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Comparer des satires
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Comparer des satires

a. Les deux textes donnent un caractère vivant et

réaliste à leur évocation à travers des anecdotes

très concrètes racontées à la première personne

du singulier : Un passant me donne un coup de

coude (Texte 1, l. 4-5) ; Je vois d’un autre coup

mon chapeau renversé (Texte 2, v. 4). Le narrateur

est la victime d’une série d’incidents et

d’incivilités dont l’accumulation crée un comique

de répétition : La boue poisse mes jambes, un

large soulier m’écrase les miens (Texte 1, l. 7-9).

Le recours à l’exagération, la multiplication des

bruits, des cris, le jeu sur les allitérations et les

assonances (Chacun prétend passer ; l’un mugit,

l’autre jure ; / Des mulets en sonnant augmentent

le murmure, Texte 2, v. 13) composent un

tableau visuel et sonore, pittoresque et amusant.

Les mêmes scènes sont présentes dans les deux

extraits, signalant la dette de Boileau envers

Juvénal : le choc d’un ais (Texte 1, l. 5-6 ; Texte

2, v. 3) ; la chute d’une tuile (Texte 1, l. 12-13 ;

Texte 2, v. 11-12) ; la présence des animaux

(Texte 1, l. 2 ; Texte 2 : v. 14).

b. VERS L’ÉCRITURE D’INVENTION

Conseils et critères d’évaluation

On commencera par rassembler au brouillon tout

ce qui en ville aujourd’hui peut être considéré

comme une nuisance : la circulation automobile

(pollution, bruits), l’asphyxie des transports en

commun, la foule des grands magasins, l’agression

visuelle de certaines enseignes ou publicités,

les marques d’incivilité, la présence des

caméras de surveillance, etc.

On pourra s’inspirer des textes supports de Juvénal

et de Boileau pour raconter une pérégrination

urbaine chaotique.

On utilisera les différentes formes de comique

(de gestes, de mots, de répétition, de l’absurde).