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Lettre pour le Ministre Ahmed Reza Chami_3 sept 2011_vol de propriété intellectuelle par la Belgique.odt
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A l'attention de :

Monsieur Ahmed Reda Chami

Ministre de l'Industrie, du Commerce

et des Nouvelles Technologies

du Royaume du Maroc 

ministre@mcinet.gov.ma

Copie :          Monsieur El Mostapha Guessab,

                Inspecteur Général (guessab@mcinet.gov.ma)

Bruxelles, dimanche le 4 septembre 2011

Sujet :                  Vol d'innovations et de la propriété intellectuelle pour le Maroc par la Belgique

Monsieur le Ministre Chami,

Mon nom est Naima Mouali, je suis une Marocaine et résidente en Belgique.

Que feriez-vous si jamais vous apprenez qu'une mission étrangère au Maroc s'empare avec une dossier industriel et financier destiné pour le Maroc, pour assurer l'avenir économique du pays qu'elle représente, et au détriment de l'avenir du peuple Marocain ?  Quelles seront votre réaction et votre décision ?

Par la présente, j'ai l'honneur de vous faire part de mon dossier qui concerne la découverte de plagiat par une agence de l'exportation du Royaume de Belgique.  Cette agence a bénéficié de la coopération en interne au sein du gouvernement marocain pour s'approprier d'un dossier de propriété intellectuelle qui contient une formule unique pour un avenir pour notre pays.  J'envisage une action en justice et de rompre en définitif avec la Belgique.  Permettez-moi de vous faire part de cette histoire en détail :

Au printemps 2009 j'ai cru bien faire de me renseigner auprès du pôle Entreprises du Ministère des Affaires économiques et générales au Maroc pour le dépôt de la marque et de la propriété intellectuelle, plutôt que faire la démarche en Belgique où toutes les populations d'origine immigrée se méfient des Belges à cet égard.  

Au lieu d'aider ou de me renseigner sur la démarche à suivre, ou de me rediriger vers le Ministère de l'Industrie, on m'a demandé d'adresser une nouvelle lettre officielle au Ministre Nizar Baraka.  J'ai soumit un résumé d'un centre d'innovation que je souhaite mettre en place en Europe et une description d'une entreprise de cosmétique, bien entendu, sans fournir des diagrammes techniques qui décrivent les nouvelles règles pour battre la concurrence, ni de photos, ni de formules, et sans les business models qui rentabilisent l'affaire.   Je n'ai jamais eu de réponse.   Pour votre information, je vous envois l'entièreté du dossier pour le Ministre Baraka depuis la messagerie d'origine (aurum.helix@yahoo.com). (Annexe I)

A partir de l'Automne 2009, j'ai commencé à remarquer dans la presse belge des articles sur des visites de missions économiques belges aux mêmes pays concernés par mes projets (Maroc, Arabie Saoudite, Dubaï et Bahreïn) et aux mêmes investisseurs (dont le holding d'un prince saoudien) que j'ai mentionnés dans mon concept avec le but de faire savoir que la levée des fonds avait déjà été lancée au Moyen Orient.

Comme je ne suis pas affiliée à aucune chambre de commerce belge, il est normal que je n'ai pas été informée des missions belges menées dans tous ces pays Arabes pour y participer.  Par contre, la veille du Nouvel An 2010 (le 31 décembre 2009) j'ai été invitée par la Chambre de Commerce de Bruxelles pour assister le 11 janvier 2010 au briefing de ces différentes missions, ce que je trouvais très curieux.

À ce briefing, il y avait l'ambassadeur de Belgique auprès du Maroc, l'ambassadeur de Belgique auprès de l'Arabie Saoudite et l'ambassadrice de Belgique auprès de Bahreïn qui représentait en même temps les intérêts des belges à Dubaï et au Qatar.  À la fin du briefing, deux éléments ont été mentionnés par les ambassadeurs de Belgique.  Ces éléments proviennent directement de mon concept du centre d'innovation et de mes lettres au Ministre Baraka :

L'ambassadeur de Belgique en poste à Rabat a mentionné qu'il y avait une demande de la part du Maroc qui voulait lancer un workshop pour tisser des partenariats avec les entreprises belges pour augmenter les exportations marocaines dans le reste de l'Europe depuis la Belgique (ceci correspond à la configuration avec laquelle je souhaitait augmenter les exportations en mettant au profit du Maroc la masse de MRE[1] en Europe, et pas les entreprises belges).  Puis, l'ambassadeur de Belgique en poste à Riyad lui aussi a mentionné qu'un prince saoudien cherchait à investir en Belgique et s'il y avait quelqu'un dans la salle qui s'intéresse.  La description de ce prince et des activité de son holding que l'ambassadeur a donné ressemble beaucoup au propriétaire de Kingdom Holding, une société que j'ai cité dans le concept du centre d'innovation. L'ambassadeur n'a pas révélé le nom du prince.  S'il s'agissait de celui auquel je pense, alors j'ai déjà eu des échanges avec sa société depuis 2007 sans passer par quelconque ambassadeur.  Pourquoi tout d'un coup devrais-je passer maintenant par la diplomatie Belge pour communiquer avec ce holding ou avec mon gouvernement ?   Sommes nous sous tutelle belge ?

Personne n'a réagit sur ces deux appels, et les yeux des deux ambassadeurs ont survolés la salle plusieurs fois.  J'ai fait comme si je n'étais pas là.  Probablement ils dépistaient une marocaine typée mais pas une avec une jupette en dentelle noir, une jaquette et des bottes de cuire, comme pour dire « je suis de votre côté », et surtout pas une qui a suffisamment d'expérience pour se rendre compte que ces deux fantoches ne sont pas sensé d'avoir cette information d'ordre privé pour commencer.  Pour cette raison j'avais du mal à y entrevoir du positif pour moi dans ces appels.  C'est du négatif, car une seule réaction de ma part... et c'est moi qui les aurait cherchés.  

Il y a eu une injustice avec mon secret industriel.  Les deux ambassadeurs ont émis leurs offres devant toute une salle pour éviter de me l'adresser personnellement.  Comment veulent-ils que je penses que c'est pour moi ou que je sache qu'il s'agit de mon dossier ?  On dirait un attrape-nigaud pour me faire parler, pour leur permettre par la suite de dire que c'était moi qui a apporté mon dossier de projet à leur connaissance.  Or, d'office je me méfie de la Belgique qui d'habitude coupe les pieds à tous les étrangers qui veulent avancer.  

La diplomatie belge est bel et bien impliquée dans la fuite, et je ne les ai pas offert cadeau l'opportunité de m'identifier, car tout contact avec un adversaire dans une situation de litige comme celui-ci, qui concerne la propriété intellectuelle, peut causer la perte de mon procès contre eux en justice.  Or, avec cette pièce d'information sur eux, je peux faire en justice ce que je veux, insha' Allah.  Je peux nier ma présence à cette conférence pour les embêter, si cela m'arrange, ou je peux admettre ma présence pour dire que « la Belgique a bel et bien fait usage de ma propriété intellectuelle sans mon autorisation », cela dépendra des circonstances et de ma volonté.  Dans les deux cas la Belgique est en infraction et elle va devoir dénoncer le fonctionnaire-espion marocain qui travaille pour elle à Rabat pour se déresponsabiliser d'une autre façon que par un attrape-nigaud qui ne sert à rien d'autre que de protéger leurs espions dans l'administration marocaine.  C'est vers cela que je souhaite pousser la Belgique.  Je sais comment l'esprit Belge fonctionne parce que ce peuple est génétiquement de la crapule.  J'ai des preuves scientifiques de sources respectueuses, comme la Stanford University et le magazine Science & Nature, entre autres, si on ne me croît pas.

La seule personne qui était là et qui peut témoigner que j'ai participé en personne à ce briefing (éventuellement en faveur de ses homologues belges), c'est l'ambassadeur du Maroc à Bruxelles, Son Excellence monsieur Samir Addahre.  Il dispose des mêmes dossiers d'informations que j'ai envoyé au Ministre Baraka et dont la mission belge à Rabat a pris connaissance.  Je lui ai adressé le tout le 4 janvier 2010, avec la question « où se trouve l'office de propriété intellectuelle au Maroc ? », et je voulais le voir à ce sujet le soir du briefing du 11 janvier 2010.  

Jusqu'à présent, il a fait comme s'il n'a rien reçu.  Après le briefing, je lui ai signalé tous les dangers pour l'économie marocaine dans une analyse profonde de la suggestion de l'ambassadeur de Belgique pour tisser des partenariats avec les entreprises belges pour augmenter les exportations marocaines dans le reste de l'Europe depuis la Belgique.  C'est un rôle que je voulais pour les MRE, c'est ce que j'ai spécifié dans mes lettres au ministre Baraka.   Je vous envois une copie de cette analyse que j'ai présenté à mon ambassadeur. (Annexe II)  

Or, c'est Son Excellence Monsieur Samir Addahre qui normalement aurait dû vous avertir des dangers liés à la fuite, ainsi que tout le transfert de l'avenir du Maroc vers la Belgique, et tout ce vous trouverez dans cette lettre.  N'est-il pas en poste pour surveiller les rapports industriels et commerciaux entre le Maroc et la Belgique ?  Comment se fait-il que je remarque des choses que lui ne voit pas ?  Que fait-il à Bruxelles ?   Est-il au courant de rien ?   Ici aussi, je peux aller dans n'importe quelle direction avec mon ambassadeur, qu'il nie ou qu'il confirme ma présence à ce briefing rempli de gangsters, et qu'il nie ou qu'il confirme avoir reçu mes lettres pour le Ministre Baraka, il sera coincé dans tous les cas.

Comme la Belgique n'a pas réussi à établir le contact qu'elle veut avec moi, j'ai reçu d'autres curieuses invitations par e-mail pour assister à des événements organisés par des instituts financiers de l’État belge dont je découvre plus tard qu'il s'agit des bras financiers de l'agence de l'exportation qui a pris possession ma propriété intellectuelle et qui l'exploite à fond, et avec laquelle je n'ai jamais eu des contact.  Ainsi il y a eu une invitation très récente pour aller célébrer la fin du mandat d'un président d'une société nationale belge d'investissement, avec un dîner et une conférence qui auraient pu m'intéresser.  Je ne me suis rendue à aucune.   Cette agence de l'exportation ne sait pas tout ce que je sais sur elle, a moins que quelqu'un me trahisse entre temps.

J'ai trouvé beaucoup d'autres indices de plagiat entre l'automne 2009 et l'hiver 2010, qui permettent de cerner la complicité marocaine.  C'est ainsi que j'ai fait le constat qu'il devait y avoir eu une fuite importante au Ministère des Affaires économique marocain, mais à ce moment-là, je ne savais pas encore à qui profitait directement cette fuite.  

Et même si mes adversaires belges ont donné une orientation dite « Halal » pour masquer ce plagiat, j'y ai toujours encore reconnu mes propres configurations nouvelles pour augmenter les exportations marocaines pour le agro-industrie par le biais des MRE...  Aujourd'hui, un an plus tard, il n'y a toujours pas eu de grandes avancées dans ce sens là ni pour les entreprises marocaines, ni pour les MRE (même ceux avec des entreprises), et même avec ce virage tourné vers le Halal.  Seulement la Belgique a tourné tout le concept dans le sens inverse, c'est à dire, pour augmenter les exportations belges vers notre pays et vers tous les autres pays du monde... et sans les Marocains bien entendu.  Malgré tout cela et malgré leur « technicité », et toute la diversité culturelle dont elle dispose sur son territoire, le bilan des exportations belges hors UE reste négatif et il continue à dégringoler[2],[3].  C'est Dieu qui le veut.

La Belgique sait que si je parviens à mettre en place mon plan, qu'elle n'aura plus de travail à faire dans la coopération et le développement au Maroc, son seul outil pour développer ses exportations vers le Maroc et le reste de l'Afrique.  C'est pourquoi elle met des bâtons dans les roues aux meilleurs projets des MRE, à la place de ceux-ci, elle apporte son appui aux projets des MRE les moins transformateurs (comme dans le secteur culturel, l'associatif social, le sport etc., là où il n'y a ni d'emploi, ni de commerce international, ni de revenu).  Pour garder les projets les plus stratégiques, elle met en place des dispositions qui arrange seulement la Belgique et qui nous incommode, et avec ceci elle lave les esprit de nos fonctionnaires.  L'inexpérience industrielle de certains fonctionnaires marocains arrange bien la Belgique.   Une personne comme moi qui veux aider les nôtres, dérange la Belgique.   C'est pour pouvoir régler le trafic de toutes les informations qui entrent et qui sortent qu'elle a organisé l'infiltration des espions et des saboteurs à travers les structures gouvernementales de mon pays, qui agissent pour elle comme des gardiens de but.  Chaque fois qu'un dossier de projet transformateur pour le pays veut faire son chemin vers l’élévation de notre pays, les gardiens de but le dévient vers la Belgique, si en même temps ces gardiens de but n'en font pas leur objet d'intérêt personnel.  

Étant donné que le Halal est une tendance commerciale et pas une innovation exclusive, j'ai fait comme la Belgique.  J'ai appliqué ce précepte sur mon concept et je me suis alignée ainsi avec mes adversaires, avec comme résultat, un flot de candidats pour un poste de consultant dans ma chambre de commerce multiculturelle (que je gère clandestinement), après une campagne de recrutement de bouche à l'oreille, en avril dernier.  J'y ai donné une présentation de ma stratégie pour conquérir le monde avec le Halal.  

Parmi les personnes qui sont venus, il y avait un jeune homme marocain qui écoutait les grandes lignes du projet avec mes configurations pour les exportations et mes véhicules pour mobiliser l'intérêt des entreprises à s'engager dans la certification Halal.  Il trouvait mon programme beaucoup plus originale et passionnant comparé à un autre qu'il a vu ailleurs.   Devant les autres participants il a dit que ce projet lui rappelait un autre en cours en Belgique chez une agence de l'exportation dont il a cité le nom, et dans laquelle il a été offert un rôle qu'il avait refusé, pour finir.  Les raisons sont d'ailleurs très justes, et voici son histoire :

Après ses études universitaires il a fait un stage dans cette agence de l'exportation, qui habituellement profite des étudiants marocains pour développer sa prise sur le marché marocain.  Le jeune était censé de prendre contact avec une banque islamique en Arabie Saoudite et d'attirer des fonds.  Pour faire ce travail, on lui a offert un contrat d'intérim très précaire (pour pouvoir lui dire « merci et au revoir », quand ils auront les sous, et pour que le jeune ne puisse pas savoir comment exactement ils vont appliquer cet argent Islamique.  Ils pourront, par exemple revendre des sommes en détails sous forme de prêts aux institutions marocaines et aux starters PME au Maroc, et faire des gains sur des intérêts, alors qu'il ne devrait pas y en avoir).  

Ce qui était encore plus indignant et bouleversant dans les yeux de ce jeune homme, c'est le fait que cette agence belge avait l'intention de mettre en place un centre d'activité (physique) pour le Halal (semblable à ma plate-forme de commerce multiculturel que je veux digitale), alors qu'il y a une absence flagrante d'employés Musulmans au sein de la structure de cette agence.  Il a estimé qu'ils n'étaient pas sincères du tout au sujet du Halal et il a senti qu'ils voulaient seulement avoir accès à l'argent de la finance Islamique.  Il a décliné l'offre d'emploi et il est parti.  Il mérite une médaille.

Le jugement de ce jeune est correct parce qu'il s'agit 100 % de Belges de souche, tous non-Musulmans, qui tentent de rivaliser dans le domaine du Halal, sans vouloir impliquer les Musulmans.  Cette agence belge de l'exportation veut attirer des finances Islamiques depuis l'Arabie Saoudite alors que la finance Islamique est interdite dans tout le Royaume de Belgique (vous pouvez le vérifier auprès de la banque Chaabi, par exemple).  En plus, en Belgique ils ont récemment unanimement voté contre le port de la burqa et le niqab pour les femmes Musulmanes, faute de quoi elles iront en prison... et ça c'est le pays qui veut s'occuper du Halal ?  Il n'y a que mon ambassadeur qui semble d'accord avec cela.

En prenant ce virage « Halal » pour dissimuler le plagiat, ils s'enfoncent volontairement encore plus dans le ridicule et dans l'absurde totale.  J'ose parier que ce virage « Halal », n'est pas une idée de la Belgique, mais d'un fonctionnaire marocain inexpérimenté qui pense qu'il obtiendra des meilleurs résultats en déléguant à la Belgique la mise en œuvre d'une invention marocaine.  Nos fonctionnaires-espions suivent aveuglement cette Belgique comme des victimes d'un sortilège, en ignorant totalement que la Belgique pourrait avoir d'autres intentions avec nos plans dans d'autres pays, et le Maroc perds des parts de marchés futures, avant l'heure, avant que le projet ait vu le jour.  

C'est la rencontre avec ce jeune qui m'a permis de savoir à qui la fuite a profité. Dès que les candidats étaient partis, j'ai commencé à creuser en profondeur pour remonter toutes les étapes prises par cette agence de l'exportation belge auprès de cette banque Islamique en Arabie Saoudite. J'ai découvert qu'ils ont réussi à signer un protocole d'accord avec cette banque pour financer leurs projets Halal en Belgique. J'ai été scandalisée et j'ai juré que c'est plutôt leur condamnation à mort qu'ils avaient signé en Arabie Saoudite.    

J'ai immédiatement contacté cette banque saoudienne et j'ai proposé de meilleurs projets en leur montrant comment mon plan bénéficie directement la communauté Islamique en Europe et dans leurs pays d'origine.  J'ai démontré techniquement comment le plan belge n'a rien à voir avec le Halal, et encore moins avec les musulmans (le taux d'emploi des immigrés s'élève officiellement à 40 %)[4],[5]. J'ai ajouté la manière dont les programmes belges d'aide au développement au Maroc crée de la pauvreté au lieu de la réduire pour le peuple marocain. J'ai bien farcis le dossier avec tous les exemples possibles de fraudes commises par la Belgique à l'égard de mon pays et de mon peuple, et j'ai démontré cette prise négative pour garder notre peuple pauvre et pour que seulement elle devienne riche. Un exemple concerne le vol de la culture du safran, que la Belgique a commencé sur son territoire en 2010[6],[7], après avoir « aidé » – soi-disant – le Maroc à obtenir le label « Ecocert » par un de ses programmes de « coopération au développement »[8].   Cela s'appelle 'amitié'.  Cette 'amitié' stupide avec la Belgique coûtera au Maroc une amitié intelligente avec l’Afghanistan et l'Inde qui ne pardonneront au Maroc d'être à l'origine d'un concurrent en plus sur le marché du safran.  Qu'est-ce que nous avons fait à la Belgique pour vouloir mettre le Maroc au chômage ?

J'ai soumis à la banque mon rapport noir sur la situation économique belge que j'ai intitulé 'DNA, Business & Finance'.  En résumé : ce rapport exclusif contient des éléments que l'agence de l'exportation belge ne racontera jamais aux investisseurs étrangers, comme le taux de population active qui s'élève à -5 % à supporter 105 % d'inactifs dont 26 % de pensionné[9] et 26 % de handicapés entre 25 et 65 ans[10],[11] ne parlons pas de ceux de moins de 25 ans (à cause de leurs chromosomes défectueux de crapule), 17.3 % en age scolaire[12], entre 10 et 12 % de chômeurs complètement indemnisés, sans compter ceux qui dépendent des aides sociaux et de la caisse des malades, 12 % de femmes au foyer[13], et 23 % de fonctionnaires publiques[14] pour une population de 10 millions et demi. Le total de dépendants de l’État dépasse les 100 %.  Les -5 % qui travaillent et payent les taxes sont les employées des banques qui vivent de la vente des crédit.  Le reste travail dans les associations sans but lucratif, comme les agences de mutualité pour les handicapé et les malades, les réseaux de syndicats pour les chômeurs, etc.  À part les banques et les assurances, il n'y a pas d'autres entreprises importantes en Belgique.  La Belgique score aussi le plus haut taux dans le monde de démence[15], ce qui explique tout. C'est cela le modèle économique belge. C'est ce que mon ambassadeur devrait vous rapporter, pas moi.

« Voulez-vous investir dans un pays comme celui-ci ?  Croyez vous que ce pays a un futur ? », ai-je demandé à cette banque Saoudienne.  Dans un pareil pays les investisseurs risquent de ne plus jamais revoir la couleur de leur argent.  J'ai recommandé à la banque de faire circuler ce rapport dans toute la région Arabe et Islamique pour en avertir tous les investisseurs afin que personne n'achète les bons de caisse de l’État belge.  J'en ai profité pour bien mettre en évidence la situation très difficile des Musulmans en Belgique, et celle des Marocains en particulier.

Par ce rapport j'ai démontré que la Belgique ne trouve plus de budget pour le coopération au développement à cause de son économie débile, et c'est pourquoi elle a besoin de lever les fonds ailleurs, comme en Arabie.  Je les ai prévenu que tout soutien financier à la Belgique servirait à maintenir la corruption dans les rangs des responsables au Maroc, et à mettre sa main sur nos business plans par des prêts.  C'est pourquoi ils ont besoin des pétrodollars.  

Puisque j'ai évité la Belgique dans toutes mes démarches, j'ai aussi expliqué le processus dans lequel cette agence de l'exportation belge aurait mis la main sur mes plans, avec l'aide de saboteurs à l'intérieur du ministère marocain des Affaires économiques.  J'ai expliqué comment cela leur a permis de dévier les fonds qui sont destiné pour mon pays, et comment tout l'avenir de mon pays a déménagé vers la Belgique.  En comparant mon plan contre le plan de cette agence belge de l'exportation, j'ai demandé à cette banque « Comment pouvez-vous expliquer que je dispose du même plan, exactement comme celui de l'agence belge de l'exportation ?  Où pourrais-je avoir trouvé de pareilles plans ? »  

La Belgique veut s'interposer entre le Maroc et la banque Islamique en Arabie Saoudite.  Qu'est-ce que vous en pensez ?   Croyez-vous, Monsieur le Ministre Chami, que l'Arabie Saoudite avec son pétrole a besoin de la Belgique ou d'un centre d'activité du Halal en Belgique ?

L'idéal serait de pouvoir soumettre la propriété intellectuelle à cette banque islamique en Arabie Saoudite au plus vite possible, afin de sceller l'affaire en faveur du Maroc.  Sans cette propriété intellectuelle, c'est le Maroc qui perdra en revenus futures, pour une fois que nous pourrions développer une marque d'une organisation très poussée (un modèle d'un centre d'innovation) que beaucoup de pays vont vouloir avoir en franchise sur leurs territoires.  La Belgique ne veut pas payer une licence pour une franchise et pour avoir une solution marocaine.  Comment voulez-vous qu'un pays qui fait de la coopération au développement paye pour une solution d'un pays qu'elle estime très en retard ?  Par contre, elle veut la solution gratuitement pour pouvoir la vendre aux autres ailleurs.  C'est pourquoi elle s'introduit dans tout ce qui est financement de projets industriels et dans le recherche au Maroc, c'est pour s'emparer des business plans, pour sauver son orgueil coloniale.  

Avant d'arriver chez vous, mon dossier a fait pas mal de chemin dans l’administration marocaine au point que j'ai perdu toute la confiance dans mon pays. Je suis également très déçue du fonctionnement de la Mission auprès du Ministre chargé de la Communauté marocaine résidente à l’Étranger du Ministre Ameur.  (Annexe III)  

En faite, je ne comprends pas très bien ce département du Ministre Ameur, ni ses programmes. Sans  vouloir être nuisible aux démarches du Ministre Ameur, mais d'après ce que j'ai constaté lors d'une conférence à Bruxelles pour les compétences MRE, ils font du n'importe quoi.  Le Ministre Ameur semble occuper plusieurs postes en même temps, comme celui des affaires économiques (avec ses grands plans pour l'économie marocaine), et il fait un petit peu d'affaires étrangères, puis celui de l'emploi (avec la formation et le recrutement des MRE), le plus souvent il se manifeste comme un ministre des affaires sociales (il veut s'occuper des prisonniers, des personnes âgées et de toutes les personnes en situation difficile à l'étranger (sauf moi), et visiblement il veut couvrir le poste du ministre de l'industrie aussi en se mêlant des innovations et des investissements.  On dirait un homme à tout faire.  Avoir toutes ces ambitions, c'est magnifique, mais cela explique l'inefficacité de ce département.    

L'initiative d'avoir un département gouvernementale pour les MRE est en soi une très bonne idée pour centraliser la gestion des demandes et des problèmes des MRE pour les aider à se retrouver dans le labyrinthe de l'administration marocaine, comme un agent qui gère le trafic.  Pour l'instant, il y a trop de confusion, comme par exemple au niveau de l'entreprise : il y a votre ministère, il y a le pôle entreprise et le pôle compétitivité du Ministère des Affaires économique, puis il y a le Ministère de Monsieur Ameur avec son programme MDM Invest (voir plus loin).  Comme vous, il veut aussi se charger des talents MRE et du financement de leurs projets innovants.  Comment voulez-vous qu'on s'y retrouve ?  

Quand on présente à son département une réelle innovation avec des investissements, voire même une découverte scientifique, il ne veulent pas coopérer.  C'est mon cas avec Madame Ghita Zouggari, Chargée de Mission auprès du Ministre chargé de la Communauté marocaine résidente à l’Étranger.  Je suis MRE, j'apporte de nombreuses projets pour le pays, et on ne m'aide pas.  

Si la mission du Ministre Ameur était efficace, ils vous auront déjà transmis mon dossier.  Madame Zouggari m'aurait donné votre nom.  La même chose pour le Ministre Baraka.  Mais ils ont tous choisi de ne rien faire, alors qu'un bon nombre de projets pour transformer le Maroc auront dû faire leur chemin vers vous.  Or, ils n'ont jamais parlé de vous à aucune conférence qui concerne les compétences MRE et à aucun événement qui concerne les entreprises et le commerce marocain.  Ne faut-il pas se demander combien d'autres dossiers de projets de MRE – qui sont utiles pour vous – ont  abouti de la même façon comme les miens dans le labyrinthe du Ministre Ameur ?

Permettez-moi d'illustrer pourquoi je trouve que la mission du Ministre Ameur n'est pas du tout bien préparés pour les affaires d'innovation et des investissements :

Sur ce lien [16], vous trouverez un article qui dit que la mission de Ministre Ameur a encouragé cette année le démarrage de 16 projets qui ont bénéficié du fonds MDM Invest.  Devons-nous croire qu'il s'agisse d'entreprises ? Ou s'agit-il de projets au stade de création, voire même de conception, parce que le mot 'entreprise' n'est nul part utilisé dans le communiqué ?   Peut-être qu'il s'agit d'innovations ou de 'nouveau projets'.  Tous ce que l'on sait c'est que dans ensemble ces 16 projets valent 127 millions de DHM.  Ces 16 projets valent également au moins 52 millions de DHM de dettes, car l'article dit bien que la valeur totale consiste de 52 millions de DHM de prêts.  Vous serez certainement d'accord qu'on ne monte pas de projet avec des prêts, mais avec du capital (à risque).

Est-cela le fonds d'investissement pour la diaspora marocaine que le Ministre Ameur a conçu pour les projets innovants des MRE ?  C'est plutôt un puits profond de dettes pour la diaspora marocaine que le Ministre Ameur a conçu pour les projets innovants des MRE.  Connaît-il la différence entre le crédit et le capital, ou entre un prêt et un investissement ?  Sait-il qu'un intérêt n'est pas une dividende, ou pas ?  J'ai lu sur le site de MDM Invest qu'il faut être détenteur de la nationalité Marocaine pour bénéficier de ces dettes.  

C'est cela l'inefficacité, voire même l'incompétence, que je dénonce et qui pose problème pour l'avenir industriel de notre pays, parce qu'il encourage des démarrages de projet sur base de dettes, et l'entreprise future tournera forcément à perte dès le début.  Il est clair que ce n'est pas avec cette politique du Ministre Ameur que nous allons créer des millionnaires au Maroc.

J'ai toujours travaillé dans les département de projet chez les marques suivantes : Mazda, Toyota, Merck & Co, Orange, McCann-Erickson, Honeywell et Reebok (aucune n'est belge), pour en citer quelques unes qui sont en permanence impactées par l'innovation (ou la création, ou le R&D, si vous voulez) et par les brevets etc.  Ces entreprises-là résistent généralement très bien à toutes les dépressions économiques.  Permettez-moi de partager leur secret avec vous : aucune de ces firmes ne font du crédit pour l'innovation ou la recherche et le développement.  Pourquoi ?  Parce la création est une dépense pure et un prêt n'est pas une avancée mais un véritable recul, et il n'y pas que les Musulmans qui l'ont compris.  C'est le Ministre Ameur qui n'a pas encore bien compris ce que c'est le crédit, puisque pour lui c'est un investissement.

L'innovation et la création est un pari.  On ne donne pas de crédit sur base d'un pari, mais sur base de valeurs sûres comme votre produit, quand vous l'avez prêt et testé pour le marché, mais pas avant. Si les marques ci-dessus ne font pas de prêts pour créer, pourquoi un pauvre plouk MRE devrait le faire ?  Un prêt rend le produit final trop cher pour les marchés, et franchement pour concurrencer avec la Chine, c'est mal parti pour le Maroc qui semble devenir une copie conforme de toutes les erreurs en Europe en faillite totale, justement à cause de bulles spéculatives, ou des paris, si vous voulez.  

Qu'est-ce que la situation de l'Europe nous apprend ?   Qu'il n'y a pas de croissance avec des dettes.   Donc, ce n'est pas de la croissance que le Ministre Ameur prépare avec son MDM Invest, mais de la décroissance.  C'est simple à comprendre : l'innovation et la création est un risque et ce risque augmente encore plus avec les crédits.  De plus qu'on augmente ce type de risque, de plus que la valeur de l'entreprise baisse.  Bientôt nous aurons au Maroc que des entreprises qui ne valent rien.  Le Ministre Ameur, ne sait-il pas qu'il aide à démarrer des faillites ?  

Cette formule MDM Invest n'est d'ailleurs pas originale.  Elle ressemble beaucoup au Fonds de Participation en Belgique (www.fonds.org/fr et regardez ici aussi : http://www.ecosubsibru.be/index.cfm?fuseaction=home.default&language=FR ).  Ne serait-ce pas de l'assistance technique que la Belgique aurait apporté au MDM Invest ?  Le modèle MDM Invest me rappelle aussi les mêmes erreurs de la Belgique où toutes les entreprises débutantes sont obligées d'accepter un crédit, et où un prêt bancaire est comptabilisé comme un capital d'investissement (un actif) alors que dans les autres pays avec des économies plus résistantes, le prêt est noté comme un passif.  C'est pourquoi j'ai toujours prédit que la Belgique entraînera la chute de l'Euro.

Comme les banques sont les seules employeurs en Belgique (dont l’État, les partis politiques et les syndicats sont les actionnaires majoritaires), il est d'un intérêt vital pour ce pays de présenter le prêt bancaire comme un investissement.  Ils ont faussé l'optique et tous les Belges sont convaincus que le prêt est un investissement, parce que « le ministre de finance l'a dit ».  Ce que le ministre de finance ne dit pas c'est que la dette publique dépasse largement les 100 % du PIB, et que la dette privée est inconnue.  Elle est plusieurs dizaines de fois le PIB.

Les entreprises belges tournent toutes sur base du crédit et pas sur base du marché ou des revenus.  C'est pourquoi la Belgique n'a jamais générée d'entreprises multinationales de très grandes tailles.  Elle avait seulement UCB (Union Chimique Belgique) et Janssen Pharmaceutica.  Elles ont toutes étés rachetées par des sociétés étrangères pour résoudre leurs problèmes dettes.  Maintenant, il n'y a plus rien en Belgique.  C'est pourquoi les business plan des Marocains en Belgique et au Maroc intéressent la Belgique.

Le modèle de crédit malsain à la belge n'a jamais su générer d'entreprises stables et c'est ce qui explique pourquoi le taux de faillites en Belgique est toujours plus haut que la création d'entreprises[17]. A l'heure actuelle les banques belges perdent des milliards d'euros par jour depuis le début de juillet, à cause des bonds de caisse grecs[18], mais surtout à cause de leurs business model stupide, au point que les banques ne savent plus prêter de l'argent aux entreprises quel que soit sa réputation ou sa taille.  Les statistique montrent qu'il n'y a plus de création d'entreprise en Belgique déjà depuis quelques années (bien avant la dévalorisation des bonds de caisse grecs).  Pourquoi ?  À cause de leurs système de crédit malsain.  Quand le système de crédit arrête de tourner, tout le pays s'arrête.  C'est une question de jours, à l'heure où je vous écris.   C'est la direction vers laquelle le Maroc va aussi, si rien ne change vite.

Si MDM Invest a été inspiré par la Belgique, alors c'est mal parti pour l'économie marocaine avec toutes les autres interférences belges recensées dans ce dossier.  On le voit encore une fois très bien dans les répartitions sectorielles des projets promus par le Ministre Ameur : les secteurs non-marchands comme celui du sport et de la culture, et l'enseignement privé[19] (vous pouvez voir la tarte ici) bénéficient du même régime de crédit que les secteurs marchands, et ils représentent un potentiel de 20 % des dettes.  On le voit aussi dans les proportions de crédit autorisé.  L'article dit que MDM Invest accorde un crédit jusqu'à 65 %, c'est presque trois quarts du total...

...Et l'entrepreneur n'est qu'au stade de création.  Il n'a encore rien vendu et il n'a pas encore engagé de travailleurs. (Ce prêt de MDM Invest sert-il à payer les salaires aussi ? Ils n'ont rien spécifié quant à la façon d'appliquer les fonds dans le projet.  L'article ne dit rien non plus sur le nombre d'emploi que les 16 projets représentent... non, rien du tout à moins qu'il s'agit d'ONG qui emploient des volontaires).  

Quand l'entrepreneur arrive au stade du déploiement de sa création, il aura de nouveau besoin d'argent, pour former le personnel, pour acheter l'équipement, pour le terrain, etc...  Que va-t-il faire si entre temps il n'a rien appris d'autre que de demander des prêts bancaires ?  Vous voyez les dettes s'accumuler ? Quelle banque va croire à la capacité de la jeune entreprise de rembourser sa dette à ce stade là, puisqu'elle n'a pas encore de carnet de commande ?  Probablement aucune.  Il ne trouvera non plus aucun investisseur qui va vouloir racheter une telle montagne de dettes mauvaises.  Que doit-il faire?   Retourner chez MDM Invest du ministre Ameur ?   Il va falloir rembourser la première dette un jour.  En cas de non-remboursement le créancier pourra demander au jeune entrepreneur le quart qui lui reste (son entreprise – c'est ce que la Belgique voudrait bien voir), plus les terres de son père, la maison familiale et l'or de sa mère et de sa sœur aussi, etc.  La seule solution envisageable à ce moment-là sera la corde.  Pourtant, le Ministre Ameur trouve que le crédit est un stimulant.  

Qui est-ce qui encourage les crédits aux jeunes entrepreneurs ?  Qui est-ce qui veut élever des entrepreneur avec trois quart de dettes ?   Il y a-t-il un pays étranger qui cherche à vendre ses crédits ailleurs pour déménager ses dettes impressionnantes vers un pays encore en voie de développement, et pour faire dévaluer le Dirham ?    D'où vient cet empoisonnement de notre système économique ?

Avoir recours à 65 % de crédit autorisé pour faire des projets est une exhibition de l'inadéquation. Avec une pub pareille, le Ministre Ameur attirera beaucoup de plouks vers le Maroc qui viendront pour en profiter.  Au moment du remboursement, ils prendront la fuite avec leur double nationalité.  Il y en a beaucoup qui ont fait cela dans le sens inverse quand les prêts en Europe étaient peu coûteux et à 100% de la valeur du projet.  C'est ce qui va se passer en affichant une pub pour 65 % de crédit, en plus de

10 % cadeau de l’État.  C'est trop beau...

Dans un système sain, un vrai entrepreneur devrait pouvoir chercher au moins 60 % de lui-même sinon la personne ne s'appelle pas « entrepreneur » et sinon son propre projet ne lui appartiendra pas.  S'il ne sait pas trouver les 60 % de lui-même (ou d'elle-même) auprès des investisseurs, une pareille personnalité ne va probablement pas trouver des clients pour ses produits non plus.  Un investisseur n'est pas nécessairement une banque, et on ne le convainque pas avec un 'business plan', mais avec une relation.  Un entrepreneur qui ne développe pas les relations avec des investisseurs, n'est pas un entrepreneur.  Pour y arriver il faut travailler durement et cela peut prendre des années, mais cela vaut la peine non seulement pour comprendre la valeur de l'argent, mais aussi pour obliger la conception de projets de nature supérieur.  Un entrepreneur qui ne sait pas trouver 60 % de lui-même, ne mérite pas de prêt bancaire.  C'est cela la vrai règle.   C'est cette apprentissage (le fait d'approcher les investisseurs) que les jeunes entrepreneurs marocains ont besoin individuellement pour développer notre industrie sur des bases saines.  A ce niveau-ci le Maroc risque de s'y prendre trop tard, surtout en ce moment de crise financière mondiale, quand le monde entier cherche des investissements.  Le Maroc n'a rien fait quand il fallait le faire, à cause de faux projets qui n'ont résulté en échec.

Exiger que 25 % au minimum d'apport de fonds propres comme dans le modèle du Ministre Ameur, c'est du faux.  C'est comme pour dire « on vous aide, mais vous n'avez aucun pouvoir de décision dans votre propre projet.  Vous n'en êtes pas le patron ».  C'est ce que les 25 % de fonds propres veulent dire.    C'est pourquoi MDM Invest n'attirera pas les meilleurs projets pour le Maroc.  C'est cette question de propriété que la philosophie du Ministre Ameur ne semble pas vouloir saisir dans tous les domaines.

« Apportez au moins 60 % d'investissement de vos propres épaules ».  C'est ce que MDM Invest devrait afficher.  C'est une exigence fondamentale pour un entrepreneur, surtout en qualité de MRE, sinon toute cette migration n'aurait servi à rien.  « Autant de centaines de millions de dollars d'investissement attiré par les MRE pour le Maroc » c'est ce qui fait la une, et pas « les millions de prêts et de subsides pour les MRE », à moins que les MRE du Ministre Ameur ont travaillé et étudié autant d'années à l'étranger juste pour ne rien avoir appris au sujet des capitaux et des investissements, pour avoir tiré aucune leçon du système de crédit de l'Occident, et pour revenir les mains quasi vides au Maroc, et pour répéter les mêmes tragédies grecs.  C'est cela la politique actuelle de la Mission auprès du Ministre chargé de la Communauté marocaine résidente à l'étranger.  Dans ce cas, il faut que le Ministre Ameur cherche une nouvelle voie pour faire progresser le pays que par les MRE.  

L'heure est à faire les chose différemment.  La recherche du vrai capital (pas les prêts) est un exercice indispensable pour quelconque industriel (petit ou grand).  C'est ce que MDM Invest devrait inciter.   Il faut y veiller à ce que ce système de crédit malade à la belge n'entre pas dans nos mœurs.  Il faut encourager d'autres systèmes plus sains et une nouvelle économie, c'est ce que mon concept du centre d'innovation propose.  Il ne propose pas de devenir une copie collée d'un autre pays.  Mon concept n'est pas une importation belge, sinon la Belgique ne serait pas anxieuse de l'avoir dans ses mains.  C'est un modèle économique différent pour générer des entreprises saines.  C'est pourquoi cette question de propriété intellectuelle est tellement importante et c'est ainsi que le Maroc pourra se distinguer.

Ce que la mission du Ministre Ameur perd de vu tout le temps dans tout ces programmes, c'est le commerce international ou la globalisation.  Vous savez qu'on exporte beaucoup mieux à l'étranger en ayant ses propres chaînes de distribution surplace.  On apprends à connaître beaucoup mieux les marchés internationaux de cette façon là que par l'exportation vers des partenaires étrangers sur lesquels vous n'avez aucun contrôle.  C'est dans ce sens-là, entre autres, que je vois le déploiement des compétences MRE, car il y en a beaucoup trop qui ne vont pas vouloir rentrer au pays.  Dans un article récent[20], le Ministre Ameur admets qu'aucun MRE revient au Maroc même s'ils sont maltraites à l'étranger (comme en Espagne).

C'est pourquoi mon système visait avant tout le développement de l'image de marque marocaine à l'étranger, en inscrivant l'entreprise mère au Maroc et en développant des filières sur les marchés internationaux dans les pays où se trouvent les MRE, et puis après avoir développé les marchés à l'étranger, on peut envisager de délocaliser les activités vers le Maroc tout en gardant ses marchés extérieurs.  De cette manière le projet bénéficie du savoir-faire locale en Occident (ou ailleurs).  C'est le seul moyens pour rassembler toutes les expériences de la globalisation des affaires pour le Maroc et par les MRE, qui ne manquent pas la passion pour faire le commerce.   Le Maroc a besoin des marché internationaux pour alimenter son marché intérieur.

Jusqu'ici, le Maroc n'exploite pas cette richesse que les MRE peuvent lui apporter et aucun des projets du Ministre Ameur va dans ce sens précis.   Ils vont tous dans le sens contraire.  Il répète les erreurs que certains MRE ont déjà fait individuellement, c'est de retourner au Maroc avec une belle bourse de devise, puis de commencer un commerce, puis ils échouent au moment quand ils veulent exporter pour gagner plus (en devises).  Là, ils regrettent ne pas être restés surplace pour mieux influencer les marchés qu'ils connaissent.  À ce moment là, ils reviennent fauchés en Europe pour trouver une situation complètement révolue, plus coûteuse et plus complexe qu'avant, et pour tout recommencer à zéro.  C'est ce que la Ministre Ameur encourage.

Pour financer les activités dans les marchés internationaux  j'ai prévu dans mon modèle du centre d'innovation un mécanisme de financement semblable à celui dans les grandes multinationales, mais en faveur des petites et moyennes entreprises (PME).  Ce mécanisme fait parti du business modèle du centre et appartiennent à la marque du centre que je souhaite développer.  C'est donc le centre d'innovation qui génère les fonds nécessaire pour les innovations qui auront lieu au sein du centre même, et ces fonds ne consistent pas de crédit.  Il y a tellement d'autres formules créatives et moins coûteuses pour lever les fonds que le crédit bancaire, qui n'a pas sa place au stade de l'innovation.  Toutefois, le rôle des banques n'est pas exclu dans mon modèle, ce sera à elles de gérer les fonds et de chercher les intérêts chez ceux qui veulent les payer et qui interdisent le finance Islamique, comme en Europe, et de partager avec nous ces gains-là pour alimenter les innovations.  

Mon but était de faire bénéficier les pays Arabes et Musulmans de la présence des MRE et des banques marocaines pour justifier la création d'un fonds d'investissement en Europe, et de coopérer ensemble pour une région Arabe prospère et économiquement équilibrée.  Les pétrodollars des pays du Golf et de l'Arabie Saoudite serviront à assurer que les connaissances et les business plans restent au sein de « la famille ».  Les affaires n'est pas un monde d'amitiés, c'est pourquoi dans mon modèle je me limite aux fonds Arabes et Musulmans, pour les jeunes entreprises.  Faites entrer les autres nationalités (UE, OCDE, UNDP, et la Belgique etc) et vous n'aurez plus d'industrie.  

C'est ce mécanisme d'investissement dans mon concept qui a fait l'objet d'une conspiration essentiellement dirigée par la Belgique, qui veut avoir les pétrodollars du Moyen-Orient à notre place, pour garder sa prise sur l'économie marocaine encore pauvre, et qui tente de s'en sortir.

Je vous garantie que – si on me laisse faire – vous verrez comme sous-produit à cette démarche un flot des meilleures projets dans le monde, y inclus ceux des multinationales qui à ce moment-la iront volontiers s'installer au Maroc pour deux raisons : les fonds et les compétences.  Mais on ne me laisse pas faire.

Pour clôturer ce chapitre, permettez-moi de mettre ma casquette de contrôleur :

Le Ministre Ameur n'a pas compris le rapport équilibré entre les projets, les fonds et les compétences.  Son histoire représente un double coût : d'un côté c'est du gaspillage de l'argent publique (d'un département inefficace), et de l'autre côté ils ne rendent aucun service au citoyen, et il met les jeunes entreprises en état de faillite avant le démarrage, en gaspillant encore plus d'argent publique.  Je ne sais pas dans quelle article j'ai lu que le Ministre Ameur va restructurer son département.  Je crois que cela l'aiderait beaucoup si chaque ministère au Maroc ait droit à sa petite unité MRE dans sa direction de  coopération internationale, et que cette unité soit en contact permanent avec le centre d'innovation, que je veux d'abord en Europe et puis partout autre.  C'est plus simple que d'avoir un ministère dédié aux MRE qui regroupe les tâches propres aux autres ministères, qui cause de la confusion et de la perte d'information et d'investissements.  Je crois que mon dossier aurait évolué plus vite s'il n'y avait pas cette mission du Ministre Ameur entre nous.   La tâche de fonctionner comme un point central que la mission de Mr Ameur tente de réaliser peut-être remplacée par un serveur, c'est le moins cher (comme carrefour).  

Ce cas mérite une inspection ne fut ce que pour vérifier si c'est du savoir-faire belge qui est derrière la 'future banque' MDM Invest ou au niveau plus haut, si des associations non-marchandes  ou des ONG bénéficient de crédit bancaires (si oui, il faut interdire cela), et s'il y a des ONG ou des associations, il faut voir si elles ne seraient pas tout simplement les copains et les copines du Ministre Ameur, qui curieusement se trouvent toutes seulement au Canada, en Belgique (évidemment) et en Allemagne, mais pas du tout en France, ni en Hollande, ni en Espagne, ni en Italie, Etats-Unis et ni aux Royaumes Unis, ni au Golf Arabe.  C'est bizarre, n'est-ce pas ?   Le plus important ici c'est d'arrêter les frais.

Quant à l'ambassadeur du Maroc à Bruxelles, ce n'est pas dans son ambassade que je dois prendre refuge si j'ai un problème avec la Belgique, je pense.   Celui-ci n'a pas encore vu que la Belgique ne fait rien d'autre que mettre du désordre dans l'équilibre projets-fonds-compétences dans tous nos projets au Maroc et en Belgique.  Elle nous éloigne des sources d'investissements (du vrai argent) pour promouvoir son système de crédits (du faux argent), pour éliminer notre concurrence pour les fonds Arabes ou Islamiques, et pour alimenter ses banques à elle.  Alors, si vous devez choisir entre les frais pour des lunettes et les frais pour un ambassadeur, dans lequel vous couperez en premier ?

Ne trouvez-vous pas que cette histoire mérite une action en justice ?  Cette action en justice sert d'abord à démontrer qu'il y a eu bel et bien une fuite dans notre administration marocaine, ensuite qu'il y a eu usage illicite de propriété intellectuelle, pour laquelle je demanderai des dommages et intérêt pour mon pays et moi.  Une action en justice sert à lever notre image de marque dans le monde, et à dire à la Belgique « Rauss ! Barra ! Out ! », et qu'elle n'oublie pas d'emmener avec elle ses traîtres marocains.

C'est ce que je prépare contre cette agence belge de l'exportation, vous trouverez de plus d'information sur cette démarche dans une lettre que j'ai adressée à Madame Zouggari, le 22 juillet 2011.  Pour une lecture rapide, je vous prie de lire la partie concernant cette agence de l'exportation à partir de page 11.  

Jusqu'ici Madame Zouggari ne s'est pas encore montrée constructive avec moi.   En absence d'une réponse de sa part, je me suis tournée vers le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), qui ont eu la gentillesse de me conseiller de prendre contact avec vous, en me précisant que l'OIMPC est sous votre tutelle.  C'est le professionnalisme que je cherchait.

Monsieur le Ministre, je suis très contente d'avoir pris le contact avec vous et c'était un grand plaisir de vous écrire.  Je propose de se téléphoner dans le prochains jours pour discuter des prochaines étapes.

En attendant, Monsieur le Ministre Chami, recevez l'expression de mes salutations cordiales.

A votre famille et à toute votre équipe, je vous souhaite un excellente fête d'Aid el Fithr.

Naima Mouali

Rijmelgem 10, box 5

1932 Sint Stevens Woluwe

Belgium

phone: + 32 487 555 892

Fax or Voice: + 1 206-339-7486

president@united-chambers.co.cc

Annexe I:         Les lettres pour le Ministère des Affaires économiques et générales pour le dépôt de la

                marque au Maroc

Annexe II :        Analyse de la proposition pour un workshop avec les entreprises belges pour permettre

plus d'exportations marocaines à partir de la Belgique vers le reste de l'Europe

Annexe III:         Lettre pour Madame Ghita Zouggari


[1]        Marocains Résidents à l'Etranger

[2]        http://www.nbb.be/belgostat/PublicatieSelectieLinker?LinkID=91000079|910000082&Lang=E

[3]        http://business.belgium.be/en/belgium_in_figures/economic_indicators/trade_balance/

[4]        http://www.oecd-ilibrary.org/sites/factbook-2010-en/01/02/04/index.html;jsessionid=7glbdg4q2l6po.delta?contentType=/ns/StatisticalPublication,/ns/Chapter&itemId=/content/chapter/factbook-2010-8-en&containerItemId=/content/serial/18147364&accessItemIds=&mimeType=text/html

[5]        http://blog.oecdfactblog.org/wp-content/uploads/2010/07/unemploymentmigration.xls

[6]        http://www.lalibre.be/societe/insolite/article/600690/une-culture-de-safran-en-hesbaye.html

[7]        http://www.safrandecotchia.com/vid%C3%A9o-et-revue-de-presse/

[8]        http://www.mountainpartnership.org/mpp/Resources/safranNov07.pdf

[9]        http://static.lecho.be/upload/sp_2959988-443241.pdf

[10]        http://www.ssa.gov/policy/docs/chartbooks/disability_trends/table20.html

[11]        http://www.ssa.gov/policy/docs/chartbooks/disability_trends/table18.html

[12]        http://www.oecd-ilibrary.org/economics/country-statistical-profile-belgium_20752288-table-bel

[13]        http://www.7sur7.be/7s7/fr/1521/Carriere/article/detail/616186/2009/01/15/De-moins-en-moins-de-femmes-au-foyer-en-Flandre.dhtml

[14]        http://www.dsc.kprm.gov.pl/userfiles/4_Administration_and_the_Civil_service_in_the_27_EU_Member_states%281%29.pdf

[15]        http://en.wikipedia.org/wiki/File:Alzheimer_and_other_dementias_world_map_-_DALY_-_WHO2002.svg

[16]        http://www.synergies-des-marocains-du-monde.com/Revue-de-presse/General/Investissements-des-MRE-16-projets-agrees-par-la-Caisse-centrale-de-garantie-a-fin-juillet-2011.html

[17]        Les statistiques sont difficile à trouver, mais je dispose d'une étude « company creation versus bankruptcies » dans le rapport exclusif  'DNA, Business & Finance' pour la banque Saoudienne , sur base de calculs de la banque ING, de chiffres de l'OCDE et de quelques chiffres du gouvernement belge.  Ce rapport ou parti de ce rapport est disponible sur demande.

[18]        http://www.deredactie.be/cm/vrtnieuws.english/news/110811_Losses_shares

[19]        http://www.ccg.ma/fr/index.php?option=com_content&view=category&layout=blog&id=1&Itemid=21

[20]        http://www.ccme.org.ma/fr/Presse-et-migrations/Articles-de-Juillet-2011/uvrer-a-la-mobilisation-des-competences.html (voir dernière §, concernant le retour volontaire des MRE)