Open letter to the UN Secretary-General on climate action in the UN system
Version française ci-dessous (p. 4); versión en español a continuación (p. 8)
Update: we currently have 2700+ signatures! Please sign this letter here. Thank you for your signature! We will update this doc to reflect current number of signatures regularly - please spread the word! The letter is open for signature by all UN system employees & concerned stakeholders.
19 September 2019
Dear Secretary-General,
As you have stated, the world is in the midst of a climate emergency, exacerbating growing inequalities and posing an existential threat to humanity. We applaud your efforts to place this issue at the top of the world’s political agenda.
Ahead of next week’s Climate Action Summit, we urge you to commit to even stronger action needed to curb the UN’s own emissions to stay within the 1.5-degree goal of the Paris Agreement and to take immediate action towards a climate resilient future in which no one is left behind. We strongly believe that the UN can and should be a global leader on this issue, providing inspiration to governments, organisations and individuals everywhere by exemplifying that radical change in large organisations is feasible at scale and at speed.
Initiated by members of the Young UN: Agents for Change network, this letter is open for signature by any UN employee or concerned stakeholder who supports the message and ten recommended action points. As a growing movement of more than 1,300 members across the UN system globally, Young UN commits to work with you, colleagues and partners across the UN to ensure that the UN fully embodies the principles it stands for when it comes to climate action. We are already working to raise awareness in our respective duty stations and provided suggestions to the High-Level Committee on Management (HLCM) in April 2019.
As you know, given the nature of our work around the world, the UN’s personnel and UN entities emit a large amount of greenhouse gas (GHG) due to extensive air travel and energy consumption. In addition, our convening power, arguably our greatest asset, also means we are responsible for air travel by thousands of meeting participants every year. While some UN entities have started to establish greener air travel policies, many UN entities have no policy in place to reduce air travel. Moreover, current offsetting policies allow for UN entities to claim carbon neutrality by offsetting through minor financial contributions which do not reflect the true cost of emissions. We need better policies to reduce and offset our carbon footprint meaningfully.
We welcome the adoption of a United Nations “Strategy for Sustainability Management in the UN System 2020-2030”. Yet the Strategy, as it currently stands, misses the urgency of the crisis we are facing. Our commitments need to be more ambitious and at least as concrete as those of the UN Member States and non-party stakeholders attending the UN Climate Action Summit.
We urge you to commit to the following actions, sending a signal to the world that the UN is committed to leading the way on climate action:
As Greta Thunberg just sailed across the Atlantic Ocean and young people across the world continue to strike every Friday, let us look at our own impact and take bold steps to address the climate emergency. Now is the time to act. We are ready to work with you and look forward to your continued leadership.
Yours sincerely, Open for signature by all UN system employees and other concerned stakeholders
Please sign this letter here & spread the word. Thank you!
Mise à jour: nous avons actuellement 2700+ signatures! Vous pouvez signer la lettre ici. Merci d’avance pour votre signature! Cette page est mise à jour régulièrement pour vous permettre de suivre le nombre de signatures. Merci de faire passer l’info ! Toute personne travaillant dans le système des Nations Unies et toute partie prenante est invitée à signer.
Cher Secrétaire général,
Comme vous l’avez dit, le monde est au en plein dans l’urgence climatique, qui exacerbe les inégalités et pose une menace existentielle à l’humanité. Nous saluons vos efforts pour placer ce problème en haut de la liste de l’agenda politique mondial.
En prélude du Sommet Action Climat de la semaine prochaine, nous vous exhortons à agir encore plus pour réduire les émissions des Nations Unies, afin que l’objectif de 1,5°C inscrit dans l’Accord de Paris soit respecté. Nous vous encourageons à agir immédiatement pour construire un futur résilient au défi du changement climatique, dans lequel personne n’est laissé en arrière. Nous croyons profondément que les Nations Unies peuvent et doivent être un leader global sur ce sujet. L’ONU peut inspirer les gouvernements, les organisations et les individus partout dans le monde, en démontrant que des changements radicaux dans les organisations sont faisables à grande échelle et avec rapidité.
Initiée par les membres du réseau « Young UN : Agents pour le changement », cette lettre est ouverte à la signature de tous les personnels des Nations Unies, ou de toute personne qui souhaite en soutenir les 10 points d’action. En tant que mouvement de plus de 1 300 membres dans tout le système des Nations Unies, les membres de Young UN s’engagent à travailler avec vous, avec les collègues et partenaires dans tout l’ONU, afin de s’assurer que notre organisation respecte complètement les engagements climatiques pour lesquels elle se bat. Nous travaillons déjà à sensibiliser nos organisations dans nos lieux d’affectations, et nous avons fourni des suggestions au Comité de haut-niveau sur la gestion en avril 2019.
Comme vous le savez, en raison de la nature de notre travail de part le monde, le personnel de l’ONU et des entités des Nations Unies émettent de grandes quantités de gaz à effet de serre, liées aux voyages et à nos consommations d’énergie. Notre capacité de rassemblement, qui est peut-être notre plus grande force, signifie aussi que nous incitons des milliers de délégués à prendre l’avion chaque année. Bien que certaines organisations des Nations Unies ont commencé à établir des politiques de voyage en avion plus durables, beaucoup d’entre elles n’ont pas encore mis en place des mesures pour réduire les voyages en avion. Par ailleurs, les politiques de compensation carbone actuelles permettent de compenser à travers des contributions financières minimes qui ne reflètent pas le coût réel des émissions. Nous avons besoin de meilleures politiques pour réduire et compenser nos émissions de façon réaliste et judicieuse.
Nous saluons l’adoption par les Nations Unies d’une « Stratégie Développement Durable des Nations Unies 2020-2030 ». Cependant, cette stratégie passe aujourd’hui à côté de l’urgence de la crise climatique à laquelle nous sommes confrontés. Nos engagements se doivent d’être plus ambitieux et aussi concrets que ceux des Etats Membres et d’autres parties prenantes qui participe au Sommet Action Climat des Nations Unies.
Nous vous encourageons à signaler à la planète que les Nations Unies prennent leur rôle au sérieux, en vous engageant à mettre en place les actions suivantes :
1. Développer un plan d’action d’urgence climat pour tout le système des Nations Unies : A partir des engagements existants d’atteindre la neutralité climatique en 2020, les Nations Unies devraient mettre en place des objectifs radicaux afin de diminuer les émissions de gaz à effet de serre, contribuant ainsi à respecter l’objectif de 1.5°C de l’Accord de Paris. Les calculs de neutralité climatique des Nations Unies devraient prendre en compte les opérations sous-traitées et chercher à atteindre collectivement l’objectif de zéro émission. C’est pourquoi les Nations Unies devraient avoir mis en place d’ici à décembre 2019 des politiques et des ressources pour réduire de façon significative et judicieuse les émissions de gaz è effet de serre. Cela devrait inclure les activités sous-traitées, les voyages, la nourriture, les bâtiments, les transports et les déchets.
2. Adopter une politique de voyage durable à l’échelle du système des Nations Unies.
a. Priorité au voyage le moins émetteur de gaz à effet de serre. Le trajet et le moyen de transport par défaut devrait être celui qui émet le moins de gaz à effet de serre. (Par exemple, seulement des voyages en train ou en bus devraient être autorisés dans certaines régions, comme celle de l’Europe). Si des voyages en avion s’avéraient néanmoins nécessaire, il devrait s’agir de la route la plus directe, même si elle est plus chère. Des partenariats devraient être établis avec des grandes entreprises de bus ou de train, et des meilleurs tarifs devraient être négociés.
b. Promouvoir les modes de travail flexibles Si de longs voyages sont nécessaire en bus ou en train, autoriser le personnel à travailler à distance (dans le train ou le bus) et à bénéficier de temps de récupération.
c. Remplacer les voyages par des réunions et des formations à distance, si possible : Chaque déplacement devrait justifier pourquoi une réunion ou une formation à distance n’est pas possible. Investir dans des technologies de conférence à distance dans chaque lieu d’affectation et partager le coût de ces infrastructures au sein de chaque organisation des Nations Unies. Dans les pays où ce type de technologie n’est pas encore disponible, permettre de rejoindre des réunions globales à travers des hubs régionaux.
d. S’accorder sur un seuil commun aux Nations Unies sur « le voyage nécessaire ». Pour les voyages en avion, seulement les voyages strictement nécessaires devraient être entrepris et les réunions devraient être groupés autant que possible.
e. Adapter les indemnités journalières de subsistance pour changer les incitations. Afin de diminuer l’attrait du personnel pour les voyages, et l’intérêt financier des participants aux conférences, mettre en place des accords avec des fournisseurs (hotels, restaurants, transports, etc.) qui laisseraient seulement un per diem minimum, voir pas de per diem du tout. Comme alternative, un système de remboursement sur facture pourrait être mis en place.
f. Privilégier les voyages en classes économique plutôt qu’en classe affaire/première. Le personnel des Nations Unies devrait être incité à rétrograder ses voyages de la classe affaire à la classe économique (moins émettrice de gaz à effet de serre), par exemple en proposant des jours de congés supplémentaire ou tout autre mesure susceptible d’améliorer le bien-être du personnel.
g. Encourager l’utilisation de moyens de communication électroniques plus durable. Dans le cas où une réunion présentielle est nécessaire, encourager l’utilisation du calculateur ICAO qui identifie le lieu de la réunion qui émettra le moins possible de gaz à effet de serre.
3. Etablir une politique d’achat respectueuse du climat à l’échelle des Nations Unies. S’assurer que 100% des achats des Nations Unies (par exemple les véhicules, les traiteurs, les fournitures, le papier, etc.) intègre des critères de développement durable.
4. S’assurer que tous les partenariats du Système des Nations Unies soient respectueux du climat. Toute entité des Nations Unies mettant en place un partenariat doit s’assurer qu’il n’a pas d’impact négatif sur le climat ou l’environnement. Les partenaires démontrant un fort engagement envers l’action climatique et l’environnement devraient être favorisés.
5. Encourager les Organisations des Nations Unies à budgétiser de manière créative afin qu’elles atteignent la neutralité climatique en 2020.
a. Cycles budgétaires : Une reconfiguration des cycles budgétaires est nécessaire afin d’autoriser des investissements à long termes dans les énergies renouvelables, ceci d’atteindre les objectifs environnementaux.
b. Fonds financiers pour innovation vertes : les différentes agences de l’Organisation des Nations Unies devraient être encouragées à mettre en place des fonds pour les innovations durables, qui pourraient être abondées par des taxes sur les voyages en avion, des contributions volontaires, ou des fonds opérationnels. Cela permettrait de financer à long terme des investissements dans les énergies renouvelables ou dans des opérations bénéfiques pour l’environnement.
6. Créer des Bureaux des Nations Unies durables : Tous les bureaux des Nations Unies devraient être alimentés à 100% par de l’énergie propre et s’efforcer d’être bénéfiques pour le climat. Tous les bureaux, incluant les cafétérias et les traiteurs, devraient aussi agir pour s’assurer de la durabilité de la gestion de l’eau et des déchets, mais aussi dans le cycle d’achat de l’alimentation, depuis les fournisseurs jusqu’à l’élimination.
7. Développer le soutien à « Greening the Blue » : Investir plus de ressources financières et augmenter significativement le personnel dédié à « Sustainable United Nations » au Programme des Nations Unies pour l’environnement et dans toutes les Organisations des Nations Unies d’augmenter notre action collective et de devenir des leaders de l’action climatique.
8. Intégrer une formation en développement durable dans le programme de formation des employés : Dès le processus d’intégration aux Nations Unies, le personnel devrait recevoir une formation de bases sur les responsabilités environnementales aux Nations Unies. Sur cette base, les personnes dont le périmètre de travail a un impact environnemental, tels que les responsables des bâtiments ou les responsables des conférences, devraient recevoir une formation plus complète sur le développement durable.
9. Aligner les investissements de la Caisse commune des ppensions des Nations Unies avec les ODDs.
a. Décarbonisation Notre caisse commune devrait complètement se désengager des énergies fossiles.
b. Transparence totale : Accès immédiat et total aux investissement de la Caisse (sur le modèle des fonds de pension du gouvernement de Norvège).
c. Investissement proactif dans les ODDs : La Caisse commune devrait prioriser les investissements dans les entreprises environnementalement et socialement responsables qui contribuent à atteindre les ODDs.
d. Conseil d’éthique des ODDs : Un conseil d’éthique des ODDs devrait être établi pour superviser les investissements de la Caisse commune des pensions des Nations Unies pour s’assurer que ceux-ci n’ont pas d’impact négatif sur l’atteinte des ODDs.
10. Encourager les organisations des Nations Unies à investir dans la protection et la restauration des écosystèmes et assurer le leadership en matière de biodiversité. Soutenir la protection des forêts, le reboisement (y compris des forêts tropicales menacées) comme puits de carbone, et contribuer à soutenir les efforts en vue de l’adoption d’un nouveau cadre de protection de la biodiversité en 2020. Les Nations Unies devraient privilégier la protection des écosystèmes sur terre et sur mer, notamment en travaillant à renforcer la législation et les régulations environnementales globales, et en mettant fin à l’impunité des crimes environnementaux.
Alors que Greta Thunberg vient juste de traverser l’atlantique à la voile pour assister au Sommet Action Climat des Nations Unies, alors que les jeunes à travers le monde continuent de faire grève chaque vendredi ; ayons le courage d’examiner nos impacts et de prendre des actions ambitieuses pour s’occuper de l’urgence climatique. C’est maintenant que nous devons agir. Nous sommes prêts à travailler avec vous et nous attendons avec impatience que vous montriez le chemin.
Bien cordialement,
Signature ouverte à tous le personnel des Nations Unies, et à ceux qui se sentent concernés.
Vous pouvez signer la lettre ici. Merci d’avance pour votre signature!
Carta abierta sobre acción climática en el sistema de las Naciones Unidas, dirigida al Secretario General
Actualización: tenemos 2700+ firmas Por favor, firma esta carta aquí. ¡Gracias por tu firma! Actualizaremos regularmente este documento para reflejar el número de firmas - ¡por favor, haz correr el mensaje! La carta está abierta a las firmas de todas las personas empleadas en el sistema de la ONU y a cualquier parte interesada.
19 de septiembre de 2019
Estimado Secretario General,
Usted ha declarado en repetidas ocasiones que el mundo se encuentra en una situación de emergencia climática que agrava la desigualdad, cada vez mayor, y que supone una amenaza para la humanidad. Nosotros aplaudimos sus esfuerzos enfocados en posicionar este asunto tan pertinente como la máxima prioridad de la agenda política mundial.
En vista de la Cumbre de Acción Climática que se celebra la semana que viene, le rogamos que se comprometa a tomar acciones de mayor calibre para reducir las emisiones generadas por la ONU. Con el propósito de permanecer por debajo del umbral de calentamiento de 1,5 ºC establecido como objetivo en el Acuerdo de París y a tomar acciones inmediatas para promover un futuro resistente en el cual ninguna persona se quede detrás. Creemos firmemente que las Naciones Unidas pueden y deben posicionarse a la cabeza de la comunidad internacional para servir como modelo de inspiración a los gobiernos, organizaciones y ciudadanos de todo el mundo, dando así un claro ejemplo de que un cambio radical en una organización del tamaño de las Naciones Unidas es posible de forma rápida y eficiente.
Esta carta, que ha surgido por iniciativa propia de los miembros de la red Young UN: Agents for Change, está abierta para ser firmada por todos los empleados de las Naciones Unidas o por cualquier otra parte interesada que quiera apoyar este mensaje y sus diez acciones abajo indicadas. Como movimiento abierto y en expansión, con un número de miembros que supera ya los 1.300 afiliados en todo el sistema mundial de las Naciones Unidas, Young UN se compromete a trabajar con usted y con su equipo, con otros compañeros y con aliados en toda las Naciones Unidas para asegurarnos de que la Organización implemente de forma integral los principios de acción climática que promueve. Ya estamos realizando labores de concienciación en nuestros respectivos puestos, y enviamos sugerencias al Comité de Alto Nivel sobre Gestión (HCLM en sus siglas en inglés) en abril de 2019.
Es de su conocimiento que, debido a la naturaleza global de nuestro trabajo, el personal de las Naciones Unidas y sus entidades afiliadas emite gran cantidad de gases de efecto invernadero (GEI) por el uso extensivo de transporte aéreo y debido al elevado consumo energético. Es más, nuestro poder de convocatoria, que podría decirse es una de nuestras habilidades más destacadas, implica que seamos responsables de los vuelos de miles de personas que participan en nuestras conferencias cada año. A pesar de que algunas entidades de las Naciones Unidas están empezado a establecer políticas de vuelo más ecológicas, muchas otras aún no las están haciendo. Además, las actuales políticas de compensación permiten que algunas entidades de la ONU proclamen la neutralidad de carbono a través de contribuciones financieras mínimas que no reflejan el verdadero coste de las emisiones. Necesitamos mejores políticas que reduzcan y compensen nuestra huella de carbono de manera contundente.
Aplaudimos la adopción de una “Estrategia para la Gestión de la Sostenibilidad en el Sistema de la ONU entre 2020 y 2030”. Pero, sin embargo, dicha estrategia, en su forma actual, no considera la gravedad y la urgencia de la crisis a la que nos estamos enfrentando. Necesitamos compromisos que sean como mínimo tan ambiciosos y concretos como los de los Estados Miembros y otras partes interesadas que acudirán a la Cumbre de Acción Climática de la ONU.
Le pedimos que se comprometa a adoptar las siguientes acciones, enviando un mensaje claro al mundo de que la ONU está comprometida a liderar el camino de la acción climática.
Ahora que Greta Thunberg acaba de cruzar el Océano Atlántico a vela, y jóvenes de todo el planeta siguen manifestándose cada viernes, tengamos en cuenta nuestro propio impacto y avancemos con decisión para enfrentarnos a la emergencia climática. Es el momento de actuar. Estamos preparados para trabajar con usted y esperamos seguir contando con su liderazgo.
Atentamente,
Carta abierta a la firma de todos los miembros del personal del sistema ONU y otras partes interesadas
Por favor, firma esta carta aquí y comparte el mensaje. ¡Gracias!