures, alors que lui se permet de ne pas bouger pendant un an pour régler ma demande simple auprès du ministre Baraka, alors que lui est payé un beau salaire avec l'argent du contribuable (mon argent) ?  

Je vous demande humblement de m'autoriser d'aller jusqu'au bout dans l'affaire avec lui pour que je puisse avoir cet homme là où je voudrai l'avoir.  Moi, je l'ai respecté.  A cause de mon respect et de mon éducation, il abuse de ma confiance.  Je l'attends. Vous trouvez à la page  déjà une première préparation les conversations avec lui.

Je lui promettrai un état de stress mental épouvantable qui va l'empêcher de dormir pendant des jours en affilés.  C'est loin d'être comparable au stress de 5 ans de contacts infructueux avec le Maroc, dont j'en ai vécu 3 sans aucun revenu solide, en me concentrant sur la construction de ce dossier et mes questions sur mes démarches au Maroc.  C'était du 7j/7.  Toutes ces tâches sont interdites quand on touche le chômage en Belgique, auquel j'ai renoncé pour avoir la paix parce que j'ai été contrôlée trop souvent pour rapidement retourner travailler pour un employeur alors que j’ai connu un burn-out. Et pendant ce temps sans revenus, les factures de l'utilitaire et des nombreuses taxes continuent à venir (pour la poubelle, pour la solidarité, pour toutes les mesures d'austérité) et sans merci.  

J'ai continué à me battre pour le projet dans lequel je crois, car je ne croyais plus à une reprise de l'économie européenne déjà depuis l'an 2001. Je suis restée sans soins médicaux, sans payer le loyer, avec des coupures de l'électricité, avec une lave-linge cassée, sans transport (je marche à pieds), même le frigo a rendu l'âme récemment, et la plaque chauffante a craché des flammes à cause d'un court-circuit quelque part, et je n'ai pas de contrat d'assurance sinistre etc....  Cela vous étonne que je n’aie toujours pas pu visiter ma famille au Maroc pendant 24 ans ?  

Voyez-vous ce stress là au cœur de l'Europe ?  Je ne pense que S.E. Addahre connaît ce stress là, sans compter le racisme et les injustices causées par la population locale et les institutions au quotidien...  Pas de relax.  C'est pourquoi je n'accepterai pas leurs investissements dans mes affaires qui serviront pour se moquer de moi.  Je n'ai aucun intérêt non plus d'enregistrer ou de faire protéger en Belgique une plan très précis pour le Maroc.  Les belges, qui travaillent dans les bureaux de droits d'auteurs et au Bureau des modèles du Ministère des Affaires Économiques belge, ne sont que des simples mortels eux aussi.

Pour contourner tout ce racisme de la population locale et pour échapper aux prix trop élevées ici, je pensais bien faire de contacter l'administration du ministre Baraka pour l'enregistrement de la marque (en vue de créer une entreprise) et le dépôt intellectuel, quand même moins cher et plus approprié pour une ressortissante marocaine.  Puis, tout d'un coup, on m'enlève tout ce qui me reste dans la vie.  Mon commerce.  

Mais de quoi est-ce que je dois vivre ?  On bloque mon avenir, et celui de ma famille restée au Maroc qui dépend de moi, et mon peuple ici en Europe qui reste écrasé, humilié, et qui ne sait pas comment surmonter l'impasse économique qui continue à se dégrader... C'est beaucoup de monde qui est impacté par la stupidité de quelques uns comme Addahre qui ont décidé de jouer avec mon dossier.  Ils n'ont pas l'habitude de manger des oeufs tous les jours comme moi.  

Je me heurte contre un inconscient comme Addahre qui en quelques secondes se permet de prendre un travail de 20 ans de recherche, ma profession, mon gagne pain, pour aller impressionner son élite et pour assurer sa promotion diplomatique, alors qu'il vit déjà très bien.  C'est pire que toutes les situations combinées de fascisme menaçant que j'ai connu de toute ma vie en Belgique.  Cela ne donne pas envie de retourner au pays, mais de prolonger mon séjour en Europe d'une autre 25 ans.   Cet homme a joué avec mon destin.   C'est le destin qui fera de lui son jouet, maintenant.  

C.        Comment analyser les documents des deux hommes

Je vous prie de bien étudier peu importe ce que les deux hommes vous apportent avant le questionnement (en directe dans une audience ou par écrit) pour avoir des précisions.  

Sur base de ce que vous recevez vous essayez de repérer une logique.  Là où il n'y a pas de logique, vous allez certainement trouver des incohérences entre les éléments qui devraient dans l'ensemble constituer leur plan de projet.  Tout dépend, bien sur, de ce que les deux hommes vont vous apporter comme pièces.  

Si vous le souhaitez, je veux bien vous guider dans l'organisation de leur logique sur base de la référence pour repérer les incohérences.  Je peux organiser un on-line webinar avec un support visuel par lequel je vous montre en temps réel les objets qui doivent correspondre aux pièces et qui doivent suivre une logique précise.  Une session de 45 minutes suffira.   Il faut me prévenir au moins 2 jours à l'avance, pour préparer.

Tout ce que nous pouvons faire ensemble pour l'instant, c'est de parcourir quelques exemples d'incohérences que j'ai relevé depuis les événements auxquels j'ai assisté et depuis le site web du ministre Ameur, pour analyser son plan.  Sur cette base et en comparaison avec mon plan, j'ai préparé un questionnement pour vous aider à préparer le vôtre.

D.        L'interview  

Il y a des exemples de questions tout au long de cette analyse, ainsi qu'une liste qui reprend les mêmes questions à partir de la page , très pratique pour piloter l'interrogation face à face.

E.        Évaluation de l'audit interne

Là où il y aura un vide ou un élément qui manque, il y aura des sérieux questions à se poser.   Le problème dans la démarche du tandem Addahre/Ameur, c'est qu'il y en a beaucoup trop de questions par vide identifié qui resteront certainement sans réponse.   Quand il y a peu d'écrits c'est déjà très suspect, surtout dans une administration.  Un projet qui manque beaucoup d'éléments ne répond pas aux critères pour être financé.

Là où il n'y a pas de vide, c'est dans les dépenses (le budget).  C'est la seule case qu'on va trouver bourrée.  Un projet qui est déjà financé et qui manque une grande partie voire toutes les pièces qu'il faut pour un financement, sont considérées comme un détournement de fonds.

En plus, sur base de ma propre investigation je n'ai pas trouvé un seul actif avec lequel ils vont pouvoir rattraper un jour la masse des dépenses effectuées jusqu'à présent.  Par conséquent, leurs type de dépenses est des passifs.  C'est inquiétant.

Pour chaque problème que j'ai pu repérer, j'ai mesuré dans cette parti de l'analyse les conséquences financières déjà effectuées, celles en cours et celles à venir, par suite logique, pour en tirer des conclusions approximatives.

F.        La vérification (de préférence par un audit externe) et clôture du dossier

Une fois que l'analyse des pièces des messieurs Addahre et Ameur est effectuée, nous allons ré-vérifier par les questionnements pour avoir des renseignements complémentaires et pour leur donner une dernière chance d'apporter des clarifications, afin d'obtenir un rapport final.

Si à ce moment-la nous constatons qu'il y a eu des frais astronomiques sans justificatifs (sans plan ou sans détails du projet, par exemple) d'un côté, il faut envisager la maîtrise des dépenses par un autre côté : par le licenciement sec, par exemple.  

Une fois arrivé à cette étape, et pour vérifier vos conclusions sur une fraude éventuelle, il est recommandable de vous faire accompagner par des auditeurs externes et indépendants, de préférence des bureau de renom international (puisqu'il y a déjà 2 pays impliqués, le Maroc et la Belgique, et peut-être aussi d'autres pays comme la France, le Canada, soit partout ou le ministre Ameur est allé), qui feront suivant votre rapport une perquisition sans avertissement préalable surplace pour passer tout à la peigne fine, la comptabilité et les transfert des fonds par la banque, y compris les datas téléphoniques, le trafique Internet les messageries personnelles et professionnelles pour déceler l'arborescence du réseau (international !).  En attendant, les résultats on peut mettre les personnes soupçonnées hors état de nuire par un congé obligatoire pour préserver les données existantes.  Ils peuvent faire disparaître des papiers et des e-mails et toute trace pour entraver l'investigation.  

Dans les entreprises américaines, ils licencient des départements entiers, les mauvais et les bons.  C'est le seul moyens pour faire délier quelques langues et pour apprendre aux autres à dénoncer les irrégularités et à combattre les schémas malsains qui affectent la santé de l'économie d'une organisation ou d'un pays.  Pas question de les garder en poste ou de les muter ailleurs mêmes les bons, car même en déplaçant les pions sur l'échiquier, c'est le puissant réseau qui continue à exister, et c'est ce qu'il faut détruire en définitif.  Dans ce cas-là, on offre des primes de départ pour éviter le licenciement sec des bonnes personnes.  C'est ce que font les multinationales pour protéger leurs richesses partout dans le monde.  Cela montre qu'ils contrôlent bien leur affaire et cela augmente leurs actions en bourse.

7.2.        STRATEGIE        

Le destin que je souhaite pour notre pays, c'est ce que vous pouvez lire dans le concept du centre d'innovation.   C'est cela ma stratégie.

De face, l'entièreté du projet de mon ambassadeur et la nouvelle politique pour les MRE du ministre Ameur ressemble beaucoup au mien si vous comparez leurs sources avec mes documents.  Dans le fond (en ce qui concerne la déclinaison de la stratégie en organisation, en processus de développement et en procédures opérationnelles du quotidien), il y a des divergences.  

Mon système, c'est « l'aide ».  Il s'agit de l'aide que je n'ai pas eu à jeune âge pour réaliser quelque chose, et que je souhaite offrir à ceux qui comme moi ont des projets dans la tête, et qui vivent dans une société très chère, très difficile, et de plus en plus hostile.  C'est l'aide pour éviter la perte de temps avec des services décevants comme au ministère de Baraka et S.E. Addahre. L'aide pour visualiser le monde et les autres d'une nouvelle manière.  Sans aide, tous nos jeunes compatriotes talentueux mais fragilisés risquent de devenir aussi des rapaces, des loups, des serpents sans scrupules pour grimper les échelons de la société par du faux, et par manque de confiance en eux-mêmes.  Il faut montrer à ces jeunes qu’on réussit beaucoup mieux de manière correcte, en gardant son intégrité.  Des exemples de ce type là manquent cruellement.  

S'il y a une chose qui maintient une communauté ensemble, c'est l'aide.  Mon système fait un usage stratégique de l’aide.   On aide ceux qui font preuve de valeurs humanes, sans qu’on le demande.  L'aide inspire la confiance et mon système veut garantir cette confiance parce que quand les gens qui ont confiance, ils créent.  Les gens qui n’ont pas confiance ne sont pas créateurs.  

S.E. Addahre pense que c’est le réseau qui va tenir notre communauté ensemble.  Personne ne sait qui il compte aider par son réseau.  Il ne sait pas comment animer ce réseau, mais il le voit pourtant son réseau en grand, couvrant toute la planète.  Pourtant il a une excellente stratégie (le concept du centre d'innovation) mais il n'a pas de système en tête parce qu'il n'a pas analysé son projet.  Il a trouvé un papier avec quelques idées séduisantes, il s'en sert pour dorer son blason, il en fait son ambition personnelle et il entraîne quelques amis au Maroc et en Belgique dans l'aventure.  C’est la stratégie pour un désastre économique.  C’est ce qu'il a dans sa tête.

Si le projet ou l'ensemble des projets de l'ambassadeur Addahre n'est pas nécessairement une copie conforme de mes projets, c'est parce qu'il en a changé certains aspects (des autres dénominations, un autre ordre, etc.) pour ne pas reconnaître la copie d'origine.  C'est en changeant la version originale que la démarche change de sens et de but aussi.  Normalement, Il doit adapter la stratégie aussi, mais il ne se rend pas encore compte de ceci.  C'est pourquoi il pense toujours encore arriver à une place au soleil avec une version complètement dénaturée, au point qu'il a affecté la logique d'origine au détriment du fonctionnement du système proposé.  Cela explique les nombreux échecs d'événements (comme les Opportunités belgo marocaines de la CCBLM et le Forum Halal de S.E. Addahre) auxquelles j'ai assisté.   Il a la tendance de développer des échecs de stratégie, même si elle est très bonne.  Il a un problème de performance parce que ses exécutions ne sont pas alignées avec sa stratégie, et si sa stratégie n’est pas la sienne, c’est un signe qu’il ne fait rien de constructif.  

7.3.        ANALYSE DE L'IMPACT

Lors d'un project design (élaboration du plan de projet), il est d'une importance capital de connaître à l'avance les conséquences que peut avoir une démarche sous certaines conditions sur un marché spécifique.   L'analyse de l'impact c'est l'étude de la loi de cause à effet, ou action et réaction sur le projet à implémenter sur un marché étranger.

Comme mon système obéit aux mécanismes du marché ou se trouve l'organisation, j'ai étudié à l'avance le positionnement de mon organisation sur un marché particulier.  A partir de ce point de vu j'analyse les impactes que je veux et les impactes que je ne veux pas avoir, pour ne pas courir des risques juridique et financières inutilement.  Quand on sait déjà ça, il reste juste encore à gérer les imprévus qu'on ne peut pas connaître d'avance.  

Est-ce que le ministre Ameur et S.E. Addahre tiennent compte des effets de tout ce qu'ils fabriquent à l'étranger ?   Dans cette section je démontre qu'ils sont des individus qui soit ne réfléchissent pas du tout, ou ils n'ont pas réfléchi eux-mêmes les démarches pour savoir à l'avance les impactes souhaités et non souhaités qu'ils auront sur les sociétés à l'étranger.

C'est pourquoi dans cette section nous allons étudier l'impact que la démarche du tandem Addahre/Ameur va avoir sur l'ensemble de la société européenne.   Lui ne vise que les MRE, mais ces MRE font parti d'un système sociale qui a ses complexités avec lequel nous devons tenir compte pour que notre stratégie rencontre peu ou pas de résistance.

Je ne remets pas en cause l'impacte positive que cette nouvelle stratégie pour mobiliser les MRE pourrait avoir sur les MRE et l'économie marocaine et pour les économies Occidentales, si tout ce passe comme il faut, puisque c'est moi qui l'a écrite.  Mais parce que ceux qui se sont précipités comme des aveugles à mettre en pratique la stratégie n'ont rien analysé, cela risque de très mal tourner pour nous tous.   Ils n'ont pas étudié l'impacte de la démarche sur le reste de la société dans les pays d'accueil et auprès des autres gouvernements.    

Pour cela il faut connaître le marché dans lequel vous voulez positionner votre organisation pour avoir un maximum impact positif sur la société civile.  S.E. monsieur Addahre, n'est pas un homme du terrain dans le sens figuré et littéral.   Il ne comprend pas la culture et la politique locale.  Il croît que ses nombreux contacts politiques belges vont lui expliquer leur marché avec la même perspective pour mobiliser les MRE dans le sens du Maroc... franchement.  Tout ce qu'ils vont lui expliquer c'est le taux de chômage de longue durée trop élevé chez des jeunes, l'échec scolaire, le taux de divorce anormalement haut dans cette section de la population, le rapt d'enfant, la criminalité, la violence conjugale... etc.  Ils ne vont jamais lui expliquer que malgré tout cela ils sont le moteur économique à la fois en Europe et dans leur pays et qu'une solution positive comme l'emploi, pourra résoudre 70 % de l'ensemble de tous ces problèmes.  

Impact politique 

Quand j'étudie de cette façon la démarche de l'association Marocains.be de S.E. Addahre, je vois le risque de vexer les gouvernements occidentaux avec les subventions par l'État du Maroc aux associations en Europe qui visent le capital intellectuel d'un autre pays (même s'il s'agit des Marocains).  Donc, toute cette médiatisation de la première convention des compétences marocaines de Belgique par l'ambassadeur Addahre est une grosse erreur stratégique.  

Lui-même et le ministre Ameur pensent pouvoir atténuer les éventuelles vexations de la part des pouvoirs publics locaux en les incluant dans la démarche.   Ça aussi est une erreur stratégique (perte de l’indépendance).   En connaissant la Belgique, les pouvoirs publics belges vont volontiers s'introduire dans l'association marocaine.  A la limite, ils préfèrent donner l'enveloppe à la place du Maroc pour assurer leur place au sein de l'organisation, même si c'est un foutoir.  Ils n'enfichent de la forme du plan de projet et ils vont faire croire S.E. Addahre que son idée est magnifique.  

Pour eux, c'est le rêve.  Là, ils vont diviser pour pouvoir régner.  Comme ils font avec les Congolais qui veulent avancer, ils vont monter un Marocain contre un autre pour ensuite reprendre le contrôle des décisions, ainsi les Marocains deviennent leurs esclaves.  Pour une toute petite contribution de 5000 euros par an et sans se fatiguer trop ils pourront avoir un accès vers tous les fruits de l'association (les innovations, les entreprises des MRE, les compétences, le capital intellectuel et tout ce que Addahre projette pour son association) qui valent des milliards aux Maroc, et là c'est perdu pour le Maroc et les MRE, qui auront fait tout gratuit pour un autre pays.  

Ils seront là pour nous saccager, pour mettre des bâtons dans les roues de l'économie marocaine.  Ils vont surtout empêcher la diversité, quand on recrute des compétences immigrées d'origine non-marocaine et qui ont aussi ras-le-bol du racisme belge. La Belgique déteste les alliances Sud-Sud entre les immigrés de différentes nationalités.  Monsieur Addahre ne voit pas venir tout cela parce qu'il ignore la vraie nature des belgo belges, et de son projet qui consiste de développer des activités économiques et des affaires pour son pays.  Il ignore que le premier assassin des affaires industrielles et du commerce, c'est la politique.  Lui-même il tue beaucoup de belles affaires pour le Maroc, rien qu'avec sa trompette.

Selon Dounia News  S.E. Addahre a même invité la ministre belge de l'Emploi, madame Joëlle Milquet au dîner le soir de la première convention des compétences marocaine.   Pourquoi ?  C'était une affaire d'État.  Grâce à S.E. Addahre, tous les Marocains seront surveillés à partir de maintenant.  La Belgique l'aime beaucoup, parce que il nous a vendu aux Belges.   Avec moi et avec notre argent Arabe, cela ne se passera pas comme ça.

Impact juridique

L'autre erreur stratégique est la création d'une association de faite. Une démarche discrète comme la nôtre n'est pas envisageable par la personnalité juridique d'une association pour la simple raison qu'une association est un espace publique.  Tout le monde, y compris les pouvoirs publics, peut devenir membre, lire les comptes rendus de toutes les réunions, fouiller dans le livre de comptes, voter, décider et se présenter comme candidat pour reprendre la présidence, etc.  Ce n'est pas avec une organisation où toutes sortes de fuites sont garanties qu'on va attiré les projets porteurs ou les compétences de haut calibre pour l'économie marocaine.  Enfin...  

Impact financier

La création d'une association de faite est aussi une erreur de stratégie financière.  Si c'est possible pour le Maroc de financer des associations en Europe pour faire du développement en Europe, alors mettre fin aux aides Européennes pour le Maroc est possible aussi.   La dernière chose que l'Europe voudra voir c'est de donner des aides au développement au Maroc, et de voir les mêmes aides revenir pour faire du développement en Europe, pour former les AMRE du ministre Ameur (associations de marocains résidents à l'étranger).  C'est un signe que le Maroc a de l'argent de développement en trop.  Investir dans une association à but publique n'est pas un investissement, c'est d'office considéré comme une donation ou une perte pure.  Les gouvernements européennes ne vont pas avaler cette démarche subventionnée par le Maroc.

Impact économique

L'autre impact économique que le tandem Addahre-Ameur n'ont pas analysé et qui est très important pour le Maroc, cette fois-ci c'est le coût des compétences qu'ils veulent trouver en Belgique.   Cette  appelle aux compétences MRE par le ministre Ameur est une propagande avec comme conséquence l’inflation des coûts de la main-d'oeuvre au Maroc.

Même si le but est d'encourager le retour de la main d'œuvre qualifiée pour satisfaire les entreprises multinationales qui viennent s'installer au Maroc, l'approche du ministre Ameur reste toujours encore une stratégie erronée.  Il faut d'abord se demander « à quel prix pouvons-nous avoir les compétences MRE, si le Maroc se veut plus intéressant que la Chine.  Comment pouvons nous faire pour sortir notre pays de la pauvreté ? »

C'est de ne pas faire comme le tandem Addahre-Ameur.  Je crois qu'ils n'ont rien appris des leçons de l'éclatement de la bulle .Com (bulle technologique).  Un des facteurs qui a contribué au gonflement des actions en bourse du secteur technologique était le coût des ressources humaines spécialisées en haute technologie de l'informatique, qui étaient très rares sur la marché de l'emploi et pour lesquels il fallait lever des fonds à la bourse.  C'était aussi l'époque du bug informatique de l'an 2000 (Y2K bug) dont beaucoup de société informatique ont profité à fond pour facturer des montant astronomiques.  Moi-même j'ai eu une augmentation de salaire pendant cette période là, en sachant que quelque temps après il y aura des licenciements massives et moins de revenus.  Les entreprises se sont volontairement laissées prendre en otage en révélant aux autorités publiques leurs besoins de techniciens qualifiés pour à la fois réaliser leurs projets et pour éviter le Y2K bug.   Par une propagande peu douée dans le chef des ministres comme le ministre Ameur, et par des subsides pour les entreprises, les gens bien informés se sont mis à apprendre une seule matière informatique pour faire la loi auprès des employeurs et souvent ça a marché.  Les employeurs étaient coincés devant le choix d'abandonner les projets ou de payer très cher le salaire demandé.  Quand ils n'arrivaient plus à rentabiliser les projets par l'inflation des salaires... c'était le crash, en cascade.   Pour moi, c'est du déjà vu et vécu.  

 

C'est ce qui va se passer maintenant aussi au Maroc avec la politique la tournée mondiale du ministre Ameur pour « rendre productif les MRE ».  Il va obtenir comme résultat une inflation sauvage et très rapide des coûts salariaux au pays et une prise en otage des entreprises multinationales, fraîchement arrivées au Maroc.  Les projets pour le Maroc au sein des entreprises multinationales vont pour finir se retrouver en Chine, en Inde et au Vietnam, avec son théâtre imprudent.   C'est cela le vrai objectif mesurable.  La politique salariale ne figurait pas dans mon concept du centre d'innovation, et par conséquent elle n'était pas à l'ordre du jour lors de la première convention des compétences MRE à Bruxelles, et dans son site web aussi (Pour vous montrer combien ils m'ont copié comme des aveugles.  Il dit seulement « venez, nous avons besoin de vous ».  Oui, mais à quel prix ?  Le ministre Ameur n'a pas pensé à tout cela.  Moi oui.  Ministre Ameur n'a rien vu au niveau des affaires avec les multinationales et il ne voit pas les risques dans sa démarche publicitaire qui devrait normalement aussi inquiéter tous les sérieux Ministres des Affaires Économiques et Générale, comme le ministre Baraka.

Impact social

Cette association risque aussi de recevoir beaucoup de contrevent au niveau social, surtout si des subventions marocaines sont impliquées.  Comme le rôle d'une association est d'influencer ou de mobiliser la société civile, la mobilisation des citoyens issus de l'immigration marocaine risque d'être vue comme de l'ingérence dans ses affaires sociale d'un pays étranger.  Juste pour nous tourmenter, ou par jalousie ou pour détruire la bonne image que nous souhaitons développer pour le Maroc et ses citoyens, ils pourront accuser l'association d'être un mouvement Islamiste, et déranger son fonctionnement par des plaintes et des perquisitions, etc.  

La réaction des pouvoirs publics pourrait être comme celle de la Hollande il y a quelques années, qui a demandé au Maroc d'annuler la double nationalité pour les Hollandais d'origine marocaine pour favoriser leur encrage définitif en Hollande.  La Hollande comme tous les autres pays d'Europe n'acceptera pas le déracinement d'un peuple qui vient de réussir son intégration, une intégration qui a coûté son prix aux États occidentaux.    

7.3.1.        Conclusion

Je crois que Monsieur Addahre va vers son prochain désaccord diplomatique avec des projets qu'il ne maîtrise pas.   Il y a déjà une perte de confiance entre lui et la Chambre de Commerce Belgique Luxembourg à Casablanca, sûrement suite à une lutte ou un intérêt.  Combien d'autres bagarres lui faut-il pour comprendre qu'il ferait beaucoup mieux de rester dans son rôle d'ambassadeur du Maroc sans se mêler des affaires industrielles des autres ?  

Je crois que nous devons essayer d'être plus intelligent avec nos démarches en Europe.   Nous ne sommes pas une puissance économique comme les États-Unis auquel l'Europe n'ose pas dire grande chose à ses ressortissants quand ils veulent faire quelque chose.  Quant aux Marocains, ils restent toujours les immigrés qu'on tire dessus comme si on tue un chat.  Nous ne pouvons pas encore faire comme les européens font chez nous avec leurs ONG subventionnés par les États étrangers.  Nous sommes encore un pays en voie de développement qui dépend des aides, nous n'avons aucun intérêt de crier sur les toits ce que nous comptons faire pour développer notre économie.  

7.3.2        Solution

Le seul organisme qui a la liberté et le devoir de gérer le capital intellectuel d'un autre pays en toute indépendance c'est une société à capital privé.  Tant qu'elle est en ordre avec les lois sociales et fiscales, les pouvoirs publics n'ont rien à trouver à l'intérieur de la société.  Une société privée comme mon centre d'innovation peut s'occuper de la mobilisation des MRE, elle offre une meilleure garantie pour la protection de son patrimoine industriel y inclus les projets des autres.  Par rapport à une association, elle bénéficie le plus à l'économie marocaine, par l'emploi direct des MRE et par les profits.  Elle ne peut révéler ses affaires par du tapage médiatique et des longs discours, juste par une pub de quelques secondes qui présente un produit ou une offre d'emploi.  

Une société à capital privé a le droit de défendre ses intérêts avec tous le moyens dont elle dispose, contre des curieux externes.  C'est un domaine exclusif.  Accès interdit sans permission explicite.   L'emploi est son atout majeur.  Si les pouvoirs publics locaux deviennent hostiles, on ferme et on déménage tout et tout le monde.  Pour un pays comme la Belgique, par exemple, cela veut dire des rentrées et quelques citoyens en moins, et pour le Maroc, un gain total.  De toute façon, le PDG peut orienter son affaire selon l'économie qui bénéficie le plus à son affaire. Si l'intérêt du PDG est exactement le même comme celui de l'Etat marocain, tant pis pour les pouvoirs publiques locaux de l'autre pays.

Par une entreprise privée on peut bouger les ressources humaines comme on veut à travers le monde, sans le risque d'un affrontement diplomatique avec l'Europe, et sans la perte des aides au développement pour le Maroc.  C'est à nous de décider quelles activités restent dans le pays d'accueil et lesquelles seront transférées au Maroc ou ailleurs.  A terme, personne ne saura comment nous avons fait pour réaliser notre économie à l'échelle mondiale.  Nos jeunes MRE ne seront pas obligés de regagner leur pays s'ils ne le veulent pas.  Leur futur dans l'entreprise marocaine à l'étranger est assuré.  Ainsi les prochaines générations pourront toujours continuer à contribuer à la prospérité du pays d'origine.  Nous avons qu'une seule génération de MRE valable pour mettre en place de futur pour le Maroc.

Je n'ai pas encore entendu cette solution jusqu'à présent de la bouche d'aucun ministre marocain et d'aucun ambassadeur du Maroc.  C'est ce que S.E. Addahre et tout son clan n'ont pas compris dans tout ce qu'ils ont lus dans mes documents.  Ils sont des très mauvais étudiants.  Ils font probablement parti de la génération qui a réussi toutes ses études avec le bakchich et, aujourd'hui nous payons tous pour cette pratique qui pose des sérieux problèmes à l'économie marocaine, surtout à l'échelle mondiale.  

Si vous le voulez bien, je vous prie, demandez à ministre Ameur :

Qu'est ce que vous voulez dire exactement avec « enracinement sans déracinement », et qu'il vous donne des exemples?  

Puis comparez ce qu'il vous dit avec ma solution ci-dessus.  Merci.


7.4.        TECHNOLOGIES 

Les technologies permettent de mener les êtres humains à produire les résultats souhaités et de produire un ensemble de facteurs.  

7.4.1.        Technologie de gestion

Une technologie de gestion devient nécessaire quand on travaille dans un système très complexe comme celui de compétences MRE.  Tous les MRE ne sont pas pareils, ils portent tous la culture du pays d'accueil et nous allons devoir travailler avec toutes leurs particularités pour produire les meilleurs résultats possibles.  C'est pourquoi une gestion multinationale sera la stratégie technologique d'appliquer pour faire profiter le Maroc de ses MRE.

L'environnement du centre d'innovation sera inévitablement un environnement à multiples projets, avec différents marchés dans différents pays et donc international, avec différents monnaies, avec plusieurs générations de MRE qui ont différents qualifications et plusieurs langues, avec plusieurs forces intérieures et extérieures, avec plusieurs intérêts et plusieurs cultures.  Cette diversité est le même défi avec lequel les entreprises multinationales sont confrontées au quotidien.  La seule manière testée et prouvée pour gérer efficacement ce grand défi qui nous attend avec les MRE c'est par la manière coordonnée d'une entreprise multinationale avec un standard d'opération partout dans le monde.  Mon rêve le plus profond est d'arriver à construire la première entreprise multinationale marocaine.

S.E. Addahre et ministre Ameur ne sont pas encore arrivés à cette question de technique de gestion.  A peine ils ont commencé à se demander comment structurer les réseaux de compétences.  En plus, ils ont choisi de créer des associations qui chacune fait ce qu'elle veut, qui ne sont pas obligée d'être efficace ou rentables, sans politique précise pour gérer l'ensemble des démarches.  Là où il y a absence de règles de gestion, il y a toute la place pour la mauvaise gestion et la ruine financière liée à celle-ci.  C'est quand il n'y aura plus de budget pour une gestion adaptée aux défis de la diversité, qu'un ministre incompétent comme monsieur Ameur va faire cette réflexion.  A ce moment là, il aura déjà changé de poste et il aura laissé derrière lui toute la sale purée pour son successeur.

7.4.2.        Technologies et politique de ressources humaines

Le facteur principal dans notre affaire c'est les compétences MRE en particulier.  C'est un facteur délicat vu qu'il s'agit des être humains qui ont déjà énormément souffert et lutté pendant toute leur vie, qui ont dû changer de pays pour construire un avenir meilleur ailleurs.  La majorité MRE n’est pas prête à troquer leur tranquillité en Occident pour un futur incertain au Maroc avec des Addahres et des Barakas partout dans les administrations.  Ils n'ont pas brûlé le détroit de Gibraltar pour rien.  Le moindre dommage apporté à la vie et la carrière des citoyens MRE et porteurs des compétences recherchées peut résulter en rupture définitive.  

C'est comme pour moi, par exemple, je n'ai pas pu mettre un pied Maroc depuis 24 ans.  Je ne pense pas que l'ambassadeur Addahre sait que le lien entre le Maroc et moi ne tienne qu'à un fil de soie, et que s'il tire dans le mauvais sens, ce fil pourra casser définitivement.   C'est pourquoi le secteur des MRE est très délicat.

S.E. Addahre et ministre Ameur oublient qu'ils ont à faire avec des être humains, et ils ne sont pas conscient du peu de confiance que les MRE ont dans les institutions marocaines.  Ils oublient que les meilleures compétences trouveront toujours des opportunités ailleurs qu'au Maroc.  Pour l'instant, il n'y a rien qui attire les MRE pour retourner au pays à part le beau temps et les beaux paysages.  Le Maroc a cruellement besoin d'un programme efficace d'attraction et de rétention de compétences quelconque pour promouvoir son économie à l'échelle mondiale.  

C'est ce que ministre Ameur essaye de faire avec des mots sucrés et des conférences luxueuses qui aboutissent sur rien de concret.  La vrai tâche s'annonce très difficile.  C'est pourquoi il masque son incompétence derrière des multitudes de rencontres, de voyages de travail, des accords, des signatures, des conférences projets, et toutes sortes d'activités marginales qui ne convainquent aucun MRE, car après chacun de ces activité marginales, il ne se passe plus rien.  

Les ressources humaines sont la partie essentielle de tout le projet parce qu'on met en jeu à la fois du  destin individuel et du destin collectif du Maroc.  On ne joue pas avec la vie des gens.  Une bonne politique revient à une bonne gestion des ressources humaines afin qu’elles deviennent productives.

A la première convention des compétences marocaines de Belgique j'ai observé que le ministre Ameur fait dépendre sa politique de la volonté des êtres humain.  Ce n'est pas intelligent.  Que fera-t-il  quand il constate que cela ne marche pas ?  Va-t-il forcer les retours au pays des MRE comme un despotique ?  Là, il aura un problème.  Dépendre des caprices humaines est une politique fallacieuse et tout programme basé là-dessus deviendra financièrement lourd à porter sans qu'il apporte des fruits.  Il se rendra compte de sa mauvaise politique quand il est trop tard, c'est quand il n'y aura plus de budget pour une meilleure politique.  

Depuis la présentation de monsieur Boussa, j'avais compris que l'organisation de S.E. Addahre consiste de créer différentes commissions thématiques comme vous pouvez le constater dans le formulaire d'inscription.  Monsieur Addahre s'appuie sur la technique du volontariat.  Travailler avec des volontaires enlève beaucoup au prestige de toute la démarche.  Le but n'est-il pas de lutter contre la pauvreté ou est-il de continuer à précariser les gens par l'esclavage ?  Si l'on recherche l'efficacité dans une organisation, le seul moyen est par un contrat et une rémunération.  Or, S.E. Addahre veut faire travailler les meilleures compétences MRE pour rien.  Ils ne viendront pas.  

Un exemple : Docteur Charrour, un scientifique nucléaire est venu me trouver après mon intervention dans le workshop de la recherche scientifique.  Il m'avait vivement encouragé de travailler avec sa belle-soeur, une pharmacienne à Anvers.  Il m'a raconté que l'équipe d'Addahre a demandé à sa belle-soeur de faire parti de la commission scientifique, mais elle a refusé parce que ses revenus dépendent de son activité d'indépendante.  Elle ne peut pas se permettre du volontariat comme une personne salariée peut le faire.  Elle ne peut pas non plus s'éloigner de ses enfants les soirs et les weekends.  Par contre, il est certain que mon projet l'intéressera beaucoup plus surtout dans son laboratoire complètement rénové.  C'est exactement ce que je cherche, elle est une personne qui veut s'amuser tout en travaillant sur des innovations.  

Vous voyez la différence dans l'approche des ressources humaines ?  Ma stratégie marche toute seule, comme un aimant.   La stratégie (ou absence de stratégie) de S.E. et de toute son équipe est répulsive.  Comme du pesticide qui ne laisse rien germer. Il retire les gens de leur contexte et il ignore les dommages qu'il leur apporte.  Il va devoir fouetter les gens pour les faire entrer dans ses nombreuses commissions.    

Moi, je propose un nouveau contexte (par les innovations) dans leur domaine.  Je déploie une architecture dispersée (les gens travailleront d'où ils veulent quand c’est d’application) et à l'intérieur de l'organisation, il n'y a pas de division par groupe d'expertise, mais une plateforme de collaboration ouverte à tous.  La seule division sera par projet.  Pour obtenir de l'innovation, je sors les gens de leur cadre de référence habituel, parce que l'innovation se produit à la marge de l'expertise.  Tout comme la diversité culturelle est très avantageuse pour la créativité (cf. page ), la diversité sectorielle, elle aussi est très avantageuse pour l'innovation. Cela suit le même principe.

L'architecture de  S.E. Addahre consiste de silos avec là-dedans encore des pigeonniers.  Il étouffe les gens.  Il tue l'esprit aventurier chez les autres, sauf chez lui-même.  Son association est comme une prison pour les artistes, une prison pour les sociologues, une prison pour les scientifiques.  Typique pour un égoïste.  C'est une architecture dépassée, très bureaucratique et hiérarchisée et pas adapté pour les activités dans l'économie moderne

Je ne pense pas que les MRE de haute calibre veulent occuper leur temps de cette façon la. Eux sont à la recherche d'opportunités (pour s'épanouir dans leur domaine de choix et pour faire de l'argent avec le cœur tranquille).   C’est pourquoi je déploie une politique beaucoup plus adaptée :

A.        Ma politique ressources humaines 

Ma politique est basée sur le seul aimant connu depuis la nuit des temps pour attirer quelconque compétence, c'est par l'emploi.  C'est pour trouver de l'emploi que les être humains prennent la route très longue, et parfois dangereuse, en traversant des champs, des montagnes et des mers pour une vie meilleure.  Celle qui les a éloignées de leurs familles est celle qui pourra les réunir avec leurs familles.

Mon modèle contient au moins deux stratégies, une qui court-circuite la volonté et les caprices des être humains et une autre qui permet de travailler pour une société marocaine au pays d'accueil, tout en restant rentable pour le pays.  Pas besoin de réintégrer le Maroc si la personne ne se sent pas prête.  

Pour court-circuiter le facteur émotions (volonté, caprices, etc.), ma politique des ressources humaines dépend donc de l'offre de l'emploi et des entreprises.  Cela oblige les gens à prendre des décisions rationnelles, basées sur l'intérêt.  Pour attirer ceux qui aimeront rentrer au pays, mon programme prévoit un futur assuré par le déménagement de l'activité vers le pays d'origine.  C'est les activités à petite échelle que nous développerons en Europe et qui ensuite seront déménagées au pays, pour le développement de la même 'activité à très grande échelle.  

B.        Comment gérer cette politique ?

Un environnement complexe devient gérable par quelques règles simples.  La politique des messieurs Addahre et Ameur ne manque pas de belles promesses mais elle manque énormément de technique.  Qu'est ce qui me permet de soupçonner tout cela ?  C'est parce que messieurs Addahre et Ameur ne savant pas de quoi ils parlent quand ils parlent du capital humain.   S'ils le savaient, ils n'auront jamais opté pour la création d'associations sans but lucrative, mais pour des entreprises.   Même dans une association, il faut encore savoir exactement ce que vous allez gérer pour garantir une productivité.  

Pour mon centre d'innovation, j'ai défini pour moi-même à l'avance ce que je veux et peux gérer afin que les investissements aillent vers le gérable le comptable et l'améliorable, et pas vers l'ingérable, l'intangible et par conséquent, pas améliorable, comme dans le modèle Addahre/Ameur.  

Dans mon modèle d'organisation, les trois sont réunis par l'emploi car seulement avec le capital intellectuel on peut pousser l'intangible à devenir concret (l'innovation ou entreprise ou produit), soit produire.  Pour dynamiser le groupe je dois prévoir des projets, mais pas n'importe les quelles.  C'est ce que fait le centre d'innovation.   Le centre d'innovation est une méthodologie qui gère le capital humain, le capital sociale et le capital intellectuel de façon harmonisée par des actions collectives (projets).  Cette harmonisation est nécessaire pour assurer l'agilité de l'ensemble pour répondre aux besoins du marché.   Si vous n'avez pas les trois, vous n'avez pas d'économie.


Figure 2

Innovation Center Drivers

Capital

Division

Values

Forces

Economic component

Human

Center for Excellence in Diversity Competence

Talent (effort)

People

Product or Service

New Economy

Intellectual

Enterprise Laboratory

Respect (promise)

Technology

Market Value

Social

United Chambers of Commerce and Industry (physical)

Digital Unity (digital)

Tolerance

Business

Market Place

Le modèle de Addahre/Ameur ne concerne en réalité que le capital social (le réseau social) et rien d'autre.  Peut-être ils pensent pouvoir dynamiser le tout avec des conférences.  Il faudra mieux le lui demander.  Par la façon peu respectueuse avec laquelle il a agit dans mon dossier de propriété intellectuelle, j'ose parier qu'il ne comprend même pas ce que c'est le capital social et encore moins le capital intellectuel.  J'aurais pu l'éclairer si il avait fait son travail d'ambassadeur correctement.  Malheureusement, il s'est mis à endommager le capital intellectuel pour moi et pour mon pays, par la divulgation d'informations industrielles (la propriété intellectuelle).  Par conséquence, notre capital humain va baisser de valeur, parce que nous n'avons plus l'avantage concurrentiel que la discrétion aurait pu garantir.

C.        Questionnement 

Demandez séparément aux deux messieurs, le ministre Ameur et  S.E. Addahri: Quelle est la différence entre le capital humain, le capital social et le capital intellectuel ?  

Voyons ce qu'ils vont répondre. Il faut d'abord qu'ils sachent ce que chaque chose veut dire, toutefois, ne leur donnez pas les réponses.  S'ils on pris une responsabilité, alors ils savent ce qu'ils font.   Ensuite, demandez :

Et vous-même, vous vous considérez un capital humain, un capital social ou un capital intellectuel?

La réponse c'est: aucun des trois.   Les trois termes sont relatifs à l'organisation d'une entreprise productrice de la valeur.    Pour les individus et les groupes d'individu en parle de compétence.

Posez-lui la question :

Qu'est ce que c'est une compétence pour vous ?

La réponse et simple, c'est les aptitudes.  C'est la totalité de qualités et expériences, ainsi que certaines attitudes et facultés innées ou apprises et l'état d'esprit qui constitue une compétence.  Une compétence peut être constituée par une ou plusieurs personnes.

Ne vous laissez pas avoir s'il vous parle de diplômes et des études etc.  Le monde académique n'est pas le fournisseur d'une compétence.  Les diplômes ne constituent qu'une partie insignifiante de l'ensemble des qualités qui font la compétence d'une personne ou d'un groupe.  Un diplôme n'est pas une reconnaissance pour tout un groupe.  Donc, on peut aussi bien s'en passer de ce détail.  La compétence peut exister sans diplôme.   Il y a plein d'exemples de réussites sans diplômes, comme Bill Gates (Microsoft), Richard Branson (Virgin Air), Rockefeller (Standard Oil), Isaac Singer (machines à coudre), Coco Chanel (la mode), Henry Ford (Ford Motor), Walt Disney (films), Steve Jobs (Apple), Ralph Lauren (design), Charles Culpepper (Coca Cola), Michael Dell (Dell Computers), Ingvar Kamprad (IKEA), Raymond Kroc (Mc Donald) etc.  

L'important c'est qu'une compétence ne requiert pas de diplôme.  Si notre pays compte environ 50 % d'illettrées et des pauvres qui ne savent pas permettre des études supérieures pour leurs enfants, il doit y avoir une autre solution pour faire marcher une économie en attendant leur formation scolaire.  La liste de célébrités ci-dessus démontre qu'il y a de quoi remettre en question les études académiques ainsi que les titres de docteurs et professeurs etc.  Mon avis personnel, c'est que les études académiques éloignent l'être humain de son talent naturel, et c'est ce que nous allons essayer de régler.  C'est une économie basée sur les compétences réelles des gens, sur les dons naturelles que nous devons réaliser.   Si cette économie n'est pas réalisable, alors c'est Dieu qui est injuste.

Surtout ne lui donnez pas cette réponse, laissez-le dans son propre brouillard avec lequel il tente d'aveugler les autres et demandez-lui ensuite :

Qu'est-ce que c'est une incompétence ?   

D'après mon analyse de tout ce qu'il essaye de faire, il me semble qu'il ne sait pas distinguer une compétence d'une incompétence.  Les MRE de Belgique se sont déjà rendus compte de cette réalité comme vous pouvez lire dans Dounia News (la toute première article est intitulée l'incompétence des incompétents).  

S'il vous parle du manque de formation et de diplômes et tout cela, demandez lui :

Bill Gates qui a abandonné ses études à l'université ? Est-il une compétence ou une incompétence selon vous ?

Puis, reprenez et paraphrasez les réponses qu'il vous donne sur la question ce que c'est une compétence et une incompétence, pour lui faire entendre ce qu'il raconte lui-même.  S'il vous corrige à ce moment-là, c'est une indication qu'il a inventé la réponse au moment de l'interrogation.   Permettez lui de se corriger car vous aurez besoin de cette réponse pour le coincer au niveau suivant:

Avez-vous trouvé les compétences que vous voulez en Amérique du Nord et en Europe ou pas encore?

S'il répond oui, demandez qu'il cite les noms et les métiers des compétences qu'il aurait trouvées.  

Avez-vous des CV ?

(attention, S.E. Addahre dispose du mien)

Question optionnelle pour S.E. Addahre

Pourquoi d'un côté vous faites appel aux compétences marocaines par une gigantesque conférence, et de l'autre côté vous ne fait rien quand il y en a une qui se présente spontanément (et sans rien coûter à l'Etat du Maroc) ?   Pourquoi vous ne parvenez pas à mettre en valeur cette compétence là, si votre souci est réellement les compétences marocaines ?

 

Puis, vous lui posez la question suivante :

Avec quoi vous allez faire travailler les compétences résidents à l'étranger pour vous ?  Comment vous aller les motiver ? 

S'il vous parle de l'argent d'abord, c'est qu'il est lui-même intéressé que par l'argent d'abord.   S'il parle des jobs qu'il vous montre où sont ces jobs.  S'il vous parle de projet, qu'il spécifie lequel.  

La vraie réponse que vous devez entendre c'est : la confiance.   Pour faire travailler le capital intellectuel, il ne faut pas nécessairement de l'argent.  C'est par la confiance qu'on arrive au savoir.  Pas de confiance = pas de compétence/capital intellectuel = l'ignorance = pauvreté.   N'est ce pas cela le problème du Maroc ?  Il n'y a pas de confiance, c'est pourquoi il y a la pauvreté.  Nous deviendront un pays très riche le jour quand la confiance est la règle, en commençant par la confiance dans les administrations.

S'il vous parle qu'il faut motiver par des programmes, demandez qu'il met ses programmes sur table tout de suite, car on ne finance pas d'association sans programme, on ne voyage pas au quatre coins du monde sans programme convainquant pour les usagers.  Il faut d'abord qu'il sache définir le profil exact des usagers de son programme.  Qui sont-ils ?  (C’est les compétences marocaines résidents à l'étranger et l'économie marocaine)

Dites-lui : « Imaginez-vous que vous avez réussi à constituer une équipe de compétences marocaines à l'étranger.  Avec quoi vous allez tenir cette équipe ensemble jusqu'à la fin du projet ? »  Sait-il répondre là-dessus ?

La réponse : par des valeurs comme le respect.

Pour une fois, vous pouvez lui donner cette réponse cadeau.

Vous savez où on apprend le respect le mieux ?

Je suis certaine qu'il connaît pas la réponse là-dessus non plus, alors aidez-le un peu et dites lui: en prison, c'est le seul endroit où on apprend le respect, car sans le respect on vous casse la gueule.

Demandez-lui s'il a déjà menti une seule fois dans sa vie.  S'il vous dit non, ce serait la première fois ce jour là.  Et, s'il n'aime pas vos questions, dites-lui que vous en avez beaucoup d'autres... Et n'oubliez pas, si vous le voulez bien, de le féliciter pour tout ce qu'il fait pour le MRE et pour le Maroc.

Merci.

7.4.3.        Technologie de la créativité

La technologie de la créativité est un synonyme pour le technologie de la diversité.   Mon projet s'appuie sur la diversité du monde entier, et pas seulement sur les Marocains, justement pour éviter, par exemple, que le projet soit pris en otage par la Belgique, par l'Europe ou par des clans régionales du Maroc.

S.E. Addahre se croît malin en limitant le même projet ou la même stratégie qu'aux Marocains.  Or, au début de ce chapitre j'ai déjà expliqué la diversité et la complexité de l'environnement du centre d'innovation.  J'ai aussi évoqué les différences culturelles entre les MRE.  Donc, qu'il s'agisse d'une seule nationalité ne rend pas nécessairement la tâche moins difficile que s'il s'agisse de plusieurs nationalités?   En réalité, cela revient au même.   C'est pourquoi nous devrons investir qu'une seule fois pour tout, pour faire fonctionner un monde pluraliste.  On n'y arrivera pas qu'avec les Marocains.

J'ai caché le Marocains derrière la diversité universelle, qui d'ailleurs, offre un positionnement concurrentiel extrêmement puissant au niveau mondiale.  Cette puissance est définitivement anéantie par le comportement stupide d'un Ministre des MRE qui lui-même indique dans son allocution au Canada « d’y associer les autorités des pays d’accueil ».   Il va faire exactement comme le ministre Baraka : permettre les fuites de bonnes idées vers les gouvernement d'un autre pays qui n'ont jamais pensé les affaires de cette façon là, par le multiculturel.  Sinon, ces gouvernements occidentaux auront sévèrement punis la discrimination raciale dans leurs sociétés pour leurs intérêts économiques, depuis long temps.

Quoi qu'il en soit, la structure par commission thématique de l'association de S.E. Addahre n'est pas en phase avec les besoins d'aujourd'hui.  Il va à l'encontre de la tendance actuelle de la collaboration ouverte, créative et mixte.  Dans un modèle d'organisation divisé en hiérarchie, en région (groupe de langues) et divisée en commissions d'expertises, en plus de la homogénéité raciale peu intéressante dans un monde globalisé, rien qu'avec tous des gens qui se ressemble il n'y a pas de créativité industrielle possible !  C'est financièrement ruineux.  Il jette le Maroc au moins soixante ans en arrière avec ses silos.  C'est cela la nouvelle orientation qu'il veut pour son pays.

La créativité est VITALE.  C'est pourquoi mon organisation est un système basé sur la hétérogénéité et la universelle.  Je veux habituer les Marocains à travailler avec tout le monde dès le départ.  Après, ce sera trop tard parce qu'il y aura beaucoup d'opposition contre l'insertion d'une personne d'une différente nationalité, d'une autre culture ou religion.  Le but est d'avoir une entreprise multinationale marocaine performante, avec des gens compétent et exemplaire pour les moins compétents.  

Le thème globale c'est l'efficacité à la fois celle des individus (indépendamment de leurs expertise) et celle de la structure.  L'objectif c'est l'innovation et notre environnement c'est les marchés.  Quand le Maroc aura des entreprises à l'étranger il sera nécessaire de savoir travailler avec les autres cultures implantés dans les autres marché.  Si notre peuple n'apprend pas dès maintenant à travailler avec les autres cultures, je ne vois pas comment nous pouvons être très efficace avec les autres pays par la suite. Un ensemble  multiculturel permettra d'adapter l'organisation à tout moment à la volatilité des marchés internationaux.   Ce n'est pas avec une hiérarchie inflexible, divisée en commissions thématiques et homogènes qu'on va arriver à s'adapter aux marchés, mais bien avec des équipes multiculturelles qui collaborent ensemble.  La diversité est notre carte d'ouverture sur le monde.  

S.E. Addahre pense pouvoir optimiser sa stratégie par la homogénéité (les Marocains de Belgique), il enlève ainsi la puissance que la hétérogénéité apporte à mes projets multiculturels.   La homogénéité donne lieu au tribalisme comme celui du Nord Oriental.  Une fois entré dans la homogénéité, il deviendra très difficile par la suite d'y introduire la diversité culturelle.  Il y aura de l'opposition contre l'entrée d'autres nationalités, et il y aura également une résistance à la globalisation des affaires.

7.4.4.        Conclusion

La technologie de gestion dépend du leadership, et c'est cela la différence entre le tandem Addahre/Ameur et moi.    

Les mécanismes du marché veulent que tout investissement soit consacré à la création des emplois  (et pas à la création de multiples commissions, non plus aux conférences et aux workshops dans des hôtels de luxe, comme fait mon ambassadeur), et à la création de nouveaux produits et services.  L'emploi reste, à ma connaissance, toujours encore la seule manière pour attirer et garder quelconque talent.  Ce n'est pas ce que mon ambassadeur propose avec son initiative pour attirer les compétences marocaines.  

Quand ils n’y pas de clarté sur la stratégie et les objectifs, les MRE vont se sentir dupés par la politique actuelle du ministre Ameur et de l'ambassadeur Addahre.  Or, dans la position d'un ambassadeur, et avec la mauvaise politique qu'il a, il risque de faire perdre au Maroc non seulement une masse d'argent, mais aussi toutes les meilleures ressources humaines marocaines disponibles sur le marché belge, et beaucoup de belles opportunités.  Le Maroc ne pourra compter que sur les moins compétents et les incompétents, qu'on trouve en masse dans tous les pays, et il restera pauvre.

7.5.        ORGANISATION

La plus value de toute entreprise c'est l'organisation, même si le produit est nul ou sans vraie valeur (par exemple l'eau, les chansons, etc.), et même si les ressources humaines sont peu ou pas qualifiées.   Une économie reste toujours possible même si l'on a rien de spécial.  Il est possible de faire des affaires sans avoir un produit à soi, mais en offrant un service qu'on rend auprès des clients ou des sociétés productrices.  Une des raison pour laquelle notre économie est faible (taux de chômage trop élevé) et peu diversifiée au Maroc, c'est justement parce que nous n'avons pas développé un secteur de services.  A la base de tous les services se trouve l'organisation.   L'organisation est notre faiblesse.   Notre économie fonctionnera beaucoup mieux quand nous résoudrons les problèmes d'organisation.  Notre administration aussi.  

Maintenant l'ambassadeur Addahre a fondé son association, il a son capital social en main.  La première grande question à lui poser c'est :

Comment allez-vous organiser les associations pour gérer les compétences marocaines ?

Le ministre Ameur vient de se poser cette question, sinon il ne se serait pas rendu à Paris le weekend du 15 janvier dernier pour mener une réflexion comment organiser le réseau.  Vous pouvez lire plus à ce sujet dans son site Synergie des Marocains du Monde, dans l'article Mise en réseau des compétences: M. Ameur engage la réflexion avec les cadres marocains de France .  

Quelle orientation doit prendre votre organisation ?

Merci.

S'il n'a pas une vision ou une stratégie claire qui indique où il veut aller avec son organisation ou son réseau, il ne pourra pas donner des instructions précises aux collaborateurs qui l'entourent.  A cause de la confusion il y aura des disputes et des luttes de pouvoir, une tendance endémique chez beaucoup d’Arabes.  

Les disputes, il y en aura toujours dans toutes les organisations débutantes.  Seulement, ici, S.E. Addahre et ministre Ameur auront perdu beaucoup d'argent, beaucoup d'efforts, beaucoup de son temps de diplomate et de ministère, et beaucoup de temps de tout le monde, y compris le mien et le vôtre, et celui du pays qui ne se développe pas assez vite avec des gens comme eux.

Monsieur Boussa a montré des slides lors de la conférence, et tout ce que j'ai compris c'est qu'on essaye d'attirer les talents marocains vers les commissions correspondante à leurs compétences (ainsi ils n'apprennent plus rien de neuf).  Monsieur Addahre vise à développer des commissions thématiques.   Vous pouvez voir cette intention de structures dans la fiche d'inscription pour la convention du réseau de compétence MRE.  Il veut créer des commissions à l'instar de la Commission européenne.   Son organisation risque de devenir une organisation gigantesque, très difficile à gérer s'il n'a pas d'objectifs précis à viser avec tout ça et avec les quels il pourra mobiliser des subordonnées, et surtout très coûteuse.  Le système d'organisation de monsieur Addahre c'est de créer des silos.  

Cela correspond avec ce qu'il a compris depuis ma première lettre au Ministère des Affaire économiques et générales concernant le dossier Anaccell dans lequel j'explique la création de groupes autour d'une thème.  Il a copié cette idée de mobiliser les jeunes autour d'un produit (p 1, § 5, lin 5 – p 1, § 6, lin 3 – p 2, § 4, lin 1 – p 2, § 5, lin 1).  De là son ingéniosité de créer des commissions thématiques, pas pour générer des produits ou des services, mais apparemment pour faire de la discussion, du débat sans but précis.   A ma connaissance, un simple groupe de réflexion n'a jamais crée un seul emploi.  

Monsieur Addahre (et Monsieur Ameur qui compte sur lui) ne pense pas à l'efficacité, parce qu'il n'a pas trouvé cela dans les documents qu'il a reçus de moi.  Pourtant, il est une élite.  Il est intelligent et a compris mes idées, mais son véritable problème c'est qu'il arrive en Belgique avec un héritage de fonctionnaire et de politicien.  Sa manière de travailler correspond avec son esprit de divisionniste.  Sans s'en rendre compte, il crée déjà avant de commencer beaucoup de division autour de lui: la régionale (le Nord Oriental versus le reste du Maroc), la civile (l'élite versus le reste des gens), hiérarchique (les pouvoirs publiques et le reste), exclusif (son réseau ne s'adresse qu'aux Marocains) etc... Sa mentalité discriminatoire va sûrement plus lion: il se croit probablement plus en droit de faire ce que j'ai inventé, parce qu'il est un homme, et moi une femme.   Je n'ai aucun droit tout court, et encore moins sur la propriété intellectuelle de mes propres idées.  Il m'éloigne de mon but de pouvoir faire quelque chose pour mon pays.  Avec un pareil esprit, comment voulez-vous qu'il réunisse tous le Marocains pour travailler ensemble ?  Vous croyez toujours à son Réseau des Compétences Marocaines de Belgique ?

Pourriez-vous lui poser la question suivante ?

Vous n'avez pas pensé à créer une commission experts en systèmes anti-fraude et anti-corruption dans votre association ?   Vous êtes au courant que c'est une axe prioritaire gouvernementale, j'espère, avec tout ce qui se passe en Tunisie, en Algérie, en Mauritanie et en Egypte...?

C'est maintenant que lui-même et le ministre Ameur vont commencer à réfléchir les choses qui m'ont pris 20 ans dont la totalité ne figure pas dans les documents et les lettres qu'ils ont reçus.  C'est après avoir lancé publiquement le tout qu'ils vont se rendre compte qu'ils n'ont pas réfléchi à la suite.  C'est pourquoi leur démarche est vouée à l'échec dès son lancement et coûtera très cher, parce que le compteur financier a déjà commencé à tourner alors que le but de la démarche est d'avoir un modèle économique (peu d'investissement et grand retours).  Le danger dans les cas de l'ambassadeur Addahre c'est que l'argent de l'Etat soit appliqué sur des projets mal définis.  J'ai vu ce genre de comportement irréfléchi tellement souvent dans les projets en entreprise que la seule manière pour l'éviter c'est l'emprisonnement.

Quoi qu'ils disent ou fassent, cette mobilisation des compétences ne peut s'effectuer que dans le cadre de l'industrie privé, et c'est ce que je propose dans ma solution.  C'est un secret d'affaire pour augmenter la compétitivité du pays du Maroc qu'ils sont en train de disséminer et à mettre au grand jour au profit des nations en concurrence avec le Maroc.  

Avec autant d'éléments qui manquent, cette conférence sur les compétences du Monde était la première et sera probablement un one-shot.   Ils n'ont pas fixé une nouvelle date ou un calendrier de rencontres qui prouve que le projet est vivant.  C'est normal, ils n'ont aucun objectif précis.  

7.5.1.        Conclusion 

En ignorant les liens, S.E. Addahre a découpé le concept en plusieurs morceaux, une conférence par ici, une autre par là, et chaque fois avec un autre but différent avec lequel il perd de vu l'objectif de son combat.  Le résultat c'est de l'asymétrie ingérable dans l'ensemble.   Du chaos, en d’autres mots, mais qui coûte très cher.   C'est une preuve qu'il n'a pas d'objectif précis et pas de combat déterminé dans son âme.  

Éliminer l'inefficacité sera leur premier objectif.  Ils ont déjà un déficit et une restructuration coûtera encore plus cher.  Il y a trop de choses à améliorer dans leur plan avant qu'ils puissent devenir meilleur dans leur domaine, peu importe les bonnes idées.

Monsieur Addahre dispose déjà du capital social, par le biais du Consulat du Maroc.  C'est déjà un réseau complet de compétences marocaines à l'étranger, subventionné par l'État du Maroc.  On n'a pas besoin de créer un autre.

C'est ainsi que j'ai pu analyser que le projet des Messieurs Addahre et Ameur et leurs amis du Nord Oriental est faux.  C'est très simple à deviner.  Ils n'ont pas les mêmes préoccupations comme les miennes qui sont exprimées dans mon dossier de propriété intellectuelle et dont ils se servent royalement.  Je sais qu'on ne pompe pas ma tête pour faire de la concurrence avec moi au niveau de la réalisation, mais pour pomper la caisse de l'État marocain au plus vite.

7.5.2.        Mon modèle d'organisation

Donc, le centre d'innovation vise à instaurer une culture d'entrepreneur, d'innovation et de projets, de technologie et de la tolérance (Abstract of the innovation center)  

C'est pourquoi mon organisation consiste de trois grands piliers (voir présentation) :

Ces trois piliers reposent chacune sur une valeur centrale qui est respectivement l'innovation, la technologie et la tolérance.  La tolérance ne s'invente pas. Elle est une attitude à avoir immédiatement et qu'on ne peut pas reporter à une date ultérieure.   A terme j'envisage un quatrième pilier qui sera une fondation ou un fond d'investissement comme expliqué dans le concept du centre d'innovation.  

L'organisation est basée sur les quatre éléments de la nature: l'eau (l'imagination et les échanges humaines), l'air (la technologie), le feu (l'activité commerciale et les métiers) et la terre (les fonds).  

C'est une organisation symétrique, les fonctionnements de chaque composant sont synchronisés.    L'une alimente l'autre.  

  1. Figure 3

L'organisation du centre d'innovation selon la loi de la Nature

Élément naturel

Département

Fonction

Élément économique

Eau

Center for Excellence in Diversity Competence

Imagination et formations

Produit ou service

Nouvelle Économise

Air

Enterprise Laboratory

Développement de projets industriels

Techniques et Technologie

Feu

United Chambers of Commerce and Industry (physique)

Digital Unity (digitale)

Développement des marchés et du commerce

Le marché

Terre

Fondation

Fond d'investissements

Les finances

Je n'ai évidemment pas inclus tous ces éléments dans le dossier de dépôt que j'ai envoyé au ministère des affaires économique et générale du Maroc et à mon ambassadeur.  Ces éléments ne sont pas visualisés sur le site web non plus.  La seule fois que j'ai envoyé la totalité c'est en fin 2007 à Kingdom Foundation (Arabie Saoudite), après qu'ils aient réagit positivement sur ma demande par lettre simple.

Ignorant de la logique, sans expérience en entreprise, et avec le genre de vision restreinte qu'il manifeste, et avec son caractère sournois monsieur Addahre, ne saura pas facilement déchiffrer la chaîne des valeurs dans mon organisation.  C'est pourquoi Il est passé au massacre d'un concept rationnel qu'il découpe en plusieurs morceaux irrationnels, qu'il partage avec ses amis.  L'ambassadeur lui-même et ses amis s'est emparé de la notion Center for Excellence in Diversity Competence and Globalization  qui figure dans une liste de documents que j'avais jointe à la première lettre au Ministre des Affaires économique et générales, et que Ministre Ameur a rebaptisé en université des compétence marocaines qu'ils veulent installer partout dans le monde.   Le fait de mettre partout dans le monde correspond avec ce que le centre d'innovation vise son installation dans les marchés étrangers (voir doc du centre d'innovation, page 5, § 3,  ligne 4)   Ils ont aussi parlé d'une plateforme digitale qu'ils ont réduit à un portail « avec toutes les informations », alors que le miens est encore une fois relatif à la création des marchés et à la gestion des opportunités d'affaires internationales.  

Si nos amis Addahre et Ameur devraient restructurer ou repenser l'organisation monstre qu'ils viennent de lancer, cela coûtera encore plus cher.  De là, l'importance d'établir un bon plan de projet étudié et testé avant tout financement.  Je me pose des questions sur la manière de travailler au Maroc.    

7.6.        FINANCE ET CONTRÔLE

Qu'est-ce que la trésorerie marocaine finance ?   Si le financement du Forum Halal par l'ambassade du Maroc a comme résultat 'zéro' pour les entrepreneurs marocains, que doivent les MRE et la caisse de l'État du Maroc attendre comme résultat du financement de la première convention nationale du Réseau des Compétences Marocaines de Belgique du 11 décembre 2010 ?  

Dans cette section nous allons comparer les dépenses contre les performances sur un délai spécifique pour voir si S.E. Addahre et le ministre Ameur ont une stratégie financière en place pour porter le coût de cette géographiquement très vaste opération de mobilisation des compétence marocaines à travers le monde.  La facture pour la première convention nationale du Réseau des Compétences Marocaines de Belgique du 11 décembre 2010 n'est certainement pas maigre.  

S.E. Addahre et le ministre Ameur, maîtrisent-ils leurs budgets ?  Si oui, comment ?  

7.6.1.        Les indices financiers pour S.E. Addahre

Pour accueillir son élite, S.E. Addahre a choisi du grand luxe à 5 étoiles, au Dolce Hotel Spa § Resort, à la Hulpe, dans la région la plus chère de Belgique.   Pour y accéder, il faut une voiture, ce que la plupart des MRE que S.E. Addahre et ministre Ameur veulent, n’a pas.  

Monsieur l'ambassadeur s'attendait à bien du monde pour lequel il a loué pour toute la journée la plus grande auditoire et quatre autres grandes salles, avec des interprètes, et des casques pour les incompétents en langue française.  Tout le monde se demandait ce que les MRE ont fait jusqu'à présent pour mériter un accueil presque royal.  Il manquait juste le tapis rouge.

Il n'y avait pas de brochure, pas de programme, pas d'affiche, pas de cartes de visite, pas de dossier de presse, et pas de nouvel agenda pour la suite, pas de facture ou de reçu (voir p. , la gratuité) qui prouve qu'il y a une organisation derrière la démarche.  Est-ce que cet événement a un futur ?  Il n'y a pas de site web ou d'autres formes d'information pour orienter les MRE.   Le plan de communication de S.E. Addahre consiste que d'un SMS pour moi et un e-mail avec un formulaire d'inscription pour les autres.  En général, il y a très peu de traces que cet événement n’a jamais eu lieu.  Imaginons que j'ai pris un jour de congé pour y assister, comment dois-je prouver à mon employeur que je suis bien allée à cet événement et pas à un autre ?   Vous ne trouvez pas cela curieux par rapport au nombre d'invités (entre 200 et 300).   Heureusement que j'ai enregistré sur cassette l'entièreté de la séance plénière qui prouve que l'événement a bien eu lieu.

Mais, il y avait le petit déjeuner avec des croissants, des couques, du beurre, du chocolat, du yaourt et des fruits en pièces et en jus.  Il y avait aussi la pause café bien fournie avec du chaud et du froid et des mignardises et des sucreries toute au long de la journée. Le lunch sandwich n'était pas mal non plus, et il y avait aussi le dîner le soir auquel n'ai pas assisté.  Il y avait tout pour montrer que « notre ambassadeur nous aime beaucoup ».  Par personne cela devait coûter entre 100 et 115 Euro, seulement pour l'alimentaire.  

Vous pouvez le vérifier dans le devis que j’ai demandé auprès de cet hôtel de luxe pour exactement la même conférence (regardez la page 3 et 4).  J’ai écris à l’hôtel que je voulais prévoir un budget pour quelque chose comme le événement impeccable du 11 décembre.  Ils m’ont téléphoné pour dire qu’ils allaient m’envoyer le contenu de la facture pour monsieur Boussa.  Le total pour monsieur Boussa s’élève à 58,011.9 Euro (cinquante huit mille et onze).  Ce n’est pas le total pour S.E. Addahre, qui visiblement se sert des membres de la communauté MRE pour régler ses affaires financières. C’est eux qui doivent lui rendre service.

Ce montant est un forfait basé sur la capacité de l’auditoire pour les sessions plénières, soit 400 personnes.  Il n’en avait qu’entre 250 et 300.  Ils ont payé au moins 100 repas de trop (à environ 115 euro).  Ça fait 11,500 Euro cadeau pour Dolce Hôtel.   C’est normal quand ils ne savent pas prévoir à l'avance combien de personnes vont venir, puisque les invitations étaient faites en catastrophe 3 à 4 jours avant l'événement.

 

Le montant global pour cette journée s’élève à beaucoup plus car dans la facture il n’y a pas inclus les interprètes et l'équipement (des casques sans fil), les photographes, une petite dizaine d'hôtesses habillées à la marocaine, et probablement un petit peu de sécurité aussi pour notre ministre Ameur, les accommodations de la délégation du Nord Oriental Marocain et du Ministre Ameur, les voyages par avion et les déplacement par taxi entre Bruxelles et La Hulpe (entre 80 et 120 Euro aller et retour), et les sorties en restaurant.   Le total pourrait facilement s'élever entre 75 000 Euro (soixante dix mille) et 90 000 (quatre vingt dix mille).  À moins que cette délégation est venue à titre privé (ce qui m’étonnerait).    

Le total pourrait approcher le million de Dirham marocain.  C'est un sacré prix pour une seule journée et pour la caisse d'un pays encore en voie de développement et qui accepte les aides au développement, et pour un réseau de compétence qui jusqu'ici ne vaut toujours rien.  Si on compare ce montant pour une seule journée, avec le montant de 75 000 Euro que l'Union Européenne octroi au petits entreprises pour une durée de trois ans, on peut se poser des question quant à la gestion financière d'un pays qui compte un très grand nombre de pauvres sans travail.  

Vous vous rendez compte s'il faut organiser une pareille convention de compétences marocaines une deuxième fois et dans tous les pays du monde où il y a un Marocain ?

7.6.2.        Le business model de S.E. Addahre

Quand il y a une dépense d'un part, il faut avoir d'autre part une mécanisme business pour amortir ou absorber la perte.   Le modèle business de S.E. Addahre était très clair : c'est la gratuité complète.  

J'aurais beaucoup mieux supporté cette dépense s'il avait demandé à tous les MRE une participation au frais.  

Il aurait pu diminuer la facture d'un petit quart, c'est mieux que rien du tout, il pourra financer une autre chose avec ça...  Ce n'est pas son schéma.   Les rentrées ne font pas parti de son business plan.  Son but n'est pas de rentabiliser mais de faire le plus de frais possible, et encore des frais, pour pouvoir chaque fois revenir avec encore quelque chose de neuf qui provient des documents de projets ou du site web de Naima, richement remplis d'idées pour vivre une bonne dizaine d'années de cette façon-là.

Or, s'il fait payer les autres, il risque de devoir répondre sur des vrais questions, comme «  Qu'est-ce que vous avez à m'offrir ? Qu'est-ce que ce réseau va faire pour moi ? ».  Ces questions lui font peur ?  Toutes ces questions correspondent à la question fondamentale : « Quelle est la mission de votre réseau ? »  Or, il ne veut pas entendre ces questions, parce qu'il veut garantir la non transparence le plus long temps possible.   Le vrai problème, c'est qu'il n'a pas de produit.  Pour cela il faut qu'il sache d'abord le profil de son client ou son usager.  Il n'a pas fait cette étude, et un remplacement de cette étude par les mots comme 'les compétences marocaines' ou 'des scientifiques', n'aide toujours pas à spécifier le produit ou le service du réseau.  On arrive tout doucement au constat qu'il y a eu une dépense sur du vide.

7.6.3.        Conclusion pour le cas de S.E. Addahre

Il vient de faire des dépenses pour presque un million de Dirham sur un seul jour, et il n'a pas encore structuré son organisation.  En plus, la conférence n'a rien rapporté, il n'a pas de plan de projet en place, au moment de la convention il n'avait pas les vision-mission-valeurs.   Nous assistons ici à un cumul de passifs.

Je juge bien entendu, à partir de ce que j'ai pu observé ce jour là.  Seulement Dieu sait quels sont les autres passifs qui se sont rajoutés après et que je ne connais pas.  La nature très particulière des passifs financiers c'est qu'elles ont tendance à incrémenter très vite et de façon exponentielle si on ne met pas de frein rapidement aux dépenses.  Ce type d'accumulation se développe toujours là où les investissements ne vont pas où elle doivent aller, comme aux projets mal réfléchis, avec comme résultat la pauvreté et le sous-développement, par ce que c'est de l'argent disparu, qu'on ne récupère jamais.   On ne constate la perte que cinq ou dix ans après, quand rien n'a changée dans la vie des gens ou quand tout s'empire (par exemple le chômage qui perdure au lieu de diminuer).   Ici, nous avons l'occasion de suivre une descente en progression.  

Quand on prend l'ensemble de la masse d'argent dépensée par le Maroc pour les trois événements que j'ai observé, je dois dire que l'argent du contribuable marocain peut être beaucoup mieux être investi et bien contrôlé

7.6.4.        Questionnement

C'est là ou il faudra lui poser la question la plus importante :

Comment comptez-vous financer de pareils événements.  D'où chercherez-vous les rentrées ?  Comptez-vous seulement à dépenser les subventions de l'Etat marocain ?  

Avec toutes les dépenses que vous avez effectuées jusqu'ici, avez-vous déjà le réseau en place ?  

Quand est-ce que vous comptez rentabiliser les frais effectués jusqu'ici?  

Merci.

Si Monsieur Addahre doit rentabiliser son association débutante à laquelle il a déjà affecté une masse globale d'un déficit de presque un demi million d'Euro sur un jour.   Logiquement, Monsieur Addahre démarre son organisation sur un déficit, qu'il ne pourra pas rattraper, surtout pas avec le business model de la gratuité, et encore moins avec une personnalité juridique d'une association sans but lucratif (asbl).   En tout cas en Belgique, quand une association se met à faire du commerce atteignant le demi million d'Euro, elle sera forcée par la loi de changer son statut vers une société commercial et de payer des taxes.  Il est déjà juridiquement, fiscalement et financièrement bloqué, à moins qu'il compte sur l'argent du gouvernement qu'il ne doit jamais rembourser.  

Il faut voir encore s'il s'agit d'un déficit (ou dette) légale ou illégale (une déficit sur base de faux projet).  

En plus, il parvient à se mettre en déficit alors qu'il emploi des volontaires.  Même sans payer toute une armée de personnes 'très compétentes' qui gèrent ses nombreuses commissions, il ne sait pas encore faire du profit ?   N'est-ce pas de l'incompétence ?   Mais que va-t-il se passer le jour quand il découvre qu'il faut payer les gens pour bien travailler son association ?  Les lois sociaux en Belgique, même si en emploi des volontaires, sont un des plus strictes au monde.    Vous voyez venir la ruine ?  Pourtant il est content d'avoir accompli quelque chose pour le pays.  

Demandez-lui son plan marketing (comment va-t-il représenter son association auprès du publique pour attirer du monde), pour voir si culturellement il est proche ou loin des Marocains en Belgique (voir section profile).  

Les MRE pensent  'encore une association de plus, comme il en existent des tonnes dans toute l'Europe'.  Est-ce original ?  Est-ce que cela vaut un investissement ?

Merci.

Pensez-vous qu'il va pouvoir convaincre les marchés des capitaux privés, avec un pareil bilan financier en négatif avant le démarrage ?

7.6.5.        Les indices financiers pour le ministre Ameur

Quand on lit bien les déclarations, les propos et les programmes qu'on trouve sur le site http://www.marocainsdumonde.gov.ma du ministre Ameur, et quand on fait une analyse psycholinguistique, on comprend tout de suite qu'il s'agit du vide partout.  Une phrase flagrante est celle-ci : « La convention est le fruit d'une expérience pionnière qui a été lancée, en 2010, et qui a permis la formation de 40 jeunes marocains résidant à l'étranger » C'est un beau fruit pour quelque chose qui vient d'être lancée et dont on ne connais pas le résultat, mais on a déjà l'expérience.   On appelle cela le langage des belles bulles.

Il me semble qu'il prend une signature d'une convention comme une réalisation importante qui devrait faire trembler le monde.  Un exemple est la convention permettant aux jeunes immigrés marocains de bénéficier de programmes de formation professionnelle.   Les jeunes issus de l'immigration qui vivent des grandes difficultés en Occident peuvent venir suivre une formation en artisanat au Maroc, pour ensuite avoir une meilleure réinsertion professionnelle au pays d'accueil.  Il s'agit en plus de ceux qui sont déjà diplômés comme par exemple, en informatique, en commerce et en électronique... selon le ministre Ameur ce sont eux qui vivent en difficultés.  C'est très pionnier, en effet, au point qu'aucun MRE attache de la crédibilité à cette proposition.

A la première convention des compétences marocaines résidents à l'étranger dans lequel je l'ai vu, il a crié qu'il le cherche le transfert des technologies par le biais des MRE.  Il est certain qu'il s'agit là d'un transfert du Nord vers le Sud.  Dans la pratique, il fait le contraire.  Par une formation en artisanat au Maroc que les jeunes MRE vont devoir exercer au pays d'accueil, c'est transfert de technologies dans le sens inverse.   C'est une perte pour les exportations Marocaines dans le futur.  Le ministre Ameur d'attaque au dernier fleuron économique qui nous reste, l'artisanat marocain.  Il faut arrêter cette connerie rapidement.  Il y a plein de formations gratuites disponibles dans les pays d'accueil pour ceux qui veulent apprendre, c'est encore une excuse pour creuser plus loin dans la caisse de l'Etat du Maroc.  

Pour le reste, le site de Ministre Ameur contient beaucoup d'éléments similaires aux éléments dans le concept du centre d'innovation.  Il parle, par exemple, de 1000 PMI/PME que la France va créer pour le Maroc.    C'est à l'instar de ce que j'ai marqué dans le concept du centre de l'innovation à la page 5, point n° 3, § 3, lin 1: « Nous visons à développer une capacité de traitement et de livraison de 25 à 50 PME et d’environ 1500 emplois dans les trois premières années de la mise en place du prototype du

centre (le master) ».  

Pourquoi est-ce que les propos du Ministre Ameur sont une farce (des boîtes vides)?  Parce que :

  1. Il n'a pas fait de calcul pour estimer à combien d'emploi correspondent les 1000 PMI/PME.  Dans mon cas, en sachant de quels rôles et dans quel secteur il s'agit, j'ai mis un chiffre raisonnable en avant avec un délai réaliste.
  2. Il demande cela à la France, au pays où 'regarder la TV le soir' et 'ne rien faire' sont considéré un projet.  
  3. Franchement, avez-vous déjà vu un pays qui va produire des PMI/PME pour un autre pays? D'ailleurs, la France en a besoin elle même en ce moment de dettes souveraines dans la zone Euro.
  4. Pourquoi seulement la France et pas aux autres pays ?  
  5. La France n'a-t-elle pas besoin d'entreprises elle-même pour alléger sa dette publique?

Pour croire à tout cela, il faut d'abord être naïf...  Mais, parce qu'il est monsieur le ministre, tout le monde se met à le croire.   Comment compte-t-il attirer les entrepreneurs vers lui ?  Par son site web Synergie des Marocains du Monde (SMM)?   Si la création d'entreprises est tellement importante pour le ministre Ameur, pourquoi propose-t-il sur la fiche d'inscription sur SMM seulement deux options pour identifier votre métier, soit vous êtes une association, soit une compétence ?   L'option 'entreprise' n'est pas indiquée.  Mais, il sait déjà à l'avance qu'il va en avoir 1000, et il ne dit pas non plus dans combien de temps.   C'est le ministre par excellence qui s'intéresse aux PMI/PME des MRE et qui trouve les budgets pour occuper son temps à inventer des boîtes vides.

Peut-être qu'il convainque les gens au Maroc, mais ici en Europe du Nord, qui compte beaucoup d'indépendants parmi les MRE, on voit tout de suite que c'est du bidon.  Personne n'ose se mettre en société ici dans cette époque de crise de crédit grave.   C'est du faux, ce qu'il propose.

A-t-il un programme en place pour trouver les 1000 PMI/PME ?  Moi, j'en ai plusieurs pour identifier les personnes les plus talentueuse et les entrepreneurs dont il ne sait rien.   Dans mon modèle je ne demande bien entendu pas à un autre pays de produire des entreprises pour un autres, cela ne se demande pas.  On ne peut ni forcer les gens à produire une entreprise ni à la mettre où le Ministre Ameur souhaite la mette, non plus.  La création d'entreprise ne se décrète pas.  Cela ne tienne qu'à nous de faire ce travail par nous-même pour le Maroc.  C'est beaucoup plus certain pour assurer la rentabilité des unités, que de se faire rouler par un pays étranger.  

Selon mes calculs, basés sur un plafond que l'Europe accorde aux start-ups, et dépendant de ce qu’elles vont produire, j'ai fait l'estimation que les 1000 PMI/PME font en moyenne 75,000,000 Euro (soixante cinq millions).  C'est Ministre Ameur qui va payer cette facture à la France ?   Cela correspond toujours avec les priorités gouvernementales ou s'agit-il des priorités du Ministre Ameur.  Je me demande vraiment comment il parvient à convaincre ses supérieurs hiérarchiques pour prétendre tout ça sur son site web ?  

Puis d'ailleurs son vrai intérêt n'est pas vraiment centré sur les entreprises (sur du vrai).   Il a une préférence pour les associations (pour du vague et du confus), ce qui rend l'entièreté de sa politique pour les MRE, fallacieuse.  Les associations c'est le non profit par nature.  Dans le monde des affaires en Europe les associations ont la réputation d'être improductives à cause de leur fonctionnement à perte.  Vous pouvez tranquillement dormir dedans sans grandes conséquences économiques, au point que pour les réveiller, le législateur européen a envisagé des règles de fonctionnement pour les associations semblables à celles d'une entreprise commerciale, vu le coût qu'elle représentent pour les budgets de l'État, et surtout dans cette époque de grande crise.   Cette nouvelle tendance en Europe a donné naissance à l'entreprise sociale qui suit la loi du marché pour répondre aux besoins sociaux, et qui graduellement mettent fin à l'économie associative, trop peu productrice de valeurs marchandes.

Le Ministre Ameur compte raviver cette économie mourante en occident par son programme  Enracinement-sans-Déracinement.   Lisez bien le contenu de ce programme dans lequel il envisage à optimiser la présence des compétences Marocaines à l'étranger au profit de l'économie marocaine en donnant des incitations financières aux associations.   C'est pour endormir les Marocains et pour anesthésier l'économie marocaine.  

Il parle de projets innovants (notez les lettres en gras).  À priori, je penserai aux innovations techniques, technologique et médicales etc., pas vous ?  Eh bien non, il s'agit tout simplement d'un accompagnement social des prisonnier, des pensionnées, des orphelins, etc...  C'est cela son innovation qui va améliorer la compétitivité de l'économie marocaine et l'image des Marocains.  Il appelle son programme bêtement Enracinement-sans-Déracinement.  Pour que ce programme d'un déraciné marche, il faut qu'il vienne donner l'exemple sous les projecteurs comment il faut s'enraciner sans déraciner.  Heureusement que ce programme qui n'a pas d'objectif précis se limite dans un premier temps à la région Rhône-Alpes/Auvergne.

Sa stratégie est erronée, et son financement l'est encore plus.  Il compte apporter un soutien de 9000 Euro pas an aux AMRE (l'Association des Marocains Résidents à l'Etranger).

Avec tout le respect pour les Marocains vulnérables, ici il s'agit de la société civile française, des immigrés en France.   La France est responsable pour les problèmes dans sa société et pour la mauvaise gestion des immigrés sur son territoire.  Ce n’est pas au Maroc ou un autre pays de résoudre les problèmes sociaux qui se trouvent en France.  C'est elle qui les a créée, c'est elle qui doit les résoudre.  C'est le contribuable français qui doit payer la totalité de la facture, et pas le contribuable marocain pour les fautes que la France a commise une énième fois contre la population maghrébine.

Le ministre Ameur prend une piste trop coûteuse pour le Maroc, et pas rentable à terme.   Il compte d'abord investir (une première fois) dans le renforcement de la capacité des associations des MRE, pour ensuite investir (une deuxième fois) dans les meilleurs projets qu'elles auraient identifiés.   C'est trop cher et trop lent.    Le Maroc n'a pas le temps et l'argent. Ce que le ministre Ameur propose, s'appelle 'la procrastination', une tendance typique pour les incapables qui consiste de .   Il faut aller vite maintenant.  

Le ministre lui-même parle de 2012 comme date butoir, alors, ne vaut-il pas mieux de directement investir dans les meilleurs projet sans l'intermédiaire des associations qui ont d'abord besoin de renforcement de leurs capacités et parce qu'elles ne savent pas comment distinguer un bon projet d'un mauvais projet pour l'économie marocaine ?   Visiblement le ministre lui-même ne sait pas faire cette distinction.  Pourquoi ne pas passer par celles qui ont la capacité ?    

Le ministre Ameur ne dit pas ce qu'il doit sortir de ces 'meilleurs projets' (meilleur en quoi?), mais déjà à l'avance il décide que les meilleurs projets ne doivent pas dépasser un an d'exécution.   Et après l'exécution, qu'est-ce qui se passe ?   On recommence ou c'est fini ?  Un an, cela correspond avec le temps qu'il lui faut pour remplir les poches des chefs incompétents des associations, pour qu'avec leurs incompétences elles doivent identifier les personnes compétentes avec les meilleurs projets, pour ensuite les assister avec leur incompétence à produire le projet en un an de temps ?  Il faut supprimer ce programme Enracinement-sans-Déracinement qui sert à provoquer une hémorragie financière depuis la trésorerie du Maroc vers l'étranger.

Je recommande vivement au Maroc de faire un freeze de développement des associations pendant quelques années pour permettre le développement des entreprises commerciales et sociales, et pour substantivement augmenter la compétitivité de l'économie marocaine dans ce monde nouveau. C'est sur cela qu'il faut concentrer les investissements et pas sur les AMRE du ministre Ameur pour voir les améliorations au niveau sociale.  

Les associations assurent l'augmentation de l'incompétence et de l'assistanat.  Une association n'a pas le même sens pour les risques et pour les opportunités qu'un entrepreneur avec un projet porteur ou un centre d'innovation a.  Une association n'est pas configurées ni obligée à devenir rentable, comment peuvent-elles rentabiliser les projets des autres ?   Il faut diminuer le nombre d'associations et augmenter le nombre d'entreprises.

Cette politique de vouloir s'appuyer sur les associations vont faire couler le prestige économique que le Maroc peut trouver beaucoup mieux en prenant un raccourci par l'investissement directe dans l'essentiel, c'est les vrais innovations et les entreprises créatrices d'emploi et des revenus.   Cette démarche du ministre Ameur est en contradiction avec les performances et la croissance de l'économie marocaine. Il fait tout pour chasser la confiance des investisseurs étrangers.  

Le ministre Ameur a voyagé vers les 4 coins du monde pour faire appel aux compétences des MRE parce qu'il y a un manque de compétences au Maroc que les entreprises multinationales recherchent pour leur compétitivité.  C'est ce qu'il a dit à Bruxelles le 11 décembre dernier, c'est ce qui est imprimé dans ses discours.   Or, si le ministre Ameur s'occupe aujourd'hui à programmer avec des incitatifs financier les ressources humaines ou les compétences pour prendre une orientation 'association', nous aurons demain toujours un manque de compétences orientées 'entreprise', que les multinationales cherchent.  Je vous garanti que les multinationales n'attendront pas.  Elles partiront ailleurs, comme en Asie du Sud-est qui mènent des meilleures politiques industrielles que nous.  Je préviens le Maroc que si une entreprise multinationale plie les bagages, elle ne reviendra plus jamais, et il n'y aura pas d'autres qui viendront se présenter au Maroc par le simple fait que les nouvelles font le tour dans le milieu des PDG et des investisseurs.  

Demandez-lui pourquoi il en fait une priorité d'investir dans un milieu non productif et rempli de personnes incompétentes dans les associations alors que c'est l'inverse qu'il faut faire.

7.6.6.        Le plus grand risque financier de toute l'histoire du Maroc...

...C'est la manipulation des épargnes des MRE.

 

Dans mon concept du centre d'innovation vous trouvez à la page 9, point D, une stratégie pour la facilitation des investissements arabes dans l’Union européenne.  

J'ai bien expliqué à la page 10, § 3, que le but est de plutôt mobiliser les pétrodollars pour acheter les entreprises en faillites ou à céder.  C'est ainsi qu'on peut résoudre le chômage de notre peuple et enrichir notre portefeuille d'entreprises commerciales dans l'international, développer le marché extérieur dans lequel nous sommes de toute façon, et seulement après de proposer aux MRE d'investir là-dedans pour soutenir l'expansion internationale de ces entreprises.

   

Comme par hasard, le Ministre Ameur parle aussi d'une "stratégie de mobilisation des investissements" de ses ressortissants de l'étranger.   Il en a parlé pendant la première convention nationale du réseau des compétences marocaines de Belgique le 11 décembre dernier.   Dans mon document je ne visais pas les épargnes des pauvres immigrés marocains déjà pressés comme des citrons par la récession, par le coût de la vie très élevé, et par le chômage.  

On n'investit pas les épargnes civiles dans un projet d'entreprise en cours d'exécution, on investit dans une entreprise finalisée et rentabilisée.  Comment le Ministre Ameur peut-il viser l'argent des pauvres MRE qui arrivent à peinent à envoyer à leurs familles restées au pays, pour les investir dans un projet, dans quelque chose qui doit encore se développer et qui n'est pas stable ?  Depuis quand est que l'épargne des uns est devenu du capital à risque pour les autres ?   A moins qu'il parle de ses propres projets d'investissement, le Ministre Ameur ne connaît visiblement rien au financement de projet.  En plus, je suis étonné que le Ministre Ameur ne connaisse rien de la situation financière lamentable de la plupart des MRE alors qu'il prétend vouloir s'en occuper.  

Un autre raison pour laquelle le Ministre Ameur ferait mieux de s'éloigner de l'argent des MRE, c'est que cet argent est considérée être du capital européen, en Europe par exemple.  L'Europe ne verra pas bien cette fuite des capitaux.  Les banques européennes en ont besoin.  Par la solution que j'ai décrite dans mon dossier, il y aura au moins des capitaux arabes qui entrent en Europe, et d'autres qui sortent pour avoir un équilibre pour tous.  Ce n'est pas l'esprit du Ministre Ameur.  Le genre de mouvement financier que lui propose a été à l'origine de plusieurs guerres armées entre pays.  C'est ce qu'il cherche avec l'Europe, avec son ignorance et son aveuglement pour un dossier dont il ne connaît pas tous les paramètres.

Si vous laissez cet homme continuer comme il fait, nous serons ruinez à la fois au Maroc et à l'étranger.

Vous trouverez d'autres exemples de risques financiers dans la section Analyse de l'impact, à la page .

Last but not least, si vous regardez l'organigramme du ministre Ameur, on dirait presque un petit état dans un État.  Bientôt il aura aussi ses petites associations de compétences marocaines partout dans le monde comme des minis ambassades.  Il manque juste une armée.

J'ai parcouru le processus d'inscription dans son site Synergie des Marocains du Monde pour accéder aux compétences.  Après avoir confirmé, j'ai reçu une note me disant « Votre compte doit être maintenant accepté par un modérateur ».  Apparemment il faut un visa pour entrer dans son empire.

Pour en savoir plus vous pouvez visiter ses nombreux sites dans lesquels vous allez constater ses tendances mégalomanes, jusqu'à vouloir créer une TV spéciale pour les MRE, une idée qu'il a copié de  Migration 4 Development Organisation .

7.6.7.        Conclusions pour le ministre Ameur

On dirait que quelqu’un n’a plus d'intérêt que l'emploi ne se crée pas au Maroc.  Quelqu'un a un intérêt d'avoir autant d'associations.  N'avez-vous pas remarqué que le ministre Ameur insiste beaucoup trop sur les associations et trop peu sur les créateurs de l'emploi et des revenus ?   Vous ne trouvez pas qu'il insiste trop sur l'activité socio-politique et trop peu sur le socio-économique ?  Il y beaucoup trop de conférences gigantesques, des débats, rencontres, work shops, conventions, des signatures, de médiatisations par la web TV ... Toutes ces choses qui sont périphérique et vide de substance, c'est pour faire croire qu'il y a un dynamisme alors qu'il y a rien qui change dans le fond.  C'est du cinéma.  On ne crée pas de croissance avec cela.  

La grande question c'est combien ?   Combien d'autres conférences est-ce qu'il a besoin avant d'arriver à l'essentiel ?   Il faut s'en rendre compte rapidement et geler les fonds qui alimentent le périphérique comme une réunion, un forum ou conférence, etc.  Ces choses ne peuvent pas être considéré comme des projets, ce sont que des débats sur des points de vu qui doivent normalement résulter en décision pour une action, mais pas en quelque chose de concret...  

Pour un financier, un projet est un investissement et une conférence est un frais et ne peut pas être considéré comme un projet en même temps.  Tout ce que le ministre Ameur fait ne sont pas considéré  comme des projets.   Il n'y a que lui qui appelle tout cela ‘des projets’.  Il est économiquement pas soutenable d'affecter aux conférences, des budgets qui servent à développer des projets qui créent des emplois.

Le Maroc, comme tous les autres pays Arabe, a besoin d'entreprises créatrices d'emploi. Les troubles civiles actuels à travers tout le monde Arabe en témoignent.  L'emploi n'est pas une responsabilité du gouvernement, c'est la responsabilité des entreprises.  L'entreprise dépend de la créativité des individus.  C'est cela ce qu'il faut stimuler par des méthodes adéquates, comme un centre d'innovation et par l'éradication de la corruption et du népotisme dans les administrations dont les dossiers de projets peuvent en être des victimes.

Je ne pense pas que nous avons émigrés pendant de très longues décennies pour revenir avec de l’expérience associative, pour toujours avoir besoin des aides.   Nous sommes parti pour revenir avec des activités sophistiquées et génératrices de revenus, de bénéfices et de profits.   Alors, où sont les entreprises, les marchés, les produits, les services, les bénéfices, les marques marocaines etc. dans le plan du tandem Addahre/Ameur pour les MRE ?  

7.6.8.        Analyse des Performances

Les Performances vont apparaître une fois que l'euphorie du lancement est tombée.  Avec la liste de participants enregistrés, le ministre Ameur et S.E. Addahre pensent pouvoir prouver qu'il y a un besoin pour un projet comme le sien (ou plutôt le mien).  

Or, c'est maintenant qu'Addahre et Ameur vont devoir décliner les stratégies annoncées pendant la convention en opérations quotidiennes (ou en plan de projet) de l'association Marocains.be.  Ils auront besoin de tous les éléments cités sur la liste à la page .  Ce sont des pièces que de plus en plus d'investisseurs exigent.   C'est ici que lui même et son élite vont devoir creuser très loin dans leur tête pour constituer un plan durable et très économique.  Si on ne sait pas montrer grandes choses, c'est foutu.  Et, après un rejet par un investisseur, il faut plus jamais retourner chez lui pour demander de l'argent.  

Or, le seul atout majeur de monsieur Addahre jusqu'ici demeure l'imagination qui correspond avec le concept du centre d'innovation, avec les quelques papiers qu'il a reçu pour suivre ma demande auprès de Monsieur Baraka, et ce qu'il a trouvé par mes sites web.  Sans tout cela cet homme est un nulle.

Questionnement

Vous pouvez coincer les messieurs Ameur et Addahre, c'est au niveau de la métrologie.   Demandez-les, s'il vous plaît :

Comment vous faites pour savoir si vous allez vers votre but ou si vous ratez votre but ?

Puis, vous verrez les écarts entre mon projet et leurs projets.  Eux ne savent pas où ils veulent aller avec tout ce qu'ils font.

Merci.

7.6.9.        Solution : Mon business model

Mes produits sont l'entreprise et l'emploi.   Mon client, c'est l'économie marocaine.  Pour être précis c'est les entreprises marocaines et les travailleurs, qu'ils résident au Maroc ou à l'étranger.   Pour les entreprises situées en Maroc, le but est de développer leur expansion sur les marchés internationaux, par l'exportation, par des filières et par une nouvelle solution hybride et très peu coûteuse que j'ai en tête, qui permet une attache à l'étranger avec l'enseigne mais sans nécessité d'investir dans la mise en place d'une branche.  C'est dans ce sens-ci que le Maroc ne profite pas bien des MRE qui pourront faire bouger les choses au niveau des exportations marocaines que ce soit des produits finis ou des matières premières.  

La solution d'avoir des entreprises marocaines ou à capital marocain ou Arabe permettra aux travailleurs Marocains résidents à l'étranger de générer des revenus dont ils peuvent déduire des devises, et elle permettra des profits pour l'entreprise marocaine à l'étranger grâce aux marchés extérieurs que les MRE connaissent très bien.  On pourra mesurer cette promesse par le pourcentage en parts de marchés en différents pays, le nombre de contrats gagnés, mais aussi le nombre de contrats perdus pour nous rappeler si nous sommes toujours sur la voie du départ, ou sur une autre.

C'est ainsi que le centre d'innovation vise à produire des entreprises et l'emploi.  Quand cela marche bien pour le Maroc, nous pourrions proposer des partenariats (publique privés, par exemple) avec d'autre pays (Arabes ou qui dépendent de la diaspora) pour la construction de centres d'innovations dans leurs régions.  Vous trouverez plus de détails dans le concept à la page 7, point B.

Pour mesurer les performances, j'ai prévu de mettre en place des systèmes de mesure (voir concept du centre d'innovation page 5, point 5).  Je pourrai ajouter celles liées à la rentabilisation, pour correspondre à l'information ci-dessus, de compter par jour, par an et par mois:

 

Ça c'est mon projet.  Les compétences Marocaines à étranger seront déployées dans ce sens là.  C'est le sens le plus concrêt que je puisse m'imaginer.  C'est cela l'enracinement sans déracinement, pour reprendre les termes du Ministre Ameur, toutefois son but n'est pas le même comme le mien.   Le sien ressemble à une foire de recrutement pour des postes peu claires ou inexistantes.  Ministre Ameur et ambassadeur Addahre savent très bien qu'aucun MRE qui a traversé l'étroit de Gibraltar ne va laisser tomber toutes les sécurités en Europe pour ne rien trouver au Maroc.  C'est pourquoi je n'ai détecté aucune solution dans tous leurs très beaux discours transportant pendant la conférence.

En plus, par le simple fait d'avoir désintégré le concept du centre d'innovation en plusieurs morceaux, S.E. Addahre a désactivé l'efficacité de tout le projet.   Ce qui aurait dû se passer c'est d'avoir une organisation qui fait les trois événements en un (Road Show + le Forum Halal + Convention des Compétences MRE) et en permanence.  C'est de faire rencontrer les entreprises marocaines avec les compétences marocaines disponibles en Europe et développer les affaires ensemble.  C'est ce que fait mon organisation.  Mais parce que l'idée ne vient pas de S.E. Addahre, il ne dispose pas de cette vision.  Ou bien il l'a fait par exprès pour rendre l'affaire beaucoup plus cher que ce qu'elle vaut.

Quelle direction prend mon organisation ?  La réponse est simple : mon organisation (sociale et commerciale) est basée sur la loi du marché et vise la rentabilité à la fois par la création des revenus et par des améliorations mesurables dans la société civile (diminution de chômage, de la pauvreté, l'augmentation de scolarité, l'accès aux soins santé et hygiène, l'accès à l'eau, etc.)

Chaque objectif doit être mesurable par un tableau de bord qui est fixé lors de l'analyse du projet et long temps avant son financement.  Mesurer la performance est nécessaire pour la levée des fonds, car à l'heure actuelle les investisseurs deviennent de plus en plus exigeant.  On voit très bien ce comportement d'investisseur dans le cas des bonds d'états de plusieurs pays européens.  On exige plus de rentabilité pour garantir le remboursement des prêts.  Personne n'a envie d'investir dans une organisation, un gouvernement ou un pays qui ne produit aucun résultat.    

Les investisseurs vont toujours poser cette question : « comment vous allez mesurer votre performance? »    Les investisseurs savent que tout ce qui n'est pas mesurable, est ingérable et pas améliorable et doit être considéré comme un passif.   On cherche l'efficacité dans la livraison de valeurs positives pour la société civile et la livraison de produits et services marchandes.  Leur question en d'autre mots c'est « quelle est votre modèle de business? »

Que ce soit pour un projet social et/ou commercial, le point de départ est toujours le même: c'est de déterminer à l'avance qui est mon client ou mon usager final.  Sans connaître mon client, comment voulez-vous que je sache ce qu'il veut ou que je lui rend un bon service ou pas ?  

7.7.        LEADERSHIP

J'ai créé une nouvelle opportunité pour le Maroc et son peuple.  Quelques rapaces dans l'administration marocaine se sont précipités là-dessus par propre intérêt, par antagonisme, et sans jamais m'avoir rencontrée, ils m'ont volé mon avenir et celui de mon peuple.  

Je sais qui je suis et je peux créer beaucoup d'autres avenirs pour le peuple marocain.  Je peux aussi apprendre aux jeunes de creuser très profondément dans leurs âmes et d'aller aussi loin que possible pour trouver la source abondante de créativité, la source des vraies richesses qui sont distribuées de façon équitable par loi Divine.

Dans toute logique, mes adversaires sont à l'antithèse de mes ambitions et de mes capacités et de qui je suis.   Ils sont des opportunistes qui vont, par contagion systémique, apprendre à tout le monde dans leur réseau de faire la même chose comme eux.  C'est à dire, de sucer le sang des Marocains résidents à l'étranger et de vider la caisse du Maroc aussi.

S.E. Addahre, ministre Ameur et quelqu'un dans l'administration de monsieur Baraka (ou lui-même) coupent l'accès à la source des richesses humaines au Maroc, pour maintenir une distribution inéquitable des richesses monétaires, intellectuelles, créatives, et autres.  C'est eux qui veulent le leadership de ce que Dieu m'a inspiré tout au long de mon chemin, dans cette vie.    

La différence entre le tandem Addahre/Ameur et moi, c'est que je suis indépendante mentalement et matériellement.  Je dispose de mes atouts pour réaliser quelque chose, même sans argent.  

Eux, disposent d'une superbe pièce d'information.  Quant à l'application de cette superbe information, c'est une autre histoire.   Ils sont déjà à plusieurs.  Ils dépendent de moi et de mes sites web pour les idées, ils dépendent de Monsieur Boussa el Ouafi pour définir leur mission/vision/valeurs, pour structurer le réseau des compétences, et pour payer les factures.  Ils dépendent d'un bel exemple allemand (Deutsch-Marokkanisches Kompetenznetzwerk), ils dépendent des autres pour diriger leurs associations, ils dépendent des membres pour justifier la raison d'être, ils dépendent de l'argent du contribuable marocain pour faire le tout…  

7.7.1        Questionnement

Demandez-les, s'il vous plaît,

Vous-mêmes qu'est-ce que vous faites ?  

Quelle est votre valeur ajoutée si vous ne faites que respirer ?

Qui est le vrai leader Addahre ou Ameur ?  

Qui est à l'origine de l'initiative ?

Merci.

7.7.2        Conclusion

Ceux qui travaillent avec S.E. Addahre sont sans doute des gens hautement qualifiés et avec beaucoup de chose que je n'ai pas.   Mais, jamais ils formeront ensemble la même combinaison de savoir comme le mien que ce projet a besoin.  Nous ne pensons tous de la même façon, et c'est cela qui détermine le leadership.  C'est la façon de penser.

7.8.        AUTHENTIFICATION

Une très bonne idée naît et meurt avec celui qui l'a pensée.  C'est la seule personne qui sait sous quelles conditions l'idée est née, ce qu'il faut pour la mettre en pratique et comment l'idée doit évoluer dans le temps et l'espace pour créer la fortune pour un maximum de gens et pendant long temps.  On sait voler et copier une idée qui appartient à quelqu'un d'autre, mais on ne sait pas lui voler son parcours, ou son histoire ou l'ensemble des expériences dont une idée ou un projet est une expression.  Pour son développement et sa réalisation, un projet a besoin de ses propres éléments patrimoniales pour permettre qu'à sa réalisation d'être identifié entant que unique et sans précédent.  Au niveau du patrimoine génétique il n'y a pas de fraude possible.  C'est comme un enfant qui est unique à cause de son patrimoine génétique.  

C'est ainsi qu'on caractérise une découverte scientifique, par exemple.  De plus qu'elle est unique et authentique, de plus que sa valeur marchande est élevée elle devient un produit.   Cela s'appelle l'innovation.  C'est le moteur d'une économie.  Il n'y a pas de modernisation durable sans innovation continuelle.  Cette innovation ne peut venir de nul part d'autre que de la société civile.  C'est pourquoi un pays doit protéger la propriété intellectuelle de ses ressortissants, peu importe leur lieu de résidence.  C'est mon projet. Ce n'est pas le projet de mon ambassadeur, ni celui de ministre Baraka.

Tous les pays du monde font de l'économie des connaissances une grande priorité pour garantir une économie florissante sur base des idées des citoyens.   Le Maroc arrivera plus vite à sortir de la pauvreté s'il devient très sévère au niveau de la protection de la propriété intellectuelle.   Déjà nous pouvons nous féliciter de ne pas avoir la réputation d'un pays qui copie les marques d'autres pays, comme font la Chine et le Nigeria.  Cela inspire confiance aux investisseurs et aux industries étrangères.  Nous devons aller plus loin et protéger la propriétaire intellectuelle de non concitoyens quel qu'il soit leur lieu de résidence.

La perte de l'argent et l'échec est inévitable dans 87 % des projets.  C'est une règle, tout comme la règle qui dit que la plupart des start-ups font faillite pendant les trois premières années de leur existence.   L'analyse de l'authenticité du projet vient au premier lieu et sert à éviter les investissements dans des bulles spéculatives.  Les investisseurs exigent actuellement des garanties à ce niveau-là.  L'intégrité est au centre des préoccupations.  C'est cela le secret d'une économie avancée.  

Mon ambassadeur ne sait pas qu'il existe des méthodes d'authentification.  Il n'a visiblement rien compris du document dans lequel je dénonce la fuite au Ministère des Affaires Économiques et Générales du Ministre Baraka.  Tout ce qu'il a remarqué c'est le caractère spéciale et révolutionnaire de mes propos, et c'est ce qu'il cherche à s'attribuer sans en avoir le patrimoine.  Les résultats de ses démarches sont connus. Elles sont lamentables.  C'est à cause des versions travesties et d'un manque d'analyse que S.E. Addahre multiplie les échecs ainsi que l'erreur de partager les concepts avec la Belgique (au lieu de les protéger contre la Belgique), qui naturellement va tout mettre en œuvre pour faire prévaloir ses intérêts économiques.

7.8.1.        Questionnement

Puis-je s'il vous plait vous demander aux messieurs Addahre et Ameur :

« Pourquoi pensez-vous qu'il existe des organismes de propriété intellectuelle dans ce pays ? »

Comme ils sont un duo qui semble avoir partagé les idées entre eux, vous pouvez demander:

  « De qui vient cette idée ? »

Vous vous adressez à celui qui se manifeste comme le propriétaire de l'idée et demandez :

« Quel était le moteur dans votre vie qui vous a poussé sur cette piste là ?»

« Avez-vous protégé votre idée avant de lancer toutes ces belles initiatives ? »

Merci.

La réponse que vous devez entendre doit soit être liée à une recherche fondamentale pour trouver une réponse sur une question précise, soit au parcours de la personne.

Ma réponse sur cette question est mon histoire personnelle que vous trouverez à la page .    Sortir de la pauvreté et étudier comment créer des entreprises et des emplois était mon moteur, est ma mission aujourd'hui et l'objectif précis de toute mon organisation.

S'ils vous répondent que c'est sur base de résultats de recherche, qu'ils précisent les sources et qu'ils présentent les conclusions.  De toute façon, même une recherche ne fonctionne pas sans objectif précis et sans mission, sans valeurs et sans vision.  S'ils n'ont pas tout cela, ils n'ont rien.

Fin de l'analyse


8.        LA RECHERCHE FONDAMENTALE

Le concept du centre d'innovation est le fruit de 20 ans de recherche pour trouver une sortie de la souffrance collective de la population Arabe immigrée en Europe du Nord.

Si j'ai choisi d'aider les autres à réaliser leurs projets par la méthode du centre d'innovation que je propose, c'est parce que tout mon parcours a été dominé par deux thèmes centrales :

Avoir vécue dans ces deux mondes paradoxales m'a permis d'observer et de comprendre deux mécanismes distinctes: celui de l'échec (la pauvreté) et celui de la réussite (forcée par la qualité de gestion et du contrôle chez les multinationales).  

La recherche fondamentale est mon parcours.   J'ai toujours eu une vision pour le Maroc pour laquelle je n'ai pas encore trouvé les mots.   Tout ce que je vois, c'est que les Marocains finiront par êtres très appréciés dans le monde.  Nous aurons une réputation très distinguée, tout comme la Chinois et les Indiens se sont fait une réputation qui attire les affaires.  Pour le moment, nous souffrons injustement d'une mauvaise réputation.  En Europe nous sommes les boucs émissaires pour tous le maux de la société.  Nous avons besoin de quelque chose pour contrebalancer la mauvaise image.  C'est cela qui m'a poussé à faire ce que je fais aujourd'hui et celle que j'ai suivie depuis mon enfance, à l'age de 5 ans.  

J'ai ouvert mes yeux à Anvers, pendant les Golden Seventies.  Les Anversois étaient des gens riches et fières grâce au secteur du diamant et au Port d'Anvers autour duquel beaucoup d'industries se sont rassemblés (le charbon, le coton, le bétail, le poisson, les céréales, etc).  Avec grande fierté pour leur progrès économique les écoles sortait souvent avec les enfants pour découvrir un métier, qu'il pleuve, qu'il fasse orage ou qu'il gèle.  C'était des visites obligatoires.  Ainsi en tant que enfant j'ai découvert les métiers maritimes, la poste et toute son histoire, l'imprimerie, la brasserie, la radio et TV, l'usine de biscuit, la justice, la ferme, les verreries, le boulanger, les tailleurs du diamant, les torréfacteurs, la banque du commerce maritime, et même le cirque etc.  Parfois on nous emmenait faire un tour chez nos voisins Hollandais pour y découvrir Evoluon, l'usine de Phillips et l'histoire de toutes les découvertes électriques par Watt et Edison, les horticulteurs et les fromagers, etc.    

Chaque fois on visitait une marque réputée, et chaque fois c'était soit le patron ou la patronne même, ou un guide spécialisé qui racontait l'histoire de toute l'affaire, comment tout a commencé à partir de rien.  C'était la partie la plus émouvante.  C'est chaque fois le fruit d'une lutte d'un homme ou d'une femme.  Chaque exposée se terminait avec une diction que nous devions crier ensemble « Wie zoekt, die vindt ».  Celui qui cherche, trouve.  Peu importe les conditions ou les circonstances de la vie, le plus important c'est de continuer à chercher jusqu'à ce qu'on trouve.  Il suffit d'avoir la bonne question.  Pour bien retenir cette leçon on nous offrait surplace un casse-croûte et d'autres petites régales qui faisaient la joie des enfants.

De temps en temps mon père achetait de l'électronique chez un grand ami belge, un petit bourgeois avec un commerce en radios et TV.  «C'est pour qui tous ces cadeaux ? » je demandais.  « Pour ta famille au Maroc... ils sont trop pauvres pour payer tout ça » me disait mon père.  « Pourquoi ma famille est pauvre ? » je lui demandais.   « Qu'est-ce que tu veux que je te dise... ils n'ont pas été à l'école, puis il n'y a pas de travail au Maroc, donc ils n'ont pas d'argent ».  Avec chaque réponse j'avais une nouvelle question.   « Pourquoi il n'y a pas de travail au Maroc ? ».   « C'est un pays pauvre, nous avons peu d'entreprises ».   Puis, mon père me demandait d'aller jouer ailleurs parce qu'il pensait que j'allais continuer ainsi jusqu'à l'infini.   Non, je voulais continuer jusqu'à ce que j'ai compris pourquoi nous sommes pauvres.  

J'aillais voir ma mère.  « Il n'y a rien à faire », me disait-elle avec un soupire et avec résignation, « c'est le destin, c'est ce que Dieu veut ».  C'est-ce que Dieu veut pour nous ?  Et, pourquoi pas pour les autres ?  Et, c'est quoi le destin ? Jamais j'ai voulu accepter que la pauvreté puisse être le destin de qui que ce soit, et encore moins de quelqu'un qui n'est pas handicapé. Steve Wonder, mon idole à l'époque, est un bel exemple d'un handicapé aveugle qui était pauvre et qui s'en est sorti.  Si lui sait le faire, alors tous ceux qui ont toutes leurs facultés devraient techniquement pouvoir faire mieux que lui.  

Pourquoi sommes nous des pauvres et eux les Belges des riches ?  Pourquoi les mamans et les papas de mes camarades de classe ont presque tous une belle situation alors que mes parents et tous les amis de mes parents font du sale boulot très lourds, dur et peu payer, parce qu'on reste malgré cela encore très pauvres.   Pourquoi mes camarades de classe reviennent avec des histoires de belles vacances passées à l'étranger, chaque fois dans un pays différent, deux fois par an, alors que moi j'avais rien d'extraordinaire à raconter après n'importe quelle vacance, que ce soit Noël, Pâques ou Estival.  

J'en avais tellement ras-le-bol que vers l'age de 8 ou 9, quand à l'école on demandais d'écrire des compositions, je commençais à inventer des histoires de vacances passées dans des pays que j'ai seulement visité dans les catalogues de tourisme.  C'était ma lecture préférée, de regarder les photos des gens en maillot de bains allongés autour de la piscine ou sur la plage, et les photos des belles chambres d'hôtels, et les beaux buffets servis sur les terrasses sous le parasol... je me demandais quand est-ce que je pourrai vivre tout ça ?    Cette comparaison s'est accentuée au fil du temps.    Ma famille savait à peine se permettre tous les trois ou quatre ans un voyage au Maroc, dont celui de 1977 était l'année des grandes comparaisons.   Pourquoi la vie semble aller pour le meilleur pour les Belges et pour le pire pour les Marocains qu'ils soient ici ou là-bas ? Etc.  

J'étais la seule étrangère parmi environ 25 élèves toutes Belges d'origine.  Il n'y avait que moi avec un père-ouvrier dans les hauts fourneaux à Hoboken, et une mère qui nettoie dans les maisons.  Les autres parents étaient des commerçants, des pharmaciens, des directeurs dans les entreprises, des professeurs, des médecins, des officiers dans l'armée, des boulangers, des comptables... etc.  Je n'étais pas contente de cette situation au point que je reprochais ce choix de vie à mes parents presque tous les jours de ma vie, à en créer de la tension vive et des disputes amères pendant des longs années.  

La ou j'étais presque meilleure que la moyenne des élèves Belges, c'était dans les résultats de l'école.  Je n'ai jamais connu la sensation d'être la première de la classe comme mon frère, mais je ne comprenais pas non plus pourquoi j'étais une fois la deuxième ou la troisième avec toutes les différences entre les autres élèves et moi.  Je détestais toutes ces cérémonies de résultats de fin d'année au point que n'écoutais pas.  Je pensais seulement aux deux mois interminables de vacances vides.   J'étais seulement saisie quand je voyais tous ces yeux de revolver me regarder, comme si j'avais commis un crime.  « Allée, allée, Naima, va chercher ton prix » me chuchotait mes copines.  Puis je me réveille à la réalité pour aller secouer la main du directeur et recevoir un cadeau... Je ne voulais pas tout cela.  Je voulais pouvoir me payer l'avion pour aller à la ferme de mon grand-père, paix sur lui.  

Je croyais que Cindy et Chantal étaient des meilleures élèves que moi parce qu'elles étaient riches et parce qu'elles avaient des parents qui les aides dans les devoirs.   Moi, je n'avais personne pour me montrer les choses que je ne comprenais pas.  Si à ce moment-là j'étais énervée par une seule autre frustration, comme le fait d'avoir froid dans une toute petite maison mal chauffée, ou par le bruit de l'eau, des casseroles et des verres qu'une mère dédiée peut faire dans sa cuisine, et le bruit de la télé quand on doit se concentrer pour avoir des bons résultats, j'explosais.  J'explosais parce qu'on attend trop de moi.  Des grosses larmes coulaient toutes seules sur mes joues face aux obstacles liés à la mauvaise qualité de vie.  Comment faire pour s'en sortir ?  Après avoir émigré pour échapper au pire, que faut-il encore essayer ?

Tous les weekend c'était la grande réunion chez quelqu'un de nos compatriotes et travailleurs immigrés.  Mon père parlait des changements dans les hauts fourneaux de Hoboken a ses amis.  La plupart travaillaient soit dans l'automobile chez General Motors et Ford, et dans la chimie comme Bayer et BASF.  « T'as vu le progrès électronique comme la TV en couleur ? »  « Et dans notre usine alors, on travaille la voiture automatique, plus besoin de se fatiguer la jambe avec l'embrayage... et maintenant on place des pare-brises traversés des résistants chauffants contre la condensation en hiver...  Et il paraît que dans quelques années il y aura des voiture qui vont sortir avec des radiateurs qui souffle le froid, pour l'été... hey, tu vois ce que font les Américains ? »  

Les hommes parlaient de l'évolution très rapide dans les techniques au travail, par exemple, l'introduction du laser pour couper les métaux dans l'usine où mon père travaillait, et tous les robots téléguidés pour faire le travail dangereux à la place de l'homme, surtout au Port d' Anvers.  Les femmes parlaient des appareilles ménager qu'elles avaient découverts comme l'aspirateur, le mixer, le lave-linge et séchoir, et elles doutaient que toutes ces appareilles pouvaient faire un meilleur travail que les deux mains.  Sans oublier les jouets les plus étonnants qui rendaient les enfants presque fous en regardant toutes ces choses qui bougent toutes seules, comme les Boeing en miniature qui volaient en réel et qu'ils pouvaient piloter par télécommande.  

On n'en finissait pas de découvrir des miracles.  Même si nous étions pleinement dedans, nous étions toujours étonnés des nouveautés, parfois produites sur place dans les usines, parfois en provenances d'Allemagne, des Etats-Unis, du Japon et de la Corée du sud… mais jamais, d'un pays Arabe...  

...Et c'est toujours encore le cas trente à quarante ans plus tard.   Comment ce fait-il que les Arabes n’aient pas imaginé le trombone, ou le post-it, le kleenex, le sac de plastic, le CD, ou la friteuse pour parler des concepts peu compliqués ?   Pourquoi nos exportations basées sur la matière grise est pratiquement inexistante ?   Je veux comprendre pourquoi nous avons besoin d'importer des bonbons de chocolat d'un autre pays ?  Ne savons-nous pas fondre le cacao, le mélanger avec du lait et du sucre, et le verser dans des petites moules, nous-mêmes ?  Est-ce une entreprise difficile ?  Combien d'emplois pour des illettrées pouvons-nous créer rien qu'avec du chocolat ?  Est-ce que nous avons vraiment besoin d'attendre la naissance des hauts diplômés universitaires pour ce genre de business ?  C'est-ce que j'ai voulu rechercher et solutionner, parce que cette inertie contribue très fort au jugement des Arabes par le reste du Monde.   Nous avons la plus mauvaise réputation sur terre.   Nous n'avons plus rien de quoi être fières, dans l'absolu.

Le destin n'est pas une condamnation, et la pauvreté n'est pas un destin monotone.  Il peut varier.  Les réponses que j'avais reçues de ma mère sont soit incomplètes, ou soit elles sont des excuses pour ne pas creuser loin pour trouver la vérité.   C'étaient ça les deux questions centrales qui ont préoccupés mon esprit depuis mon enfance, « pourquoi mon pays et ma famille sont pauvres ? » et dès que j'avais compris et accepté ce que c'est le destin, ma question suivante était « est-il fixe ou variable ? »

Toute mon évolution a été marquée par cette préoccupation pour le côté socio-économique.  J'ai voulu comprendre tout ce qui est à l'origine de la pauvreté, de l'emploi et de la création des revenus. J'ai recherché et étudié le sujet jusqu'à ce que j’aie trouvé les réponses pour réussir ce que mes parents n'ont pas pu ou su réussir.    Si mes parents ont connu la pauvreté absolue et une mentalité familiale peu ambitieuse, comme obstacles pour la réussite, moi aussi, j'ai connu des forces majeures.  

8.1.        Comment faire pour sortir notre pays de la pauvreté ?

On a beau dire que les inventions technologiques viennent du Japon, des États-Unis et d'Allemagne etc.  Cela vient avant tout du simple individu.  Le reste du monde n’est pas moins capable des inventions que l’Occident.  Avant que cela devienne visible au plan concret, c'était d'abord une idée qui vivait dans l'imagination de cet individu.  C'était ce processus de concrétisation qui m'a intrigué.  Comment font-ils?   Et c'est cette recherche qui a marqué tout mon parcours.  C'est cette question (et vision) qui m'a gardé en vie, avec laquelle je vais dormir, et avec laquelle je me lève.    

Parmi la toute première et la deuxième génération d'immigrés marocains en Europe, il y a un gisement de connaissances dont le Maroc ne profite pas.  C'est les riches connaissances de celles et ceux qui ont vécu la montée et la descente de plusieurs économies en Europe, celle du charbon, de la métallurgie, de la chimie, du pharmaceutique, des finances, da technologie, et la plus récente, celle de la délocalisation vers les pays à moindre coûts.  Ils ont vécu l'arrivée des investisseurs et les ouvertures d'usines, ainsi que le départ des investisseurs et les fermetures des sociétés.  La première génération est en voie de disparition, et tout leur savoir va mourir avec.  Avec leur savoir, le Maroc aurait pu avoir sa propre marque de voiture, par exemple, mais l'imagination n'était pas là, et maintenant le Maroc s'y prend tard. C'est ce qu'on appelle l'économie.  Dans ce cas de figure, c'est une économie qui n'a pas été saisie.

Quant aux deux dernières générations de MRE, elle compte peut-être plus de jeunes diplômés, mais qui n'ont pas eu la chance de suivre les grandes évolutions à part la progression du chômage de longue durée et de la discrimination.  C'est la génération la plus précarisée, à la fois par le chômage et par le taux très élevé de familles divorcés dont ces jeunes sont issus.  Et la prochaine génération des MRE sera encore pire vu le déclin économique rapide en Occident.  

En d'autres mots, c'est maintenant ou jamais pour le Maroc d'exploiter son gisement dormant.  S.E. Addahre vise que les jeunes diplômé ou jeunes entrepreneur parce que je l'ai enfermé dans cette vision étroite par mes documents concis.  Ce n'est pas nécessairement les hauts diplômés qu'il faut viser, mais tout les gens qui ont des renseignements, de toutes les catégories confondues d'age, de genre et de qualifications, de religion et de nationalité.  Les plus âgés de la première génération des MRE, actuellement à la retraite ont, les informations les plus importantes à partager avec les jeunes.   On n'a pas besoin d'avoir un réseau pour apprendre les choses qu'on peut apprendre à l'école ou à l'université.   Pourquoi il y a-t-il une récession, si l'économie était basée que sur les parfaites connaissances des écoles ?   La santé de notre économie dépend de la participation de tous.

Qui sont les Marocains qui questionnent la situation économique dans laquelle ils se trouvent ?  D'accord, je ne demande à personne de s'intéresser à la politique économique.  Le plus grave c'est de vivre dans la pauvreté sans savoir pourquoi, ni à quoi cela sert d'avoir l'expérience de pauvre.   Qu'est ce qui se passerait le jour quand les Marocains apprennent pourquoi ils sont pauvres ?  Ils vont savoir comment s'en sortir !  C'est cela la plus grande innovation que je veux pour le Maroc.  La condition de la pauvreté c'est d'en tirer les leçons.  Tant que l'on ne retire pas les leçons d'un problème, le même problème continuera à revenir jusqu'à ce que l'on a compris.  Si nous avons beaucoup de pauvres c'est qu'il y des choses que le Maroc n'a pas encore compris.

J'ai mis en total 25 ans pour rechercher et travailler exactement chez les nationalités réputées pour leur inventivité, et pour trouver une formule qui pourra très bien marcher pour le Maroc.  Les obstacles de la vie d'une immigrée dans une société qui devenaient avec le temps hostile avec les Arabes, étaient bien là, mais je n'ai permis à personne de venir m'en rajouter d'autres.  J'ai évité ce que j'ai pu éviter, de mon côté.  Il me restait seulement à faire face aux problèmes d'origine arbitraire et causés par les autres, comparable aux problèmes que j'ai aujourd'hui avec mon ambassadeur et auprès de l'administration du ministre Baraka.   Ce n'est pas moi qui les choisis.  Comment est-ce que j'aurais pu les éviter ?   En évitant le Maroc ?  Est cela la vraie solution?

8.2.        Mon parcours professionnel 

Pour réussir ma vie j'ai quitté Anvers pour éviter l'extrême droite qui s'était infiltrée pour empêcher la réussite des immigrés dans le système de l'éducation et dans le marché de l'emploi.  C'était en fin 1989.  C'est clair que dans une pareille société, il ne faut pas rêver de s'y développer ou d'y faire une carrière.

Je suis venue m'installer à Bruxelles, et même ici j'avais un grand intérêt de ne pas me faire passer pour une Arabe, si je voulais réussir ma mission.  Je me faisais appeler « Nadine » au lieu de « Naima » dans mes contrats avec les employeurs et auprès de la banque.   Comme lieu de naissance je n'écrivais jamais le pays d'origine entièrement, mais je mettais Ma ou Mc.  Quand on me pose la question ce que cela veut dire, dépendant de la personne devant moi, je disais soit Massachussets (Ma) ou Monaco (Mc).  J'ai constaté avec stupeur comment les Belges changent leurs comportement immédiatement pour le meilleur s'ils croient que je suis une Américaine, ou pour le pire s'ils soupçonnent que j'avais quelque chose d'Arabe quand même dans le sang.  Je me demandais ce que les Marocains ont fait au monde pour être détesté.    

Pour éviter de tomber dans un environnement raciste, j'ai travaillé pour la plus part du temps dans les milieux des expatriés Anglo-saxons et Japonais vivant à l'intérieur et autour de Bruxelles.  C'est ainsi que je me suis exposée au savoir-faire et aux formations qu'on ne trouve pas dans les milieux belgo belges.   Pour trouver mon premier emploi entant qu'une professionnelle, je me suis adressée à une agence de recrutement londonienne établie à Bruxelles qui m'a très vite aidé.   C'est grâce aux multinationales étrangères que j'ai pu me former et évoluer professionnellement.  De ce point de vu, la Belgique n'a pas contribué beaucoup à mon évolution si j'étais obligée de trouver refuge chez les expatriés Anglo-saxons pour progresser.  C'est pourquoi mon CV ne compte presque pas de sociétés belges, non plus.

J'ai aussi été aidée par quelques agences d'intérim qui – comme moi – vivaient des multinationales, et qui se servaient de mon profil multilingue pour obtenir des contrats dans ce milieu.  En contrepartie je demandais toujours de travailler auprès d'un patron anglo-saxon et de préférence dans une société débutante, en transformation ou en expansion, justement pour en apprendre plus sur la naissance d'une activité.  Une fois que l'activité est rentable, je passais à autre chose pour ne pas végéter dans la routine.  Ainsi, sur 15 ans de temps, j'ai fait 30 entreprises, sans interruption (sans vacances).  Je n'ai pas vu le Maroc pendant tout ce temps là.  Ma vie consistait de travailler, apprendre et enseigner.    

Je n'ai pas fait comme tout le monde qui va travailler, pour payer une maison, pour acheter une voiture, pour les voyages touristiques, pour faire des fêtes, pour acheter des cadeaux, et pour bien vivre.  Je me suis limitée aux strictes nécessités de base pour survivre, etc.  Je avais réinvesti tous les revenus en formations et séminaires surtout en matière de technologies d'informatique et gestion de projet, pour acheter des livres américains, pour payer des participations aux sommets de chefs d'entreprises  (comme il y en a beaucoup à Bruxelles à cause de l'Europe), pour payer du coaching, en bref pour me développer, pour devenir meilleure, parce que je n'avais un père qui pouvait me transmettre tout cela par la famille.  Après, quand j'aurais mon entreprise et mon indépendance économique, je ferai comme tout le monde.  La vie est longue quand on a des objectifs précis.

A partir d'un certain moment, les meilleurs recruteurs ne regardaient plus les diplômes, mais les empreintes de valeurs qu'on hérite quand on travaille dans certains milieux.  Mon esprit a été empreint par Grant Thornton et KPMG à très jeune age.  C'était le facteur le plus déterminant au moment de mon recrutement chez les autres bureaux de conseils comme Deloitte & Touche et Ariane II (Cap Gemini). (voir cartes de visite)  

Après avoir mené à bien quelques projets pour eux, j'ai estimé être prête pour mon pays.  Si je parviens à résoudre les problèmes des autres sociétés, je ferai mieux de résoudre ceux de la pauvreté dans mon pays, qu'on ne peut pas encore compter parmi les pays les plus industrialisés au monde. C'était ça ma vision, qui est actuellement exprimée dans les documents pour un centre d'innovation, le site de United Chambers of Commerce et Anaccell Corporation.  

J'y compte 15 ans de parcours professionnel et 6 ans de recherche pour développer une stratégie et pour la mettre en pratique cette vision.  J'ai consacré les dernier 5 ans à formuler cette vision, pour écrire des propositions de projet, pour identifier les méthodes techniques, pour étudier une approche financière peu risquée, pour définir une stratégie pour la levée des fonds, pour réfléchir à des programmes de mobilisation et pour avoir une stratégie de recrutement adaptée, etc.  Presque tout ce que vous trouvez dans le tableau de contrôle des documents à la page .

8.3.        La gestion de projet

Les gens envieux, qui ne connaissent pas les principes des projets ne savent pas qu'un projet est lié au cheminement de son chef.  Des gens comme  Addahre s'imaginent que le cheminement d'un chef de projet a été une ligne droite.  Ils ne s'imaginent pas qu'un projet est le fruit d'un combat long et pénible pour trouver une solution pour aider un ensemble de personnes à surmonter les limitations humaines et les difficultés de la vie, et à augmenter la qualité de vie.  C'est le métier d'un entrepreneur, et son rôle est de faire quelque chose pour son pays.  Mon rôle est de prouver que le Maroc est capables d'innovations.  C'est cela qui va changer le regard des autres sur notre pays.  Si je ne fais rien, les Marocains vont continuer à vivre les humiliations en permanence à l'intérieur et à l'extérieur du pays.

Le destin a voulu que je sois tombée dans la fonction de junior project administrator sans avoir postulé pour l'avoir.   Cette fonction ne s'apprend pas à l'école.  C'est une tradition qu'on apprend auprès d'un maître en quelque sorte qui vous apprend le métier.  Et j'ai eu cette chance entre 1992 et 1996 quand j'ai travaillé dans le département Merck Manufacturing Division, de Merck Sharp & Dohme (MSD), un géant pharmaceutique qui continue à tenir tête depuis plus d'un siècle alors que tout le monde d'autre s'écroule.  Après Glaxo-Wellcome, c'est une des entreprises les plus riches au monde, encore plus riche que certaines entreprises pétrolières, et j'ai étudié le pourquoi.  C'est leur qualité de gestion.  

J'y suis entrée comme intérim pour remplacer une assistante pendant 3 semaines. Au lieu d'elle, on m'a gardé pendant plus de trois ans en place jusqu'au démantèlement de la division à Bruxelles. On m'a offert un poste à Pavia (Italie), mais j'ai préféré rester en Belgique, pour ne pas répéter le drame de l'immigration dans le pays de la Liga del Norte  (recommendation letter).  Chez eux j'ai surtout appris le contrôle à distance de projet à l'étranger grâce à Samuel Williamson.  

Au début il m'a étonné.  Dans les réunions il savait prédire le déroulement des projets ailleurs et quand un certain type de problème allait surgir, et qu’il fallait prévoir un ‘contingency plan’.  Trop souvent les choses se passaient exactement comme il les avait prévu plusieurs semaines ou des mois d'avance, comme s'il avait une boule de cristal.  Chaque fois, je tombais presque de ma chaise pour la précision de ces prédictions. C'était pour en avoir peur, bien qu'il était un beau jeune homme d'aspect normal.  Quand je le guettais, bouche bée, il soulevait ses sourcils, comme un exorciste, sachant bien qu’il fascine.

Quelques mois après, quand je devenais plus souple dans les rapports avec lui, j'ai osé lui demander « mais Sam, comment tu fais ça ? »  Puis il m'a invité dans son bureau ou il m'a montré un tas de tableaux avec des chiffres, des pourcentages, toutes sortes de graphiques, et tout ce que je déteste au point que je me suis dite « Mon Dieu, jamais je pourrai faire ce travail là ».  « Ça, c'est le travail d'un project controller.  On m'a engagé pour leur dire ou nous allons avec tous ces projets », m'avait-il expliqué en étant très content d’avoir trouvé une curieuse comme moi qui cherche visible à s'enfoncer dans ce genre de travail.  En voyant que je cherchait plutôt la porte de sortie, il me rappelle « Come, come, I know you’re not stupid and don't be scared of all these charts, it's not that difficult.  All you need is common sense ».  Not that difficult ?!  Cet homme cherchait à se débarrasser d’une masse de travail, oui.  Mon Dieu en quoi je suis tombée comme boulot, je me disais.    

Petit à petit il m'apprenait à déchiffrer le tout et à développer l'intuition, tout content de pouvoir déléguer partie de son travail à quelqu'un qui s'intéresse.  Nous étions que trois personnes à contrôler plusieurs projets répartis sur l'ensemble Europe et en Inde dont la valeur globale se chiffre en plusieurs milliards.  A partir de ce point là, les deux hommes ont commencé à voyager pour la plupart du temps vers les différents sites et ils me laissaient toute seule à me débrouiller avec le reporting.  Ils étaient tranquilles dans l’esprit.   Moi aussi quelque part, je me sentais bien avec cette indépendance, car avoir un patron autour de moi tout le temps n'est pas vraiment ma tasse de thé.

Après, j'avais appris par les collègues aux USA qu'avant mon engagement, ils avaient essayés un bon nombre d'autres intérimaires avant de s'arrêter avec moi.  Qu'est-ce que j'avais que les autres n'avaient pas ?  Je sais taire les projets même à l'intérieur de l'entreprise (et je ne suis pas une Belge).   Le reste, je l'ai appris surplace, par exemple, de ne par fréquenter le milieu de la politique, et celui des concurrents, de faire connaître les activités en dehors des heures (l'entreprise peut toujours donner un coup de main), éviter la presse etc.  Au quotidien on communique les actions par mémorandum à l'interne et par lettre à l'extérieur, et de conserver les copies.  De ne jamais discuter un problème par téléphone, etc.  Toutes les stratégies pour éviter les fuites et les écoutes téléphoniques.

« Si tu suives ces quelques règles, tu n'aura jamais de gros problèmes », m'avait dit mon patron Joseph Morrissey, qui était précédemment Vice President chez SmithKline Beecham, et qui à l'âge de 67 ans a dû interrompre sa retraite pour résoudre les problèmes de projets chez MSD en Europe.  C'était un véritable Américain, tellement dédié à Uncle Sam qu'il se lève très tôt le matin pour taper 30 km et pour arriver entre 6h30 et 7h le matin à Bruxelles ville, pour sauver les projets de sa nation, pour investir dans les actions des entreprises de son pays et pour élever une ressource humaine dont il a toujours espéré qu'elle vienne travailler aux États-Unis.   Voilà quelqu'un qui veut du bien pour son pays.      

Quand je lui ai raconté la pauvreté et le combat par lequel je suis passée pour m'améliorer, il m'a raconté son histoire.  Il vient d'une famille nombreuse de 12 enfants et très pauvre aussi.  Comme il était parmi les ainés, il était obligé d'aller travailler à l'âge de 13 ans dans une usine pour aider la famille.  A l'age de 20 ans, il rencontre son épouse Nancy, avec laquelle il a eu 4 enfants, et qui était toujours là avec lui.  Jamais elle a manqué un matin dans lequel elle se lève à 5 heures pour cuisiner des waffles, des saucisses et des œufs pour son époux, et pour préparer sa chemise et ses chaussures.  Une très bonne organisation au domicile était nécessaire parce qu'il avait repris les études du soir et il allait travailler le jour pour payer les études et pour sa petite famille.  Grâce au soutient de son épouse il est devenu ingénieur a 34 ans et il a commencé sa carrière en gestion de projet chez SmithKline où il a fait tout le reste de sa carrière.  « J'ai obtenu mon MBA il y a trois ans », il m'a dit en riant... Un homme retraité.  Son épouse et lui sont admirables.  

J'ai rencontré beaucoup d'autres Américains, Britanniques et Irlandais avec des parcours surprenant, d'une situation approchant la famine vers une situation plus que suffisante.  C'est possible.  Le moteur qu'ils avaient tous en commun c'est les valeurs pour le bien de l'entreprise qui les engage et pour le pays qui les protège.  Ces gens ont connu l'époque quand on passait toute sa carrière dans la même entreprise.  Ce qui n'est plus le cas pour ma génération.  

Moi aussi j'ai un pays qui mérite le même degré de dédicace et de loyauté, comme Joe Morrissey pour les USA.  Seulement avec nos Arabes, on parvient à être ni une Nancy ni un Joe.  Dans les deux cas, on vous méprisera.  Une Nancy aurait été traitée d'esclave et elle aurait vécue sous le stress d'un mari qui  après sa réussite sociale va épouser une plus jeune.  On se serait moqué de Joe si à 20 ans il va s'asseoir sur les bancs de l'école parmi les enfants de 13 ans.  

Des profils peu discrets comme monsieur Addahre et Baraka enlèvent la fierté qu'on peut avoir pour le pays, ainsi que la dignité personnelle si on doit commencer à se battre pour se faire respecter.  Son genre ne passe pas par la porte de Merck ou chez les Big Five Consulting.   Vous vous rendez compte s'ils se mettent à refiler les renseignements à gauche et à droite, à copier les projets des autres, et sur base de cela à demander des investissements pour eux et pour leurs amis, pour faire la fête dans les hôtels à cinq étoiles ?   C'est pourquoi les pays Arabes n'avancent pas.  

Le chômage qui sévit dans la société arabe s'explique par ce comportement presque généralisé, ce qui fait fuir les entreprises multinationales.  Elles ne viendront pas mettre les quartiers stratégiques chez des gens trop bavards, qui veulent avancer en écrasant les autres, en trichant et en corrompant tout le monde, et qui sont trop fiers pour retourner à l'école à l'age adulte.  Les multinationales mettront juste une petite unité pour la vente et la distribution dans nos marchés (pour faire du dumping), mais pour y inventer ou rechercher nouvelle chose, non.  Surtout pas avec un ministère des Affaires Économiques qui se moque de la propriété intellectuelle.   La seule manière pour mettre nos Arabes sur une voie meilleure c'est par la sévérité judiciaire et médiatisée pour tout comportement qui met en danger les projets pour le pays.  Il faut aussi plus d'organisations qui forcent les bonnes principes sur tous les acteurs.  C'est ce que mon centre d'innovation envisage de faire (à la page 6 vous lirez qu'on recrute sur base de valeurs et intégrité).  

Je suis sortie de chez Merck avec des livres pour encourager mon intérêt dans la gestion de projet, des grands cadeaux (Compaq NoteBook et un fax), des fleurs, des encouragements et des promesses engageantes de disponibilité des gestionnaires de projet de MSD pour faire du benchmarking avec eux un jour.  Leur porte est toujours ouverte, pour moi.  Pourquoi?  Parce que je suis partie avec 160 ans de tradition qu’on ne trouve pas dans la rue.  

Avec cet ensemble d'atouts j'ai pu évoluer dans les différents aspects du contrôle, comme le planning, l'audit, la qualité, le développement du score card (tableau de bord), mais j'ai surtout développé ma propre approche.  

En 1998 (en six ans de temps), j'ai finalement réussi à devenir comme Samuel.  C’était un jour de gloire quand on m'a offert un contract pour être un project controller chez Deloitte & Touche Consulting Group European Headquarters, lors de la mise en place de leur quartier européen à Bruxelles.  Encore une entreprise ou le 'freedom of speech' n'a pas sa place.  Ceux qui ne savent pas se taire dans un pareille milieu sont immédiatement virés, (de la surface de la terre s'il le faut à très haut niveau).  C'est le niveau de discrétion que je vise pour mes compatriotes, s’ils veulent vivre dans la prospérité dans leur pays ou à l'étranger.

8.4.        Le contrôle moderne

Dans ma fonction de contrôleur-analyste opérationnel au sein de l'entreprise je démontre avec des scénario financiers comment une ou plusieurs personnes ruinent une affaire en court, car toute procédure  apporte son coût.  Le but est d'arrêter les pertes et de compresser les passifs et de forcer la production des résultats comme prévu ou d'éliminer les causes de la perte avant que la ruine a lieu, et donc avant la clôture annuelle comptable.  Pour y arriver on travaille avec des données de nature dynamique pour comprendre ce qui se passe maintenant.  C'est l'orientation prospective problem-solving.  On résolve le problème tant qu'il est petit. Les grandes multinationales anglo-saxonnes s'appuient sur cette fonction pour maintenir leur position robuste.  Toutefois la fonction reste méconnue dans le monde des PME qui ont beaucoup plus à gagner avec ce système.  C'est une opportunité pour le Maroc, il suffit de former les gens dans ce sens là, non seulement pour maîtriser un projet, mais aussi pour devancer un concurrent rusé comme la Belgique.   Des contrôleurs de ce type là sont encore très rare.

Par contre, le type de contrôleur qu'on trouve en plus grand nombreux et que les entreprises connaissent le mieux c'est le contrôle et audit financier de l'école traditionnelle (avec une approche comptable) attend d'abord la clôture des exercices comptables pour repérer et analyser les indices de déviations pour comprendre une perte qui a déjà eu lieu une ou plusieurs années passées.  Il travaille avec les données statistiques (qu'on ne peut plus changer ou influencer).  Au moment quand il a les statistiques, l'argent et les fraudeurs ont déjà tous disparu dans la nature.  Un audit à ce moment-là ne fera pas revenir l'argent à la société.  C'est l'orientation rétrospective qui ne résolve pas le problème, puisqu'il a eu lieu dans le passé et il a sûrement atteint une taille écrasante.   A ce moment là, personne ne comprend plus rien parce que on ne dispose plus des données de l'instant même.   Dans ce cas là, un dépôt du bilan est beaucoup plus utile qu'un audit coûteux.  Dans la comptabilité traditionnelle ils n'ont pas encore compris cela.  Pourtant, c'est ainsi que fonctionne le monde entier encore à l'instant, surtout le monde francophone.  Transparency International travaille encore de cette manière là, c'est pourquoi ils ne trouvent rien.

Pour faire fonctionner une économie moderne au Maroc, nous aurons besoin d'une combinaison synchronique des deux systèmes de gestion.  L'un sert pour vérifier l'autre.  Dans mon centre d'innovation je prendrai quelques élèves très aptes auprès de moi pour transmettre mon savoir, pour combattre les déviations, les faillites et la non-économie.  C'est vrai qu'il n'y a aucun système qui est imperméable contre la corruption, par exemple, et que les pertes resteront inévitables.  Toutefois, on peut épargner une organisation d'une grande partie de pertes ultérieures en détectant très tôt les déviations.  Cette fonction ne peut pas s'apprendre ou être enseigné à l'école ou à l'université.  Elle s'apprend dans un environnement dynamique et concret, et son efficacité se mesure toujours par le rapport coûts / bénéfices.  

Si je n'avais pas une religion, la gestion de projet aurait été ma voie.  La gestion de projet est une science, selon moi.   Quand on observe la transformation d'une vision en produit final et ensuite son déploiement sur les marchés, puis sa reproduction en grandes quantités, et son amélioration ou adaptation, enfin sa maturation, et parfois sa disparition, on voit toute une vie se dérouler devant soit.   Seulement celle-ci est plus brève qu'une vie humaine.    Observer la totalité de cette évolution sur l'écran de l'espace et le temps, c'est presque comme Dieu qui contemple ses créatures à chaque instant de la vie.  C'est aussi comme si Dieu vous prête son pouvoir de création, pour l'aider à souffler de la vie dans l'images qu'il vous inspire d'une autre existence, et pour l'aider à restaurer l'équilibre sur toute la planète avec tout ce qu'il vous donne.      

C'est pour cette raison que travailler dans un environnement projet est magique, surtout quand cela concerne la création d'une nouvelle chose ou sa transformation.  On travaille un destin.  Le sort du projet repose dans les mains humaines.   Sa réussite ou son échec dépend d'une prise de conscience de toutes le paramètres, tous les facteurs et toutes les forces visibles et invisibles qui interviennent dans la vie du projet et qui influences la direction de sa destinée.  La réussite dépend aussi de la technique et d'un ensemble de systèmes d'intelligence qui contribuent à sa réalisation, et dont seulement le chef de projet (le propriétaire de la vision) peut garantir les besoins exacts.    

8.5.        Que faut-il connaître pour devenir un project controller ?

La vraie réponse, c'est tout, ou presque.  Un project controller ou contrôleur doit connaître les différents secteurs industriels liés à celui dans lequel il ou elle travail  La personne doit maîtriser de toutes les processus et procédures de l'opérationnel, elle doit connaître au moins une méthode et toutes les techniques de la gestion du projet, maîtriser les systèmes d'assurance qualité, elle doit être capable de développer une métrologie ou des tableau de bords et des systèmes de reporting.  Elle doit avoir des bonnes connaissances en systèmes d'informatique et savoir travailler avec au moins une application pour générer les gantt charts, et avoir la maîtrise du tableur et les bases de données.  Elle doit savoir identifier et résoudre des problèmes, et avoir des connaissances en financement du projet, un peu de comptabilité, et un peu de juridique pour maîtriser les contrats.  Elle doit connaître les prix du marché pour savoir estimer un budget et calculer le coût total du projet pour aider les propriétaires à déterminer un prix de vente du projet à une autre entreprise (ou un prix d'achat).  Un contrôleur de projet doit surtout avoir une bonne maîtrise de la nature humaine pour assurer la réussite des projets et pour écarter la fraude parce que c'est la seule personne dans l'entreprise qui peut rassembler toutes les indices d'anomalies, et qui sait mettre les liens entre eux pour en sortir un ou plusieurs scénarios de fraude en entreprise.  Cette personne a l'autorisation d'inviter des auditeurs externes pour faire vérifier son travail et celui des autres avant d'inviter les autorités de Justice.  

La liste est longue, mais le secret est comprendre les principes pour chaque système. On n'y arrive pas en quelques années.  C'est impossible de l'être à l'age de 25 ans.   C'était ça mon travail.   Quand en Belgique on commençait à me détester pour tout cela, j'ai décidé de faire quelque chose pour le Maroc.    J'ai déjà rencontré beaucoup de Addahres avant.

8.6.        L'étude de l'échec

Pour réussir il faut aussi comprendre ce que c'est l'échec.  Le problème c'est qu’il n’existe pas d'études scientifiques sur l'échec (voilà une opportunité pour les universités marocaines !)    Par conséquent, nous sommes tous culturellement programmés à seulement apprécier les gens qui réussissent et à déprécier ou mépriser le gens qui échoue, sans se demander pourquoi.  Le résultat c'est que nous en savons plus sur comment réussir (ou faire semblant de réussir comme S.E. Addahre), tout en restant ignorant les composants de l'échec.  On sait s'imagine la réussite, mais on ne sait pas comment s'imaginer l'échec.  On trouve que les biographies de personnes qui ont réussi quelque chose, mais on en trouve pas sur ceux qui n'ont jamais réussi, parfois malgré leurs atouts intelligents (nous en avons des masses parmi les Marocains), ou qui ont réussi la pauvreté.   Par ma quête pour comprendre les causes de la pauvreté, je me suis mise à étudier l'anatomie de l'échec, et c'est ce qui m'a poussé à travailler dans l'analyse, le planning et l'audit de projet (chez KPN-Orange et Ariane II ).   C'était pour comprendre l'échec.

Quand on contrôle beaucoup de projets en même temps on est mené à questionner la réussite ou l'échec de projet pour réajuster la méthodologie de gestion, et pour garantir les réussites futures.  Avec le temps et par l'ensemble des expériences faites, j'ai finis par reconnaître des lois qui gouvernent les projets qui ne sont en fin de compte pas différentes de celles qui gouvernent la vie humaine.  Une fois les informations analysées, je dispose d'une trame pour multiplier les réussites dans un environnement spécifique, et une trame pour éviter les échecs.  

Pour éviter un bilan négatif dans le futur, il faut travailler comme une banque d'investissement, seulement avec des actifs.  Il faut faire correspondre une idée ou une invention avec son propriétaire, sinon il n'y aura pas de rentrées après l'usage des investissements.  A ce moment là tout l'argent sera disparu et plus récupérable.  Un pays pauvre ne peut pas se permettre des pertes.   Si dans mon centre d'innovation un imposteur réussit quand même d'y entrer avec quelque chose de volé, je saurai très bien comment résoudre ce problème pendant les trois premiers mois.  

J'ai aussi découvert qu'on ne réussit pas seul, tout comme on n'échoue pas seul, non plus.   La réussite et l'échec sont un effort d'un ensemble de personnes.  La prospérité et la pauvreté sont du ressort de l'ensemble de la population.  La division se manifeste seulement quand l'échec se confirme.   Lors d'un échec personne ne veut prendre la responsabilité.  Tout le monde est mené à choisir un bouc émissaire qui généralement se retrouve seul devant l'échec.  C'est ce qui va se passer entre  les ministres et mon ambassadeur, quand ils seront mis sur la touche.  Personne ne va vouloir prendre la responsabilité, et encore moins S.E. Addahre.  Ce n'est pas sans raison qu'il fait faire les choses par les autres.  Il ne préside pas son association et monsieur Boussa fait tout le reste à sa place.  Il ne veut même pas prendre la responsabilité d'avoir reçu du courrier pour lui, lui qui est ambassadeur.

A part rejeter la responsabilité sur les autres quand il se sent menacé, il a aussi l'impulsion de tirer les gens vers le bas (comme il a fait avec madame Lehlou, voir annexe 1 p.....), tout simplement parce que c'est beaucoup plus facile que de les pousser vers le haut, ce qui demande plus d'effort et plus de temps.  C'est une loi dans la physique que vous pouvez tester pour vous même: mettez-vous debout sur votre bureau.  Demandez à quelqu'un sur le sol de tirer votre main vers le bas pendant que vous tirer vers le haut, et regardez ce qui va se passer.  Quand la personne sur le sol tire suffisamment long temps, c'est vous qui tombez à la fin.  C'est ce que S.E. Addahre va faire avec tous les Ministres qui l'ont aidé.   Il en est capable pour ensuite prendre leur place, avec mes stratégies socio-économiques au plan mondial.  

Pour l'instant, il risque de s'arrêter qu'à une image de lui que tout le monde devrait croire, sans réellement pouvoir aller plus loin.  Il n'a pas de programme.  Il a seulement les intentions (la stratégie), et cela peut coûter très cher à l'État avant qu'il trouve le programme qui fonctionne (cela m'a pris 5 ans).  La mascarade marche très bien pour lui pour le moment.  Les mêmes propos que j'ai défini dans mes lettres au Ministre Baraka et dans le concept du centre de l'innovation ont été pris au sérieux par le public quand l'ambassadeur Addahre et le Ministre Ameur les ont présentés.  Avec mes idées les portes s'ouvrent partout pour eux, tandis que moi, je suis refoulée partout comme une mendiante.

Il n'a pas le comportement d'un homme heureux. C'est normal quand on sort de sa voie pour suivre le destin prévu pour quelqu'un d'autre.  Il sera beaucoup plus heureux s'il renonce à mon destin, s'il vive pleinement le sien, et s'il creuse très loin dans son propre cerveau pour faire sortir sa propre invention.  Rien que son état d'esprit est une réelle catastrophe financière pour l'État dont les effets pourront rester au-delà de notre génération (avec tous les conflits qu'il a créé avec tout le monde).  Nous avons qu'une seule génération des MRE qui est valable pour réaliser les changements que nous devrons avoir et que notre peuple veut.  

8.7.        Résultats de la recherche

Le résultat de ma recherche c'est que le destin est un programme qui consiste de différents projets.  Un projet est un parcours.  Donc, la vie est un projet.   Ce parcours peut changer soit selon le programme soit selon le choix du parcours.   Vous pouvez avoir un plan de projet pour être pauvre (l'échec) ou un plan pour être prospère (la réussite).   C'est la qualité du plan qui compte.   Donc, vous pouvez programmer votre propre projet.   Pour réussir, il suffit de gérer sa vie comme un projet.

Comme tous les autres systèmes dans l'univers, le destin est un système économique.  Il y a une partie fixe et il a une partie variable.  Je me suis concentrée pendant 25 ans sur la programmation de la partie variable, jusqu'au jour que j'ai trouvé comment synchroniser toutes les variables par un seul programme.   Quant à la pauvreté c'est aussi un système économique, qu'il faut remplacer par un autre système.   Donc, ma mère, a raison si elle dit que c'est le destin (un programme).  Et, moi je me suis mise à écrire un autre pour remplacer la pauvreté avec suffisance.

Notre seule sortie de la pauvreté est par l'innovation, par la gestion du parcours comme un projet, et  par l'évitement des échecs (par le contrôle) comme dans la gestion de projet chez les entreprises multinationales dans lesquelles on n'a pas le droit sur l'erreur.

Quand les gens apprennent à gérer leurs propres projets avec leurs propres talents, ils sortiront, comme par miracle, de la pauvreté.  Il suffit qu'ils comprennent les principes de l'échec et les principes de la réussite.

Si vous parcourez l'ensemble du plan de projet (à la page ) pour le centre d'innovation vous remarquerez le parallèle entre ma vie et mon projets de la façon suivante :    

Figure 4

le système de l’économie cosmique, matérielle et personnelle

Le destin

Le leadership & l'authentification

Le programme et la recherche

La stratégie

Les lois de cause à effet, de l'action et réaction

L'analyse de l'impact

L'étude de la réalisation du programme

Le chemin ou parcours

L'organisation

Le projet

La technologie

Le finance

L'existence

Le résultat

Le produit ou service

Mon destin

Mon projet

Moi-même

Allez comparer maintenant ce tableau avec les tableaux à la page ,  et .  Voyez-vous comment toutes les pièces tombent harmonieusement et avec précision en place ?   Voyez-vous comment mon projet, mon destin et moi sont un ?   Le fruit de tout ce plan est une nouvelle existence.  C'est cela la méthode de mon centre d'innovation.  Il sert à aider les autres à générer encore d’autres existences.   Si l'ensemble est bien géré, comme dans le tableau ci-dessus l'échec ou la pauvreté deviennent impossibles, sauf en cas de fraude.

La fraude n'existe pas dans la Nature.  L’échec n’existe pas dans la Nature.  L’échec est une fabrication purement humaine.  En apportant du soutient aux faux projets, le Maroc dit 'oui' à l'échec et encore 'oui' à la pauvreté comme résultat.  De cette manière là le défi contre la pauvreté est devient très lourd et fatigant à relever, alors que cela devrait être ressenti comme un plaisir, un bonheur Divin qui nous amplifie.  

8.8.        Questionnement pour monsieur Addahri et ministre Ameur :

Qu'est ce que c'est la pauvreté ?

Réponse : la pauvreté c'est l'échec.

Quelle est la différence entre un projet et un programme ?

Réponse : un projet sert à mettre en œuvre un programme. Pour cela il faut d'abord avoir le programme (voilà je veux obtenir), puis un ou plusieurs projets pour correspondre à la vision d'origine du leader.

Qu'allez-vous faire avec les innovations que vous avez trouvé ?   

Réponse : éradiquer la pauvreté pourvu que les moyens arrivent aux auteurs des innovations et pas aux fraudeurs des innovations.


9.        PLANS DE CONVERSATION

Cette section contient des questions qui, espérons vous aideront à piloter les conversation ou interviews que vous pourrez avoir avec S.E. monsieur Samir Addahre et avec le ministre Mohamed Ameur.

9.1.        Questions générales pour S.E. Addahre et ministre Ameur :

La notion 'compétences':

Je vois que vous vous intéressez beaucoup aux ressources humaines et au recrutement, alors permettez-moi de voir si vous êtes à la hauteur dans cette domaine :

Vous avez annoncé un grand nombre de chantiers inédits, unique et pour la première fois.  Je suppose qu'il y a des personnes qui vous aides.  J'aimerai tout de même vous demander :


Leadership et authenticité :

  « De qui vient cette idée ? »

« Quel était le moteur dans votre vie qui vous a poussé sur cette piste là ?»

« Avez-vous protégé votre idée avant de lancer toutes ces belles initiatives ? »

« Pourquoi pensez-vous qu'il existe des organismes de propriété intellectuelle dans ce pays ? »

La lutte contre la pauvreté et la gestion de projet :

Vous savez que notre première priorité constitutionnelle est de lutter contre la pauvreté.  Alors,

Qu'est ce que c'est la pauvreté ?

Réponse : la pauvreté c'est l'échec.

Quelle est la différence entre un projet et un programme ?

Réponse : un projet sert à mettre en œuvre un programme. Pour cela il faut d'abord avoir le programme (voilà je veux obtenir), puis un ou plusieurs projets pour correspondre à la vision d'origine du leader.

Qu'allez-vous faire avec les innovations que vous avez trouvé ?  

Réponse : éradiquer la pauvreté pourvu que les moyens arrivent aux auteurs des innovations et pas aux fraudeurs des innovations.

Question budgétaire :

Comment faites-vous pour trouver l'argent sans calendrier et sans plan de projet ? 

Questions spécifiques pour S.E. Addahre, consultez page

Questions spécifiques pour ministre Ameur, consultez page


9.2.        Questions pour S.E. ambassadeur Addahre :

J'ai compris par la presse que vous avez pris l'initiative de créer une association en Belgique, suite à la première convention des compétences marocaines de Belgique.  Vous allez développer des commission thématique pour rassembler les expertises.   C'est une très bonne idée. 

  1. Vous n'avez pas pensé à créer une commission d'experts en systèmes anti-fraude et anti-corruption dans votre association ?   Vous êtes au courant que c'est une axe prioritaire gouvernementale dans tout le monde Arabe, avec tout ce qui se passe en Tunisie, en Algérie, en Mauritanie, en Egypte et au Yemen...?  Visiblement nous manquons des experts.
  2. Vous avez eu un grand succès à la première convention des compétences marocaines de Belgique. Comment comptez-vous financer les prochaines événements de ce genre ?  D'où allez-vous chercher les rentrées ?  Comptez-vous sur plus de subventions de l'Etat marocain ? 
  3. Avec toutes les dépenses que vous avez effectuées jusqu'ici, avez-vous déjà le réseau en place ? 
  4. Quand est-ce que vous comptez rentabiliser les frais effectués jusqu'ici?  
  5. Comment avez-vous promu la première convention des compétences marocaines de Belgique ?
  6. Comment représentez vous votre association auprès du publique pour attirer du monde ?  
  7. Vous vous sentez culturellement proche ou loin des Marocains en Belgique ?
  8. Avez-vous un plan marketing en place ?    

Forum Halal et Opportunité belgo marocaines

Au début du mois de décembre il y a eu à Bruxelles deux autres événements majeurs, il y avait eu un road show avec les entreprises marocaines à la chambre de commerce de Bruxelles.

  1. Vous ou quelqu'un de votre équipe y avez assisté ?  

Vous avez sponsorisé le Forum Halal.

  1. A quoi cela sert, un Forum Halal ?   Quel était le but du forum ?  

  1. Comment cela se fait que vous avez pensé à promouvoir le halal ?

S'il vous parle des partenariats belgo marocaines pour trouver les marchés, demandez-lui,

  1. Vous trouvez normal que deux pays s'accordent entre eux pour trouver des marchés extérieurs ?  Vous ne pensez pas qu'une relation triangulaire pourrait un jour poser problème aux relations bilatérales ?    Vous savez que nous avons d'autres rapports avec les pays que la Belgique ?

  1. Pourquoi vous ne le savez pas, vous n'avez pas lu cette analyse-ci ? (vous lui montrer mon analyse     vous pouvez la télécharger en cliquant ici (dossier Analyse)

  1. Expliquez-moi pourquoi a-t-elle envoyé cette analyse à votre adresse ?   Que s'est-il passé à la Chambre de Commerce de Bruxelles au briefing de la mission économique belge au Maroc le 11 janvier 2010, à laquelle vous avez assisté, grâce à madame Mouali, qui vous a prévenu parce que vous n'étiez pas invité ?   Qu'avez-vous fait avec ce dossier là, vous l'avez passé à qui ?»

  1. Pourquoi d'un côté vous faites appel aux compétences marocaines par une gigantesque conférence, et de l'autre côté vous ne fait rien quand il y en a une qui se présente spontanément (et sans rien coûter à l'Etat du Maroc) ?   Pourquoi vous ne parvenez pas mettre en valeur cette compétence là, si votre souci est réellement les compétences marocaines ?

9.3.        Questions pour le ministre Mohamed Ameur :

  1. Qu'est ce que vous voulez dire exactement avec « enracinement sans déracinement » ? Donnez moi des exemples d'enracinement  et de déracinement ?  

  1. Les MRE pensent  'encore une association de plus', comme il en existent des tonnes dans toute l'Europe.  Pensez-vous que votre idée est-ce original ?  Est-ce que cela vaut de l'investissement depuis l'étranger, ou des investissements tout court ?

  1. Sur votre site officiel vous déclarez avoir demandé aux Marocains de France de créer 1000 PMI/PME pour les installer Maroc.  

  1. Avez vous un programme en place pour trouver les 1000 PMI/PME ?  Si oui, expliquez-moi comment fonctionne votre programme.

  1.  Pourquoi seulement la France et les autres pays où vous avez voyagé dernièrement ? 

  1. Comment compte-vous attirer les entrepreneurs vers votre programme ?  Par votre site web Synergie des Marocains du Monde (SMM)?   Si la création d'entreprises est tellement importante pour vous , pourquoi proposez-vous sur la fiche d'inscription des membre sur SMM seulement deux options pour identifier le métier, soit la personne est une association, soit une compétence ?  Et si j'étais entrepreneur, je ne peux pas m'inscrire sur SMM ?