UN I O N NA T I O N A L E

5E ANNIVERSAIRE

Allocution de Zacharie Myboto, Président de l’Union Nationale

Libreville, le 10 février 2015

Messieurs les Présidents et chers Collègues du Front de l’Opposition pour l’Alternance, Mesdames et Messieurs les Membres du bureau national de l’Union nationale, Distingués invités,

Militantes et Militants, Sympathisantes et Sympathisants de l’Union Nationale,

Mesdames et messieurs, Chers Compatriotes,

A l’entame de mon propos, je voudrais vous demander de bien vouloir vous lever, afin d’observer une minute de silence, et rendre ainsi hommage à tous les compagnons qui nous ont malheureusement quittés, notamment notre très regretté et irremplaçable Pierre Claver ZENG EBOME.

*        *

Je vous remercie

*        *

Militantes et Militants, Sympathisantes et Sympathisants de l’Union Nationale,

10 février 2010 – 10 février 2015, notre Parti, l’Union Nationale, a aujourd’hui cinq ans. Cinq ans vécus dans une suite d’évènements historiques.

Oui, après le coup d’Etat électoral du 03 septembre 2009, si l’Union Nationale, née de la fusion du MAD, du RNR et de l’UGDD, expression de la volonté patriotique de ses fondateurs, avait été accueillie avec liesse, ce mercredi 10 février

2010, parce qu’elle constituait déjà l’espoir d’alternance du peuple gabonais, le pouvoir, lui, voyait plutôt en elle une

force concurrente qu’il fallait anéantir.

Quelques onze mois après, soit le 25 janvier 2011, profitant de la formation du Gouvernement alternatif d’André Mba Obame et de sa prestation de serment de forme, il prononça la dissolution de l’Union Nationale. Pour ce Pouvoir, l’objectif était évidemment atteint. Peine perdue. Cette décision inique et anticonstitutionnelle, rendue publique alors que nous nous trouvions au siège du PNUD pour demander la suite réservée au Mémorandum remis au Secrétaire Général de l’ONU en visite dans notre pays le 1er juillet 2010, nous amena à la rejeter et à requérir l’intervention de l’ONU pour son annulation.

L’attente de la réponse nous fit passer 32 jours dans les locaux du PNUD. Les discussions engagées entre nous et la mission venue de New-York permirent à cette délégation, conduite par Monsieur Sammy Kum Buo, de mieux connaître la situation dramatique du Gabon aggravée par la dissolution du notre Parti.

Dès lors, notre combat offensif pour sa réhabilitation va nous conduire, d’une part, à engager des actions d’organisation, de sensibilisation et de mobilisation, d’autre part, à entreprendre des démarches au plan judiciaire avec la saisine du Conseil d’Etat qui s’est soldée, c’était prévisible, par un échec et auprès de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples qui a prospéré.

D’autres démarches et non des moindres ont été menées en direction de la Communauté internationale. Ainsi, de l’ONU

, représenté par l’UNOCA,à l’Union Africaine à Addis-Abéba où nous nous étions rendus au mois de juillet 2013, en


passant par les Missions diplomatiques des Etats-Unis et des pays membres de l’Union Européenne au Gabon, avons- nous bénéficié d’une attention soutenue à notre argumentation.

Dans le même ordre d’idées, nous voudrions saluer avec respect l’implication personnelle de certains Chefs d’Etat dans ce dossier. Les autres partis politiques de l’opposition ne sont pas en reste. Leur soutien entier à la cause de l’Union Nationale nous a été d’un grand concours.

Pendant ces années de lutte, la violence aveugle du Pouvoir a fait des victimes. En effet, l’Histoire du Gabon se souviendra de Marie Mendome, tombée le 27 janvier 2011, à la suite de violences des forces armées, devant le siège du PNUD. L’Histoire se souviendra d’Elisabeth Nwada, tuée le 15 août 2012 aux Cocotiers. L’Histoire se souviendra enfin de Mboulou Beka, assassiné le 20 décembre 2014 à Rio.

Oui, Chers Compatriotes passés outre-tombe, vous avez payé de votre vie dans cette bataille. Pour vous et en votre mémoire, nous avons le devoir de nous battre. Le moment venu, la nation saura vous rendre hommage. Le moment venu, la République saura apprécier à sa juste valeur, le sacrifice suprême qui a été le vôtre.

Nous ne comptons plus les militants qui se sont arbitrairement retrouvés dans les geôles du pouvoir établi ! Nous ne comptons plus les nombreuses familles qui ont été ébranlées ! Nous ne comptons plus les nombreux compagnons qui ont perdu leurs emplois ! Malgré cela, ils ont continué, vous avez continué à vous dresser contre l’entreprise de destruction de notre pays qui est en œuvre depuis la fin du mois d’août 2009.

Messsieurs les Présidents, Distingués invités,

Mes chers compatriotes,

Nous avons tenu à faire tous ces rappels pour vous montrer et montrer à la face du monde que la réhabilitation de l’Union Nationale a une histoire et que le chemin pour y arriver a été très éprouvant, parce qu’ouvert aux intrigues, à la dictature, à la puissance des faucons, à l’illégalité, à la domination monarchisante.

Mais au final, notre foi, notre détermination et notre patriotisme l’ont emporté sur toutes les embûches rencontrées pendant quatre ans et l’Union Nationale est aujourd’hui réhabilitée. Une bataille gagnée dans l’honneur, par la force collective.

M’inspirant de Timothée dans les saintes écritures, je voudrais vous dire : « Vous avez combattu le bon combat, vous avez gardé la foi et vous l’avez emporté ». J’ajouterai : nous l’avons tous emporté.

Merci donc à tous les acteurs de cette retentissante victoire. Merci en premier lieu à vous militantes et militants, pour la confiance placée en notre Parti et la foi que vous y avez mise.  Persévérez dans cette voie et redoublez d’ardeur dans le militantisme.

Merci ensuite aux partis politiques de l’Opposition pour leurs initiatives porteuses dans le combat de la réhabilitation de l’Union Nationale.

Merci aussi à toutes celles et tous ceux qui, à divers niveaux, c’est le cas de  Maître Paulette Oyane, ont contribué à l’aboutissement heureux de ce dossier.

Je voudrais à cette occasion rendre un hommage particulier à feu le Président René Radembino Coniquet, de regrettée mémoire, qui en homme d’Etat avisé avait publiquement déploré la dissolution de l’Union Nationale et appelé à sa réhabilitation.

Merci enfin et j’ajouterai grand merci enfin à la Communauté Internationale dont j’ai parlé ci-dessus pour ses actions multiformes et décisives ayant conduit efficacement à la réhabilitation de l’Union Nationale. Qu’elle reçoive en plus un hommage déférent des militantes et militants de notre Parti.

M’adressant enfin à nos collègues du Front de l’Opposition pour l’Alternance et à nos autres invités, je voudrais, tout en les saluant, leur exprimer toute notre satisfaction de les compter parmi nous. Je vous remercie de cet acte de solidarité qui nous va droit au Cœur et vous assure de la disponibilité de l’Union Nationale et de son engagement dans le combat de libération du Gabon que le Front s’est fixé comme objectif prioritaire.

Militantes et militants, chers compatriotes,

A cette tribune manque le secrétaire Exécutif de notre Parti, notre compatriote André Mba Obame. Certes, il n’est pas là physiquement, mais il est avec nous de cœur et d’esprit. Il est heureux de célébrer avec nous, non seulement le cinquième anniversaire de notre Parti, mais aussi sa réhabilitation qui a toujours été notre combat commun. Adressons- lui notre chaleureux salut militant et tous nos vœux de prompt rétablissement.

Martin Luther King avait dit :  « A la fin, nous nous souviendrons non pas des mots de nos ennemis, mais des silences de nos amis ».


Aujourd’hui, j’ai envie, pour contraster avec le propos de ce grand homme, de me souvenir et de remercier nos Amis. Les Amis de l’Union Nationale et les Amis du Gabon. Je voudrais les remercier parce qu’au cours de ces quatre années de lutte, ils n’ont pas été silencieux. Ils ne se sont pas tus.

La société civile, dans ses différentes composantes nous a toujours apporté son soutien. Nous lui adressons nos plus sincères remerciements.

Nous remercions également la presse libre qui, malgré les menaces, parfois traduites en suspension de publication, a continué à nous apporter son soutien. L’appellation "Ex Union Nationale" ou "Union Nationale dissoute", comme pour rappeler à l’opinion le combat que nous menions, en a été la plus ingénieuse illustration.

A TV+ la Rebelle, l’indomptable, j’aurais juste cette expression dorénavant bien connue : Vous êtes Charlie ! Depuis exactement 1990 jours, le pouvoir a séquestré tous vos équipements de retransmission afin de vous priver de toute capacité de diffusion sur l’ensemble du territoire. Malgré cela, vous avez continué à faire votre travail. Vous avez continué à informer les Gabonais. Bravo, soutien, courage.

Messieurs les Présidents et chers Collègues du Front de l’Opposition pour l’Alternance, Mesdames et Messieurs les Membres du bureau national de l’Union nationale, Distingués invités,

Militantes et Militants, Sympathisantes et Sympathisants de l’Union Nationale,

Mesdames et messieurs, Chers Compatriotes,

L’annulation de la dissolution, en violation de la Constitution, de l’Union Nationale donne raison au combat que nous

menons et confirme la nature réelle de ce régime : une dictature.

En annulant l’arrêté n° 001/MISPID/SG du 27 janvier 2011, portant dissolution de l’Union nationale, le pouvoir reconnaît clairement que l’acte posé par lui en 2011, était une faute et constituait une atteinte grave à la démocratie et à l’Etat de droit. Désormais, tout le monde s’accordera pour reconnaître et dire que l’Union Nationale ne pouvait être dissoute et ne l’a jamais été.

En privant notre Parti de sa capacité juridique pendant quatre ans, le pouvoir-PDG a causé un préjudice grave au peuple Gabonais, à la démocratie gabonaise. Ce préjudice est d’abord politique, même s’il a des conséquences juridiques et matérielles.

Nous demandons réparation pour toutes les brimades et vexations subséquentes au tristement célèbre Arrêté n° 001/MISPID/SG du 27 janvier 2011. Nous demandons donc la levée du séquestre sur les salaires des fonctionnaires injustement privés de leurs droits. Nous demandons des réparations pour toutes les personnes privées de leurs passeports ou qui se sont vues interdire la sortie du territoire national à un moment ou à un autre.

Nous exigeons réparation pour toutes les personnes souillées dans leur honneur par les convocations à la direction générale des recherches ou à la police judiciaire à la suite de la dissolution de l’Union Nationale en janvier 2011.

La construction d’un Etat démocratique suppose la reconnaissance préalable et mutuelle des droits fondamentaux, le renoncement préalable et mutuel à la logique du fait accompli ou à la loi du plus fort. La démocratie suppose que chaque partie puisse jouir de ses droits.

Messieurs les Présidents et chers Collègues du Front de l’Opposition pour l’Alternance, Mesdames et Messieurs les Membres du bureau national de l’Union nationale, Distingués invités,

Militantes et Militants, Sympathisantes et Sympathisants de l’Union Nationale,

Mesdames et messieurs, Chers Compatriotes,

Aux cours de ces quatre années que le pouvoir établi a voulu sombres, nous ne sommes guère restés sans faire vivre notre Parti. Je voudrais vous rappeler nos fructueuses « Journées de réflexions » tenues du 7 au 16 mars 2014, et au cours desquelles nous avons discuté (1) du bilan et des perspectives de notre Parti, (2) de la problématique de l’alternance démocratique au Gabon et (3) du rôle des femmes dans la vie politique.

Nous avons, à l’occasion, et entre autres, arrêté les deux décisions majeures suivantes :


        condamner la violation de la Constitution et exiger la Réhabilitation, sans délai de l’Union Nationale, le cas

échéant, appeler les militantes et militants à continuer la lutte démocratique en tant que Parti politique existant ;

        regretter  le  manque  d’unité de  l’Opposition  et  œuvrer,  à  court terme,  à l’unité de  celle-ci,  ainsi  qu’à  la désignation de son unique candidat pour l’élection présidentielle.

Je m’étais engagé, au nom du directoire du Parti, d’en faire des résolutions. Certaines ont été transformées en actes,

d’autres restent à concrétiser.

J’engage  le  directoire  du  Parti  à  hâter  leur  réalisation  pour  le  bien  de  notre  Parti,  celui  du  Front  auquel  nous appartenons, et celui de notre grand et beau pays, le Gabon.

*        *

Chers amis du Front,

Pour le Gabon et les Gabonais, nous avons le devoir d’unir nos forces. Tout au long des cinq dernières années, l’histoire nous a rappelé la nécessité d’unir nos efforts, d’assembler nos espoirs pour construire la communauté de destin à laquelle nous rêvons. Au cours des derniers mois, ces liens se sont fait plus solides, plus forts.

C'est ainsi que nous cristallisons aujourd’hui les espoirs et l’espérance du peuple gabonais. C'est ainsi que nous pouvons faire face à l’adversité, déjouer les pièges du pouvoir établi, et affronter les épreuves individuelles en rangs serrés.

Avec constance, humilité et détermination, nous avons ensemble contribué à faire échec à la répression déguisée en

justice, à affermir l’engagement des Gabonaises et Gabonais et à rendre espoir à ceux qui étaient en proie au doute.

Dans notre esprit, l’unité de l’Opposition au Pouvoir est un gage de l’efficacité de nos actions, tout comme la solidité de nos formations politiques est une garantie de mobilisation, elle-même, promesse de victoire démocratique. Depuis la création du Front, l’Union Nationale n’a pas cessé de s’impliquer, de réaffirmer sa foi dans l'avenir.

Demain  comme  hier,  l’Union  Nationale  ne  ménagera  aucun  effort  pour  défendre  les  intérêts  du  Front,  ceux  de

l’Opposition au régime-PDG et partant, ceux du peuple gabonais.

Les relations au sein du Front sont d’abord et avant tout fondées sur la confiance. Confiance dans les leaders, confiance dans les équipes dirigeantes, confiance dans les militants, confiance dans les idées, confiance dans la stratégie.

La confiance, oui, la confiance. Elle est le levain de toute entreprise collective. Le levain de la construction d’une communauté de destin. C'est cette confiance qui, seule, peut nous permettre de ne pas confondre tactique et stratégie, de partager une vision commune aux plans politique, institutionnel, économique, social et culturel.

Le Gabon est bien malade et nous avons le devoir d’en débattre franchement, sans tabou ni préjugés à l’intérieur de nos structures.  C'est  pour  moi  une  question  de  principe.  Le  devenir  du  peuple  gabonais,  l’éthique  républicaine,  la réhabilitation de la morale civique, la prééminence de l’intérêt général sur les intérêts particuliers ne s’abordent pas par délégation, pas plus qu’ils ne se traitent sur la place publique, sous les quolibets de nos détracteurs ou les applaudissements de nos partisans.

De par son histoire, courte mais ô combien chargée, l’Union Nationale prend toute la mesure du défi qui est le nôtre, estime à sa juste valeur la désespérance de nos populations, et croit savoir jusqu’où les tenants du pouvoir établi sont prêts à aller dans l’innommable, pour défendre des intérêts particuliers.

Par son histoire et par l’espoir qu’elle peut susciter, l’Union Nationale se sent aussi le devoir de dire la vérité, d’analyser

les choses avec froideur et lucidité.

Mobilisons-nous, battons-nous pour élargir le champ d’action de nos convergences, toujours plus importantes et plus utiles que nos inévitables divergences !

*        * Chers Compatriotes,

La situation du pays devient chaque jour de plus en plus critique. Le pouvoir établi est complètement impuissant, dépassé par les événements. Son incompétence et son amateurisme ne sont plus un secret pour personne. Le Gabon se porte mal ! Le Pouvoir en place a lamentablement échoué ! Il n’a rien entrepris qui tienne compte des aspirations profondes et légitimes du peuple gabonais ! Les institutions de la République perdent chaque jour de leur crédibilité ! Notre pays n'est plus dirigé, il glisse sur la pente dangereuse du chaos !

Ce que veulent les Gabonais accablés par la pauvreté, tous les Gabonais, c’est avoir pour chacun et pour tous, une vie meilleure. Une vie meilleure, c’est d’abord un emploi. Une vie meilleure c’est aussi un bon système de santé, un système éducatif performant, un cadre de vie agréable. Cela est possible pour qui aime son pays. Les Gabonais veulent


partager la richesse de leur pays. Mais la richesse du Gabon est, depuis 2009, malheureusement au service du pouvoir et ses affidés.

Oui, la situation sociale du Gabon, la situation de précarité dans laquelle les Gabonais se trouvent est une aberration,

une incongruité. L’Union Nationale le dit depuis cinq ans avec insistance et chaque jour qui passe lui donne raison.

Alors que de 2010 à juin 2014, le cours du baril de pétrole s’est trouvé de manière constante à son plus haut niveau historique, offrant à notre pays les plus importantes ressources budgétaires de son histoire, un pouvoir irresponsable, incompétent et inconséquent n’a pas été capable de préserver notre pays du retournement de conjoncture qui est intervenu à partir du mois de juin 2014.

Tout semble confirmer que le pouvoir a perdu le contrôle de la situation. Aujourd’hui l’Administration publique est bloquée. Les écoles, les lycées et les universités ne fonctionnent pas. Les principaux hôpitaux du pays ne fonctionnent pas. Dans le secteur privé, les licenciements économiques se succèdent y compris dans les plus grandes entreprises du pays.

Nous reviendrons dans les prochains jours sur cette situation économique et sociale du Gabon qui se présente comme la plus grave que notre pays ait jamais connu.

Nous ne cesserons de clamer cette évidence. Le Gabon est votre pays. Le Gabon est notre pays. C’est celui que la vie nous a offert et c’est le seul héritage que nous léguerons à tous nos enfants, à nos petits-enfants, à nos arrière-petits- enfants, aux générations futures. Mais il faut que cet héritage soit gérable dans l’intérêt de tous. Nous devons nous battre pour notre pays et n’accepter que rien, ni personne ne le réduise à la vache à lait d’un pouvoir kleptocrate et monarchisant.

Nous devons nous dresser contre l’inacceptable et sauver notre pays des agissements dangereux de ce pouvoir avec son parti, le PDG. Unissons-nous ! Unissons nos efforts et nos talents pour débarrasser notre pays de ce danger !

Le 18 décembre 2011, l’Union Nationale était déjà arrivée à la conclusion qu’Ali Bongo n’était pas en capacité de diriger le Gabon et nous avions solennellement demandé sa démission. La réalité de la situation politique, économique et sociale de notre pays ne nous offre plus aucune autre alternative. Comme le proclame le Front depuis sa création :

« Ali Bongo représente un danger pour le Gabon et son avenir. Il ne peut et ne doit rester plus longtemps au pouvoir. Il doit partir. »

Et puisque c’est dans ce contexte qu’intervient le cinquième anniversaire de notre Parti, mobilisons-nous pour y parvenir avec les autres forces du Front.

Vive l’Union Nationale, vive le Gabon. Je vous remercie.