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Préparons-nous pour demain
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Table des matières

Table des matières        1

Information légale        4

Les fractures sociales et économiques nous ouvrent les portes        11

Changement climatique        16

La quatrième révolution industrielle        18

La fragilité        23

Diviser pour régner        27

La rébellion du « ne rien faire »        29

Adaptation ou faire semblant        31

Les risques        34

Des risques aux besoins        38

Développement humain        39

Le climat        41

Nous sommes divisés        44

11 Septembre 2001 +  COVID =        48

Pandémie covid et système de santé et acteurs        50

Confinement pour les uns, nouveaux espaces de liberté pour ceux qui ont osés        52

Dérèglement climatique ou Changement climatique        54

Migrations - Immigrations        56

La démographie est un outil politique        59

Les conséquences des mégapoles et des grosses agglomérations        61

La démographie c’est la santé        62

Guerre et Paix… et sanctions        66

“Le plus jamais ça” fut vite hypothéqué        68

Ces guerres        70

Un état sans régalien n’est rien, une somme d’états régaliens ne donne pas une union dotée d’un régalien        71

La pauvreté, le risque de pauvreté, la fécondité, le climat        77

Le Nazisme n’est pas mort        81

Un pogrome c’est quoi, ça a commencé quand?        84

Drogue et terrorisme        90

Les remèdes        91

Les solutions        91

Le service civil        92

citation de Vauban sur la guerre        95

Il fait chaud, les conséquences        96

Ce qui va nous arriver        97

Conséquences météorologiques        98

Conséquences sur la santé publique        99

Ce qui s’est déjà produit        100

Biodiversité        101

Les flux migratoires et révoltes        102

Dès aujourd’hui nous devons        103

Le guerre de l’eau et pétro-Etat        104

Les routes maritimes        105

Le vieillissement de la population        105

Les conséquences globales        106

Une Mondialisation fragmentée        107

Crise de civilisation        110

La mondialisation        111

La technologie        112

Les dettes et leur impact social        115

Le terrorisme        116

Interview Malraux        121

Le terrorsime utilise        122

Les armes du terrorisme        122

Et depuis peu        123

Le terrorisme se réorganise        123

Politique étrangère        124

L’Intelligence Artificielle        126

La fabrication intelligente adaptée        129

Les Biotechnologies        132

Risques éthiques et politiques        133

Villes hyper-connectées        135

Le changement sociétal        138

Demain        141

Le lent et le moins        143

Causes de la défiance        143

Différents types de nationalisme        144

De la communication à la fausse réalité        147

La Population et son expression        149

Dette et croissance        151

L’Intelligence Artificielle        152

Instabilité Politique        154

Le vivier de l’instabilité politique        154

La Démocratie        155

Les régimes autoritaires        157

La technologie et les régimes autoritaires        158

Gouvernance locale        159

Nouveaux modèles de gouvernance        159

Pouvoir et Ordre Mondial        163

Stabilité par le respect des normes qui permettent la stabilité        167

Instabilité par les risques de conflits        168

Causes de conflits futurs        169

Hier, aujourd’hui, demain        170

La fierté de travailler        183

Révolutionnaires, vous avez dit révolution. J’ai dit Intelligence Artificielle        186

Valeurs et éducation        188

Le régalien        191

Conclusion        193

Ce qui va        193

Ce qui ne va pas        194

Promesses, promesses        196

Information légale

Référencé à la Bibliothèque Nationale de France (BNF).

© Jean-Antoine Moreau - Tous droits réservés

Pour me contacter >>> 

Début de rédaction  27/09/2023 - Publication  sous forme d’eBook le 12/11/2023

Préparons-nous pour demain

Le monde se réinvente, mais nous refusons d’apprendre à nous réinventer.

C’est quoi se réinventer?

Avons-nous peur de réussir ?

Avons-nous peur d’être fier de ce que nous sommes? et de notre liberté? et de notre histoire? et de nos traditions?

Notre civilisation a-t-elle peur de son avenir parce paralysée par la peur du passé, elle se refuse un devenir?

Avons-nous peur de conquérir de nouveau?

A force de nous contenir, la peur deviendrait-elle une excuse?

Si un homme peut avoir peur, un pays, une société, une civilisation ne le peut pas, sinon elle se perd.

Pour développer ce travail, j’ai également utilisé le rapport 2021 du National Intelligence Council (NIC) des États-Unis d’Amérique.

Un rapport de très grande qualité.

Après avoir parcouru ce document viennent les questions:

Quel  sera l'impact sur la France, de l’évolution des technologies, du changement climatique, de l'impact des réseaux sociaux sur les valeurs morales et sociales? La France restera-t-elle une puissance moyenne dotée de l’influence d’une grande puissance? Les français seront-ils unis dans une même communauté nationale avec les mêmes objectifs ou seront-ils soumis à une sécurité forte et à la télésurveillance? Les cassures sociales du pays seront elles comblées, puis cicatrisées? La politique sera-t-elle constructive ou aboutira-t-elle au nationalisme extrême qui aboutirait à la sortie de la Communauté Européenne?

Les fractures sociales et économiques nous ouvrent les portes

Les fractures internes de la France ne peuvent être résolues que par des élections. La France

est un pays démocratique, la France possède l'un des meilleurs systèmes sociaux et d'aide.

La France innove. La France est à la pointe de la technologie. la France a une médecine de

pointe. La France manque d'ingénieurs. La France manque de médecins. La France manque de

scientifiques, la France a aussi beaucoup de pauvres. La France manque de travailleurs.

La France a trop de travailleurs pauvres. La France ne doit pas avoir peur d'être forte.

Ce sont les premiers indicateurs d’incohérence sociale annonciateurs de bouleversements, qui

s’accentuent de génération en génération :

Tout cela dessine et annonce une société plus fragmentée, plus tendue, confrontée à des enjeux

mondialisés et à des menaces sans frontières.

À cela s’ajoute le sujet de la migration, et son corollaire : l’intégration. Comment intégrer des

personnes d'autres continents, d'autres cultures, sans leur apprendre notre langue : le français,

notre histoire française qui a contribué à façonner et à construire l'Europe.

Il existe également un risque de pandémie. N'oublions pas les conséquences sociales,

sociétales et économiques du covid-19. En Médecine, s'ajoutent les résistances aux

antibiotiques et à cela s'ajoute le ralentissement des progrès dans la lutte contre la tuberculose,

le paludisme, de nouvelles maladies apparaissent sur le territoire : dengue, chikungunya. Ils

s’ajoutent aux défis sanitaires et économiques de demain, dès aujourd’hui.

L'automatisation des tâches transformera le travail humain. Les hommes ne seront plus maîtres

des procédés industriels, ils seront intégrés à ces procédés. Cela entraînera une détresse

sociale, à travers la perte d’autonomie et d’initiative.

La mise en œuvre de l’intelligence artificielle dans tous les travaux et processus générera des

pertes d’emplois. Jusqu’à présent, l’automatisation avait un impact sur les postes peu qualifiés.  

Avec l’Intelligence Artificielle, les postes à haut niveau de compétences seront concernés:

ingénierie, diagnostic médical, soutien scolaire, apprentissage musical de premier niveau, etc .

Viendra ensuite l’Intelligence Artificielle combinée à la vision synthétique 3D : les visites

virtuelles de musées à distance. Chacun pourra visiter à distance le Musée de la Romanité à

Nîmes ou le Louvre à Paris ou le Musée du Vatican avec un guide, la visite virtuelle avec un

guide ou un historien réel. Aurons-nous ce même sentiment de beauté et de grandeur divine,

que lorsque nous entrons dans la Chapelle Sixtine et qu'après quelques pas, nous levons la tête,

et nous sommes alors captivés par le plafond de Michel Ange? Aurons-nous cette sensation...

qu'en ce lieu le divin est perçu ? Est-il souhaitable de remplacer un axe cognitif par un autre?

C’est la question essentielle.

Ce que nous voulons voir, ce sont ces chefs-d'œuvre artistiques. La technologie est le moyen

d'améliorer la diffusion de ces chefs-d'œuvre, la technologie n’est pas l’artiste.

Ainsi les métiers d'art existeront toujours (doreur, restaurateur...), outre les métiers du bâtiment

(plombier, peintre, couvreur...), les métiers de l'alimentation (boucher, pâtissier, boulanger,

traiteur, fromager), l'artisanat des parfums à raviver et amplifier et bien sûr la réparation des

appareils électroménagers,  qu'il est temps d'arrêter de jeter; il faut leur donner plus de temps

de fonctionnement.

Le monde tel que nous le concevons est un monde où le travail est utile pour tous, donc une

économie pour tous, donc une réponse économique locale à l'économie mondiale et aussi une

réponse économique par la qualité et la diversité, ce que permet notre savoir-faire national.

Ainsi les fractures de la société française se transformeront en ouvertures. Lorsque les portes

s'ouvrent, il est facile de les ouvrir en grand. Les ouvertures sont des espoirs, la politique

consiste à transformer ces espoirs en réalité, en emplois, en croissance économique, en

diplomatie forte, en forte influence. N'ayons pas peur de déplaire à nos ennemis, à nos

concurrents. Les Français doivent s’aimer et ne pas se blâmer ou se détester: aimons-nous

d’abord avant de vouloir être aimé par toute la planète.

Soyons comme ce navire de premier rang de la marine de Louis XIV: « le soleil royal» ,

utilisons le vent qui nous pousse, levons l’encre et retirons notre pieds de la pédale de frein.

Soyons fiers de notre histoire, elle nous a fait. Il y a de meilleures choses à faire que de

démolir des statues ; nous devons construire l'avenir.

Changement climatique

Le changement climatique nécessitera :

Malgré l’urgence, qui a commencé à y travailler ?

Pourquoi ne pas essayer de faire?

Nous sommes obsédés par le résultat à court terme, le profit à court terme. Nous voulons un plaisir immédiat, certains ont même fait le choix dangereux des plaisirs artificielles. Cela nous fait oublier le plaisir de réussir, la sensation de la réussite.

Aussi le coût de l'énergie n’est pas une motivation, c’est une contrainte pour obliger les particuliers à

isoler leur habitation. L’isolation n’est qu’un des constituants de l'adaptation à l'évolution du climat.

Cette contrainte a engendré un marché pour lequel, il y a beaucoup de prétendants et  peu de

compétences disponibles. Ce qui engendre un surcoût pour le consommateur.

La quatrième révolution industrielle

La quatrième révolution industrielle concentrera le temps entre l'idée, la conception, la réalisation, la fabrication des produits et services, et leur distribution et donc leur vente.

Ainsi les chaînes de conception et de fabrication évoluent vers des délais courts, en réponse aux besoins des clients produits et des utilisateurs de services: le flux tendu automatisé avec supply chain intégrée.

L’intelligence artificielle générative va transformer notre quotidien et nos entreprises dans tous les domaines. Grâce à sa disponibilité au travers de services ouverts en ligne sur internet, l'intelligence artificielle générative sera accessible aux indépendants, artisans, TPE, étudiants, etc.

Nous aurons la possibilité d’augmenter les capacités humaines de la machine grâce à l’interconnexion avec l’intelligence artificielle générative.

Aussi la rapidité des évolutions technologiques, plus rapides que les évolutions techniques et scientifiques, va générer une obsolescence rapide des produits et des gammes de produits, d'où une nouvelle fragilité pour les entreprises.

L’intelligence artificielle générative utilisée dans le trading va générer un risque spéculatif incontrôlé puisque non géré à ce jour. Déjà, l’intelligence artificielle est utilisée par certaines banques pour guider les investissements des clients, en élaborant des scénarios d’aide à la décision.

Les conséquences du changement climatique et leurs risques non couverts ainsi que les sauts technologiques, rendront une quantité de main-d’œuvre inadaptée, généreront des tensions sociales et les sociétés démocratiques avancées seront affaiblies. La France doit sur ces points réagir et préparer son adaptation, pour faire sa résilience au bon moment.

Apparaît alors le doute sur les institutions alimentées par des inégalités croissantes, qui impacteront l’identité nationale, et donc la cohésion nationale.

En l’absence de cohésion sociale, il y aura une polarisation dans les débats économiques et politiques, qui conduira à des violences physiques, qui aboutiront à une rupture et à l'apparition des clans; regroupement par sensibilité ou par intérêt. Ce serait l'éclatement de la nation.

Tous les pays seront impactés par ces mêmes bouleversements; ce peut conduire à des régimes autoritaires qui exploiteront les développements technologiques pour contraindre leur population, leurs pays voisins, leurs concurrents économiques. Nous pourrions nous retrouver avec une guerre totale. Le plus fort étant celui qui sait utiliser au mieux les technologies pour asseoir son pouvoir, sa gouvernance et son régime politique. La guerre totale n’est pas une guerre mondiale, c’est une guerre dont les outils et les effets sont mondialisés.

Les pauvres, les opposants politiques viendraient alors grossir les rangs d’une nouvelle délinquance : une délinquance de libération, qui serait une délinquance d’hyper-violence sans limite dans son champ d’action.

"Homo sapiens est masochiste : il apprécie la douleur sous de nombreuses formes." Charlie Chaplin

La fragilité

Le monde est fragile. La France, comme les autres pays, doit prendre conscience de ses fragilités.

La maladie COVID a montré la fragilité des civilisations humaines. Les variantes de ce virus montrent une fragilité due à l’incapacité de nos sociétés et de nos économies à s’adapter. Le refus du port du masque était un déni de réalité. Le déni de réalité ne permet pas la résilience.

Ah ! si le virus covid avait accepté de s'adapter à notre économie mondialisée et à notre société de consommation...  Le virus est plus simple: il veut se reproduire et prospérer.

L'homme a su consommer les ressources naturelles, il ne sait pas utiliser la nature puisqu'il ne cherche pas à la comprendre, à l'apprendre.

C’est ainsi que les capacités de résilience de nos sociétés sont limitées, donc non renouvelées. Tout cela crée des déséquilibres entre les défis futurs, les institutions, les systèmes économiques, les systèmes sociaux.

Et cela dans un système international plus compétitif, plus conflictuel, plus sélectif et plus instable.

Les fractures sociales et communautaires seront alors davantage accentuées. Les individus recherchent alors la sécurité en se regroupant par idéologie ou autres, pour trouver sécurité et confort. Cela sera favorable aux identités et idéologies émergentes dont les liens seront facilités par les interconnexions: e-mail, sms, mms, réseau sociaux, plateforme d’échange, sites web de rencontre, sites web professionnelle, etc.

Aujourd’hui, les principaux défis mondiaux n’ont pas de réponse politique :

Cette non-réponse politique provoque des tensions entre l'État et la société, et un discrédit de la classe politique. Ce qui crée un doute sur la capacité des politiques à gouverner. Si la politique n’est plus l’art de gouverner, reste à réinventer une gouvernance adaptée. Comment une gouvernance statique peut-elle gouverner une société en mouvement constant ?

L'insécurité alimentaire, l'insécurité hydrique (pénurie d'eau) augmenteront les migrations. Des défis sanitaires nous passerons à l'invasion pour la survie, donc à la guerre d'invasion. Cela peut être évité en agissant maintenant.

À cela s’ajoute la précarité de l’emploi, qui est le moyen de vivre de la majorité des individus. Les nouvelles technologies, déjà implantées dans l’industrie, la médecine, les services, la finance, etc., seront supplantées par l’intelligence artificielle.

L’utilisation de l’intelligence artificielle non régulée, dans la finance et le commerce international, générera une crise financière déstabilisatrice à grande échelle, avec des conséquences sociales et politiques extrêmes. Il faut donc y travailler dès maintenant, et ainsi orienter les développements et les choix de R&D.

Diviser pour régner

La fragmentation croissante des États, des peuples, des communautés et du système international profitera davantage à ceux qui les utilisent qu’à ceux qui souhaitent l’harmonie et la paix. Les États dont la guerre est déjà ou sera un outil de politique intérieure utilisent cette fragmentation.

La connectivité grâce aux technologies de l’information ne permet pas et ne permettra pas l’union des idées, l’union économique, l’union pour la construction de projets; qui demandent une communication réelle, en présence, en groupe.

Le premier chef d’État à s’exprimer sur ces sujets fut le Pape, il fut donc sans doute le premier à en prendre conscience.

« En temps de paix, le mercenaire vole ; en temps de guerre, il déserte.

                                                                              Nicolas Machiavel

« Il n’est nullement démontré que les buts vers lesquels tend l’humanité soient la liberté, l’égalité, l’évolution ou la civilisation. »

                                                                       Tolstoï - Guerre et Paix

La rébellion du « ne rien faire »

Aujourd’hui éclatent des conflits, des divisions, des compétitions, des idées, des revendications, des questions. Tout cela ne se matérialise pas par des actions qui aboutissent à des réalisations ; alors cela conduit à des frustrations.

Ces frustrations peuvent conduire à des changements politiques incertains, répondant à des ambitions personnelles et ne parvenant pas à répondre aux besoins des nations et des citoyens. On serait alors dans le populisme et non dans le nationalisme.

Cette situation de division faciliterait la corruption, du fait de la faiblesse des Etats.

La corruption ne facilite pas l’adaptation, qui sera indispensable pour s’adapter au changement climatique, pour s’adapter à l’arrivée de l’Intelligence Artificielle Générative.

La corruption c’est l’économie parallèle dite aussi souterraine , qui est aussi l’économie de la drogue et du banditisme.

Adaptation ou faire semblant

Le changement climatique et l’arrivée de l’Intelligence Artificielle Générative obligeront chacun d’entre nous à changer sa façon de vivre. Ce qui ne nous oblige pas à changer notre manière d’être, nos valeurs, notre humanisme.

On peut désormais faire « comme si » en stockant l’eau de pluie. Pour les zones touchées par la montée des eaux de la mer et des océans, replanter des arbres ou des arbustes capables de s'adapter à la vie dans un mélange d'eau douce et d'eau de mer : l'eau saumâtre. Ce qui revient à développer des mangroves qui peuvent devenir des lieux de culture de plantes et de céréales dédiées à l'alimentation, grâce à l'adaptation génétique.

Le stockage des eaux pluviales nécessite de nouvelles techniques de distribution d’eau et une agriculture moins consommatrice d’eau.

Cela passe par la lutte contre les fuites d’eau dans les circuits de distribution urbains.

Cela passe par une agriculture en circuits courts, donc un retour des pays à l'autosuffisance alimentaire, donc à une agriculture de proximité et moins intensive.

L'intelligence artificielle générera des gains de productivité et une concurrence sévère dans les services : banque, informatique, technologie, conseil, audit, finance. Ces secteurs économiques remplaceront les humains par des machines. Les services de l'emploi et du recrutement seront également touchés, alors que d’autres emplois ne seront pas pourvus.

Si tout cela n’est pas anticipé, les coûts sociaux seront importants et pourraient conduire à une dangereuse instabilité sociale et politique, qui pourrait amener au pouvoir des dictatures idéologiques justifiant la sélection et le remplacement des plus faibles par la machine.

"C'est triste de penser que la nature parle et que l'humanité n'écoute pas." Victor Hugo

Les risques

Le vieillissement des populations et leur déclin vont accroître la pression migratoire, sans pour autant résoudre le problème de l’immigration. Cela accentuera le nationalisme, tandis que le patriotisme sera dilué par l’interdépendance des individus et des réseaux sociaux.

Le changement climatique va accentuer les risques naturels : canicules, inondations, tempêtes, tornades, avancées des mers et des océans, etc.

La délinquance, si elle n'est pas traitée, deviendra de plus en plus violente, avec des atteintes à la vie (meurtres) croissantes.

Cette insécurité isolera davantage les populations, ce qui entraînera une solitude et un sentiment d'insécurité croissant.

A cela s'ajoute une dette des pays en croissance, qui impactera le niveau de vie et le niveau des aides, des prestations sociales, le niveau de la fiscalité, donc la capacité à vivre.

Le développement technologique, notamment l’intelligence artificielle générative, aura un impact sur l’emploi et l’organisation du travail au détriment de la protection des salariés et de la protection sociale.

La course à la suprématie technologique aura une conséquence sociétale : la destruction complète des classes moyennes, entraînant une augmentation de la pauvreté, et donc une montée des nationalismes civiques et guerriers. Nous assisterons ainsi à une augmentation de l'instabilité internationale, tant dans les relations diplomatiques que dans la concurrence économique et sur les marchés financiers ; ce qui va conduire à une nouvelle forme de spéculation : la spéculation sur la faiblesse des Etats et des entreprises, face aux risques.

Pour la France, cela ne signifie pas un changement de constitution. Cela signifie simplement un autre mode de gouvernance, tant au niveau national, qu'aux niveaux régional et local.

Pour l’Europe, il est évident que l’élection du leader politique de l’Union Européenne au suffrage universel dans toute l’Europe donnerait plus de force à cette fonction: le président ou la présidente de la commission européenne doit être issu d’une élection directe par tous les européens.

C’est à nous de veiller à ce que ces scénarios apocalyptiques ne se produisent pas. Pour ce faire, nous devons évoluer vers des régimes politiques permettant une démocratie ouverte, à travers laquelle les populations sont consultées, participent à la gouvernance, et sont informées des résultats et de l’efficacité des décisions prises.

La démocratie, un bon niveau d'éducation intégrant les valeurs sociales, un haut niveau de formation professionnelle, sont les solutions pour l’améliorer.

Aussi diviser le monde en blocs et en zones économiques fermées bloquerait les chaînes d’approvisionnement et de production, ce qui aurait un impact sur l’emploi. La répartition des ressources alimentaires et des populations dans les zones urbaines serait également impactée.

Ceci ne doit pas être omis, il y a des décisions irréversibles.

Des risques aux besoins

Les changements démographiques sont prévisibles. Les disparités en matière de capacités

commerciales, de capacités industrielles et de besoins en main-d'œuvre sont prévisibles.

Les risques d’augmentation de la pauvreté et de la misère sont donc prévisibles.

Ainsi les besoins en personnel qualifié et donc en formation sont prévisibles.

N'oublions pas une chose essentielle : le développement humain.

Développement humain

Il s’agit de santé, donc de médecine, de médecine clinique, de chirurgie, de soins dentaires et

de chirurgie, de remise en forme et de maintien en forme.

C'est l'éducation qui permet à l'individu d'être lui-même et de s'intégrer dans la société.

C'est la formation qui permet une ouverture professionnelle.

C’est la prospérité des ménages, qui permet la politique de natalité.

Pour cela, nous devons utiliser au mieux la croissance économique. Pour ce faire, les dépenses

de l’État doivent être adaptées au potentiel de croissance et prioriser l’investissement.

On nous dira aussi que les systèmes de santé coûtent cher. Un système de santé est aussi un

système économique qui finance des recherches médicales, biologiques, chimiques, qui

finance des études sur des équipements de laboratoire ou d'imagerie ou sur l'intelligence

artificielle appliquée à travers l'aide au diagnostic (exemple sur les résultats d'IRM). Toute

cette recherche appliquée ou recherche et développement conduit à des produits vendus et

rentables.

Aujourd’hui, les systèmes de santé sont vus par le coût des soins, ils ne sont pas vus dans leur

ensemble, car les produits et équipements utilisés dans les soins ne sont pas fabriqués dans les

 pays utilisateurs et donc consommateurs. Nous devons le faire.

Le climat

Dès aujourd’hui nous remarquons et nous subissons le dérèglement du climat, que faisons- nous pour nous adapter? Nous agissons comme si rien ne se passait, nous ne changeons rien à notre mode de vie quotidien ou à notre façon de vivre.

Pourtant d’ores et déjà, en France, des zones de sécheresse apparaissent, des zones de terre sont mangées par la mer ou l'océan; déjà des orages violents, déjà des tornades, déjà des glaciers fondent, déjà des glaciers fondus ont disparu. Les glaciers sont nos réserves d’eau, que fera-t-on lorsqu’ils seront fondus?

La hausse des températures se poursuit, alors des tempêtes plus intenses et plus violentes, alors des sécheresses étendues avec de nouveaux déserts, alors la fonte des glaciers, alors le niveau des mers et des océans montent.

Ceci peut engendrer des famines, des migrations qui feront pour trouver la liberté ou un travail, des migrations pour pouvoir vivre: les migrations de la survie.

Le manque d’eau et son impact sur l'hygiène, l’accroissement de la pauvreté pourraient engendrer de nouvelles épidémies.

Comment notre économie pourrait fonctionner avec une eau rare? Une centrale nucléaire peut-elle fonctionner sans eau? aussi une centrale à charbon, d’autant plus une centrale hydraulique. Reste les mers et les océans: les marées.

Dans un premier temps les gouvernements pourront utiliser la dette pour satisfaire les besoins des populations et importer, puis la dette devient lourde; puis la gouvernance, de délicate en devient instable.

Si la technologie aide à atténuer les effets du changement climatique, elle ne peut se substituer à la silience sociale et économique de la société. Dans les grandes crises, toute résilience sociale réussie s’appuie sur une revalorisation des valeurs communes de chaque nations:

Sans valeurs communes la contestation devient excessive, aboutit à la violence. Ce qui ne permet aucun projet commun, aucun objectif commun. Hors les valeurs communes sont caractérisées par la culture, sont intégrées dans la culture des peuples par leur histoire.

Dans les périodes difficiles, dans les périodes de transition, dans les périodes intermédiaires, il y a un décalage entre la demande des populations et ce qu’offrent leurs gouvernants. Sans valeurs communes, c’est l’érosion de la démocratie par l’érosion du pouvoir politique.

 

Nous sommes divisés

La période de profond changement que nous traversons, met au grand jour les difficultés, les contradictions, les responsabilités non prises, les engagements non tenus, les divisions de notre société, la violence de notre société.

A la perte de confiance dans la politique s’ajoute la perte de confiance dans la société, c’est là le point de rupture.

Le ralentissement de la croissance économique, l’augmentation des prix ont changé brutalement les habitudes de vie d’une société de consommation, avec un modèle économique dédié à la consommation.

Les prix des denrées et des produits impactés par l’inflation ne descendent pas, lorsqu’il y a pénurie mondiale des produits qui les composent et que nous ne savons plus produire.

La société française s’est recomposé en silos séparés:

Une société fragmentée où chacun ignore les difficultés de l’autre, de peur d’avoir les mêmes à subir un jour prochain.

Les classes sociales selon leur faiblesse, leur cohésion, seront impactées par:

La cohésion des classes sociales.

Nous avons maintenant deux types de classes sociales:

Une constatation: la classe ouvrière à disparue, avec son histoire, ses valeurs, ses traditions.

Ainsi la progression sociale, la promotion sociale seront-elles oubliées? Cet oubli serait la perte d'un espoir social.

11 Septembre 2001 +  COVID =

Le 11 septembre 2001 à changer le monde, ce jour là l’impossible devenait possible. Les

façons de gouverner changèrent, notre façon de vivre changea, les relations internationales

changèrent.

La mort, la peur, la frustration, la stupéfaction, la sensation de danger, le monde occidental

n’était plus à l'abri du pire.

Certains pays se fermèrent, le nationalisme apparut.

La compassion aurait pu faire naître de nouveaux liens.

Le COVID changea rapidement notre façon de vivre, le confinement supprima le lien social.

La gouvernance devint du jour au lendemain une gestion de crise.

Dans l’économie mondialisée, les frontières sont ouvertes, elles se ferment alors du jour au

lendemain.

Là aussi: La mort, la peur, la frustration, la stupéfaction, la sensation de danger, le monde

occidental n’était plus à l'abri du pire.

Certains pays se fermèrent, le nationalisme apparut. Pour la France, la chance fut l’Europe.

Ainsi le nationalisme monte et suivant les pays européens, suivant la région le nationalisme se polarise; c’est le résultat du repli sur soi de certains Etat.

L'aggravation des inégalités génère le repli sur soi des individus et de la frustration, ce qui engendre le sentiment d’abandon pour les victimes d’inégalités, quelles soient économiques ou quelles soient sociales.

Pandémie covid et système de santé et acteurs

La pandémie covid est aussi le révélateur sur les carences de notre système de santé, sur la souffrance des personnels.

Comment peut-on payer aussi mal et traiter aussi mal des personnes compétentes qui nous sont indispensables?

Ce qui ramène à la condition de certains salariés. Ainsi l’après pandémie voit les changements de métiers, le transfert de personnel d’une branche à une autre, sans pouvoir en faire de traçabilité. Ce sont des événements rares chez les français.

Alors le manque… Le manque de soignants s’accentue, tout comme le manque d’ingénieurs, le manque de cuisiniers, le manque de serveur, etc. Alors chacun se rend compte que la valeur travail perd de sa force, parce que le travail ne permet pas à chacun de bien vivre, puisque pour beaucoup il ne permet que la survie. Alors les travailleurs manquent.

Aujourd’hui la pandémie semble maîtrisée, le covid devient une maladie saisonnière qui pourtant dépasse la durée d'une saison.

Aujourd'hui des maladies que l’on pensait disparues apparaissent: scarlatine, paludisme, polio, rougeole, suivies par d'autres maladies infectieuses, dont des maladies tropicales auxquelles le réchauffement climatique ouvre les portes de nos pays européens au climat tempéré ou froid.

Aujourd’hui nous sommes malades du changement climatique et de ses conséquences, et nous n’avons personne pour nous soigner… Ou nous ne voulons écoutez personne?

Confinement pour les uns, nouveaux espaces de liberté pour ceux qui ont osés

Le confinement a enfermé la population dans son espace privé, laissant libre l’espace public.

L’économie souterraine a pu sortir de terre, sans trouver d’obstacle sur son chemin.

Tout était possible livraison de drogue en scooter, avec une déclaration sur l’honneur: pour

aller chercher un proche, ou livrer un repas ou se rendre à un travail urgent.

L’espace public ainsi perdu n’a pas été regagné, par le retour des activités et de la population

sur l’espace public.

L’espace public a été inoccupé, dans certains endroits le retour de la population gène ce que

nous appelons la délinquance, et qui n’est rien d’autre qu'une appartenance à l’économie

souterraine. Nous sommes dans une guerre de reconquête de territoire.

Puis vient le changement climatique, avec ses périodes caniculaires, pendant lesquelles

l’espace public extérieur est laissé libre à cause des fortes hausses de températures. Alors là

encore l’économie souterraine utilise ce vide, cette place laissée vide.

Après le confinement COVID, chacun aspirait à vivre comme avant. Lorsqu’on a partagé

l’espace public avec l’économie souterraine, rien ne peut plus être comme avant; puisque cela

aboutit à la lutte physique.

Dérèglement climatique ou Changement climatique

ont pour conséquences:

ont pour risques:

Impact sur la gouvernance:

Ce qui montre le risque d’instabilité politique.

Migrations - Immigrations

Le déséquilibre entre la croissance démographique mondiale et la croissance démographique française, ajouté à une urbanisation trop dense liée à une mauvaise répartition des services et des infrastructures et de l’emploi et de l’investissement, vont aggraver l’impact des tendances migratoires.

Ceci engendre de l’instabilité? Ce qui est un point de faiblesse devant la puissance croissante de l’Asie et devant la construction d’un nouveau bloc d'influence Russe.

La Russie pense à la grande Russie, y travaille, elle cherche comment faire un empire. On ne refait pas l’empire de Catherine II au XXIème siècle, par contre il est tout à fait possible de créer une zone économique et militaire beaucoup plus puissante que cet ancien empire.

On ne peut pas reprocher aux Russes de vouloir être fiers et puissants. On peut reprocher aux européens de penser que cette fierté et cette envie de puissance sont des sentiments vulgaires et futiles. Le sentiment patriotique a été dilué en Europe, c’est une faute qui a généré la faiblesse des états, de leur défense intérieure, de leur défense extérieure: l’armée.

Aussi le transfert de population organisée en masse est une arme de déstabilisation  économique et politique, c’est un point à ne pas omettre.

“Qu’est ce qui peut résister au pouvoir sans bornes d’un prince absolu qui gouverne un peuple belliqueux.”     Catherine II - Impératrice de Russie

“On ne juge pas un vainqueur.”      Catherine II - Impératrice de Russie

La démographie est un outil politique

La population française vieillit, les naissances ne suivent pas, certains secteurs économiques manquent de personnels.

Des pays émergeants comme l'Inde, dont la démographie dépassera la Chine, ont une technologie avancée.

Se poseront les sujets de l’alimentation et de la santé de cette population.

L’Inde se donne les moyens de sa politique, par contre l’Afrique a une croissance de sa population sans avoir les progrès, les possibilités, les capacités technologiques de l’Inde.

Se pose alors le sujet de l’immigration. L’immigration choisie sera-t-elle possible, gérable avec la poussée migratoire des pays pauvres. L’immigration choisie a pour but de pallier au manque, aux lacunes du marché de l’emploi ou de la formation professionnelle. Les migrants ont une autre préoccupation: c’est leur survie. Deux besoins différents, deux attentes différentes qui  ne peuvent s’entendre, qui peuvent se heurter avec violence. Tout ceci peut amener à une instabilité sociale.

Les conséquences des mégapoles et des grosses agglomérations

Les difficultés pour se loger ou acquérir un logement: le coût des loyers, le coût d’achat des

appartements engendrent le choix de petites surfaces. Ce qui ne facilite pas les familles

nombreuses, ce qui ne facilite pas l’installation des nouvelles familles.

Nous avons dans ces villes denses, beaucoup de foyer de célibataire. Le choix de la liberté

individuelle, le choix de la carrière professionnelle impactent la natalité. Ainsi les valeurs de la

modernité ont impacté le tissu social, la structure familiale; ne nous étonnons pas du nombre

de personnes souffrant de la solitude.

Les sujets à venir sont: le chômage dans ce type de villes qui jusqu’à présent attirent l’emploi,

la distribution d’eau, la capacité en soins médicaux, les infrastructures, la pauvreté, les

conséquences des catastrophes naturelles avec une forte densité de population et l’usage des

drogues.

La démographie c’est la santé

Nous avons un retour des anciennes maladies infectieuses: tuberculose, diphtérie , tétanos,

paludisme (entre 2015 et 2019 le nombre de cas diminue de 2%, alors qu’il diminuait de 27%

lors des 15 années précédentes).

La mobilité humaine, la proximité avec l’animal, les études d’armes bactériologiques de

certains pays,  peuvent générer de nouvelles épidémies.

La résistance aux antibiotiques augmente dans tous les pays, par une sur-utilisation ou une

mauvaise utilisation, ceci en médecine humaine et en médecine vétérinaire.

Nous devons avoir des services hospitaliers leader dans ce domaine, et former et organiser.

Il faut aussi prendre en compte que les maladies non transmissibles engendrent plus de décès

que les maladies transmissibles:

à cela s’ajoutent:

Ici il faut:

Ici il faut gérer la sous-traitance en cascade des acteurs de santé. Ce n’est pas le sous traitant

qui décide, c’est le donneur d’ordre, et pour la santé c’est le sachant, c’est l’expérience du

sachant qui décide.

Il faut réformer le système de santé, pour le transformer en système de soin homogène. Il ne

faut plus considérer les soins et la médecine comme un centre de coût; pour le transformer en

centre de profit il nous faut fabriquer équipements et molécules, il faut que nous inventions,

nous devons déposer plus de brevets.

L'hôpital public ne doit plus être un centre de coût, pendant que les cliniques privées sont des

centres de profit. Dans tout établissement de santé, ceux qui doivent diriger sont ceux qui

soignent (les sachants) et non ceux qui font des tableaux excel. L’hôpital public est un lieu où

 l’on soigne et non un lieu de bureaucratie.

Les queues aux urgences, la saturation des services, le risque de fermeture de services de

pointe ne facilitent pas la confiance, le sentiment de sécurité; tout ceci ne donne pas la

confiance dans l’avenir nécessaire à la procréation.

Aussi nous devons équilibrer nos coûts de santé, pour cela il faut agir contre la fraude, il faut

supprimer les fausses cartes vitales, à court terme par une validation annuelle présentielle avec

la carte d'identité, chez un acteur de santé., à moyen terme par l’intégration progressive de la

biométrie.

Guerre et Paix… et sanctions

La planète s’enflamme : guerre d’invasion en Ukraine, coup d'État d’invasion en Afrique, Israël se retrouve en guerre le 7 octobre 2023 après avoir subi un pogrom.

Ces guerres ont pour but la capture des ressources: tant territoriales, tant humaines des pays envahis, captés. Elles ont aussi pour but la destruction des valeurs morales, religieuses ou démocratiques du pays envahi.

La première guerre mondiale fut un choc d’empires vieillissant donnant naissance à de nouvelles puissances. La seconde guerre mondiale fut le choc entre deux idéologies: l’une humaniste libérale; l’autre qui n’était que la domination du monde par une classe d'individus se définissant comme supérieurs, avec comme aboutissement la captation des ressources nationales et des richesses privées au profit d’une idéologie et de ses représentants, initiateurs. Ce qui engendra la destruction des individus qui ne répondait pas aux critères de cette idéologie. De la pure barbarie. A la fin de cette guerre: “Plus jamais ça”.

Après cette guerre l’idée humaniste libérale fut implanté, il y a une croissance économique sans précédent, les grandes puissances se forment, de nouvelles libertés, la naissance du pouvoir d’achat.

“Le plus jamais ça” fut vite hypothéqué

Restent des points qui hypothèquent l’avenir: la misère, l'exploitation des ressources naturelles de pays par les grandes puissances, le colonialisme, les différences religieuses qui vont transformer certaines religions en outils politiques, comme le fut la religion catholique au XVI et XVII ème siècle.

Aujourd’hui nous avons l’envahissement militaire ou l’aide au coup d'État, pour la captation des ressources, l'utilisation de la ressource humaine ou sa destruction selon des critères (politiques, religieux, ethniques).

Tout ceci n’est rien d’autre que du nazime, le nazisme +++ ou 2.0 puisqu’il s’étend via les réseaux sociaux, via l’internet, via le référencement.

Aussi le révisionnisme est possible parce que le niveau scolaire en histoire est faible, parce que les générations sont éloignées; on ne vit plus avec les grand-parents, va-t-on les voir? Alors l’histoire ne se transmet pas, alors l’expérience humaine ne se transmet pas. Lorsque tout est oublié, tout peut recommencer.

Nous ne sommes pas dans une guerre mondiale, nous sommes dans une série de guerre locales qui se mondialisent de part leur origine idéologiques, historiques, religieuses. Dans tous ces conflits pour certains belligérants, la vie humaine n’a aucun prix.

La valeur de la vie d'un homme, de la vie d’un animal, dépend directement des valeurs morales et sociales.

Dans les deux premiers conflits généralisés, la religion n'intervient pas, maintenant elle intervient et elle est devenue un fait politique.

Ces guerres

Dans certains endroits c’est Verdun et Stalingrad pour gagner quelques mètres. Le nombre  de morts alignés dépasse la longueur du terrain regagné.

Dans d’autres endroits, c’est l’extermination d’une partie de la population.

Dans d’autres endroits, la réduction au silence de la population, par la terreur ou la faim.

Dans d’autres endroits, la population est intégrée de force.

Un état sans régalien n’est rien, une somme d’états régaliens ne donne pas une union dotée d’un régalien

L’Europe observe, condamne, sanctionne.

Que valent des sanctions économiques, contre des obus, bombes, missiles, gazs chimiques ?

Il y a une autre guerre, celle de l’ombre, celle qui frappe les civils: les attentats, le terrorisme.

En résumé, pratiquement tous les pays sont impactés par ces nouvelles formes de guerre.

L’Europe a déjà été fortement touchée par les attentats, la France a été meurtrie, Paris ensanglanté.

Reste que la guerre militaire conventionnelle s’approche des pays créateurs de l’Europe: des grandes puissances liées à l’OTAN.

La guerre est déjà sur le continent Européen : la guerre en Ukraine, guerre d’invasion Russe, une forme de guerre de conquête. L’Ukraine ne fait pas partie de l’Union Européenne, union économique; voici la nuance, elle est faible.

Et si l’Ukraine faisait partie de l’Union Européenne, qu’aurions nous fait?

De la Présidente de l’Union Européenne contre Catherine II qui aurait gagné? Ce n’est pas un mélange des genres en politique, c’est le mélange des siècles avec le retour des ambitions nationales et des empires. Ce ne sont plus des empires pour le pouvoir monarchique et la constitution d’Etat. Ce sont des états forts et riches par leurs ressources, la diversité de leurs ressources, le prix de leurs ressources, les compétences de leur population; le niveau scolaire russe et ukrainien en science et mathématique est supérieur à celui des petits français.

L’Europe n’a pas d’armée, n’a pas de budget pour ce faire, n’a pas de commandement dédié, n’a pas d’organisation de prise de décision pour ce type de crise. Nous en serons revenus aux alliances, comme sous Louis XIV, Louis XV, Napoléon III …

Des dirigeants européens ont cru que l’économie pouvait tout régler. Ils ont cru que l’économie pouvait devenir une arme. L’économie ne se décrète pas, l’économie s’influence par les décisions politiques. C’est par la décision politique que l’on passe en économie de guerre, par contre l'économie de protège pas l’intégrité du territoire national en cas de conflit.

 L'économie permet  de fournir aux militaires ce dont ils ont besoin pour maintenir l’intégrité du territoire national,  ce n’est pas l’économie qui va sur le champ de bataille pour maintenir cette intégrité. Pour les politiques, à part Clemenceau et De Gaulle qui a été sur un champ de bataille au front?

Ce n’est pas en portant une cravate ou un tailleur de la couleur d’un pays agressé que l’on gagne une guerre; c’est en prenant la décision politique qui va donner aux militaires les directives et les moyens pour réussir l’objectif, qui leur est donné par cette même décision politique.

Un état sans le régalien n’est pas un état.

Dans l’Union européenne, pas d’armée unique pour défendre son territoire, pas de police unique contre le terrorisme sur son territoire, pas de niveau d’éducation unique sur son territoire donc des niveaux différents par pays, une monnaie unique et des taux d’intéret qui ont explosé. Comment avec un tel puzzle pense-t-on gagner une guerre, ou faire peur à des adversaires?

Alors nous en reviendrons à la nation, au pays, par la force des choses. La force des choses n’est pas une politique qui convient à une puissance économique comme l’Union Européenne. Cette force des choses aboutirait à un nationalisme exacerbé alors que nous avons besoin de patriotisme, dans l’union, pour des choix politiques fondamentaux.

Chaque pays est différent, respectons la différence. Cette différence est une force.

“Il faut écouter beaucoup et parler peu pour bien agir au gouvernement d’un Etat.”

                                                                                                                     Cardinal de Richelieu

"Ne te contente pas de lire un traité une seule fois, relis-le à plusieurs reprises. Bien souvent, chaque nouvelle lecture permet à notre attention ou à notre intelligence de capter quelque chose de différent. Une seule lecture, pour attentive et sérieuse qu'elle soit, ne saurait nous faire assimiler toute la substance d'un ouvrage, même si elle est accompagnée des commentaires d'une personne avertie."

                                                                                                                    Cardinal Mazarin

La pauvreté, le risque de pauvreté, la fécondité, le climat

Dans différents pays, la classe moyenne se resserre.

Le pourcentage de la population tombant sous le seuil de pauvreté national a augmenté dans 19 pays sur 32 entre 2007 et 2016, pour les économies avancées, notamment en France, en Allemagne, en Italie et en Espagne.

D’autres, en moindre quantité, ont quitté la classe moyenne pour accéder à des niveaux de revenus plus élevés.

Ce qui montre une tendance à la polarisation des revenus.

Aussi des emplois à forte qualification pourraient eux aussi, voir leur revenus remis en question par l’Intelligence Artificielle Générative.

A cela s'ajoutent les migrants qui ont quitté leur pays pour des raisons économiques, ceux aussi qui ont fui leur pays à cause de conflits, de la criminalité, de la répression religieuse, de la répression politique, de la répression sociale dont l’homophobie ou l’antisemitisme etc. des conséquences humaines non gérées, des catastrophes naturelles aux conséquences non maîtrisées puisque mal gérées.

Les données des Nations Unis montrent que les troubles civils et politiques internes ont poussé 80 millions de personnes à quitter leur foyer à la fin 2019.

Tout cela accentue l'instabilité des pays concernés.

La pandémie COVID a montré les faibles progrès réalisés dans la lutte contre la pauvreté dans certaines régions du monde, ainsi qu'une régression de la condition des femmes, des groupes minoritaires, des personnes à faible statut économique. A ces sujets s’ajoutent le manque d’éducation, le détournement des ressources médicales dont la vaccination.

Les zones urbaines mal gouvernées, d’autant que lorsqu'elles sont dotées de ports et aéroports, elles sont des opportunités pour le crime organisé.

L’immigration, avec l’augmentation de l’automatisation, faute d’être contenue, se limitera aux travailleurs très qualifiés, qui pendant leur phase d’intégration seront sous payés, puis une fois intégrés dans un pays industriel; ils en changeront pour le plus offrant en salaire et moyens de vivre. Qui pourra le leur reprocher, les pays étant en concurrence?

Tout ceci impactera la fécondité. Donner la vie, c’est transmettre. A-t-on envie de transmettre avec un risque de déclassement subi , et dans ce cas comment élever et éduquer un enfant?

Pour la Chine, la politique de l’enfant unique a stoppé la fécondité, ce qui a stoppé sa croissance en main d'œuvre.

A tout ceci s’ajoute l’évolution du climat, enfin de nombreux pays ne pourront pas tenir les objectifs en développement durable fixés par les Nations Unis.

La dégradation du climat, donc de l'environnement, aggrave les risques sur l’alimentation en eau; ce qui impacte la santé, l'espérance de vie (la santé des personnels qui travaillent sous 40°C à 50°C en période de canicule, se fragilise).

Tout cela résulte d’une inégale prise de responsabilité politique des pays, d'un renforcement de la concurrence, de l’instabilité politique, de l'insuffisante et de la fragilisation de la préparation militaire. Tout ceci aboutit à une fragilisation du régalien, à une segmentation sociale, à une fragilisation sociale.

Le Nazisme n’est pas mort

Lorsque j’ai commencé ce livre, rien ne laissait à penser qu'Israël subirait attentats, meurtres de masse, génosside.

Des bébés décapités, leur mère assassinée sous prétexte qu’ils étaient juifs ou apparentés ou simplement parce qu'ils étaient là. Ce ne sont pas des images d’archive de la seconde guerre mondiale, non c’est aujourd’hui en 2023.

Comment peut-on être neutre? Comment peut-on utiliser cette situation par démagogie politique?

Tout être humain, tout humaniste est contre le meurtre, contre l’assassinat.

Rappelons-nous: “I am a berliner” “Je suis un Berlinois” de John Fitzgerald Kennedy alors Président des Etats-Unis.

Aujourd’hui ce 10 Octobre 2023, Que devons nous être?

Pour ma part, ayant plus facilement réussi mes examens: Certificat d'Étude, BEPC, BAC, Ingénieur, Doctorat, que passé ma première communion; je suis un catholique “pas très catholique”. Aujourd’hui 10 Octobre 2023,  je me sens Juif et Isralien même si je ne connais rien à cette religion.

Je ne me rappelle que d’une chose de mon catéchisme, c’est qu’un homme nommé Jésus a dit à un peuple réduit en esclavage: “aimer vous les uns les autres” et “vous serez plus fort”; aimer c’est être solidaire, aimer c’est entendre et comprendre l’autre, aimer c’est tendre la main et être solidaire, aimer c’est avoir de la compassion, aimer c’est avoir de l’empathie, aimer c’est avoir un but commun. C’est ainsi que se monte une équipe, c’est ainsi que s’unissent les peuples. L’union fait la force, la division affaiblie.

Ma vision ne plaisait pas au prêtre des années 1960, il me prenait pour un révolutionnaire. Il faut parfois être révolutionnaire, si l’on veut être vivant. Ceux qui vivent sans idéal, sans envie, sans espoir, sans compassion, sans liberté…  ceux à qui on a retiré tout cela, sont-ils des hommes vivants ou des moutons de panurge? En France nous pouvons avoir un idéal, des envies, de l’espoir, de la compassion et la liberté, nous avons donc les moyens de ne pas être des moutons de panurge. Que voulons-nous être?

Peut-on vouloir être de ceux qui baissent la tête, devant la barbarie de ce nouveau nazisme? Peut-on vouloir être de ceux qui baissent la tête devant les drogues et le ChemSexe qui tuent adolescents et jeunes gens et adultes? Ces drogues qui financent le terrorisme! 

Peut-on vouloir être de ceux qui baissent la tête devant le blanchiment d’argent ou le détournement d’argent - Fraude à la carte bancaire etc, où va cet argent? Que font les banques contre cette fraude coûteuse? Ici baisser la tête ne serait pas de la lâcheté, ce serait de la complicité.

Ceux qui ont créé la République, la première constitution française avec en préambule les Droits de l’Homme, ont-ils baissé la tête ?  S’ils l’avaient fait la France ne serait pas la France, la République ne serait pas.

La République française vient d’une idée qui a pris corps, ne la laissons pas démembrer, ni par les trafiquants de drogues, ni par le terrorisme, ni par la religion, ni par la démagogie politique, ni par la lacheté.

On parle pour ce qui s’est passé en Israël, de pogrome.

Un pogrome c’est quoi, ça a commencé quand?

A chaque fois que le pogrome est utilisé, cela a été pour gagner, conquérir, ou se maintenir au pouvoir.

Cette fois qui veut gagner le pouvoir? Quel pouvoir? Où ? Un pouvoir de quelle étendue? Un pouvoir constructeur ou un pouvoir destructeur?

Les images que j’ai vu sur les chaînes de télévision, sur les articles de presse de France, Etats-Unis, Suisse, Allemagne, Angleterre etc m'ont rappelé d’autres images:

 

J’avais 8 ans environs, mes parents étaient parti un week-end en amoureux, ma petite soeur était avec ma grand-mère maternelle, et moi mon pépé (grand-père paternel) était venu me chercher avec sa Dauphine Gordini rouge, j’allais chez mes grand parents paternels, toujours assi sur le siège arrière. Ma grand-mère m’attendait avec un petit déjeuner copieux. Mes grand-parents me disent: tu es grand maintenant, nous allons te montrer ce qui s’est passé, ce que tu apprends en histoire à l’école.

J’étais content, puisque mes grands-parents ne m’avaient jamais déçus, j’allais découvrir de nouvelles choses.

Ma grand-mère était déjà fatiguée par la maladie qui allait l’emporter, je partais seul avec mon grand-père. Le voyage fut long nous arrivâmes à Verdun, et il m’expliqua, lui il avait été là, il avait été gazé. Il me parlait, m'expliquait, sa voix parfois mutait: forte, elle devait tremblante; j’avais l’impression qu’il revivait son passé. Alors chaque trou, chaque butte prenait un sens.

Puis il commença à m'expliquer la seconde guerre mondiale, il avait été mobilisé... Nous repartons et franchissons la frontière, à cette époque il fallait beaucoup de papiers pour qu’un enfant passe la frontière sans la présence de ses parents. Nous avons roulé, puis nous avons dormi dans un hôtel.

J’étais gâté j’avais une chambre pour moi, à goûter près du feu de cheminée dans un salon près du bar, où mon grand-père m’avait dit: tu n’y vas pas, c’est pas bon pour toi; aussi il n’y allait pas. C’est sans doute pour cela que je ne bois pas d’alcool.

Puis nous sommes repartis, nous avons roulé, roulé et nous sommes arrivés dans un endroit entouré de barbelés, une grande entrée, une voie ferrée.

Ce qui m’avait interpellé, c’est qu’il n’y avait qu’une voie ferrée, alors que dans les gares il y en a deux. J’avais demandé à mon grand-père “Pépé pourquoi il n’y a qu'une voie, dans les gares il y en a deux, il y en a une pour l’aller et une pour le retour?” Mon grand-père m’avait regardé, il avait les yeux humides, il s’est baissé en pliant ses jambes, et m'a regardé et m’a dit : “mon garçon, pour ceux qui arrivaient ici, il n’y avait pas de retour.” Il m’a serré contre lui et alors j’ai vu cette cheminée. Je lui ai demandé si c’était une usine. Mon grand-père s’est levé, a mis sa main doucement sur ma tête. Puis il m’a pris doucement par l’épaule, alors qu'habituellement il me prenait la main. Nous avons avancé, marché. Il y avait le silence, le vent, ces constructions alignées.

Cet endroit vide et silencieux semblait habité, le silence me parlait, m'expliquait, je l’écoutais. Puis nous vîmes les salles de musée.

Puis je compris, que cet endroit n’était pas une usine comme les autres, c’était une usine pour exterminer, une usine à tuer, de la cheminée sortait des vies éteintes par les gazs. Le mobile de ces meurtres était une idéologie, le criminel était une organisation composée de millier d'hommes.

En rentrant, ma grand-mère m’offrit un recueil de poèmes: une anthologie, il y avait le Dormeur du Val, aussi du Prévert.

Plus tard dans leur jardin où j’avais une balançoire, ma grand-mère me dit: “Tu vois Jean-Antoine n'accepte pas les discours, les idées toutes faites, extrémistes. Ne rejette personne. Écoutes, soit ouvert aux autres, fais toi tes idées par toi-même. Et jamais, jamais ne participe à une ségrégation, à de la violence, à des tueries.. Si un jour tu dois baisser la tête, fais-le pour mieux la relever. “ et mon grand-père ajouta “Et tu ne te laisses pas emmerder, tu cognes, tu mords.” Ayant suivi son conseil au collège, j’avais attrapé 4 heures de colle et j’avais gagné la tranquillité pendant tout mon secondaire.

Comme je l'écrivais au début de ce chapitre, mes grand-parents ne m’ont jamais déçus. Avoir des Grands-Parents comme ça, c’est le top. Ils m'ont montré la vie dans ces bons côtés et dans son côté sombre, il m’ont appris à l’apprécier et à apprécier les autres.

Grâce à eux , si de la fumée sort d’une grande cheminée, je ne dirai pas que je n'ai rien vu. Lorsqu’un homme tombe dans la rue, je m'arrête et j’appelle les pompiers, je ne détourne pas la tête.

Drogue et terrorisme

N'oublions pas que le trafic de drogue finance le terrorisme, que des Etats qui fabriquent des

drogues chimiques hébergent des groupements terroristes.

Chaque consommateur de drogue, quelle qu'elle soit, en plus de se détruire la santé, finance la

violence, des armes, et parfois des idéologies équivalentes au nazisme.

Chaque consommateur de drogue est soumis au produit qu’il utilise, et en cas de

responsabilités professionnelles importantes il peut être soumis au chantage ou à la pression.  

La drogue est un plaisir artificiel pour les uns, pour d’autres c’est un moyen facile de faire de

l’argent, de détruire la jeunesse, donc l’avenir d’un pays. C’est alors un moyen de

déstabilisation politique, c’est donc une arme d’une guerre totale qui comprend l’axe politique.

Comme toujours le monde se prépare à ce qu’il a déjà vécu, nous sommes prêts pour la

seconde guerre mondiale, nous ne sommes pas prêts pour la guerre actuelle: la guerre totale,

avec certains pays qui se pensent “en paix” et d'autres qui vivent en guerre.

Les remèdes

Les solutions

Les solution sont:

Le service civil

Certains doute de son utilité, alors une question: Combien de français savent comment agir dans le cas:

Ensuite il convient de faire des vérifications du suivi de santé, une partie de la population reculant ou annulant certains soins.

Enfin deux périodes d’une semaine par an, permettraient au français de se retrouver, et de vivre ensemble, toutes classes sociales mélangées.

Nous devons former des citoyens actifs et participatifs, tout au long de leur vie, nous devons en ce sens revenir à la source de notre nation. La source de notre nation est notre force.

citation de Vauban sur la guerre

La guerre a pour père l'intérêt, pour mère l'ambition et pour proches parents toutes les passions qui nous induisent au mal. Elle a paru en ce monde aussitôt que les premiers hommes. Elle y prit naissance avec eux, et comme eux, elle s'empara de toutes les parties habitables de cet univers dont elle fit son héritage et dans la jouissance duquel elle s'est maintenue et se maintiendra tant qu'il y aura des hommes sur la terre avec un pouvoir despotique sur la vie et les biens d'un chacun dont personne n'est exempt…”

                                                                                                                                                    Vauban

Il fait chaud, les conséquences

Le planète s’est réchauffée en moyenne de 1,1°C depuis la fin du XIXème siècle.

Depuis 1960 chaque décennie a été plus chaude que la précédente.

Au cours des 20 prochaines années, le réchauffement de la planète dépassera 1,5°C pour atteindre 2,5°C vers 2050. Nous sommes en 2023.

Tout ceci va amener des conséquences catastrophiques dans la seconde moitié de ce siècle.

Certains responsables politiques ou économiques font leur, la formule que l’on prête à Louis XV “après moi le déluge”. Ce que Louis XV n’a jamais dit.

Ce qui va nous arriver

Fonte de l'Arctique,

Élévation du niveau des mers et océans à venir: 7 cm à 36 cm supplémentaires, ce qui sera

source de problèmes pour les villes côtières ou de faible altitude ou les îles.

Ainsi la camargue sous les eaux, on pourra dire Paris plage, Nîmes sera peut être l’équivalent

de Port Camargue, à Montpellier le bas du Corum pourrait se nommer “les pieds dans l’eau”,

et dans les jardins de l’Elysée on pourra peut-être entendre le clapotis des vagues.

La réalité sera sans doute moins bucolique.

La fonte du pergélisol, sol dont la température se maintient en dessous de 0°C pendant plus de

deux ans consécutifs et représente 20% de la surface terrestre de la planète, causera des

dommages aux infrastructures: ports, transports, centrales électriques dont nucléaires,

industries.

Les vagues de chaleur seront plus intenses et généralisées.

Conséquences météorologiques

Conséquences sur la santé publique

Des virus, des bactéries vont disparaître, d’autres vont apparaître ou réapparaître.

La fonte des glaces peut faire de nouveau apparaître des virus et bactéries ancestraux.

Des insectes et parasites porteurs de ces virus ou bactéries peuvent migrer d’une région du

globe à une autre, ils peuvent s’adapter plus vite ou facilement que l’humain aux changements

de plus en plus rapide du climat, et devenir envahissants.

Tout ceci, plus les températures extrêmes fragilisent l’humain, aussi nous pourrons avoir une

diminution de l'espérance de vie.

Ce que nous constatons: ces sujets politiques, économiques, sociaux, l'impact industriel, ne

sont pas traités.

Ce qui s’est déjà produit

Biodiversité

Tout ceci nous fera perdre de la biodiversité.

La biodiversité est indispensable à la sécurité alimentaire, à la santé, à la lutte contre l’envahissement des insectes.

Ce qui aboutira à la mort de nouvelles plantes, c’est alors le risque d’un effet d'avalanche.

Les flux migratoires et révoltes

Alors les gens vont quitter les régions inondées par la montée des mers et des océans, ou les régions asséchées. Soit ils pourront rester dans leur pays, soit ils le quitteront.

La perte de leur bien, la pauvreté engendrée, le manque d’action des élus pourra engendrer des révoltes. Le mécontentement engendra de l’instabilité politique avec le retour au clan.

Nous aurons des migrations internes au pays, et externes aux pays: des migrations internationales.

Ce scénario du pire peut être évité, à condition de ne pas dire, à condition de ne pas penser :

“Après moi le déluge”.

Dès aujourd’hui nous devons

Le guerre de l’eau et pétro-Etat

Ceux qui auront de l’eau en abondance, pour boire, se nourrir, cultiver, faire fonctionner leur

industrie seront les mieux placés.

Ceux qui manqueront de cette eau seront tentés de conquérir, les terres où elles se trouvent, et

d’utiliser leurs populations comme moyens de production.

Cela peut conduire à l’apparition de groupes armées, se substituant aux Etats, travaillant pour

leur propre compte ou louant leurs services.

Avec ses groupes armées, les pétro Etats n’auront aucune chance. Ainsi ce sont les alliances

militaires qui sont d'ores et déjà à adapter.

Les routes maritimes

La fonte de la banquise et des glaces polaires créera de nouvelles routes maritimes, alors que

d’autres routes seront asséchées.

Alors c’est le globe qui change, alors c’est l’ensemble du commerce mondiale qui change.

Le vieillissement de la population

Le vieillissement de la population fragilisera l’intégrité économique de certains pays:

L’erreur est de penser que l’Intelligence Artificielle générative se substituera à l’intelligence, à l’inventivité, à la réactivité humaine. Il n’y a pas de société de robots, il n’y a pas d’unité nationale par des robots.

L’Intelligence Artificielle générative est un outil performant, une aide, un plus. L’Intelligence Artificielle n’a pas les capacités d’un humain motivé dans son action.

Les conséquences globales

Une Mondialisation fragmentée

Tout ceci va fragmenter le système commercial mondial.

Depuis la création de l’Organisation Mondial du Commerce peu ou pas de progrès ont été réalisés et sont visibles dans les accords commerciaux globaux, alors que les accords commerciaux locaux, régionaux, bilatéraux ont augmenté dans le monde.

Ce qui va impacter la répartition des emplois, à cela s'ajoutent les impacts de l’Intelligence Artificielle Générative.

Les restrictions commerciales et le retour des protections douanières indispensables à la lutte contre les trafics de drogue, à la lutte contre le terrorisme, à la lutte contre la fraude ou la concurrence déloyale, vont compliquer le commerce international, les chaines logistiques, les chaines d’approvisionnent.

A moins que soient mis en œuvre des lois fortes et proactives; contre le trafic de drogue et contre le terrosime , lois homogènes par zone économique. Il faut pour cela une coopération internationale au moins dans chaque zone monétaire (zone dollar , zone euro).

Ce ne sera pas un retour au protectionnisme, c’est le retour du rôle de l’Etat dans chaque pays, pour une nouvelle régulation économique.

Dans la mesure où aucune solution n’a été mise en œuvre, pour des problèmes récurrents sur chaque zone économique, en particulier pour la sécurité nationale, la santé, la sécurité alimentaire, la dette, l’emploi avec un travail durable permettant de bien vivre et de s’investir dans son emploi. Ces sujets non traités deviennent alors des carences bloquantes.

Ainsi la localisation des investissements, la composition et la localisation des échanges et des compétences vont changer de distribution.

Le système économique recomposé et stabilisé pour être utilisé permettra une nouvelle croissance. Cette recomposition et cette stabilisation sont du rôle des Etats et non des marchés.

En effet, les marchés dans cette crise d’évolution mondiale ne se régulent pas seuls. Ils interagissent par rapport à un existant, ils agissent pour le maintien de l’acquis et non par résilience pour l'adaptation à l’évolution des contextes:

Crise de civilisation

Une crise de civilisation qui peut aboutir à une guerre de civilisation entre la démocratie et le totalitarisme, entre le traditionalisme exacerbé et le modernisme, entre la liberté de choix et la soumission au clan, entre le droit de choisir sa vie et la soumission; dont la soumission à la drogue. L’impérialisme engendre l’impérialisme.

Le dealer est alors l’un des instruments de soumission, tout comme le terroriste. La peur paralysante est un outil de soumission des populations à conquérir. Le meutre à répétition, sous le couvert du terrorisme, fait alors parti de la destabilisation du pouvoir pour mieux le conquérir.

Nos démocraties sont fragiles parce qu'elles croient en l’homme, alors que beaucoup d'hommes ne croient plus en eux ou en leur destin. L’extrémisme est fort parce qu'il utilise et sacrifie des vies pour une idéologie, parce qu’il se substitue à des personnes qui se croient sans avenir, sans destin. L’idéologie remplit des personnes sans espoir, c’est là sa force, c’est là le danger.  

La mondialisation

La mondialisation a permis l’enrichissement à outrance de certains et à rendu beaucoup de gens miséreux. La mondialisation et la désindustrialisation, qui va avec, ont détruit des avenirs, des espoirs. La mondialisation a favorisé la métropole et les hauts salaires. Les bas salaires et la pauvreté ont été rejetés en périphérie des métropoles. Là où se trouvent les jeunes pousses du terrorisme, de la délinquance, de la vente et distribution des drogues.

La mondialisation a exigé pour prospérer, soit un libéralisme sans limite, soit des dictatures sans limites. Le seul échappatoire pour certains était la croyance, donc l'idéologie ou la religion.

La mondialisation n’a pas fabriqué des monstres, c’est nous qui l’avons laissée faire.

Certains disaient que le marché se régule seul, nous savons maintenant que c’est faux. Certains disaient qu’il suffit de vouloir pour réussir, si c’est nécessaire cela ne suffit pas. En agissant ainsi nous avons renié notre histoire sociale, notre expérience sociale, nos traditions. En persévérant ainsi, nous avons accentué le fossé entre classes sociales. Comment alors s’étonner des taux d’abstention? Comment s’étonner que le séparatisme gagne du terrain dans notre démocratie?

La technologie

L’utilisation des technologies va modifier le commerce par l’achat à longue distance, indépendamment de la géolocalisation, du produit à adapter et à personnaliser, pour répondre à la demande fonctionnelle du client.

Cela engendrera une automatisation des processus de vente, production, de livraison, d'approvisionnement.

Cette automatisation engendrera une diminution d’une partie des emplois aux activités automatisées, d’autres emplois seront créés, dont des emplois internationaux exercés à distance. La langue parlée ou écrite ne sera plus un obstacle, les traducteurs utilisant l’Intelligence Artificielle traduiront en simultané: texte, discours en gardant la voix des différents interlocuteurs. L’imitation de la voix par l’Intelligence Artificielle posera un problème de sécurité et de confidentialité.

Ce seront les compétences et les savoir-faire qui seront valorisés et même sur des grandes distances. Le marché du travail et des compétences vont évoluer, ce qui imposera de revoir la législation du travail et la protection sociale pour ce nouveau type de salariés et d’emploi.

Aussi ce ne sera plus la domiciliation de l’entreprise qui comptera, ce sera sa disponibilité géographique.

Nous verrons apparaître l’apprentissage en pré-embauche (avant l’embauche) avec l'Intelligence Artificielle Générative, en simulation de de situation réelle, des candidats sélectionnés. Après cet apprentissage aura lieu la sélection finale.

Vont s’ajouter les biens incorporels à durée limitée, une forme de réalité virtuelle. Le rêve, les envies, deviennent des réalités. Ce qui supprimera cette forme de frustration.

Nous allons vers un monde qui substituera la frustration induite par la société de consommation par la frustration induite par la survie.

Les dettes et leur impact social

Les dettes nationales élevées vont impacter:

Le terrorisme

Le terrosime est un moyen de déstabilisation de nos sociétés occidentales.

Toute déstabilisation politique, sociale, économique a pour but la conquête du pouvoir par une minorité.

Le terrorisme que nous vivons depuis les attentats du Bataclan et de Charlie Hebdo s’appuie sur une base religieuse. Nous sommes passés de la réaction violente de pays pauvres, à la vengeance, à la déstabilisation. Il ne reste que la phase: conquête du pouvoir.

Les pouvoirs faibles tombent comme des fruits trop mûrs, d’où la nécessité d’un Etat fort. Seul les Etats forts gagnent sur le terrorisme.

Soit on gagne sur le terrorisme et on gagne des part de marchés, soit on pert. Il n’y a pas d'entre-deux. D’où une nécessaire mobilisation des forces vives de la nation.

Aujourd’hui en 2023, nous en sommes à la phase de déstabilisation politique et sociale.

Ceci est à prendre très au sérieux, puisque dans certains pays le processus de prise de pouvoir, soit par une dictature religieuse, soit par une dictature militaire a commencé de cette façon.

Nous, occidentaux, nous raisonnons avec nos valeurs, nos intérêts, notre confort etc..Notre structure sociale est plutôt laïc. La religion catholique ou protestante n'interfère pas dans la vie sociale ou politique depuis la fin du XVIIIème siècle. Dans la religion catholique l’inquisition, et ses procès tristement célèbres, n’existe plus. Aujourd'hui l’inquisition est remplacée par la congrégation pour la Doctrine de la foi.

Et nous pensons que tout le monde fonctionne comme nous.

La religion musulmane englobe la sphère privée et la sphère publique, aussi la sanction.

N’oublions pas ces trois citations de Napoléon, qui créa le code civil, établit le divorse:

Tout est dit.

N’oublions pas qu’avant le Poète Dante, il n’y avait que le Paradis et l’Enfer. C’est Dante qui inventa le purgatoire.

La religion catholique s’est adaptée au fil du temps, à l’évolution de la société et à son besoin en croyances.

Tout ceci a été oublié, puisque l’histoire de France n’est plus enseignée dans sa complétude et sa logique sociale.

Aussi les religions sont universalistes, elles étaient caractéristiques des continents ou des grandes zones économiques. Aujourd’hui à cause de la mondialisation, les religions interfèrent, leurs influences sont en concurrence. La mondialisation aurait-elle créé un nouveau besoin religieux?

Si les Français ont été choqués lors de l’incendie de Notre Dame; c’est que si aujourd’hui, en France, la religion ne se pratique pas, elle est présente dans le mode de vie, dans les traditions (le Baptême, Noël, Pâques, la Toussaint, le deuil etc…), dans les monuments historiques, dans la façon de vivre, dans le mode de vie.

Personnellement je ne suis pas un Catholique pratiquant, pourtant il m’arrivait d’aller à la messe de 8 heures qui se tenait dans le cœur de la Cathédrale Notre Dame de Paris, avant de me rendre au bureau. Nous n’étions pas plus d’une dizaine, puis en sortant, à quelques-uns nous prenions un café au comptoir. Il y avait du contact humain, de la chaleur humaine. Nous n’étions plus anonymes dans une grande ville, nous étions dans un village et ça change tout.

Aussi n’oublions pas ce que disait André Malraux

Interview Malraux

Dans une interview pour Le Point du 10 décembre 1975 Malraux est explicite: « On m'a fait dire que le XXIe siècle sera religieux. Je n'ai jamais dit cela, bien entendu, car je n'en sais rien. Ce que je dis est plus incertain. Je n'exclus pas la possibilité d'un événement spirituel à l'échelle planétaire ».

Le terrorsime utilise

Les armes du terrorisme

Et depuis peu

Le terrorisme se réorganise

En petites unités mobiles préparées sur objectif.

Il se réorganise pour utiliser des armes de destruction massive.

A la différence d’une armée régulière qui se doit d’épargner les vies de ses soldats et des civils, le terrorisme n’a pas cette contrainte. C’est une différence fondamentale.

Politique étrangère

La domination technologique, le niveau de vie sont liés à la rivalité entre nation et à la géopolitique.

La domination technologique est liée à la formation (compétence) et aux moyens de faire, dont les moyens financiers. Cette domination permet la performance économique, sociale, culturelle et militaire.

La domination par les matières premières pourrait engendrer des conflits de type coloniaux ou des coups d'État.

Ces sujets sont aussi maintenant des paramètres d'une politique étrangère.

La concentration de ces compétences et de ces ressources feront les nouveaux leaders, des différentes zones économiques ou monétaires.

L’Intelligence Artificielle

L’intelligence artificielle ne se substituera pas à l’intelligence humaine. Elle ne rendra pas intelligents les gens qui ne veulent pas l’être.

L’intelligence artificielle donnera à ceux qui la développe un énorme avantage de part:

Ceux qui pensent que l’intelligence artificielle supprimera le manque de médecins et de soignants ou de policiers ou de militaires se trompent. C’est une faute stratégique. Ce qui supprimera le manque de médecins et de soignants ou de policiers ou de militaires, c’est de les former et de rendre leur métier attractif, par:

Le médecin est un acteur important de la vie sociale, tout comme le maire, le curé, etc. C’est ce qu’on appelait: un notable, c’est un jalon social ou une référence sociale. Les jalons sociaux ne peuvent être marqués ou rendus par l’intelligence artificielle, pourtant ils sont indispensables; sans cela les populations cherchent et trouvent d’autres jalons, d’autres références.

Ce qui est grave c’est que certains trouvent ces références sociales dans le banditisme, d’autres dans l’extrémisme politique ou religieux, d’autres dans le terrosime; parce que ces références sociales ont été effacées de notre quotidien.

L’intelligence artificielle va aussi modifier:

Le donnée devient une arme économique ou militaire, un instrument de pouvoir politique et de domination économique.

La fabrication intelligente adaptée

Le lien entre le système d’information métier, l’intelligence artificielle générative et l’impression 3D (fabrication additive) transformera les phases d’étude et de développement, de réalisation, de fabrication:

aussi

aussi

aussi

Ce qui intègre les matériaux et outils de fabrication .

Aussi n’oublions pas l’arrivée des métamatériaux et de la matière programmable.

Il ne faut avoir aucun regret pour le passé, aucun remords pour le présent, et une confiance inébranlable pour l'avenir.                                        

                                                                                                                             Jean Jaurès

“On ne saura jamais tout ce que la peur de ne pas paraître assez avancé aura fait commettre de lâchetés à nos Français.”

                                                                                                                               Charles Péguy

Les Biotechnologies

Nous allons vers :

Viendra plutôt qu’on ne le pense le stockage de données sur ADN.

L’ ADN sera alors utilisée pour:

La modification de l’ADN permettra la guérison de maladies génétiques et peut être aussi les maladies chroniques.

Tous cela fait apparaître des risques éthiques et politiques.

Risques éthiques et politiques

La diminution des risques se fera par la loi, les valeurs sociales, la démocratie.

“La démocratie, c’est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple.”

 Abraham Lincoln

“Dans les démocraties, chaque génération est un peuple nouveau.”

Alexis de Tocqueville

“Ce sont les démocrates qui font les démocraties, c'est le citoyen qui fait la république.”

 Georges Bernanos

Villes hyper-connectées

Villes hyper-connectées, villes de grande solitude, villes où l’individu isolé est une proie facile, pour la délinquance en ligne, pour les idéologies diffusées en ligne, pour les relations virtuelles, pour ce qui transforment l’affect réel en affect virtuel de substitution.

L'hyperconnectivité du monde se dessine. Il y a ceux qui en bénéficieront et les autres:

Tout cela permettra:

Tout cela peut arriver très vite, si nous oublions que l’homme est un animal social. Il a besoin du contact: le contact humain, le dialogue et la conversation. Jusqu’à présent les hommes se parlent sans machine.

Si nous modifions tout ceci, nous modifierons l'humanité et ses valeurs humaines et sociales.

Il n’y aura donc plus de retenue, aux pouvoirs forts et dictatures, aux idéologies terrifiantes; puisque l’espace de liberté se sera déplacé de la vraie vie, à l'espace virtuel, à la vie dans le cyberespace, où tout sera possible.

Ainsi nous commençons à fabriquer des zombis, dont certains pourraient être d’un danger extrême, lors de la confusion des deux mondes: le réel et le virtuel.

Le changement sociétal

La séparation entre la vie privée et la vie professionnelle va s’atténuer et la notion de temps dédié va

disparaître.

Vie professionnelle et vie privée seront intégrées dans la vie personnelle, qui pourrait être suivie sur les réseaux sociaux au détriment de l’anonymat et de la confidentialité.

L' homme ne sera plus par lui-même, il sera par sa présence et son score sur des réseaux sociaux ou sur des applications partagées. Est ce que nous voouolons?

Les médias en temps réel seront plus performants, l’impact sur la société sera fort. Chacun sera témoin en temps réel d'événements à l'autre bout de la planète, en fonction de ses choix de chaînes de télévision ou de canal ou d’application internet.

Que faut-il mieux connaître? son quartier, sa ville, sa région, son pays avant de connaître l’autre bout de la planète. Ou bien faut-il mieux connaître? l’autre bout de la planète avant de connaître son pays, sa région, sa ville, son quartier.

Tout ceci fragilisera ou rendra vulnérable, des individus en état de faiblesse, des institutions ou des gouvernements faibles ou affaiblis.

Le rythme rapide des technologies va aboutir à une automatisation croissante et plus forte, au détriment des employés. Des tensions sociales violentes pourront apparaître, de la part de ceux dont l’emploi sera remplacé par la machine, de la part de ceux qui n’auront pas pu s’adapter.. Certains pourraient rejoindre le rangs des extrémistes, de la délinquance, du terrorisme.

Dans une société mal préparée à ses changements, l’anxiété sociale pourrait faire de nombreuses victimes.

Notre société sur le chemin de l'hyper-utilisation de la technologie, va engendrer une réaction traditionaliste et conservatrice, d'autant plus dangereuse que comme l’histoire de France n’est plus enseignée dans sa complétude, il n’y a plus de référence historique réelle, factuelle. La référence historique ayant alors pour assise l’argument idéologie, ce qui se produit déjà.

La perte de la connaissance historique permet tout: le reniement, l’oubli des erreurs politiques ou sociales ou économiques,

Demain

Le vécu des populations dans le proche avenir dépendra  des choix faits sur le plan sociétal, sur le plan gouvernemental, sur le plan international.

Le non choix ou ne pas faire de choix, le laisser faire le temps, est un choix.

Il y a déjà et il y aura un resserrement des sources de financement, et les choix de la répartition des ressources seront des choix structurants dès la prise de décision.

Il y a déjà et il y aura une accentuation du déséquilibre entre les demandes des populations, les besoins régaliens de l’Etat, les besoins nécessaires en protection et confort des populations.

L'Etat ne pouvant satisfaire tous les besoins et toutes les attentes, il se verra substitué par des sociétés privées ou des groupes religieux, qui auront la possibilité d’ajouter à leurs activités un mode de gouvernance parallèle.

Nous risquons une société décomposée et divisée, avec le risque que les populations perçoivent les gouvernements comme inefficaces ou corrompus.

En 2023 nous sommes déjà dans une société divisée, nous avons déjà des citoyens qui doutent de la représentation politique.

Le lent et le moins

Le risque d’une croissance économique plus lente dans le temps proche, et sans doute dès maintenant, ne permettra plus de gain important dans le développement humain et social. Il faudra donc changer de méthode, pour améliorer la vie de nos concitoyens.

La classe moyenne régresse même dans les économies avancées.

Causes de la défiance

Tout ceci engendre du nationalisme et le repli sur soi, la perte de confiance dans la représentation nationale.

Différents types de nationalisme

L’augmentation des inégalités réelles ou perçues, les nouvelles formes de pauvreté, engendrent un repli sur soi.

La mondialisation, en alimentant l'insécurité culturelle et économique, a alimenté les forces nationalistes.

Les populations utilisent alors des éléments socio-identitaires:

Comme filtre de sélection de l’information, comme filtre de sélection des individus, comme filtre de sélection des valeurs sociales. C’est alors la fin des valeurs nationales, qui forment une nation.  C’est alors la violence fondée sur l’identité, ce qui permet les crimes haineux ou politiques. C’est alors le début de la fragilisation de l’Etat de droit.

N’oublions que les croyances identitaires ont tendance à éclipser la recherche de la vérité, à cause du besoin d’appartenance, de statut, de compréhension de la part du monde social, de dignité, de reconnaissance, de justification morale etc.

 

De la communication à la fausse réalité

Les médias et les réseaux sociaux permettent le contact sur de grandes distances.

Les réseaux sociaux sont des chambres d’écho pour des utilisateurs ayant les mêmes idées ou  les mêmes valeurs ou les mêmes envies ou la même vision du monde etc.

Les informations relayées vraies ou fausses deviennent réalités dans la mesure où elles sont likées en quantité. L’information relayée devient ainsi une vérité ou un fait relaté dans le monde entier. Le problème est, lorsque l’information est fausse et le fait inexistant.

Tout ceci crée une sensibilisation exacerbée à l’information ou à l'événement, ce qui engendre une polarisation entre la vie et le vécu des populations, des différents groupes sociaux, des groupes d’activistes, des groupes terroristes.

Cela donne un pouvoir supplémentaire à ceux qui génèrent du contenu sur les réseaux sociaux et sur l’Internet, cela  renforce des groupes identitaires avec de nouvelles associations inattendues.

La Population et son expression

Nous avons une croissance de la population urbaine.

L’urbanisation crée des populations concentrées avec des intérêts différents, antagonistes, divergents. Ces mêmes populations ont des griefs partagés. Ce sont les ingrédients utilisés pour alimenter des mouvements sociaux, qui se transforment en manifestations violentes ou radicalisées.

Aussi les populations expriment leur doléance par la violence, par la dégradation. Elles appelleront aux boycottes, à la désobéissance civile, à la violence, à la destruction avec des impacts sur la cybersécurité.

Ces formes d’expression, en permanente transformation, auront des conséquences fortes sur la cohésion sociale, la croissance économique, l’investissement.

Un décalage croissant entre les attentes de la population (majorité silencieuse) et l’offre des gouvernements, aboutit à des choix nationalistes, lors de différentes élections.

Le mécontentement accru de la majorité silencieuse, en cas de crise majeure, pourrait être utilisé par des leaders opportunistes.

Ce qui nous amène aux conséquences de l’instabilité politique:

Alors les gouvernances sont alors mise en danger par des groupes d’influence (politiques ou économiques) ou par des groupes terroristes; ceci tant pour les démocraties que pour les dictatures.

Il faut donc mettre en place des méthodes de gouvernances adaptatives, complémentaires et des gouvernances locales efficaces.

Dette et croissance

Tout ralentissement de la croissance économique impacte l’emploi et l’augmentation de la pauvreté.

Toute augmentation, non maîtrisée, de la dette impacte les prestations sociales. Ce qui ajoute aux différents mécontentement et aux différentes fissures sociales.

L’Intelligence Artificielle

L’augmentation  croissante des performances de l’Intelligence Artificielle, engendrera une

nouvelle phase d’automatisation dans tous les secteurs. Cette phase est non prévue et non

gérée par les gouvernements et les partenaires sociaux européens.

Cette automatisation croissante dont des activités manuelles, jusqu'alors préservées, va

modifier la quantité et la nature de la main d'œuvre, et son utilisation

La technologie informatique immersive augmente le risque de la mainmise de l'informatique

dans les domaines structurants de la société. Des Etats et des acteurs non étatiques vont

utiliser cette informatique et le marketing numérique, pour influencer les populations. via les

manipulations cognitives et la polarisation sociale.

L’Intelligence Artificielle Générative permettra alors la génération de discours répondant aux

attentes des populations.

L’utilisation du Data Science sur des données massives, qui regroupent des données

statistiques sur la psychologie de  groupes humains, et des données sur les actions de ces

groupes, permettra la prédiction des comportements. Cette prédiction permet l’influence des

 personnalités.

Tout ceci permettra aux entreprises de relations publiques et aux consultants politiques de

désinformer les populations.

Instabilité Politique

La hausse des divisions de la société, la hausse du populisme, les vagues d’activisme ou de protestations, l'augmentation de la violence, l’extrémisme et la démagogie politique, vont générer une instabilité politique et une polarisation des populations.

Le vivier de l’instabilité politique

Depuis 2020, selon les chiffres de l’OCDE, 1,8 milliards de personnes vivent dans la fragilité.

Soit 23% de la population mondiale. En 2030, ce nombre devrait atteindre 2,2 milliards de

personnes, soit 26% de la population mondiale.

La Démocratie

Il y a un risque de tendance à l’érosion démicratique.

L’indépendance judiciaire se détériore dans le monde, certains pays glissent vers un autoritarisme exacerbé et sans complexe.

Les bouleversements économiques, la précarité de l’emploi, le renversement des statuts, l’immingration mal intégrée favorisent l'émergence et la montée en puissance de dirigeants peu libéraux.

L’impression de l’affaiblissement de l’Etat, la fragilité de l’Etat de droit, le manque de tolérance à l'égard de l'opposition, des inégalités fortes, le sentiment de corruption ou le risque de corruption ou la corruption détruisent les démocraties,  et semblent soutenir les dictatures.

A cela s’ajoutent des acteurs étrangers qui s’invitent pendant les campagnes électorales,  interviennent durant ces campagnes électorales, agissent sur les réseaux sociaux, pour fragiliser la confiance de la population.

La France se trouve déjà dans ce nouvel environnement international .

Les régimes autoritaires

Ils sont confrontés aux mêmes risques que les démocraties.

Les régimes autoritaires étant moins adaptables, un changement de gouvernance violent est

probable, ce qui rend l'environnement international instable.

Beaucoup de dictatures vivent sur une dépendance forte aux matières premières, subissent une

corruption forte et une personnalisation du pouvoir.

Cette personnalisation engendre une prise de décision erratique, qui ne permet pas la planification de la succession.

Cette prise de décision erratique engendre des risques de guerre, des risques d’intensification des conflits.

La technologie et les régimes autoritaires

La technologie permet la surveillance et le suivi des populations, aussi dans leur sphère privée: arrivera la répression numérique.

Aussi la technologie donne aux populations des moyens de contourner la répression numérique.

Les régimes autoritaires avec une économie évoluée offrent des opportunités à leur population, une forme de sécurité; ce qui permet leur acceptance.

Gouvernance locale

Les villes, les agglomérations, les métropoles, les régions : les gouvernements infranationaux

ont une capacité à créer et à diriger  des réseaux impliquant la société privée et la société civile.

Dans les gouvernements autoritaires ou centralisés, la gouvernance locale peut être une source

de problème; c’est un avantage dans les démocraties matures.

Nouveaux modèles de gouvernance

Ce qui engendrera de nouveaux modèles de gouvernance:

 

Les nouveaux modèles de gouvernance permettront de transformer le mécontentement, et les

révoltes en actions positives. Ce qui demandera une combinaison entre le leadership et les

idées et l’idéologie, pour construire une politique. C’est ainsi que l’on évitera les blocages

entre conservateurs et novateurs, c’est ainsi que seront utiliser les meilleures idées, les

meilleurs éléments de ces deux groupes.

Ce qui amène à considérer les sources du pouvoir:

Ce qui amène à considérer le sources de la composition du pouvoir:

Pouvoir et Ordre Mondial

L’ordre mondial est en perpétuel changement. Le pouvoir mondial, qu’il soit économique ou

qu’il soit politique, est déstabilisé.

Cette déstabilisation, cette perte de contrôle inquiète une partie de la population mondiale, qui

trouve refuge dans la croyance. Cette croyance n’est pas dans les religion traditionnelles qui

sont plutôt paisibles, elle en est issue.

Cette nouvelle croyance est une attente révolutionnaire pour un changement radical. Elle fait

appelle au révisionnisme qui devient l’un des outils de remodelage de l’ordre international.

Au XIX ème siècle, nous avions la doctrine de Dictature du Prolétariat, qui repose sur une

analyse matérialiste de l’évolution de l’Histoire. Aujourd’hui à cette doctrine se substitue une

idéologie issue de plusieurs religions.

De plusieurs religions… Aujourd’hui il y a une focalisation sur la religion musulmane à cause

de dictatures et de massacres.  C’est en partie à cause de cela que la Russie promeut des

valeurs traditionnelles, une religion d’Etat.

Il y a deux citations de Napoléon 1er sur la religion, qui résume bien ces différents contextes:

“Si vous ôtez la foi au peuple, vous n’avez que des voleurs de grand chemin.”

“Une société sans religion est comme un vaisseau sans boussole.”

Hors l’idéologie religieuse d'aujourd'hui n’est pas la boussole, qui permet de suivre la route

pour atteindre l’objectif politique, social, économique ou militaire.

L’idéologie religieuse d'aujourd'hui est à la fois, la boussole, le discours politique, les

objectifs. C’est au-delà même du pouvoir de Louis XIV, Monarque absolu de droit divin.

Pour beaucoup d’occidentaux, c’est un retour en arrière, un retour au moyen age. Au Moyen

âge aucun Chef d’Etat, aucun Prélat n’avait ce nouveau type de pouvoir.

Pour d'autres, c’est le retour au Nazisme. Le Nazisme c’était l'athéisme. Quelle religion aurait approuvé les crimes de ce régime politique?

La nouvelle idéologie qui se met en œuvre et se forme innove dans sa forme, dans ses actions,

dans ses modes de croyance. Son objectif est d’agir comme étant au-dessus des Etats, donc

au-dessus de l’Etat de droit. Par facilité, elle s’attaque d'abord aux structures décisionnelles

sclérosées, aux institutions inadaptées sans capacité d’adaptation.

C’est pour cela que s’il ne s’adapte pas et ne se renforce pas,  le leadership occidental pourrait

décliner, jusqu'à devenir un satellite de zones de leadership naissantes de nouvelle

idéologie.

La différence entre une idéologie et une constitution: une idéologie s'adapte en permanence jusqu'à son arrivée au pouvoir, par la prise du pouvoir. Une constitution est l’un des outils de régulation de l’exercice du pouvoir.

Stabilité par le respect des normes qui permettent la stabilité

Instabilité par les risques de conflits

Causes de conflits futurs

Hier, aujourd’hui, demain

Il est bon de rappeler que l’avenir des français est directement lié à celui de leur pays la

France. L’avenir de ceux qui sont nés en France qui y vivent est directement lié à la France.

Une dissociation entre le peuple et le pays mènerait à l'affaiblissement de l’Etat, du pays, de la

population, du droit, de l’économie, de la protection sociale, de la défense nationale.

Aussi il ne peut pas y avoir de dissociation entre les valeurs sociales et les valeurs de la nation,

entre les valeurs religieuses et les valeurs sociales.

Je n’ai pas de honte à dire que j’aime mon pays, j’ai plaisir à dire que je suis fier de mon pays.

Cela même si les politiciens ont fait de nombreuses erreurs; dont certaines sont des fautes

lourdes, qui vaudraient un licenciement dans une entreprise.

Je n’ai pas honte de dire que lorsque j’ai travaillé à l’international,  j’emmenais avec moi un

tome de Châteaubriant, des poèmes de Prévert etc, mon lecteur de CD avec un disque de

Bourvil (la tendresse) ou d’Henri Salvador et ma flûte traversière avec une partition de

Couperin. C’était mon remède au mal du pays.

J’aime les Américains que j’ai toujours trouvés chaleureux, hospitaliers et très professionnels.  

J’aime la fierté espagnole. J’aime le flegme et la nonchalance des anglais et leurs restaurants

 asiatiques, J'ai aimé Berlin, j’ai aimé Milan, J’ai aimé Jérusalem. J’ai aimé les stewards qui

me servaient une collation, pendant les vols.  J’ai même conservé un souvenir et de l’affection

pour l’un d’eux, d’autant qu'il habitait proche de chez moi à Paris. Plus sage que moi, il a

quitté Paris avant moi.

J’aime l'odeur de la brasserie où j’allais prendre une soupe à l’oignon, après le spectacle le

soir, ou des huîtres après la représentation d’après midi à la Comédie Française.

J’ai apprécié les concerts à la Juilliard school, les Opéras à la scala, les ballets au Royal Opéra

House, le talent des acteurs, des interprètes.

Lorsque je revenais en France, que je montais l'escalier de l'Opéra de Paris et qu’à l’entracte je

prenais une flûte de champagne en regardant l'avenue de l'Opéra de la grande galerie, j’étais

ému et attendri. J'étais chez moi. J'étais fier aussi: un petit français (1m57) dirigeait une

industrie étendue dans le monde.

Je revois le chemin parcouru, fils de commerçants poissonniers, enfant difficile et de santé

fragile, boursier de l’enseignement supérieur, j’avais réussi. Réussir ce n’est pas que l’argent,

réussir c’est arriver à ce qu’on veut, c’est réaliser ce dont on a envie, c’est savoir se

transformer non pas pour plaire, on se transforme pour faire et poursuivre mieux encore.

Je savais que ceux, qui venaient me saluer dans une des avancées du grand escalier, saluaient

ma fonction et le pouvoir qu’elle me donnait. Ils me connaissaient peu ou pas. Ils ne

connaissaient pas l’étendue de mes fonctions, ils s'intéressent au potentiel que cela pouvait

leur offrir.

Seul mon compagnon, seul mon professeur de flûte, seuls mes amis me connaissaient. On ne

peut pas tenir lorsqu’on est au pouvoir sans un cercle de proches. On ne se fait pas seul, on ne

réussit pas seul. On réussit aussi grâce aux autres. Aujourd’hui beaucoup d’entre eux sont

morts, je les écoute encore, j’entends encore leurs conseils. Ils ont construit, ils ont inventé, ils

ont formé et transmis, cela a été bénéfique pour de nombreuses personnes et pour le pays, je

fais de même.

Je revois mon premier jour de travail le 14 Avril 1980, je rentrais chez Thomson à Malakoff

92, il pleuvait, j’étais d’une timidité maladive, sans aucune élégance; j’étais brut de fonderie.

C’est là dans cette entreprise, dans ce service de R&D que je me suis trouvé, révélé. Mon chef

de service avait fait les cours du soir et était devenu ingénieur. J’avais de l’admiration pour lui.

J’ai eu envie de faire le travail que faisaient les ingénieurs. J’avais un DUT - IUT de

Montpellier. J’ai donc fait les cours du soir au CNAM à Paris, j’ai travaillé plus encore. Mon

 ingénieur m'aidait pour les devoirs difficiles. J’ai eu des collègues charmants, certains sont

devenus ingénieurs, d’autres chefs d’entreprises. Nous étions embauchés par vagues, ce qui

donnait comme des promotions d’école: 1979 - 1980 fut une bonne promotion, une bonne

cuvée.

Dans le service il y avait une seule fille (technicien supérieur - assistant d’ingénieur), puis vint

une ingénieure parmi les ingénieurs. Elle jouait du piano et avait acheté un ¼ de queue, je

vous laisse imaginer les plaisanteries et comme je jouais de la flûte traversière … Certains

voulaient nous marier.

Chacun avait un surnom: le mien c’était “tonio”. C’est dans ce premier service, que j’ai appris

en observant, en écoutant, en faisant des efforts pour faire un compte rendu oral sans bégayer

 et sans trembler, avec précision.  Puis j’ai changé de service, je suis passé au numérique à une

époque où on “claquait” les PROM presque à la main.

Ces services, aujourd'hui on dirait département, étaient de vraies équipes.

J’ai quitté Thomson déjà transformé, je rejoignais le groupe Labinal où je me pofinais. Après

l’usinage venait l'ajustage. Lorsque je quittais le groupe Labinal à moins de 32 ans, j’étais prêt

à la carrière que je voulais. Le premier entretien d’embauche fut le bon et il en fut toujours

ainsi.

 

Oui si je suis là à l’Opéra , en smoking une flûte de champagne à la main, c’est parce que mon

pays m’a aidé à financer mes études, que ma première entreprise m'a fait confiance et m’a

donné ma chance, m’a aidé à réussir mon diplôme d’ingénieur. C’est aussi parce que j’ai

travaillé et cela je ne le dois qu’à moi, c’est moi qui ai passé et réussi les examens. La maison

des examens à Arcueil, je connaissais bien.

Oui je suis là avec mon compagnon, alors que dans certains pays, je ne le pourrais pas.

Que sont-ils tous devenus? Il y a ceux que j’ai perdu de vu et que j’aurai aimé garder proche

de moi et il y a ceux qui, lors d’une période de maladie difficile et douloureuse, se sont

éloignés et qui voulaient revenir lorsque la réussite revient.  Dans le Comte de Monte Cristo,

Alexandre Dumas fait dire à son personnage: “On se relève toujours”.  Dans ce livre, celui qui

se relève, va vers une amitié ancienne qui ne s’est pas éteinte. L’amitié lui permet de passer

au-dessus de la déception et de la rancœur…

La maladie où plutôt son image sociale m’avait brisé. Prisonnier de mon corps contaminé par

un virus, prisonnier des hospitalisations imprévues et répétitives, je dansais moi aussi la

mamma morta avec une potence à perfusion. A ce moment-là, j’étais bien le seul à parier sur

mon avenir. Combien de fois ai-je entendu “sa vie est foutue”, seul un professeur de médecine

me disait le contraire.

Pourtant il faut croire en l’homme, les titres et les fonctions ne sont qu’apparence, ils se

perdent et se regagnent; par contre il faut en avoir la capacité et la force. Cette capacité est

l’une des choses que l’enseignement, la formation d’alors permettaient d’acquérir. Pour

cela il suffisait de s’intéresser et de travailler.

Le temps a passé, la médecine a progressé, j’ai été soigné et de soigné suivi. Qui a payé: la

France. Je me suis relevé et j’ai poursuivi et repris le temps perdu sur mon évolution

professionnelle et sur l’inattendu…

Pendant ce temps, qu’est devenu celui qui m’a contaminé. Il est mort d' une overdose. Pendant

que je luttais contre la douleur pour me relever, lui semble-t-il avait trouvé un autre plaisir que

de contaminer les autres: la drogue.

D’autres n'ont pas changé pas évolué d’un pouce, toujours mécontent de leur employeur qu’ils

n'ont pourtant pas changé, d’autres trompent toujours autant leur compagne pour les uns ou

 leurs compagnons pour les autres, d’autres vont toujours aux manifestations contre le

gouvernement qui doit s’en moquer éperdument, d’autres se sont lancés dans le ChemSexe,

d’autres sont dans la plainte permanente, d’autres sont dans l'alcool et la dépression, d’autres

sont dans la compromission, d’autres …

Tout cela est fade, triste, macabre.

Malgrés la douleur, seul chez moi,  j’avais trouvé plus amusant de regarder des films de “De

Funès”, de mieux étudier “le Diable s’habille en Prada” (sur l'aspect management et

techniques visuelles) et de faire des  téléconférences.

Faites une téléconférence après avoir vu un film de De Funès, même avec des douleurs très

fortes, vous avez le sourire. J’ai aussi relu Pouvoir Illimité d'Anthony Robbins, ce qui est dans

ce livre est positif et redonne de l’espoir. Je l’ai contacté, il m’a aidé à distance, je le

remercie.

J’ai travaillé avec une psychologue. Après chaque séance, je me remémore ses rares et

pertinentes interventions. J’avançais en silence à mon rythme. Reconnaître ses erreurs, ses

mauvais choix n’est pas facile en publique, c’est encore plus difficile de le faire en se

regardant en face.  Je savais ce que je voulais; je savais que je devais le faire sinon je

n'avancerais pas.

Et j’ai trouvé le médecin qu’il me fallait, ceux que j’avais vu auparavant étaient de bons

médecins; lui a compris le point essentiel: la clé de voûte.

Le temps a passé.

Et maintenant à 66 ans, de nouveau debout, tout neuf, je suis retourné à l'Opéra de Paris, cette

fois invité, transport et hotel payé, simplement parce qu’un industriel mondialement connu

voulait me voir. Il voulait des conseils sur des implantations d’usines. Un entretien d’affaire

dans une loge, je ne l'avais jamais fait. Satisfait du résultat, Je suis sorti sans attendre la fin de

la représentation, j’ai descendu le grand escalier désert. Et comme après chaque réussite,  je

me suis fait plaisir: j’ai descendu à pieds l’avenu de l'opéra, puis la comédie française, puis le

Conseil d’Etat, je longe le Louvre, je passe devant la colonnade, je traverse la seine, je rejoins

Saint Michel et je m’arrête pour prendre une soupe à l’oignon. Je savoure l’instant et ma

promenade nocturne, cette nouvelle liberté.

De nouveau je suis libre, sans craindre une hospitalisation d'urgence, une infection imprévue,

sans cette peur de l’avenir, sans cette vision du futur. De nouveau je peux aimer sans craindre

de décevoir.

Je regrette que Paris ait tant changé, la ville est l’ombre d’elle même, elle est sale, elle devient

une ville musée pour certains quartiers, une ville dortoire pour d’autres, les prix sont trop

élevés pour les classes moyennes. Le Paris d'aujourd'hui ne me permettrait pas la réussite, que

m’a permis le Paris d’hier.

Vous me direz que ce j’ai pu faire lors de cet entretien , on peut le faire ailleurs qu’à l'opéra.

Peut être… Sans doute puisque le prochain rendez-vous de ce type se fera dans un hôtel de

luxe dans la ville où j’habite. Nîmes a le potentiel pour le faire.  C’est à Nîmes que je me suis

relevé, c’est là qu’on m’a soigné pour que je puisse me relever.

Je ne retourne donc maintenant à Paris qu'en bref aller et retour. Étant “aidant” je ne peux pas

trop m’absenter. Aussi Je ne supporte plus l’air de Paris: ma gorge me brûle, mon nez se

bouche et la peau des parties découvertes de mon corps rougissent et me grattent, le visage, les

bras si je porte une chemise à manches courtes. Cet été je n'étais pas le seul à me gratouiller

les bras dans le métro, qu’est ce qui pouvait bien gratouiller tout ce monde?

La musique, l’opéra, en Occitanie il y a Toulouse dont l’orchestre est de grande qualitée,

n’oublions pas le talentueux Michel Plasson qui a donné un son à cet orchestre, aussi

Montpellier la Comédie.  Il y a Marseille par temps calme. Il y a Barcelone.

Paris ayant perdu pour moi son attrait, mes endroits préférés sont maintenant limités à Garnier,  

le Louvre. Je n’y enseigne plus, ni y donne plus de conférence: les auditeurs, les élèves, les

étudiants  ne sont pas disponibles, ils sont préoccupés par leur téléphone portable.

Le niveau à Montpellier et Toulouse est très bon dans les disciplines de l’ingénieur et en

économie industrielle et sociale. Paris je n’y dors plus, je préfère dormir à Versailles dans un

hôtel particulier transformé en hôtel.

Comme je suis français, et que j’ai vécu cette période difficile en France. J’ai vu les qualités et

les défauts des français, j’ai vu qu’un Américain qui ne me connaissait pas, m’a aidé à ma

première demande au premier e-mail, alors que mes amis ne répondaient plus aux miens, alors

que certains membres de mon entourage me raccrochaient au nez.

Aujourd’hui ceux que je cotois, savent la maladie chronique pour laquelle je suis traité, ce qui

ne leur posent aucun problème. Alors qu’à Paris j'avais subi un licenciement lorsque ma

maladie fut connue, et un autre pendant une hospitalisation d’une semaine. Il faut du caractère

pour, à sa sortie de l'hôpital, trouver dans sa boite aux lettres, la lettre recommandée à aller

chercher, la lire et se mettre à la recherche d'un nouveau poste et le trouver pendant sa

convalescence.  J’acceptais alors beaucoup trop de critiques de personne qui ne m'arrivait

pas à la cheville.

Cette période est maintenant l’une des plus riches de ma vie, des plus formatrices. C’est cette

période qui a fait l’homme que je suis aujourd’hui et c’est grâce à cette période que je suis

rentré dans le cercle restreint de ceux que l’on consulte.

A haut niveau, on n’est pas consulté pour son expertise dans les sciences de l’ingénieur, ça ne

suffit pas. Il faut un plus. Ce plus, c’est celui qui m’a contaminé, en prétendant que je ne

risquais rien, qui m’a permis de l’atteindre. Sans cela, je serai un bon ingénieur, un bon

manageur, un bon directeur.

Pour arriver en haut, être bon ne suffit pas. Il faut comprendre les hommes et leurs attentes, il

faut  savoir les faire siennes pour leur proposer des solutions, pour les aider à trouver leur

réponse. Aussi on n'apporte pas de solution, aussi on ne donne pas de solutions. On propose.

On oriente. On aide à trouver l’objectif et le chemin pour l’atteindre. Le conseil de haut

niveau, nous ne sommes que des mots, c’est avec ces mots que l’on fait des usines, des centres

de R&D, que l’on crée des emplois.

Alors …

Et que voyons-nous? Quels sont les objectifs? Quels sont les inquiétudes? Quels sont les

souhaits de ceux qui font fonctionner l'économie mondiale? Comment voient-ils la France?

Comment voient-ils les français?

La fierté de travailler

Déjà il faut aimer se lever le matin pour aller travailler.

Déjà il faut être fier et valoriser son pays.

Déjà il faut avoir envie de réussite, de progresser dans son métier, donc d’apprendre en

permanence.

Et ceux qui le font doivent être fiers, de ce qu’ils font, de ce qu’ils sont.

Enfin, un pays doit être fier de lui-même, de son histoire, de ses réalisations.

Que penser d’un pays, qui laisse cracher et piétiner son drapeau par une bande d’hystériques,

lors d’un match de football? Ce pays se sent-il fort? Ce pays croit-il encore en lui?

Que penser d'un pays, où des touristes se font escroquer avec leur carte bancaire? ou arracher

leurs sacs à dos? ou arracher leur sac à main? ou arracher la chaîne en or qu’ils ont au cou?

Que penser d'un pays où l’on trouve des seringues laissées sur le sol des WC dans des TGV

grandes lignes? Enfin quand même, un peu de tenu, pas en première classe…

Que pensez-vous d'un pays où le ChemSexe devient un dérivatif, une distraction? Un nouveau

loisir, que de s’injecter des substances toxiques aux risques d’AVC, d'épaississement de la

paroie des vaisseaux sanguins par dépôts, cela avant même 40 ans. Une forme de suicide

collectif qui laisse songeur sur l’état mental de cette partie de la population.

Soyons positif. N’y pensons pas. N’y pensons plus. Fermons les yeux, pas de vague…

Écoutons le silence du ne rien faire… chut pas de bruit…

Pour le moment avec le changement climatique, les vagues sont hautes et fortes, et si on ferme

les yeux en restant proche du bord de mer, on est emporté par l’océan et comme dirait Hamlet

de Shakespeare “On est noyé dans …”

Tout comme si on ferme les yeux lorsqu’on conduit une voiture, on se ramasse sur le premier

arbre venu.

Soit on agit pour maîtriser son destin et on se définit un objectif et une route pour l'atteindre,

soit on ferme les yeux et alors on ne sait pas où l’on va.  

Révolutionnaires, vous avez dit révolution. J’ai dit Intelligence Artificielle

Il y a une chose particulière en France, les aveugles veulent voir et pour cela se font aider par

leur chien dressé pour cela.  Les voyants eux ne veulent pas voir ce qui les dérangent ou les

interpellent. Pour les sourds c’est un peu pareil, ils ont des appareils auditifs pour entendre.

Ceux qui ne sont pas sourds n’entendent que ce qui les intéressent et parfois la bande passante

est très limitée.

Alors où est l’esprit d’analyse? l’esprit critique? L'expression culturelle? Si on ne veut ni voir,

ni entendre…

Si on ne veut ni voir, ni entendre. Comment comprendre les instructions de sa hiérarchie.

Alors on ouvre les yeux. On ouvre ses oreilles. On réapprend à écouter. On réapprend à

réfléchir par soi-même, sans l’influence des réseaux sociaux.

Voilà déjà des idées révolutionnaires, voilà déjà un commencement de révolution, qui nous

aidera à aborder la nouvelle révolution: celle de l’Intelligence Artificielle, en révolutionnaires

techniquement compétents et productifs, donc concurrentiel sur le plan mondial.

Ceux qui voudraient bloquer cette nouvelle révolution industrielle, au lieu de faciliter

l'adaptation des entreprises, des salariés, de la société; se prendraient pour des titans voulant

arrêter la marche du monde. On n'arrête pas le progrès, l'évolution des techniques, l'évolution

des mœurs, on l'accompagne.

Le rôle du politique est de faire en sorte que le progrès apporte à la société et ne la détruise

pas.

D’autres pays le font déjà, c’est donc possible.

Valeurs et éducation

Le pays est divisé, l’antisémistisme est de retour, le racisme anti-étrangers  s’accompagne d’un

racisme anti-français..

Dans son histoire la France s’est affaiblie dans la division, dans la compromission aux valeurs

sociales ou aux valeurs nationales.

Les valeurs sociales se transmettent par l’éducation parentale, par l’éducation scolaire

(l’école). Les valeurs professionnelles se transforment lors de la formation et ceci même en

université, même en école d’ingénieur.

Les valeurs fondamentales sont transmises de génération en génération par l’histoire du pays

et par son enseignement.

L’histoire est une réalité, comme toute réalité elle ne peut être niée.

Le négationnisme sur la shoah, tout comme le négationnisme sur l’esclavage, la colonisation

montre que nous n’assumons pas notre passé, donc que nous nous sentons coupable encore

aujourd’hui.

Aussi vouloir déboulonner la statue d’un grand homme, d’un grand marin, d’un grand

explorateur est stupide. Est ce que cela résoudra le malaise induit par un passé mal assumé?

Un pays n’est pas un homme, il n’a pas les mêmes objectifs, les mêmes attentes, les mêmes

besoins. Un pays n’a pas d’affect, un pays doit croître, un pays doit s’adapter, sans cela il

s’affaiblit et dans ce cas sa population s’appauvrit, subit des désordres, subit des guerres etc .

Assez d'hypocrisie. La France dans le contexte international et commerciale des XVIII et

XIXème siècle a fait comme d’autres grandes puissances, pour avoir des matière premières

peu coûteuses et construire un empire. Le premier essai fut un empire européen, le second

essai fut l’empire coloniale.

Serions-nous parmi les 10 premières puissances mondiales sans cette histoire? Non.

Qui a mis en place des comptoirs français pour l'échange de marchandises: Colbert. C’est

Colbert qui initie une politique d’exportation et qui prévoit une marine de guerre (La Royale)

pour protéger les côtes maritimes, les ports, le commerce.

Qui commença à structurer le pays pour ce faire: Richelieu.

Sans commerce extérieur de combien le chômage augmenterait? De combien diminuerait le

pouvoir d'achat?

Soyons sérieux. On ne va pas regretter notre histoire économique. On ne va pas renier les

hommes d'État qui ont fait ce pays.

Si la France n’était pas une grande puissance, aurait-on un système social des plus protecteur?

Sommes-nous complexés à ce point? Nous pouvons redevenir une réelle grande puissance.

Nous devons le vouloir.

Le régalien

En ce moment, la police, la justice sont attaquées parfois même insultées. Ce sont deux

composantes du régalien.

Pour les finances, autre composante du régalien, l’attaque se fait par la dépense, la dette;

qu’elles soient nationales, régionales, locales.

Le régalien, c’est l’Etat.  Ainsi il est fragilisé.

Vous me direz, ailleurs c’est pareil, aussi il y a la guerre en Ukraine et maintenant la guerre en

Israël.

D’autant plus, pour la guerre en Ukraine, a savoir que la Russie ne peut pas redevenir un

empire sans l’Ukraine. Et la Russie veut redevenir un empire.

Pour la guerre en Israël, le Pogrome subit par ce pays montre une autre forme de conquête par

l’anéantissement. Cette forme est déjà connue, elle fut utilisée par les nazis. N’oublions pas

que le premier camp de concentration fut Dachau, ouvert 1933 pour les prisonniers politiques,

les oposants au régime nazi.

Ainsi ceux, qui pensent en France, affaiblir la Vème République, pour créer la VIème

République, se trompent.

La constitution n’est pas un costume sur mesure, taillé pour un candidat à l’élection

présidentielle. La constitution est le costume sur mesure de la Nation.

Conclusion

Ce qui va

La France est un grand peuple.

La France a la première armée européenne et doit réapprendre à revaloriser ses militaires.

La France a une police de qualité et doit réapprendre à réintégrer la police dans la vie

quotidienne.

La France a une économie performante, l’une des seules à n'être pas rentrée en récession, cette

année.

La France a une médecine de qualité, il faut donc des soignants pour l’exercer.

La France doit retrouver un enseignement décomplexé des mathématiques, des sciences, de

son histoire, et de la langue française.

La France a une gastronomie qui se vend.

La France a une histoire, un patrimoine qui doit être valorisé et conservé.

etc. etc

Ce qui ne va pas

Au bout du compte qu’est ce qui ne va pas:

Comment le pays qui a la première armée européenne, qui a une police performante, qui a les

moyens d’améliorer ses services de renseignements, peut accepter d’être soumis à cette peur?

Comment ce pays peut il accepter, que des citoyens se droguent, se détruisent la santé alors

que les entreprises manquent de personnels compétents et motivés?

La France, une société qui a peur. Peur de voir son avenir dans son contexte international, dans

son contexte climatique.

Promesses, promesses

On avait promis au Français, la facilité: une société de loisir.

Il n’en sera pas ainsi. L’avenir est une société de construction, de projets, de réalisations, de

travail.

Un Président de la République avait dit “Travailler plus pour gagner plus.” ce n’est pas ainsi.

Il faut simplement travailler bien, bien faire du premier coup. Il faut avoir envie pour cela il

faut se projeter, c’est ainsi que les projets prennent vie et donnent du travail.

Nous ne croyons pas au ruissellement, idée qui est apparue aux Etats Unis dans les années

1920. Nous croyons dans l’initiative, nous croyons dans la qualité des produits et des services,

nous croyons dans l’amélioration des performances des salariés par la formation (théorique et

pratique) tout au long de la vie professionnelle.

Nous pensons que le personnel politique est trop éloigné, de la vie quotidienne des

populations, de la vie des entreprises. Ce qui est l’une des causes du besoin bureaucratique.

Nous terminerons par deux citations d’ Ernest Renan:

“La France excelle dans l'exquis ; elle est médiocre dans le commun.”

“Ce qui constitue une nation, ce n’est pas de parler la même langue, ou d’appartenir à un groupe ethnographique commun, c’est d’avoir fait ensemble de grandes choses dans le passé et de vouloir en faire encore dans l’avenir.”

Vient alors la question: Que voulons-nous faire ensemble dans l’avenir?