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Lusignan : burelé d’argent et d’azur
1.07 VII) Agathe de Lusignan (7ème degré des sires de Ppons anciens )
& 1220 VII) Geoffroi IV de Pons
Agathe est la femme de Geoffroi IV
Agathe est la soeur de Hugues X
fille de Hugues X de Lusignan et Isabelle d’Angoulême
autres variantes au sujet d’Agathe
première variante : l’union d’Agathe avec Geoffroi n’a jamais existé
La saga des Lusignan par François de Corlieu, historien angoumoisin du XVIème siècle.
pour finir notrte enquête, c’est la variante E. Pattou,que nous retenons
Geoffroi IV de Pons & Agathe de Lusignan laissèrent entr’autres enfants :
VII.6° GARMASIE DE PONS morte en 1282.
1. voici la note signant la perplexité de de Courcelles en bas de page
Cette dame (Agathe ou Agnès de Lusignan) n’est désignée que par la lettre initiale A (qu’on peut rendre par Agathe ou Agnès) dans une lettre que le pape Grégoire IX adressa de Pérouse, le 12 des calendes de juin (21 mai) 1236 à l’évêque de Saintes et par laquelle il lui manda d’avoir recours à la puissance séculière, contre nobles hommes Guillaume de Surgères et Guillaume de Maussac (de Mausiaco), du diocèse de Saintes, qui, depuis un an et demi, ne tenait aucun compte d’une sentence d’excommunication qui avait été lancée contre eux par l’abbé et le prieur de Sarlat, juges nommés par le pape, au sujet, est-il dit, de la dot de A., femme de Geoffroy de Pons, chevalier (Bibl. du Roi, cabinet des titres et généal., Ière série.)
voici le texte de Etienne Pattou
2) Agathe d’Angoulême-Lusignan
ép. ~1220 Geoffroi V, seigneur
de Pons + avant 1250
postérité dont :
Hugues X Le Brun de Lusignan ° ~1195 + 05/06/1249 (Grandmont près Limoges,
inhumé à l’Abbaye de Valence près Couhé)
comte de La Marche (09/1219),
comte d’Angoulême (1220-1246),
seigneur de Lusignan, Château-Larcher (86), Montreuil-
Bonnin, La Motte-Sainte-Heraye (79)
croisé (1218), X à Damiette (1219)
avec les comtes de Nevers, Bar-sur-Seine, etc.,
X contre le roi Louis IX
et la reine Blanche de Castille (accommodement 1230)
(s’engage à Melun,à faire respecter l’Ordonnance Royale contre les Juifs de 03/1242 ;
partage de ses biens entre ses enfants et lègue Cognac, Merpins et Archiac à son cadet Gui)
refuse l’hommage à Alphonse de Poitiers,
vaincu par le Roi à Taillebourg(22/07/1242),
implore son pardon à Pons (08/1242)
ép. 10/03-22/05/1220 Isabelle Taillefer d’Angoulême ° ~1186/87 + 31/05/1246(Fontevrault)
comtesse d’Angoulême
(fille d’Adhémar, comte d’Angoulême,
et d’Adélaïde de Courtenay ;
veuve de Jean «Sans-Terre» roi d’Angleterre
+ 19/10/1216 et reine douairière)
postérité qui suit (p.6)
° ~1223
+ après 07/04/1269
ép. Guillaume II de Chavigny,
seigneur de Châteauroux, Déols et Cézy
° 1224
+ 03/01/1272 (Palerme)
Hugues XI de Lusignan
° ~1221 + 1260 seigneur
de Lusignan, comte
de La Marche, d’Angoulême
(~1246), Penthièvre et Porhoët
ép. 04/1238 Yolande de Dreux
(Bretagne-Penthièvre) ° 1218
+ 10/10/1272 (Bouteville, 22)
comtesse de Porhoët
et Penthièvre, dame
de La Fère-en-Tardenois,
Chilly et Longjumeau (fille
de Pierre Mauclerc,
et d’Alix de Bretagne)
Dans une note en bas de page 18, de Courcelles dit que l'Agathe dite par lui dans le texxte fille de Hugues X dit le Brun n'a aucune généalogie soit imprimée soit manuscrite qui fasse mention de cette alliance et que Hugues le Brun avait à la vérité une fille nommée Agathe, mzis il est marqué qu'elle était femme de Guillaume de Chauvigny, - Chtareauroux, et que néammoins il est possible qu'elle ait été mariée deux fois.
Voici donc un final de dames passionnant :! Enfin on arrive bien à loger jusqu’à 8 dames sur un échiquier sans qu’elles ne se fassent ombrage ! Quand il y en a pour 8; il y en a pour deux sur l'échiquier généalogique. Heureusement une variante gagnante se profile avec ces travaux récents (2004, 2007)
Il y a une dame de trop sur l'échiquier généalogique,
La variante du texte de de Courcelles, en note1 p.18 i fait de la fille de Hugues X de Lusignan, mariée à Guillaume de Chauvigny seigneur de Chateauroux (qui n’a donc pas été mariée deux fois. Cette variante laisse notre de Courcelles assez perplexe.
La variante que j'ai trouvée sur internet, bien plus convaincante , fait de A. la soeur de Hugues X de Lusignan dit le Brun et la femme de Geoffroy IV de Pons
On sait que la généalogie de Hugues X de Lusignan a été passablement perturbée par les prétentions politiques de Jean Sans Terre sur la propre fiancée de Hugues, Isabelle, qu’il enleva à 15 ans, au point que quelques 10 siècles après on en en est toujours à se demander si Agathe était la fille ou la soeur de Hugues.
A moi, comtes, deux mots ! Rendez-nouos des comptes sur ce doublon mystérieux ! Ce n'est pas ln chaînon manquant mais un double chaînon, un double lien qui nous préoccupe (sans aller toutefois au double bind. cher aux psy !)
La solution de E. Pattou est élégante car Agathe était fille d'un Hugues et soeur d'un autre Hugues !
Ugh ... il a dit ...
mais au fait quelles sont ses sources?
C’est la thèse de l’abbé Nadaud. Ouvrard (qui suit Nadaud) ne mentionne non plus cette alliance ; Le Gotha non plus. Ces trois sources ne mentionnent que le mariage d’une Agathe avec Guillaume de Chauvigny, seigneur de Chateauroux.
source www.histoirepassion.eu/spip.php?article516 -
Du second mariage d’Yzabel vindrent cinq fils, Hugues, Guy, Geoffré, Aymar, que Polidore Virgille appelle Odomar, et Guillaume dit de Valences, et quatre filles, Agathe, Yzabel, Marguerite et Alearde, ausquels le comte et sa femme, dès l’an mil deux cens quarante et deux, par testament auoient fait partage de leurs biens, et donné à Guy les seigneuries de Coignac, Merpin et Archiac, à Geoffré celles de Iarnac et Chasteau-neuf sur Charante, à Guillaume celles de Montignac, Belac, Rançon, et Champaignac en la Marche, à Aymar, celles de Couhé et Valences, et à Hugues dit le Brun, quatriesme de ce nom, leur fils aisné, les comtés d’Engolesme, de la Marche et de Lezignan, c’est à dire ce qui en restoit l’appanage de ses frères fourny, auecques le droit de faire batre monnoye esdits comtés, et à la charge qu’il assigneroit à Yzabel et Marguerite ses sœurs et à chascune d’elles deux cens liures de rente, et cent liures à Alearde, car quant à Agathe elle estoit desia mariée au sieur de Chauuigné, et estoit dit par exprès que, à deffaut d’enfans, les appanages reuiendroient à l’aisné. Aussi estoit dit que si Iarnac estoit et vint à Geofiré par P. Baudrant qui s’en pretendoit seigneur, que Hugues l’en recompenseroit iusques à cinq mille sols de rente, et Guy mille sols. : et s’il en failloit venir aux armes, Hugues et Guy feroient les fraiz pour vn tiers.
Donc cette première variante n’est pas infirmée par notre troisième : il y a bien eu une Agathe fille d’Isabelle et Hugues qui fut bien mariée non à un Pons, mais à un Chauvigny. Que les vénérables Archives Historiques de la Saintonge et de l’Aunis dorment en paix !
Dans cette récente et remarquable étude (2007), l’auteur, Etienne Pattou solutionne élégamment cet épineux problème de jeu d’échecs génialogique avec la troisième variante des deux Agathe de Lusignan.
Cette variante a l’avantage de résoudre les questions des deux variantes précédentes, brillantes mais erronées en ce qui concerne non le mariage, mais la filiation de l’Agathe femme de Geoffroi de Pons. La seconde étant fausse, non pas sur la réalité du mariage, mais la filiation d’Agathe.
cc extraites de cette étude http://racineshistoire.free.fr/LGN/PDF/Lusignan.pdf
On voit donc qu’il y a deux Agathe :
moralité : les beaux bruns se suivent et se ressemblen (de fait il y a une belle collection de bruns : Hugues IX, Hugues X, Hugues XI !) t, les Agathe itou
Il fallait être pape pour démêler tout çà, mais la bulle du pape, nous dit de Courcelles, ne s’intéressait qu’à la dot de A. femme de notre Jaufré , l’argent étant le nerf de la croisade ! La dot de A. devrait être le titre d’un roman ! Pourquoi le pape appelle-t-il A Agatjhe, et C un chat ? Il faudrait mettre ce pape à la Question ! Dans cette époque opaque, ce pape non illettré avait d’autres chats à fouetter, toute possesion d’un chat noir pouvant conduire au bûcher ! 100 ans après, Jeanne d’Arc avait un chat noir, etc ...
la pipe du papa du pape pie pue
Grégoire IX puis Innocent IV reprennent les théories théocratiques d’Innocent III, son cousin, justifiant la souveraineté absolue du pape par la fausse donation de Constantin, le transfert du pouvoir impérial d’Orient vers l’Occident, la consécration par laquelle seul le pape fait l’empereur, ou encore la théorie des deux glaives.
L'un des premiers actes du pape Grégoire IX fut de suspendre l'empereur Frédéric II de Hohenstaufen, pour son retard à entreprendre la sixième croisade. La suspension fut suivie par la première excommunication prononcée en 1227 en la cathédrale d'Anagni1 et des menaces de déposition après que Frédéric II se fut plaint de ce traitement auprès des autres souverains. L'empereur tenta une invasion des États pontificaux en 1228 mais elle échoua et il fut contraint d'implorer l'absolution et la levée de l'excommunication.
Le 13 avril 1231, Grégoire IX publia la bulle Parens Scientiarum Universitas, qui traite des privilèges et des interdits concernant les universitaires.
Les Romains se soulevèrent contre le pape après cette période et il dut s'exiler à Anagni et demander l'aide de Frédéric II contre les citoyens de la Ville éternelle en 1232.
Les hostilités entre l'Empereur et le pape reprirent ensuite et le Pape renouvela une excommunication en 1239, ce qui déclencha une nouvelle guerre dont Grégoire IX ne vit pas la fin puisqu'il mourut le 22 août 1241.
Le pape, qui avait été un avocat érudit, fit réunir en 1234 la Nova Compilatio Decretalium (Nouvelle compilation des décrétales). C'est également lui qui organisa la canonisation de Sainte Élisabeth de Hongrie, Dominique de Guzmán, Antoine de Padoue, et François d'Assise, qu'il avait personnellement connus. Enfin, il institua l'Inquisition en 1231, et en confia l'exécution aux frères prêcheurs (Franciscains et Dominicains). Ainsi, il enleva au pouvoir laïque le pouvoir doctrinal de juger, mais faute d'effectifs suffisant, l'Inquisition devra s'appuyer sur les princes locaux, qui trouveront les moyens de renforcer leurs pouvoirs2. A le demande de son inquisiteur exerçant en Allemagne Conrad de Marbourg, il édicta en 1233 la première bulle de l’histoire contre les sorcières, la Vox in Rama (en) en décrivant le sabbat des sorciers et leur culte du diable3. Parmi ses nombreuses particularités, cette bulle considère le chat, comme le crapaud, comme une incarnation du Diable4 et déclare que toute personne abritant un chat noir risque le bûcher.
Il condamna, en 1236, les excès de la Cinquième croisade contre les Juifs[réf. nécessaire].