L’économie verte, sans pour autant être à même d’apporter des réponses à l’ensemble des défis auxquels nos sociétés sont confrontées, est considérée comme une démarche qui permet de repenser nos modes de production et de consommation dans une perspective de développement durable. Bien que ce concept fasse parfois l’objet d’incompréhensions ou de controverses, notamment dans certaines de ses définitions, il est désormais au cœur des stratégies nationales et internationales en matière de croissance soutenable et de lutte contre les changements climatiques au même titre que la création d’emplois respectueux de la personne et de l’environnement. Il est également l’un des nombreux concepts -étroitement liés à la mise en œuvre du développement durable- qui sont apparus ces dernières années et qui visent à renforcer la convergence entre ses trois piliers (économique, social et environnemental) auquel il convient d’ajouter le pilier de la culture.
Le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) définit l’économie verte comme «une économie qui entraîne une amélioration du bien-être humain et de l’équité sociale tout en réduisant de manière significative les risques environnementaux et la pénurie de ressources». Cela se traduit opérationnellement par une économie dont les emplois sont générés par des investissements cherchant à réduire les émissions de CO2, à améliorer le rendement/l’efficacité dans l’usage des ressources, et à empêcher la perte de la biodiversité et des services écosystémiques.
L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) aborde la notion de la croissance verte comme «une croissance qui favorise la croissance économique et le développement tout en veillant à ce que les actifs naturels continuent de fournir les ressources et les services environnementaux sur lesquels repose notre bien-être. Pour ce faire, elle doit catalyser l’investissement et l’innovation qui étaieront une croissance durable et créeront de nouvelles opportunités économiques».
En pratique, l’économie verte est étroitement associée à l’innovation dans plusieurs domaines :
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économique pour les activités de production, de transformation et de distribution ;
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sociale en termes d’équité de genre et géographique, de participation et de système organisationnel ;
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technologique en termes d’efficience et de sobriété ;
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environnementale dans la prise en compte des différentes fonctions des écosystèmes.
Des informations supplémentaires sur l'économie verte sont présentées en Annexe 2 du Guide de l'appel à contributions :
http://energies2050.org/wp-content/uploads/2015/01/2015-01-22-Programme-EVA_Etudes-de-cas_Appel-à-contributions.pdf