BAUMERT Yoann

BTS SIO

Culture Générale

Synthèse : Les attentats


        L’attentat, ces actions horribles qui restent gravées dans nos mémoires. Le fait de se souvenir de cela n’est pas forcément une mauvaise chose. En effet, comme l’expliquent Françoise Rudetzki, la fondatrice de SOS Attentats sur le site “lexpress.fr”, ainsi qu’un article sur le journal “Le Monde” publié sur leur site le 09/09/2011 et un billet, plus récent cette fois, rédigé sur la page internet “huffingtonpost.fr” le 11/01/2015, se rappeler de ces atrocités a un sens. Des souvenirs si choquants doivent-ils servir de leçon ? Pour répondre à cette question, nous verrons tout d’abord qu’à travers ce corpus, les médias jouent un rôle important dans l’entretiens de ces souvenirs. Nous analyserons aussi les actions judiciaires et politiques menées après chaque attaques terroristes et, pour finir, nous étudierons les réactions du peuple réagissant aux actions gouvernementales.

En effet, nos médias entretiennent le souvenir. Comme l’indique si bien l’un d’entre eux, “Lemonde.fr”, lors des attentats du 11 septembre aux États-Unis, la scène était retransmise en direct à la télévision. Ce qui a “forcé” les téléspectateurs à voir le second avions s’écraser contre la deuxième tour. Mais nos journalistes ne s’arrêtent pas là, comme le prouve ce même article, “Lemonde.fr” nous rappelle ce tragique événement. Puisqu’il s’agit là d’une republication du 09/09/2011. Pour venir appuyer notre première source, “lexpress.fr” vient, lui aussi, republier un article sur un attentat se déroulant vingt ans plus tôt : le 25 juillet 1995. Le point convergent de ces deux articles est qu’il viennent tout deux affirmer que chacun de ces drames est d’origine terroriste. Mais, chaque journal n’a pas la même approche de ce qui concerne les victimes. “Lemonde.fr” quant à lui précise le nombre de victimes ainsi que le nombre de blessés alors que “lexpress.fr” énumère le prénom ainsi que le nom de chaque victimes. Chaque journal à sa manière d’entretenir le souvenir de ces attentats. Nous aurons d’un côté un souvenir “objectif” et “dramatique” et de l’autre un souvenir montrant de la compassion pour les victimes. Après les médias, comment réagit le gouvernement ?

Ainsi, après chaque attentat, le gouvernement s’active. Toujours d’après l’Express, après l’attentat du RER B, les terroristes ont bel et bien été capturés et enfermés. Une réaction qui pourrait sembler logique après un crime. Seulement, il faudra attendre le 11 septembre 2001, date de l’attentat décrit dans l’article Le Monde sur le World Trade Center, pour qu’un mandat d’arrêt Européen soit mis en place. Ensuite, une contribution de solidarité nationale pour les victimes d’actes terroristes (FGTI fondé en 1986) est prélevé sur chaque contrat d’assurance et permet l’indemnisation de nombreuses victimes. Puis, en 1990, une loi qui accorde le statut de “victime civile de guerre aux victimes” permet aux enfants des victimes, voire aux victimes elles-mêmes d’obtenir le statut de “Pupille de la Nation”. Vient ensuite l’attentat de Charlie Hebdo qui réussira, finalement, à rassembler 44 chefs d’états dans le but de s’unir contre le terrorisme. Un attentat qui, selon “huffingtonpost.fr”, marquera l’esprit des français à jamais. Ce drame qui amènera une présence politique symbolique, et qui sera source de nombreux discours. Une présence politique pas forcément appréciée par le peuple.

Pendant que la présence politique est jugée “indécente” de la part de nombreux “Charlots” comme ils sont décris dans l’article de “huffingtonpost.fr”. Et à défaut de pouvoir prendre des décisions, le peuple, quant à lui, se lança dans un sursaut de solidarité qui, toujours dans le même article, est décrit comme le plus grand rassemblement depuis la Libération. En effet, 3.7 millions de personnes étaient rassemblées. Selon l’article, 1.5 millions d’entre eux étaient situés dans la capitale même. Ce qui mena à la création d’un logo “Je suis Charlie” et à une disparition du racisme, malgré quelques amalgames. En effet, des drapeaux de différentes nations, des gens de différentes religions étaient rassemblés dans le même but et partageaient la même tristesse. Une solidarité qui s’est partagée dans le monde entier. Alors que nous étions en deuil pour l’Amérique le 11 septembre 2001, l’Amérique était en deuil pour nous le 11 janvier 2015.

Pour conclure, le gouvernement s’en souviendra. Le peuple s’en souviendra, en partie grâce au média mais surtout grâce à la patrie et à la culture. Le souvenir est inhérent à la culture et chaque erreur, guerre, attentat du passé doit et devra toujours servir de leçon dans le futur. C’est ce que les documents nous prouvent avec la création de lois, mandats européens, pupilles de la Nation etc… après chaque attentats. Maintenant, trouverons-nous comment anticiper et éviter de pareils drames dans le futur ?